Sur quelques points du calcul fonctionnel - Springer
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I8 MAURICE FR~CHET.<br />
soit d'&udier ce qui se pro<strong>du</strong>it quand on impose cette propri&~ comme condition suppl~mentaire<br />
il la d~finition de la limite, soit d'intro<strong>du</strong>ire une condition suppl&nentaire<br />
qui entrain~t cette propri&~ comme consequence. Or l'examen des cas d@i connus o{~<br />
cette propri&~ a lieu nous montre que c'est cette derni~re circonstance qui se pro<strong>du</strong>it<br />
sous la forme suivante:<br />
Consid&ons une classe (V) d'~l~ments de nature quelconque~ mais tels qu'on sache<br />
discerner si deux d'entre eux sont ou non identiques et tels, de plus, qu'fi deux quelconques<br />
d'entre eux A, B, on puisse faire correspondre un nombre (A, B)= (B, A)~ o<br />
qui jouit des deux propri~t~s suivantes: I ~ La condition n&essaire et suffisante pour<br />
que (A, B) soit nul est que Aet B soient identiques. 2 ~ II existe une fonction positive<br />
bien d&ermin& f(e) tendant vers z&o avec ~, telle que les in~galit~s (A, B)/" e,<br />
(B, C)f ~ entrainent (d, C)z~/f(~), quels que soient les 616ments A, B, C. Autrement<br />
dit, il suffit que (A, B) et (B, C) soient petits pour qu'il en soit de m~me de<br />
(A, C). Nous appellerons voisinage de A et de B le nombre (A, B).<br />
Ceci ~tant, nous pourrons dire qu'une suite d'~l~ments de la classe (V): A, A2, ...<br />
I<br />
tend vers un ~l~ment A, si le voisinage (A,,, A) tend vers z&o avec --. Si une suite<br />
n<br />
A, A=, ... a une limite A, elle ne peut en avoir qu'une, car si B ~tait limite de la<br />
m~me suite, les nombres (A, A.) et (B, A) seraient infiniment petits avec--, donc<br />
1l<br />
aussi (.d, B) (2 ~m~ condition). Alors (A, B) serait nul et par suite les ~lSnents A, B<br />
ne seraient pas distincts (I ~ condition).<br />
De plus, cette d~finition de la limite satisfait bien aux conditions Iet II que nous<br />
avons impos&s en g~n&al ~ toute d~finition de la limite (n ~ 7) et cela grfice aux conditions<br />
i ~ et 2 ~ impos&s ~t la d~finition <strong>du</strong> voisinage.<br />
28. N~anmoins toute d~finition de la limite satisfaisant aux conditions Iet II, ne<br />
peut etre d~<strong>du</strong>ite de la notion de voisinage. I1 nous suffira pour le prouver de d~montrer<br />
le th~or~me suivant.<br />
TH~oR~ME.--L'ensemble dgrivg d'un ensemble d'dgments d'm~e cIasse (V) est un<br />
ensemble feting.<br />
En effet, revenons aux notations employbes plus haut. Puisqu'ici la limite est d&<br />
<strong>du</strong>ite <strong>du</strong> voisinage, on pourra faire correspondre ~ chaque entier nun entier q,, tel que<br />
(A, Aq.) < -~-, I et un entier p. _~ n tel que: (Aq,,, A~") < ~- I . On aura donc:<br />
I<br />
(A, A,p., ,