Écoute Die Wunder Frankreichs (Vorschau)

PORTRAIT
LES MER VEILLEUX
DE FRED
Die cremige Köstlichkeit von Frédéric Vaucamps hat die
Schleckermäuler in Lille, Paris, London … verführt. Eine Erfolgsgeschichte
mit dem Geschmack von Schlagsahne
und einem Hauch Ch’ti. Von Vincent Noyoux. mittel
La vendeuse de la boutique Aux
Merveilleux dans le quartier
des Batignolles à Paris n’en revient
toujours pas : même en pleine
semaine, les merveilleux se vendent
comme des petits pains ! Au premier
abord, pourtant, ces pâtisseries qui
existent en version miniature, individuelle
ou sous forme de gâteau à
partager, n’ont rien d’extraordinaire.
Il s’agit de meringues, recouvertes de
crème fouettée et, pour la version
classique, saupoudrées de chocolat.
Et cependant, les gourmands font la
queue jusque sur le trottoir pour s’offrir
un merveilleux au chocolat (noir
ou blanc), au café, à la cerise, au praliné
ou le tout nouveau sans-culotte
(au caramel). Le succès des merveilleux
n’est pas seulement dû à leur
saveur, leur légèreté ou leur onctuosité.
Frédéric Vaucamps, leur inventeur,
a en effet élaboré autour d’eux
un véritable concept. Petite leçon de
marketing…
Histoire d’une gourmandise
Dans ses boutiques, le pâtissier ne fabrique
et ne vend pratiquement que
cette variété de gâteau. Oubliez les
tartes, éclairs et autres babas. Ici,
seuls quelques cramiques (brioches
flamandes au sucre et aux raisins) sont
autorisés à côtoyer le gâteau star.
Autre particularité : les merveilleux
sont fabriqués sur place et « en direct
» devant les clients. « C’est beau,
c’est frais et ça va vite ! », résume la
vendeuse des Batignolles. On pourrait
presque parler de fast-food car, la
crème fouettée ne se conservant pas
longtemps, les merveilleux doivent
être consommés dans les 48 heures
suivant leur fabrication.
En attendant leur tour donc, les clients
observent les pâtissiers au travail à travers
la vitre de la boutique. De grands
bols de chantilly, une pluie de copeaux
de chocolat, d’amandes ou de spéculoos…
De quoi saliver avant même de
passer commande. Et le spectacle est
le même dans chacune des 11 boutiques
de la marque : quatre à Paris,
trois à Lille, une à Metz, une à Saint-
Omer (Nord-Pas-de-Calais) et deux à
l’étranger, à Londres et à Knokke-Heist
(Belgique). Quant au prix, rien de prohibitif.
Du luxe accessible à tous. On
ne peut pas en dire autant de toutes
les grandes pâtisseries parisiennes…
Dernier aspect : chaque boutique
possède le même décor élégant de
style Directoire avec lustre en cristal
de Bohême, moulures au plafond, et
sol orné de cabochons. Quant au
nom de l’enseigne, il vient des per-
ne pas en revenir
se vendre comme
des petits pains
au premier abord
[oprəmjerabɔr]
la meringue [mərε˜ɡ]
la crème fouettée
[fwete]
saupoudré,e
[sopudre] de
le praliné
l’onctuosité (f)
élaborer
es nicht fassen
können
weggehen wie
warme Semmeln
auf den ersten
Blick
das Baiser
die Schlagsahne
bestäubt mit
das Nugat
die cremige
Konsistenz
ausarbeiten
Histoire d’une gourmandise
la gourmandise die Leckerei
le baba
mit Rum und Sirup
übergossener
Hefekuchen
le cramique
das Rosinenbrötchen
côtoyer [kotwaje] liegen neben
consommer
verzehren
la chantilly [ʃɑ˜tiji] die Schlagsahne
le copeau
der Raspel
l’amande (f)
die Mandel
le spéculoos [spekylos] der Spekulatius
de quoi
Grund genug
saliver
den Mund wässrig
machen
passer commande bestellen
prohibitif,ve
unerschwinglich
le style [stil] Directoire der Direktoriumsstil;
le Directoire letzte Revolutions -
regierung 1795-1799
la moulure
die Stuckatur
le cabochon
der Cabochon (polierter,
ungeschliffener
Schmuckstein)
l’enseigne (f)
die Marke
46
Schnell und komfortabel nach Paris.