LYON, CAPITALE MONDIALE DE LA GASTRONOMIE ? - Grand Lyon
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18<br />
POURQUOI <strong>LA</strong> <strong>GASTRONOMIE</strong> NOUS CONCERNE TOUS ?<br />
la prévention des cancers. Dijon a labellisé un pôle de<br />
compétitivité Vitagora sur les relations entre le goût, la<br />
qualité des produits et la santé. En Bretagne, le pôle<br />
Valorial travaille sur l’aliment de demain autour des<br />
questions de microbiologie alimentaire, de technologies<br />
alimentaires, d’ingrédients fonctionnels, de nutrition et<br />
de santé.<br />
L’industrie agroalimentaire de la métropole lyonnaise<br />
est riche de nombreux laboratoires privés et publics. À<br />
Bourg-en-Bresse par exemple, le technopole Alimentec<br />
rassemble autour d’une plateforme scientifique et<br />
technologique, un site d’enseignement supérieur et un<br />
parc industriel spécialisés dans l’agroalimentaire.<br />
En juillet 2006, Alimentec et l’Isara-<strong>Lyon</strong> ont signé un<br />
partenariat pour offrir aux entreprises de la région<br />
un ensemble de prestations en matière de recherche,<br />
d’enseignement supérieur, de formation professionnelle,<br />
de conseil, d’études, de valorisation de la recherche<br />
et de soutien à l’innovation.<br />
L’enjeu est de continuer à renforcer et compléter ces<br />
dispositifs de recherche et de soutien à l’innovation,<br />
d’améliorer leur coordination, de les rendre plus<br />
accessibles aux entreprises régionales et de favoriser<br />
leur rayonnement national et européen.<br />
Tourisme urbain et gastronomie,<br />
une forte concurrence<br />
Une enquête réalisée auprès des touristes à <strong>Lyon</strong> en<br />
2002 (Ville de <strong>Lyon</strong> – Office du tourisme et des Congrès)<br />
a montré que la gastronomie est pour eux le premier<br />
trait d’image caractéristique de <strong>Lyon</strong> et figure parmi<br />
leurs toutes premières motivations de visites. Elle<br />
indiquait aussi leur très haut niveau de satisfaction à<br />
l’égard des restaurants.<br />
Précisément en raison de l’image qu’elle véhicule et<br />
de l’attrait touristique croissant qu’elle suscite, la<br />
gastronomie est l’objet d’une compétition croissante<br />
entre les territoires. L’art culinaire est de plus en plus<br />
choisi par des territoires pour véhiculer leur image,<br />
suscitant une concurrence accrue.<br />
Même si plusieurs stratégies sont possibles, cette<br />
tendance va souvent de pair avec une valorisation<br />
par les collectivités locales des productions locales et<br />
traditionnelles. Exemple emblématique, la région<br />
Toscane a appuyé sa stratégie gastronomique sur<br />
l’identification des productions traditionnelles. Elle a<br />
donné naissance à la fin des années 80 au mouvement<br />
Slow Food pour la sauvegarde de la biodiversité liée à<br />
l’alimentation, l’éducation au goût et la défense<br />
des produits menacés. Le mouvement est aujourd’hui<br />
présent dans plus de 100 pays. Slow Food a aussi<br />
créé une université des sciences gastronomique dont la<br />
première promotion est sortie en 2004 et organise le<br />
Salone del Gusto depuis 1996 à Turin<br />
Quel est le rang de <strong>Lyon</strong> dans l’imaginaire<br />
des « villes gastronomiques » ?<br />
En terme d’image des villes véhiculée sur l’Internet<br />
mondial (anglophone) 15 , <strong>Lyon</strong> se détache très largement<br />
dans les résultats de tous les moteurs de recherche,<br />
loin devant Paris qui occupe la deuxième place. La<br />
France est donc bien reconnue comme le pays de la<br />
gastronomie.<br />
Si l’on regroupe Bologne et Parme avec la région Émilie<br />
Romagne, ces villes constituent un troisième pôle<br />
reconnu par la plupart des moteurs. Viennent ensuite<br />
São Paulo et Barcelone qui ont toutes les deux mené<br />
récemment des campagnes de communication sur le<br />
thème de la gastronomie.<br />
Extraits des résultats<br />
Nombre d’occurrences sur les 100 premiers résultats<br />
Villes évoquées Yahoo Google MSN Alltheweb Ask<br />
<strong>Lyon</strong><br />
Paris<br />
Bologne<br />
Parme<br />
Sao Paulo<br />
Barcelone<br />
Copenhague<br />
Londres<br />
Dijon<br />
Genève<br />
San Sebastian<br />
Bruxelles<br />
New York<br />
Toulouse<br />
68<br />
8<br />
3<br />
1<br />
3<br />
1<br />
1<br />
1<br />
1<br />
40<br />
4<br />
4<br />
3<br />
3<br />
2<br />
2<br />
1<br />
1<br />
1<br />
1<br />
1<br />
29<br />
13<br />
3<br />
4<br />
4<br />
1<br />
3<br />
1<br />
2<br />
Le rang peut aussi s’objectiver par le nombre d’étoiles<br />
au guide Michelin. <strong>Lyon</strong> (14 étoiles en 2006) est<br />
largement devant les autres villes françaises (écart<br />
d’environ 1 à 3 avec Nice, Bordeaux, Reims, Dijon,<br />
Marseille, Strasbourg, Toulouse et Lille), mais elle est loin<br />
derrière Paris (74 étoiles, l’écart est presque de 1 à 5).<br />
Paris a 9 trois-étoiles, contre 1 à <strong>Lyon</strong>.<br />
Dans le classement par département opéré par le<br />
3<br />
1<br />
62<br />
7<br />
3<br />
3<br />
2<br />
1<br />
2<br />
1<br />
1<br />
29<br />
8<br />
9<br />
7<br />
2<br />
2<br />
2<br />
1<br />
1