LYON, CAPITALE MONDIALE DE LA GASTRONOMIE ? - Grand Lyon
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08<br />
L’ESSENTIEL<br />
Objectif 4 – Jouer pleinement<br />
notre rôle de vitrine des<br />
productions régionales<br />
Si la solidité du positionnement gastronomique de<br />
<strong>Lyon</strong> est liée à la diversité et à la qualité des produits<br />
de ses territoires de production, il ne faut pas oublier<br />
qu’à l’inverse, de nombreux producteurs, qu’il s’agisse<br />
de vin, de chocolat, de poulets ou de fromage font<br />
de l’identité gastronomique de <strong>Lyon</strong> un élément de<br />
leur propre image de marque et un argument pour<br />
la commercialisation. Dès lors, il est important que<br />
<strong>Lyon</strong> assume pleinement son rôle de vitrine des<br />
productions régionales :<br />
• en organisant des voyages promotionnels à l’étranger<br />
réunissant les chefs et des producteurs ;<br />
• en organisant des circuits touristiques sur la thématique<br />
des terroirs ;<br />
• en rendant visibles les terroirs sur les marchés de<br />
<strong>Lyon</strong> (label, animation, stand…) ;<br />
• en créant un lieu de découverte et de dégustation des<br />
vins ;<br />
• en imaginant des partenariats de projets avec des<br />
entités telles que Alimentec (Bourg-en-Bresse), le<br />
Centre International des arômes (Romans), ou<br />
encore avec Roanne, Dijon ou Clermont-Ferrand qui<br />
multiplient les initiatives dans les domaines de la<br />
gastronomie et de l’alimentation , etc.<br />
Objectif 5 – Promotion et<br />
communication : réaffirmer<br />
le statut de leader de <strong>Lyon</strong>,<br />
moderniser notre image<br />
L’image de la gastronomie lyonnaise a pu sembler<br />
brouillée dans la mesure où cohabitent à la fois la<br />
cuisine des bouchons et celle des chefs. Elle reste<br />
également associée à une cuisine lourde, aux abats, à<br />
la charcuterie, autant d’éléments qui ne sont pas<br />
aujourd’hui associés à la modernité.<br />
Il faut donc réfléchir à un concept de communication<br />
qui permette de moderniser notre image, sans pour<br />
autant rompre avec les valeurs profondes de notre<br />
territoire. On trouvera, en annexe, un exemple de<br />
concept, à discuter.<br />
Au-delà du concept se pose la question des emblèmes<br />
qui peuvent assurer, aujourd’hui et demain, une<br />
visibilité mondiale à <strong>Lyon</strong>.<br />
La gastronomie lyonnaise compte deux emblèmes<br />
majeurs, de niveau mondial : Paul Bocuse et le<br />
Beaujolais. Faut-il en faire émerger de nouveaux, et si<br />
oui lesquels ? Faut-il au contraire défendre résolument<br />
ces emblèmes, éventuellement en les modernisant ?<br />
Dans cette deuxième hypothèse, on peut faire les<br />
commentaires suivants.<br />
Bocuse<br />
La création, de son vivant, de l’institut Paul-Bocuse et<br />
du Bocuse d’Or, assurent la pérennité de Bocuse en<br />
tant que label ou marque de portée internationale.<br />
C’est un atout considérable pour <strong>Lyon</strong>, d’autant plus<br />
que la question de la modernité de l’emblème Bocuse<br />
peut facilement être résolue. En effet, l’Institut Paul-<br />
Bocuse, par définition, forme les professionnels de<br />
demain et se situe donc à la pointe des évolutions. Et<br />
le Bocuse d’Or, par construction, consacre à chaque<br />
édition l’excellence culinaire du moment.<br />
Dès lors, pour faire vivre l’excellence culinaire<br />
contemporaine de <strong>Lyon</strong>, s’il est urgent et nécessaire<br />
que la nouvelle génération des chefs prenne<br />
aujourd’hui toute sa place, l’intérêt collectif est bien<br />
de capitaliser sur l’emblème Bocuse.<br />
Dans cette optique :<br />
• poursuivre la monté en puissance de l’Institut Paul-<br />
Bocuse en tant que centre de formation, mais aussi<br />
de recherche, apparaît comme un enjeu très fort ;<br />
• faire en sorte que le Bocuse d’Or devienne à la<br />
gastronomie mondiale ce que les Oscars sont au<br />
cinéma peut être considéré comme un enjeu central.<br />
Nous devons donc chercher à la fois : à en faire le<br />
concours de référence indiscutable, à en élargir la<br />
médiatisation, à en faire un véritable événement<br />
populaire à <strong>Lyon</strong>.<br />
Beaujolais<br />
Ce vin, mondialement connu (parfois plus que <strong>Lyon</strong> !)<br />
est rarement associé à notre ville. Et à l’étranger,<br />
l’image gastronomique de <strong>Lyon</strong> n’est pas toujours<br />
associée au Beaujolais. Dans le contexte de la concurrence<br />
mondiale des signes, ne doit-on pas chercher<br />
à faire exister une relation <strong>Lyon</strong>-Beaujolais, malgré<br />
les difficultés de toutes sortes que cela peut poser ?<br />
(une relation nécessairement non exclusive, puisqu’il<br />
ne peut-être question pour <strong>Lyon</strong> de tourner le dos aux<br />
vins des Côtes-du-Rhône).