Document d'objectifs - DREAL Franche-Comté
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Annexe 5: Notice cartographique des habitats naturels<br />
Selon l’épaisseur du sol et l’exposition, un autre type de fourré peut être distingué : des fourrés mésophiles qui s’expriment sur des sols plus épais, des replats et des pentes<br />
moins exposées que les fourrés décrits plus haut. Ils sont composés d’espèces plus mésophiles comme le prunellier (Prunus spinosa), l’aubépine (Crataegus monogyna), le<br />
cornouiller sanguin (Cornus sanguinea) ou encore la ronce (Rubus fruticosus).<br />
L’évolution dynamique naturelle est difficile à prévoir puisqu’aucune forêt n’est réellement constituée sur Mancy. Il est tout de même très probable que les fourrés<br />
xérothermophiles laissent place à une chênaie - charmaie thermo-xérophiles (Melitto – Quercetum). Le devenir des fourrés mésophiles est plus incertain : soit une chênaie -<br />
charmaie thermo-xérophile (Melitto – Quercetum), soit une chênaie - charmaie mésophile relevant de l’Asperulo – Fagetum.<br />
c3. Pente stable à buis<br />
Appellation phytosociologique : Berberidion vulgaris (Cotoneaster integerrimae – Amelianchieretum ovalis)<br />
Correspondance code Corine Biotopes : 31.82<br />
Correspondance code Natura 2000 : 5110-2<br />
Relevés : 18 et 19 (annexe 3)<br />
Cette fruticée est dominée par le buis (Buxus sempervirens) accompagnée d’espèces plutôt méditerranéennes comme l’amélanchier commun (Amelanchier ovalis), le<br />
baguenaudier (Colutea arborescens) ou encore le nerprun purgatif (Rhamnus cathartica).<br />
Cet habitat correspond aux groupements de buissons installés sur des sols squelettiques, sur des pentes fortes exposées au sud ou au pied des corniches. Elles sont souvent<br />
en mosaïque avec la pelouse à laser siler qui est aussi d’intérêt communautaire, ce qui pose des problèmes de gestion. Cependant, cette fruticée semble être bloquée à ce<br />
stade arbustif. Les pelouses qui restent ouvertes sur ce versant risquent tout de même de disparaître, au profit de cette formation végétale.<br />
c4. Lande à fougère aigle<br />
Appellation phytosociologique : Holco mollis - Pteridion aquilini<br />
Correspondance code Corine Biotopes : 31.86<br />
Relevés : 7 (annexe 3)<br />
Constituée presque intégralement de fougère aigle (Pteridium aquilinum), cette lande est installée sur une zone bien délimitée. Les exigences édaphiques de cette plante<br />
semblent indiquer que le sol est léger, plutôt sableux, sec et surtout plus acide que la pelouse. Peu de buissons parviennent à pousser dans cette formation qui n’est pas<br />
broutée par les chevaux.<br />
d. Forêts<br />
d1. Chênaie charmaie mésoxérophile calcicole<br />
Appellation phytosociologique : Melitto-Quercetum petraeae<br />
Correspondance code Corine Biotopes : 41.27<br />
Relevés : relevés 31, 34 & 36 (annexe 4)<br />
Présente à différents stades évolutifs, la chênaie – charmaie mésoxérophile est composée au stade le plus avancé de chêne sessile (Quercus petraea), d’érable champêtre<br />
(Acer campestre), d’alisier blanc (Sorbus aria) et de charme (Carpinus betulus) pour la strate arborescente. La coronille arbrisseau (Hippocrepis emerus), le buis (Buxus<br />
sempervirens), la viorne lantane (Viburnum lantana), ou encore le camérisier à balais (Lonicera xylosteum) composent la strate arbustive. Enfin, la strate herbacée est, lorsque<br />
Annexes – page 16