LYON, CAPITALE MONDIALE DE LA GASTRONOMIE ? - Grand Lyon
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QUEL POSITIONNEMENT POUR AFFIRMER <strong>LYON</strong> COMME <strong>CAPITALE</strong> <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> <strong>GASTRONOMIE</strong> ?<br />
Enjeux de développement économique<br />
• Positionner la région comme territoire d’excellence<br />
profite à tous les producteurs et peut inciter des<br />
entreprises de l’IAA à s’y installer.<br />
• Accompagner un développement attendu des activités<br />
vers le bio (importance d’en faire partie).<br />
• Promotion et soutien à l’exportation.<br />
• La recherche et le développement liés à l’alimentation<br />
sont en plein essor.<br />
Enjeux de développement touristique<br />
• Tourisme lié aux produits (vins, producteurs régionaux,<br />
etc.).<br />
• Tourisme lié aux territoires, aux lieux, comme la<br />
« ferme ».<br />
• Tourisme lié aux pratiques et techniques de transformations<br />
des produits, musée du vin, fromagerie, etc.<br />
Enjeux d’aménagement du territoire<br />
• Maintenir les campagnes vivantes.<br />
• Éviter le démembrement et l’étalement urbain.<br />
Enjeux de préservation des savoir-faire<br />
• Transmettre et assurer la formation professionnelle.<br />
• Faire découvrir ces métiers au grand public.<br />
Les restaurateurs et les chefs :<br />
clés de voûte de la stratégie<br />
Ce sont les restaurateurs – et notamment les chefs –<br />
qui seuls peuvent donner une cohérence à l’ensemble<br />
de la stratégie dans la mesure où ils acceptent de jouer<br />
individuellement un morceau d’une partition collective.<br />
Mais, il est probable que tous ne le feront pas de la<br />
même manière tant la diversité de leur cuisine est<br />
importante – et elle est à préserver – et leurs objectifs<br />
différents. Si on accepte l’idée souvent énoncée par les<br />
restaurateurs qu’un chef propose un discours sur le<br />
monde à travers sa cuisine, alors il est indispensable<br />
qu’ils adhèrent au projet et que, malgré des positions<br />
différentes sur certains points, ils puissent se retrouver<br />
fortement sur d’autres.<br />
lyonnaise est une cuisine riche, parfois lourde, avec<br />
des sauces. Il n’est pas possible de le méconnaître. En<br />
revanche, cela fait aussi parti du plaisir et de la convivialité.<br />
La démarche peut les intéresser à plusieurs titres :<br />
Économique<br />
• Permet de redynamiser un secteur qui se dit en crise<br />
en mobilisant les énergies dans des projets collectifs,<br />
avec le soutien des collectivités locales.<br />
• Permet d’attirer une nouvelle clientèle de touristes<br />
et d’habitants qui redécouvrent la variété de la<br />
restauration lyonnaise.<br />
Communication<br />
• Cela fait longtemps que les restaurateurs attendent<br />
d’être mis en avant. En participant à la démarche qui<br />
fait de <strong>Lyon</strong> une place mondiale de gastronomie, ils<br />
peuvent acquérir une plus grande visibilité au plan<br />
national et international.<br />
• Faire monter les chefs en s’appuyant sur la succession<br />
de P. Bocuse. Comment faire en sorte que l’on<br />
parle encore des chefs lyonnais une fois que Bocuse<br />
ne sera plus le phare médiatique de la ville ?<br />
• Plus de proximité avec le grand public, rupture de<br />
l’égalité « chefs = élitisme. »<br />
• Parler de la formation et de la recherche qui se font<br />
dans l’agglomération et dans laquelle ils peuvent<br />
prendre plus de place, ce qui pourrait leur profiter.<br />
Fortifier un positionnement<br />
• Attirer de nouveaux chefs dans l’agglomération ? En<br />
la matière, la concurrence est bonne et profite à tout<br />
le monde.<br />
• Permettre aux chefs de se positionner sur la scène<br />
nationale et internationale et éventuellement d’exporter<br />
leurs produits ou leurs savoir-faire.<br />
Par exemple, le discours sur la santé ne sera pas le<br />
même selon qu’on s’appelle Alexanian ou Marguin<br />
(cf. interviews). Pour autant, un accord est possible<br />
sur le produit et la qualité du produit : si le produit est<br />
sain, la cuisine est saine. L’excès lui-même n’est pas<br />
forcément néfaste, s’il n’est qu’occasionnel. La cuisine