ilHOEL HÉiÉHÂL - Institut français de l'éducation
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SUPPLÉMENT. — PARTIE SCOLAIRE. 57<br />
écuelle <strong>de</strong>hois dans laquelle il dut dès lors manger. Un<br />
jour, qu'ils étaient assis, voici que le petit-Iils âgé <strong>de</strong><br />
(jualreans, se mit à ajuster do petites planchettes par<br />
terre. Que fais-tu li'i? <strong>de</strong>manda le père. — « .Te fais une<br />
petite auge ; » répondit l'enfant « pour donner à manger à<br />
'papa et à maman, quand je serai grand! — L'homme et<br />
la femme se regardèrent quelques instants, puis fwirent<br />
par pleurer. Ils allèrent chercher aussitôt le grand-père,<br />
le mirent à table et. à partir <strong>de</strong> ce moment, le firent manger<br />
avec eux, sans rien dire, quand il répandait un peu<br />
<strong>de</strong> soupe.<br />
Irad, d'après les meilleures copies.<br />
Yemion<br />
LIANANGTLK IIU F;HNliI\AI, WA HF.S<br />
BUS<br />
ançilaiise.<br />
SKS SOLDATS AVANT I.A<br />
ER-HILL.<br />
Tenez bon, mes braves, le sol est à vous! Voudriez-vous<br />
l'abandonner aux esclaves? Voulez-vous attendre <strong>de</strong>s tom<br />
beaux plus verdoyants? Espérez-vous obtenir merci?<br />
Quelle pitié éprouvent les tyrans? Enlen<strong>de</strong>z sa voix làbas<br />
dans le bruit du canon, bisez-la sur leur acier menaçant.<br />
Implorez-la, ceux qui en sont arrivés à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r.<br />
Craignez-vous <strong>de</strong>s ennemis salariés pour vous luer?<br />
Voulez-vous vous retirer dans vos foyers? Regar<strong>de</strong>z <strong>de</strong>rrière<br />
vous! Vos loyers sont la proie <strong>de</strong>s flammes! Voyez<br />
<strong>de</strong>vant vous! C'est là que sont ceux qui les ont allumés!<br />
Les voilà qui sortent <strong>de</strong>là vallée et qui s'approchent!<br />
Tremblerez-vous? Qu'une pluie <strong>de</strong> plomb, qu'une grêle <strong>de</strong><br />
fer les accueille! Mettez votre confiance dans le Dieu <strong>de</strong>s<br />
batailles ! Tous nous pouvons mourir; tous nous le <strong>de</strong>vons.<br />
Mais où trouver une meilleure place pour rendre la poussière<br />
à la poussière, que celle où le ciel répandra sa rosée<br />
sur le patriote martyr qui y dormira, et où les rochers<br />
élèvent leurs cimes comme pour raconter ses exploits.<br />
Version<br />
italienne.<br />
LE l'ASSEKEAU SOLITAIRE.<br />
Du haut <strong>de</strong> cette vieille tour, passereau solitaire, tu<br />
chantes dans la campagne, jusqu'à la fin du jour ; l'harmonie<br />
résonne dans cette vallée. Le printemps règne dans<br />
l'air et embellit les champs, <strong>de</strong> sorte que le cœiir s'émeut<br />
en les contemplant. On entend bêler les brebis et<br />
mugir les bœufs; les autres oiseaux sont joyeux, s'en vont<br />
à l'eiivi voler dans le ciel sans nuages, fêtant le meilleur<br />
temps <strong>de</strong> leur vie. Toi, pensif et à Jécart, tu contemples<br />
tout; tu ne veux pas <strong>de</strong> compagnons; tu n'aimes pas la<br />
joie et tu évites le bruit. Tu chantes et tu passes ainsi la<br />
plus belle partie <strong>de</strong> l'année et <strong>de</strong> ta vie.<br />
Trad. d'après les meilleures copies.<br />
Version<br />
espagnole.<br />
En ce moment l'étudiant regardait, émerveillé, l'endroit<br />
où il était parvenu, à cause <strong>de</strong>s singulières étrangetés<br />
dont était ornée 1B caverne en question ; le parcimonieux<br />
éclairage consistait dans une lampe k bec, qui se montrait<br />
sur une vieille table grossière, au milieu d'une<br />
quantité <strong>de</strong> papiers, jetés en désordre, couverts <strong>de</strong> signes<br />
mathématiques, avec <strong>de</strong>s éphémérirles ouvertes, <strong>de</strong>ux<br />
sphères et quelques compas et cadrans, indices certains,<br />
que dans la chambre au-<strong>de</strong>ssous habitait quelque astrologue,<br />
maître <strong>de</strong> ce laboratoire confus et <strong>de</strong> cette science<br />
menteuse. Don Cléophas, curieusement, en homme qui s'occupait<br />
d'étu<strong>de</strong> et qui y prenait quelqueplaisir, s'était mis à<br />
louchera tous ces objelsd'astrologie, lorsqu'il entendit un<br />
soupir s'élever du milieu d'eux ; cela lui parut d'abord<br />
une pure imagination ou une illusion <strong>de</strong> la nuit, et il<br />
continua à feuilleter attectivement les écrits d'Eucli<strong>de</strong> et<br />
les prestiges <strong>de</strong> Copernic, attendant d'enlendre le soupir<br />
s'élever une secon<strong>de</strong> fois; il lui parut alors que ce n'était<br />
pas une chimère trompeuse, mais une réalité qui lui<br />
était venue aux oreilles, et il dit avec hardiesse et l'air<br />
cràned'unétudiantqui n'a pas peur: « Qui diable soupire<br />
ici?» Au même moment, une voix lui répondit, qui tenait<br />
<strong>de</strong> celle <strong>de</strong> l'homme et d'une nature inconnue : aC'estmoi,<br />
seigneur écolier, qui suis dans cette fiole, où me retient<br />
prisonnier l'aslrologue qui loge ici-<strong>de</strong>ssous, attendu qu'il<br />
se pique un peu <strong>de</strong> magie noire et qu'il est mon maître<br />
<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans. s Tu es donc un esprit familier ! » dit<br />
l'étudiant.<br />
Trad. d'après les meilleures copies.<br />
Thème allemand.<br />
DEGEGSBNS DES FIIASZOSISCIIEN llINKESDEi'TEEFELS II.\'D CLÉOPIIAS,<br />
Zuerst sah er sich nach allen Seiten um, und da er<br />
sehr erstaunt war, Kiemand in dieser Daclikammer zu<br />
fin<strong>de</strong>n, welche ihm eine sehr son<strong>de</strong>rbare Wohnung zu<br />
sein schien, fing er an, sie mit grosser Genanigkeit zii besehen.<br />
,4n <strong>de</strong>r Decke sah er eine Kupferlampe hangen,<br />
auf einem Tische Biiclier und l'apifre in Unordnutig,<br />
eine llimmeUkugel und Kompasse auf <strong>de</strong>r einen Seite,<br />
Flaschchen und Quadranten auf <strong>de</strong>r an<strong>de</strong>ren : dies liess<br />
ihn fchliessen, dass darunler irgend ein Astrolog -n'ohne,<br />
welcher Beobaclitungen in diesem Schluppwinkel mâche.<br />
Er ûberlegte sich, ob er hier bis morgen bliebe<br />
o<strong>de</strong>r ob er sich eines An<strong>de</strong>rn besiinne, als or neben sich<br />
eineti tiefen Seufzer ausstossen hôrte. Zueist bildcte er<br />
sich ein, es sei ein llinigespinst seines erregten Geistes,<br />
eine TSuschung in <strong>de</strong>r Nacht, darum, ohne darauf zu<br />
achten, verfolgte er seine Betrachtiingen. Aber, da er<br />
nnch einmal seufzen hôrte, zweifelte er nicht mehr,<br />
dass es ein wirkliches Dingsei; und da er Nieman<strong>de</strong>n<br />
im Zimmer sah, dann rief er aus : « Wer, zum Teufel<br />
seufzt hier? » — « Ich bin es, Ilerr Schûler, antwortet.e<br />
ihm sogleich eine Stimrae, die eUvas Ausseror<strong>de</strong>ntliches<br />
an sich hatte, seit einem halben Jahre stecke ich in einer<br />
von diesen zugeslopften Flaschen. In diesem llause vvohn<br />
ein vveiser Astrolog, welcher ein Magier ist : er ist es<br />
welcher durch diè Macht seiner Kunst mich in diesem<br />
engen Gefangniss eingesperrt liait. » — « llir seid also ein<br />
Geist? ); sagte Don Cleophas, ein wenig von <strong>de</strong>r Neuheit<br />
<strong>de</strong>s Abentéuers aufgeregt,<br />
Trad. d'après les meilleures copies.<br />
Thème<br />
anrjlai.s.<br />
JlEETlXG OF THE l'HEXCH DEVIL ON TWO STICKS AND CLEOPIIAS.<br />
At first he looked ail about him and, grently astonished<br />
to find no body in Ihis attic, which appeared to him a<br />
sirange enough apartment, he set himself to examining<br />
it very altentively (carefully). He saew a copper lamp<br />
attached to the ceiling, a confused mass of books and<br />
papers on a table, a globe and compassés on one si<strong>de</strong>,<br />
some phials and some dials on the other which ma<strong>de</strong> him<br />
judge that he was living beneath (below) some astrologer<br />
who had jiist been making obser\alions in this nook. lie<br />
was <strong>de</strong>liberating whelher to remain there until the next<br />
day or décidé upon somelbing else when he heard a long<br />
sigh heaved near him. Ile imagineH at first that it was<br />
some fancy of his agitated miiid, an illusion of the night;<br />
consequently, without stopping there, he continued his<br />
reflections (and Iherefore continued his retlections wiihout<br />
stopping at it). But. liaving again heard a sigh, he no<br />
longer doubled that it was a realily and althoiigh he saw<br />
no one in the roona be cried out newertheless. " Who the<br />
<strong>de</strong>nce is sighing here? "