LYON, CAPITALE MONDIALE DE LA GASTRONOMIE ? - Grand Lyon
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POURQUOI <strong>LA</strong> <strong>GASTRONOMIE</strong> NOUS CONCERNE TOUS ?<br />
Cela représente 58 AOC et le tiers des exploitations de la<br />
région. Deux domaines d’excellence se détachent : les<br />
fromages (11 AOC, soit 26 % des AOC de France en<br />
matière de fromages, ce qui fait de Rhône-Alpes la<br />
première région pour la diversité fromagère) et les<br />
volailles (2 seules AOC françaises de volailles). En<br />
matière de vins, la région compte 34 AOC (sur 467 en<br />
France), dont 13 Beaujolais et 11 Côtes-du-rhône.<br />
Pour définir les terroirs qui entourent <strong>Lyon</strong>, la géographie<br />
dessinée il y a 70 ans par « <strong>Lyon</strong>, capitale de la<br />
gastronomie » reste pertinente, car en la matière il y a<br />
peu d’évolutions : « <strong>Lyon</strong> n’est pas seulement <strong>Lyon</strong>, mais<br />
la capitale et la métropole d’une vaste région que la<br />
reconnaissance des gourmets vénère et salue comme le<br />
Paradis de la Gastronomie. Cette périphérie… j’allais<br />
écrire cette « péri féerie » ! à laquelle on ne saurait<br />
guère imposer des limites nettement géographiques,<br />
comprend, autour du <strong>Lyon</strong>nais proprement dit, le<br />
Vivarais, le Beaujolais, le Forez, les Dombes, le Bugey,<br />
le Valromey, la Bresse, la partie rhodanienne du<br />
Dauphiné, le Mâconnais et ce pays de Louhans qui<br />
fournit à <strong>Lyon</strong> ses incomparables poulardes. De Mâcon<br />
à Vienne, de Saint-Agrève à Belley et à Gex, triomphent<br />
le même culte de la bonne chère, la passion de la table,<br />
le goût d’une cuisine à la fois simple et raffinée, dont les<br />
éléments essentiels ne diffèrent que peu de la cuisine<br />
lyonnaise. »<br />
<strong>Lyon</strong> bénéficie de circuits de distribution qui correspondent<br />
aux différentes filières et niveaux de qualité<br />
des produits. La plupart des secteurs de produits sont<br />
présents, TPE, PME, leaders nationaux.<br />
La restauration entretient des liens avec les industries<br />
agroalimentaires (certains chefs sont aussi des industriels,<br />
tels Bocuse, ou Le Bec qui proposent des fonds<br />
de sauce 100 % naturels).<br />
Les restaurateurs transformant des produits<br />
bruts, il est d’une grande importance de bénéficier<br />
d’une production agricole de qualité à proximité,<br />
avec des traditions locales pérennes.<br />
La richesse des échanges entre l’agglomération<br />
lyonnaise et les zones agricoles qui l’entourent<br />
se mesure à la place importante des marchés<br />
alimentaires :<br />
• Les habitants du Rhône dépensent deux fois<br />
plus d’argent que la moyenne des Français dans<br />
les marchés (329 marchés dans le Rhône).<br />
• L’aire urbaine de <strong>Lyon</strong> vient en 5 e place sur les<br />
50 premières aires urbaines de France (après<br />
Caen, Avignon, Toulon, Perpignan) par le<br />
nombre de marchés rapportés aux habitants.<br />
• La forte présence de la vente directe (40 %<br />
des exploitations du Rhône) en est la résultante,<br />
et figure parmi les singularités lyonnaises.<br />
<strong>Lyon</strong> et les métiers de bouche<br />
La gastronomie doit beaucoup à des savoir-faire et aux<br />
métiers de l’alimentation (traiteur, cuisinier, serveur,<br />
maître d’hôtel, etc.), ainsi qu’aux filières de distribution.<br />
Tous les deux ans, <strong>Lyon</strong> accueille le Salon International<br />
de l’Hôtellerie, de la Restauration et de l’Alimentation<br />
(SIRHA) et ses concours internationaux, le Bocuse d’Or,<br />
Concours mondial de la cuisine, la Coupe du monde de<br />
la pâtisserie, et depuis 2005, le Caseus Award, Concours<br />
international du métier de fromager.<br />
Avec 165 000 visiteurs et 1750 exposants (2005), ce salon<br />
professionnel connaît une progression importante<br />
depuis 1999. Il apparaît aujourd’hui comme l’un<br />
des plus importants salons mondial, à coté d’ANUGA<br />
à Cologne, plus gros salon européen consacré à<br />
l’alimentaire, du Salon international de l’alimentation<br />
(SIAL) à Paris et du National Restaurant Association<br />
(NRA) qui se tient tous les ans à Chicago.<br />
Le positionnement singulier du SIRHA est une<br />
opportunité dans le cadre de l’affirmation de la<br />
vocation gastronomique de <strong>Lyon</strong>. Alors<br />
qu’ANUGA par exemple est orienté vers la grande<br />
distribution et l’export, le SIRHA est un salon<br />
de démonstration qui rassemble les « faiseurs<br />
de gastronomie », donne les nouvelles tendances<br />
de la restauration professionnelle, permet<br />
de les tester, et valorise plus que les autres<br />
la qualité des produits.