Sur quelques points du calcul fonctionnel - Springer
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4 MAURICE FRt~CHET.<br />
PREMIt RE PARTIE.<br />
INTRODUCTION DE LA NOTION DE LIMITE<br />
DANS LES ENSEMBLES ABSTRAITS.<br />
CHAPITRE I.<br />
Notions g~n~rales sur les ensembles d'6Mments d'une elasse (L).<br />
4. Ob/et <strong>du</strong> Caloul FonotionneL--Consid~rons un ensemble E form~ d'~l~ments quelconques<br />
(nombres, <strong>points</strong>, fonctions, lignes, surfaces, etc.) mais tels qu'on en sache<br />
discerner les 61~ments distincts. A tout ~l~ment .4 de cot ensemble raisons correspondre<br />
un nombre dStermin~ .U(3); nous d~finissons ainsi ce que nous appellerons une opalration<br />
<strong>fonctionnel</strong>le uniforme dons E.<br />
L'~tude de ces operations est l'objet <strong>du</strong> Calcul FonctionneI. II est ~t presumer que<br />
les propri~t6s de chaque op6ration d~pendront, d'une part des propri&~s de l'ensemble<br />
dans lequel die est d6finie, d'autre part de la nature de la correspondance qui d~finit<br />
l'op~ration, c'est4-dire de la correspondance (non univoque) entre les ~l~ments de E<br />
et certains nombres qui sont les valeurs de l'op~ration. On voit donc que le <strong>calcul</strong><br />
<strong>fonctionnel</strong> comprend n~cessairement une th~orie pr~liminaire des ensembles.<br />
5. Th6ori8 des enssmbles.--Les r~sultats qu'on obtiendra dons une telle th6orie seront<br />
d'autant plus 6ten<strong>du</strong>s qu'on s'adressera h des ensembles plus g~n~raux. Pour obtenir la<br />
plus grande g~n~ralit~ possible, il y aurait donc lieu de chercher d'abord des r~sultats<br />
applicables ~t des ensembles abstraits, c'est4-dire dont on ne sp~cifie pas la nature des<br />
~l~ments.<br />
Les r~sultats los plus importants qui ont ~t~ obtenus jusqu'ici dans cet ordre<br />
d'id~es sont ceux qui concei'nent los notions (intro<strong>du</strong>ites par M. G. CANTOR)de puissance<br />
d'un ensemble et d'ensemble ordonn6.<br />
Pour la PREMIERE PARTIE de ce travail, je n'aurai ~ supposer connus (on dehors<br />
des notions math~matiques les plus ~l~mentaires) que ces r~sultats, et m~me seulement<br />
les plus simples d'entre eux *). En particulier, je n'aurai pas ~ utiliser la th~orie des<br />
ensembles tin,aires et des s continues qui apparaitra, au contraire, comme un<br />
corollaire tr~s particulier de notre th6orie g~n6rale.<br />
6. La notion de Iimite clans los ensembles abstraits.--Les r~sultats les plus connus et<br />
en fait les plus importants de la th~orie des ensembles sont ceux que l'on d~<strong>du</strong>it de la<br />
notion de limite d'une suite d'~l~ments. Or, on n'intro<strong>du</strong>it jamais cette notion qu'apr~s<br />
avoir abandonn~ l'~tude des ensemblcs abstraits et en sp6cifiant bien nettement la nature<br />
des ~l~ments que l'on consid~re. C'est le m~me fait qui se pro<strong>du</strong>isait lorsqu'on d~velop-<br />
~ Voir par exemple II, pages i, 2; et m, pages 27, 28.