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L'évaluation des politiques publiques urbaines. - Centre de ...

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L’EVALUATION<br />

DES<br />

POLITIQUES PUBLIQUES<br />

URBAINES<br />

dossier documentaire<br />

DIRECTION GENERALE<br />

DE L'URBANISME, DE L’HABITAT ET DE LA CONSTRUCTION<br />

CENTRE DE DOCUMENTATION DE L'URBANISME<br />

Arche <strong>de</strong> La Défense - 92055 Paris La Défense ce<strong>de</strong>x


tél. +33 (0)1 40 81 11 78 - fax +33 (0)1 40 81 15 99<br />

cdu@dguhc.equipement.gouv.fr<br />

http://www.equipement.gouv.fr/urbanisme/cdu<br />

2


Ce dossier documentaire, « L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> <strong>urbaines</strong> », a été<br />

réalisé par le <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> documentation <strong>de</strong> l’urbanisme (CDU) :<br />

Michel GAULT Consultants,<br />

Colette GALMICHE (CDU)<br />

L’étu<strong>de</strong> documentaire et bibliographique vise à faire le point sur l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> ouvrages et<br />

travaux relatifs à l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> <strong>urbaines</strong> en France. Elle se compose<br />

d’une note <strong>de</strong> synthèse et d’une bibliographie sélective.<br />

La note <strong>de</strong> synthèse propose une réflexion historique et une définition <strong>de</strong> la notion d’évaluation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>. Puis, elle examine les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et les outils d’évaluation. Elle<br />

montre ensuite le rôle important joué par le ministère <strong>de</strong> l’Equipement dans le choix d’une<br />

démarche évaluative pour l’ensemble <strong>de</strong> l’administration. Elle s’achève avec une <strong><strong>de</strong>s</strong>cription<br />

<strong>de</strong> la situation actuelle, caractérisée par le développement d’une institutionnalisation <strong>de</strong><br />

l’évaluation.<br />

La bibliographie n’est pas exhaustive. Elle tente <strong>de</strong> recenser l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux en<br />

langue française, touchant aux domaines <strong>de</strong> l’Equipement (habitat, logement, urbanisme,<br />

politique <strong>de</strong> la ville, aspects socio-économiques s’y rattachant). La littérature anglo-saxonne,<br />

très abondante, en particulier concernant les méthodologies, n’a pas été abordée.<br />

Les références bibliographiques sont principalement extraites <strong>de</strong> la banque <strong>de</strong> données<br />

URBAMET. Elles sont consultables pour l’essentiel au<br />

<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> documentation sur l’urbanisme (CDU) - DGUHC<br />

Arche <strong>de</strong> La Défense - 92055 Paris La Défense ce<strong>de</strong>x<br />

tél. 01 40 81 11 78 - fax 01 40 81 15 99<br />

cdu@dguhc.equipement.gouv.fr<br />

(bibliothèque ouverte du mardi au vendredi <strong>de</strong> 9 h 30 à 17 h 30)<br />

3


sommaire<br />

L’EVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES<br />

note <strong>de</strong> synthèse<br />

Introduction<br />

THEORIES ET PRATIQUES<br />

METHODES ET OUTILS D’EVALUATION<br />

LE MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ET L’EVALUATION<br />

LE SECOND SOUFFLE DE L’EVALUATION :<br />

LA MATURITE ET L’INSTITUTIONNALISATION<br />

Conclusion : VERS L’EVALUATION DE QUATRIEME GENERATION <br />

L’EVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES EN FRANCE<br />

bibliographie<br />

EVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES<br />

EVALUATION DES POLITIQUES DE L’HABITAT<br />

EVALUATION DES POLITIQUES URBAINES ET DE LA VILLE<br />

EVALUATION DES POLITIQUES TERRITORIALES<br />

EVALUATION DES POLITIQUES SOCIALES<br />

Localisation <strong><strong>de</strong>s</strong> documents<br />

Sigles<br />

Adresses utiles<br />

4


L’EVALUATION<br />

DES POLITIQUES PUBLIQUES<br />

note <strong>de</strong> synthèse<br />

5


introduction<br />

L’EVALUATION PROBLEME OU SOLUTION <br />

UNE NOTION COMPLEXE<br />

Il faut lever dès le départ l’ambiguïté qui existe souvent dans l’emploi qui est fait <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

notions <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> et celle <strong>de</strong> programmes :<br />

- le terme programme désigne une séquence d’actions, limitée dans le temps et surtout<br />

définie précisément dans ses moyens et ses objectifs opératoires...<br />

- la notion <strong>de</strong> politique, quant à elle, renvoie plutôt à un ensemble complexe <strong>de</strong> programmes,<br />

procédures et régulations concourant à un même objectif général ” 1 .<br />

Une politique est une somme <strong>de</strong> programmes. Un programme ne peut se comprendre si on<br />

l’isole du système organisationnel et politique qui l’environne : “ La difficulté <strong>de</strong> définir une<br />

politique est un paramètre <strong>de</strong> base. L’évaluation d’une politique est infiniment complexe :<br />

elle est à la mesure <strong>de</strong> la complexité même <strong>de</strong> toute politique dont les buts sont variés,<br />

les acteurs nombreux, les instruments diversifiés, les résultats souvent décevants.<br />

L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, lorsqu’elle est apparue en France dans les années<br />

1980, représentait un espoir : n’était-elle pas la solution qui permettrait <strong>de</strong> pallier les<br />

imperfections du management public et le déficit <strong>de</strong> démocratie dans la prise <strong>de</strong> décisions <br />

Elle était censée améliorer les jugements portés sur les effets <strong><strong>de</strong>s</strong> actions entreprises par les<br />

pouvoirs publics. Aujourd’hui, l’évaluation apparaît comme un problème autant que<br />

comme une solution ” 2 .<br />

UNE METHODE PRIVILEGIEE<br />

POUR LA RENOVATION DU SERVICE PUBLIC<br />

En France, l’évaluation puise ses origines dans la sphère <strong>de</strong> la haute administration et, dès<br />

les années 70, les promoteurs <strong>de</strong> la Rationalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> choix budgétaires (RCB) au sein du<br />

ministère <strong><strong>de</strong>s</strong> Finances ont initié une telle démarche. Mais il faudra attendre la politique du<br />

« renouveau du service public » engagé par le Gouvernement Rocard en 1989, pour que<br />

l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> connaisse un véritable essor et <strong>de</strong>vienne, après la<br />

planification au milieu <strong><strong>de</strong>s</strong> années 40, une « ar<strong>de</strong>nte obligation » pour l’Etat, puis, <strong>de</strong> plus en<br />

plus, pour les collectivités territoriales.<br />

A la suite du Rapport Viveret 3 , un dispositif complet d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> est<br />

alors mis en place - avec un fonds <strong>de</strong> soutien, un Conseil interministériel, un Conseil<br />

scientifique <strong>de</strong> l’évaluation (CSE) - présentant l’évaluation comme une métho<strong>de</strong><br />

1 Petit gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, Paris, La Documentation française, 1996 (CDU 35334)<br />

2 KESSLER Marie-Christine (sous la direction <strong>de</strong>), LASCOUMES Pierre, SETBON Michel, THOENIG Jean-<br />

Clau<strong>de</strong>, Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, Paris, L’Harmattan, 1998 (CDU 36795)<br />

3 VIVERET Patrick, L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>publiques</strong>. Propositions en vue <strong>de</strong> l’évaluation du<br />

Revenu minimum d’insertion, rapport au Premier ministre, Paris, La Documentation française (Coll. <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

Rapports officiels), 1989 (CDU 22363)<br />

6


privilégiée pour contribuer à la rénovation du service public et à la mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong><br />

l’Etat. La définition <strong>de</strong> l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, donnée par le décret <strong>de</strong> janvier<br />

1990 4 , insiste ainsi sur la mesure <strong><strong>de</strong>s</strong> effets : « évaluer les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> consiste à<br />

mesurer les effets qu’elles engendrent et à chercher si les moyens juridiques, administratifs<br />

et financiers mis en oeuvre produisent les effets qu’on en attend ».<br />

La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> croissante d’évaluation s’explique par l’élargissement du rôle <strong>de</strong> l’Etat et surtout<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités locales, par la crise <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses <strong>publiques</strong> et le développement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

sciences humaines au service <strong>de</strong> la clarification <strong><strong>de</strong>s</strong> décisions <strong>publiques</strong> pour faire face aux<br />

risques d’immobilisme et <strong>de</strong> gaspillages d’une politique reconduite sans évaluation. On prend<br />

conscience alors que toute politique peut avoir <strong><strong>de</strong>s</strong> effets inattendus ou pervers qu’il importe<br />

<strong>de</strong> déterminer et <strong>de</strong> corriger. Les contrôles administratifs portant sur la régularité <strong>de</strong><br />

l’utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> fonds publics, les estimations spontanées <strong>de</strong> l’efficacité <strong><strong>de</strong>s</strong> gestionnaires, les<br />

statistiques et les données quantitatives sont impuissants à donner la mesure <strong><strong>de</strong>s</strong> avantages<br />

et <strong><strong>de</strong>s</strong> inconvénients d’une politique. Quant aux étu<strong><strong>de</strong>s</strong> et recherches menées par<br />

l’administration, elles fournissent <strong><strong>de</strong>s</strong> constats et non <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations. « Au total, ce n’est<br />

qu’au moment où l’on prend conscience <strong><strong>de</strong>s</strong> effets d’une politique et qu’on les analyse<br />

que cette politique existe véritablement : l’intérêt profond <strong>de</strong> l’évaluation est d’obliger le<br />

déci<strong>de</strong>ur à prendre la mesure <strong><strong>de</strong>s</strong> conséquences <strong>de</strong> ses actes, donc <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r par la suite<br />

en connaissance <strong>de</strong> cause » 5 .<br />

UN OUTIL DE REMISE EN CAUSE DIFFICILE A MANIER<br />

ET POTENTIELLEMENT RISQUE<br />

Cela explique, pour une part, que l’évaluation reste malgré tout une pratique encore peu<br />

répandue et que le mot lui-même fasse peur et soit trop souvent compris comme synonyme<br />

<strong>de</strong> sanction. Incontestablement, l’évaluation est un outil <strong>de</strong> remise en cause difficile à manier<br />

et potentiellement risqué. Vingt ans après la prise <strong>de</strong> conscience qui a eu lieu dans notre<br />

pays au début <strong><strong>de</strong>s</strong> années 80 cela explique la relance, à tous les niveaux <strong>de</strong> l’Etat, qui<br />

caractérise la fin <strong><strong>de</strong>s</strong> années 90.<br />

En effet, les obstacles et les difficultés ne diminuent en rien l’importance cruciale <strong>de</strong><br />

l’évaluation dans la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités <strong>publiques</strong>. Les responsabilités nouvelles<br />

dévolues aux collectivités territoriales par les lois <strong>de</strong> décentralisation et les contraintes<br />

budgétaires accrues les confrontent à <strong><strong>de</strong>s</strong> choix inédits pour elles et à la nécessité <strong>de</strong> gérer<br />

au mieux <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources toujours trop faibles par rapport aux besoins et à la difficulté<br />

d’assumer les aléas <strong>de</strong> l’expérimentation. De plus, le recours <strong>de</strong> plus en plus généralisé à la<br />

contractualisation renforce la nécessité et l’importance <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures d’évaluation.<br />

Certaines <strong>politiques</strong> présentées comme contractuelles ne seraient que <strong><strong>de</strong>s</strong> directives<br />

décidées a priori, si elles n’étaient accompagnées d’analyses réelles <strong>de</strong> la situation locale du<br />

moment, ou bien si elles se contentaient d’obéir aux pressions d’acteurs particulièrement<br />

déterminés. L’absence d’évaluation interdit <strong>de</strong> savoir dans quelle mesure la politique prévue a<br />

été réellement mise en oeuvre, et comment elle pourrait être améliorée.<br />

L’évaluation a ainsi vocation à <strong>de</strong>venir un outil d’accompagnement <strong>de</strong> l’action politique et<br />

administrative.<br />

4 Décret n° 90-82 du 22 janvier 1990 (JO du 24 janvier 1990), portant création du Comité interministériel <strong>de</strong><br />

l’évaluation<br />

5 MOULINIER Pierre, L’évaluation au service <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> culturelles locales : éléments pour la réflexion et<br />

l’action, Département <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong>de</strong> la prospective du ministère <strong>de</strong> la Culture (DEP)/Observatoire <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> culturelles, Paris, La Documentation française (Collection du DEP), 1994 (CDU 30451)<br />

7


TERRITORIALISATION ET EVALUATION<br />

DES POLITIQUES PUBLIQUES<br />

Au début <strong><strong>de</strong>s</strong> années 80, cependant, cette démarche ne constituait pas une absolue<br />

nouveauté et n’était pas le simple produit d’une quelconque idéologie managériale. Les Etats-<br />

Unis avaient montré le chemin avec <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> expérimentales qui ont été plus ou moins<br />

transposées et adaptées en France. Par ailleurs, la montée en puissance <strong>de</strong> la Communauté<br />

- puis <strong>de</strong> l’Union - européenne, la croissance du budget communautaire et le poids croissant<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> pays plus ouverts aux traditions anglo-saxonnes se sont traduites par l’accroissement<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> financements alloués aux Etats membres et surtout directement aux collectivités<br />

territoriales, avec obligation <strong>de</strong> mettre en place <strong><strong>de</strong>s</strong> dispositifs d’évaluation adéquats.<br />

On constate un développement particulièrement fort <strong>de</strong> l’évaluation au niveau territorial, tant<br />

sous la pression <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> Plan que <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes structurels européens.<br />

Eric Monnier (<strong>Centre</strong> d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> économiques d’entreprises C3E) et Jean-Clau<strong>de</strong> Barbier<br />

(<strong>Centre</strong> d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> l’emploi) ont réalisé, pour la Commission européenne, un état <strong><strong>de</strong>s</strong> lieux<br />

<strong>de</strong> l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> interventions structurelles dans les quinze Etats membres. Ils constatent<br />

que « Dans les pays nordiques, aux Pays-Bas, en Irlan<strong>de</strong> et au Royaume-Uni, les rapports<br />

d’évaluation, souvent rendus publics, sont utilisés dans le cadre <strong>de</strong> négociations <strong>politiques</strong><br />

entre les différents niveaux <strong>politiques</strong> (législatif, exécutif) et entre les acteurs nationaux et<br />

régionaux ». Ces chercheurs insistent sur la nécessité d’engager <strong><strong>de</strong>s</strong> démarches auprès<br />

du public et <strong><strong>de</strong>s</strong> corps intermédiaires pour qu’ils s’approprient les travaux réalisés.<br />

Jean-Pierre Nioche (professeur à HEC et auteur en 1983 du premier bilan sur l’évaluation en<br />

France) souligne, pour sa part, que « La France est le pays où les évaluations sont les plus<br />

nombreuses (mais il insiste sur la nécessité <strong>de</strong>) susciter une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’évaluation non plus<br />

seulement institutionnelle, mais sociale. Comme en Suè<strong>de</strong>, au Danemark, au Canada, il faut<br />

développer <strong><strong>de</strong>s</strong> relais, <strong>de</strong> façon à ce que l’évaluation concerne les citoyens ». C’est bien là<br />

une question clé <strong>de</strong> l’évaluation.<br />

En matière <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> emploi-formation, par exemple, François Bouyard (DARES,<br />

ministère <strong>de</strong> l’Emploi et <strong>de</strong> la solidarité) souligne que l’attention est portée principalement sur<br />

le critère <strong>de</strong> retour ou d’accès à l’emploi, et qu’ainsi « on fait l’impasse sur d’autres finalités,<br />

notamment les objectifs propres <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs. Avoir un emploi proche <strong>de</strong> sa zone d’habitation,<br />

disposer <strong>de</strong> davantage <strong>de</strong> temps libre peut être une motivation <strong><strong>de</strong>s</strong> bénéficiaires <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

dispositifs. En se centrant sur le retour à l’emploi, on s’interroge également peu sur les<br />

mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises ».<br />

Il existe différentes méthodologies d’évaluation, mieux adaptées à tel ou tel secteur<br />

ou domaine <strong>de</strong> politique publique, mais toutes doivent répondre à la nécessité <strong>de</strong><br />

nourrir un processus d’évolution et <strong>de</strong> décision concertée en produisant trois<br />

retombées concrètes : le diagnostic, l’analyse, les recommandations. Il s’agit toujours<br />

<strong>de</strong> bien savoir ce que l’on cherche, <strong>de</strong> se placer dans une attitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> disponibilité permettant<br />

<strong>de</strong> bien comprendre une situation, d’assimiler les causes d’un problème, <strong>de</strong> saisir les pistes<br />

porteuses d’une nouvelle décision.<br />

Au terme d’une évaluation :<br />

- ses protagonistes <strong>de</strong>vraient toujours se sentir mieux informés, mieux préparés à <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

évolutions, plus conscients <strong><strong>de</strong>s</strong> enjeux et <strong><strong>de</strong>s</strong> contraintes, mieux préparés aux négociations à<br />

venir,<br />

8


- les déci<strong>de</strong>urs et les commanditaires, pour leur part, <strong>de</strong>vraient être mieux à même<br />

d’interpréter les résultats, <strong>de</strong> comprendre les données et les cheminements qui y conduisent,<br />

d’engager une négociation permettant d’engendrer un processus participatif.<br />

Ce dossier documentaire, centré plus particulièrement sur l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

<strong>publiques</strong> dans le domaine <strong>de</strong> l’habitat et <strong>de</strong> l’urbanisme propose :<br />

- dans un premier chapitre, une réflexion sur les temps forts qui ont permis à la notion<br />

d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> <strong>de</strong> s’imposer en France,<br />

- dans un second chapitre, un retour sur les références méthodologiques clés et les outils<br />

<strong>de</strong> l’évaluation,<br />

- dans le troisième chapitre, une analyse <strong>de</strong> la prise en compte <strong>de</strong> l’évaluation par le<br />

ministère <strong>de</strong> l’Equipement : ministère <strong>de</strong> la ville et <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires, celui-ci a en effet joué un<br />

rôle clé dans l’acculturation <strong>de</strong> notre pays à la démarche évaluative,<br />

- dans le quatrième chapitre, une <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>de</strong> la situation actuelle, caractérisée par ce<br />

que nous qualifions par les termes <strong>de</strong> « maturité » et « d’institutionnalisation » <strong>de</strong> l’évaluation<br />

en France.<br />

9


THEORIES ET PRATIQUES<br />

LES PREMIERES APPROCHES<br />

• L’évaluation avant l’évaluation<br />

Hélène Vérin présentait, dans le cadre d’une rencontre organisée en novembre 1993 par le<br />

<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> prospective et <strong>de</strong> veille scientifique et technique (CPVS) <strong>de</strong> la DRAST, un exemple<br />

d’évaluation, remontant à près <strong>de</strong> trois siècles, qui reste plein d’enseignements pour nous 6 .<br />

En 1773, une enquête du ministre <strong>de</strong> la Marine <strong>de</strong>mandait que dans tous les ports on<br />

s’appliquât à évaluer les avantages et inconvénients du recours à l’entreprise. Le mémoire du<br />

commissaire <strong>de</strong> marine Vaudricourt « sur la question proposée par le ministre, savoir s’il est<br />

plus avantageux <strong>de</strong> donner les constructions et même les radoubs, ainsi qu’une partie <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

ouvrages <strong>de</strong> l’arsenal à l’entreprise, que <strong>de</strong> les exécuter à la journée du Roy (c’est-à-dire en<br />

régie) ». L’analyse est, pour le moins, nuancée. En effet, d’entrée Vaudricourt annonce que :<br />

« les ouvrages à l’entreprise semblent au premier coup d’oeil présenter plus d’économie et<br />

assurer une plus prompte exécution... (Mais, ajoute-t-il), ce moyen, à le considérer avec la<br />

plus scrupuleuse attention, réunit-il réellement ces <strong>de</strong>ux avantages sans craindre que les<br />

inconvénients qui y sont attachés n’en fassent disparaître le mérite ... L’entreprise n’est-telle<br />

pas contraire au régime que la constitution du service exige qu’on observe à l’égard <strong>de</strong><br />

l’ouvrier » Le danger qu’il souligne est le risque <strong>de</strong> mettre en péril le lent processus social<br />

<strong>de</strong> constitution <strong><strong>de</strong>s</strong> savoir-faire et <strong><strong>de</strong>s</strong> métiers qui s’est développé dans les arsenaux royaux :<br />

« Il est du plus grand intérêt qu’il y ait dans les ports un fonds toujours existant d’ouvriers<br />

charpentiers, calfats, perceurs et autres, privativement affectez au service <strong>de</strong> la Marine...<br />

Rien n’est plus essentiel que <strong>de</strong> s’occuper <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens <strong>de</strong> maintenir et même d’augmenter<br />

ce fonds si nécessaire pour fournir en tous tems aux besoins du service et que l’on doit avec<br />

raison regar<strong>de</strong>r comme une <strong><strong>de</strong>s</strong> premières richesses <strong>de</strong> la Marine »... De fait, ces ouvriers,<br />

moins bien rémunérés que dans le privé, bénéficiaient <strong>de</strong> garanties appréciables<br />

comparables à celles qui ne furent obtenues par l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> ouvriers que dans la<br />

première moitié du XXe siècle.<br />

Nous sommes bien en face d’un exemple d’évaluation avant la lettre : à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du<br />

ministre, Vaudricourt est conduit à argumenter sur le bien-fondé d’une décision publique.<br />

• RCB et évaluation<br />

Autant le Rapport <strong>de</strong> Vaudricourt peut s’apparenter à une démarche évaluative proprement<br />

dite avant l’heure, autant la démarche <strong>de</strong> Rationalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> choix budgétaires (RCB) et son<br />

pendant américain le Planning-Programming-Budgeting-System (PPBS) apparaissent<br />

comme exerçant la fonction <strong>de</strong> contre-exemple.<br />

Vincent Spenlehauer 7 renvoie ainsi à trois auteurs :<br />

6 VERIN Hélène, L’Etat et l’entreprise au XVIIIe siècle : la « gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources », in Dossiers Techniques,<br />

territoires, sociétés, DRAST, n° 27, juin 1994 (CDU 29693)<br />

10


- Jean-Pierre Nioche écrivait en 1982 8 : « Notre culture intellectuelle, d’autre part, conduit à<br />

donner un statut particulièrement fort aux tâches <strong>de</strong> conception par rapport aux fonctions<br />

opérationnelles. Cette tendance qui a plutôt favorisé le développement <strong>de</strong> la RCB en France,<br />

conduit à minimiser ce qui se passe après la décision... ».<br />

- c’est le principal reproche que A. Kurc lui faisait précisément en 1986 9 : « D’une façon<br />

générale, la RCB néglige tous les effets induits par les programmes, effets dont une vision<br />

systémique montrerait les conséquences imprévues ».<br />

- enfin, F. Rangeon 10 se <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour sa part en 1993 si « l’évaluation a posteriori ne risque<br />

pas <strong>de</strong> connaître le même sort que la RCB Les chances <strong>de</strong> réussite <strong>de</strong> l’évaluation<br />

semblent meilleures dans la mesure où il s’agit d’une démarche plus pragmatique et plus<br />

souple, échappant ainsi au risque d’une formalisation et d’une sophistication excessives ».<br />

Pour Vincent Spenlehauer, la nouveauté et la spécificité du phénomène évaluatif ne<br />

peuvent être réduites à la seule position <strong>de</strong> rupture que ses porteurs voudraient<br />

faire admettre « nécessairement » avec la RCB, au risque <strong>de</strong> mythifier l’évaluation <strong>de</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> et <strong>de</strong> transformer la RCB en un simple faire-valoir pratique. Mais<br />

la « déconstruction » d’une démarche, qui tire <strong>de</strong> façon très critique les leçons d’un<br />

phénomène RCB qui a fait vibrer une partie <strong>de</strong> l’administration française dans les années<br />

1970, permet <strong>de</strong> perpétuer la pertinence sous-jacente <strong>de</strong> la légitimité <strong>de</strong> questionnements,<br />

d’enjeux sociaux et <strong><strong>de</strong>s</strong> structures politico-administratives sur lesquels elle se fondait.<br />

Lorsqu’on se donne la peine <strong>de</strong> situer la genèse du phénomène évaluatif dans un contexte <strong>de</strong><br />

critique et, en définitive, <strong>de</strong> crise <strong>de</strong> l’Etat - contexte qui était celui <strong>de</strong> la charnière entre les<br />

années 70 et années 80 - et qui a partiellement suscité l’officialisation <strong>de</strong> facteurs dits <strong>de</strong><br />

« changements » administratifs, comme les lois <strong>de</strong> décentralisation, les techniques <strong>de</strong><br />

communication, la multiplication <strong><strong>de</strong>s</strong> cercles <strong>de</strong> qualité, <strong><strong>de</strong>s</strong> audits... dans un grand nombre<br />

d’administrations <strong>publiques</strong>, on est conduit à considérer l’opération RCB comme les<br />

prolégomènes à une démarche évaluative qui peut alors être considérée davantage<br />

comme sa révision, que comme sa négation majeure.<br />

En effet, l’évaluation <strong>de</strong> l’action administrative constitue un thème déjà présent dans la<br />

problématique RCB, à une époque où l’évaluation était entendue essentiellement comme une<br />

démarche d’i<strong>de</strong>ntification et d’analyse ex post <strong><strong>de</strong>s</strong> effets <strong>de</strong> l’action administrative. Cette<br />

définition est celle qui a dominé jusqu’à l’apparition d’un champ <strong>de</strong> controverses important sur<br />

l’évaluation à partir <strong>de</strong> l’année 1984, c’est-à-dire au moment où, précisément, la RCB<br />

disparaît sur un plan administratif avec la suppression <strong>de</strong> la commission RCB à la Direction<br />

<strong>de</strong> la prévision. Mais, <strong>de</strong>puis la fin <strong><strong>de</strong>s</strong> années 70, la démarche évaluative avait commencé sa<br />

montée en puissance dans le cadre <strong>de</strong> la RCB, jusqu’à former un bon quart <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

lancées à partir <strong>de</strong> ces années-là.<br />

UN COLLOQUE FONDATEUR<br />

1983 : Colloque international sur l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

7 SPENLEHAUER Vincent, L’évaluation <strong>de</strong> politique, usages sociaux. Trois étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas d’évaluation, Paris,<br />

L’Harmattan, 1995 (CDU 33014)<br />

8 NIOCHE Jean-Pierre, De l’évaluation à l’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, Revue française <strong>de</strong> science<br />

politique, vol. 32, n° 1, fév. 1982.- pp.32-61 (CDU)<br />

9 KURC A., Evaluer l’échec, revue Pour, n° 107, août 1986.- pp.18-24 (CDU)<br />

10 RANGEON F., La notion d’évaluation, in CURAPP, « L’évaluation dans l’administration », Paris, PUF, 1993<br />

(CDU 28940)<br />

11


« L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, c’est-à-dire l’appréciation a posteriori <strong><strong>de</strong>s</strong> effets réels<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> décisions <strong>publiques</strong>, se trouve en France dans la situation paradoxale d’être à la fois<br />

souhaitée et ignorée. L’évolution <strong>de</strong> l’économie mondiale, l’accélération du changement<br />

technologique, la modification <strong><strong>de</strong>s</strong> comportements sociaux et <strong>politiques</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> individus<br />

conduisent à une mutation <strong>de</strong> l’action <strong><strong>de</strong>s</strong> pouvoirs publics. Les acteurs <strong>de</strong> la vie publique<br />

ressentent donc le besoin d’instruments adaptés à ce contexte <strong>de</strong> remise en cause<br />

permanente. L’évaluation paraît alors dotée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux vertus : apporter une ai<strong>de</strong> à la gestion<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, enrichir le dialogue démocratique que la société entretient sur ces<br />

<strong>politiques</strong>. Mais en même temps, sous le terme commun d’évaluation, se font jour <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

conceptions et <strong><strong>de</strong>s</strong> attentes multiples. Les expériences entreprises à ce titre sont diverses,<br />

<strong>de</strong> même que les appréciations qu’elles suscitent... » 11 .<br />

• La prise <strong>de</strong> conscience décisive<br />

Ces lignes introduisent la présentation synthétique <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux d’un colloque international<br />

organisé en décembre 1983 par la Direction <strong>de</strong> la prévision du ministère <strong>de</strong> l’Economie, <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

finances et du budget, avec l’appui du Secrétaire d’Etat chargé <strong>de</strong> la Fonction publique et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

réformes administratives, en collaboration avec HEC, l’ENA et l’ENPC.<br />

Ce colloque a marqué une date capitale dans la prise <strong>de</strong> conscience du problème :<br />

- il a permis, d’établir un premier bilan <strong>de</strong> la pratique <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations en France, d’engager<br />

une réflexion méthodologique et stratégique globale sur la nécessité et le statut <strong>de</strong> l’évaluation<br />

<strong>de</strong> l’action publique dans notre pays ;<br />

- il a conduit à la création, en 1984, <strong>de</strong> l’Office parlementaire d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> choix<br />

technologiques et scientifiques... et pourtant, entre 1983 et 1999, mot pour mot il n’y a<br />

pratiquement rien à changer à ces lignes pour décrire la situation actuelle, les besoins<br />

auxquels nous sommes confrontés et le double objectif (près <strong>de</strong> vingt ans après) qui reste à<br />

atteindre : un objectif conceptuel d’abord, pour clarifier la notion même d’évaluation ;<br />

opérationnel ensuite, pour permettre que se développe une démarche permettant une<br />

meilleure adaptation <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>publiques</strong> aux circonstances actuelles.<br />

Jacques Delors, ministre <strong>de</strong> l’Economie, <strong><strong>de</strong>s</strong> finances et du budget, se posait déjà la question<br />

: « L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> est-elle la <strong>de</strong>rnière mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> la science<br />

administrative ou un instrument susceptible <strong>de</strong> rendre plus efficaces la préparation et<br />

l’exécution <strong>de</strong> ces <strong>politiques</strong> et d’éclairer le débat collectif ». Certes, il reconnaissait<br />

que les réalisations <strong>de</strong> l’opération <strong>de</strong> Rationalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> choix budgétaires, <strong>de</strong>puis la fin <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

années 60, avait contribué utilement à rendre l’action publique plus transparente et efficace,<br />

mais soulignait que les phases amont, d’étu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> prospective, avaient reçu une attention<br />

plus gran<strong>de</strong> que les phases aval, d’exécution et <strong>de</strong> mesure et il ajoutait : « La mesure ex ante<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> coûts et avantages <strong><strong>de</strong>s</strong> grands projets publics a donné lieu à la mise au point <strong>de</strong><br />

métho<strong><strong>de</strong>s</strong> assez perfectionnées et complètes. Il est par contre <strong>de</strong>meuré exceptionnel qu’une<br />

fois le projet engagé, les évolutions effectives fassent l’objet d’un suivi systématique à même<br />

d’induire <strong><strong>de</strong>s</strong> ajustements économiquement justifiés. Un autre domaine, où la sollicitu<strong>de</strong> du<br />

législateur et l’imagination <strong>de</strong> l’administration se sont exercées activement est celui <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>publiques</strong>, dont on connaît le foisonnement. Dans combien <strong>de</strong> cas la mise en place <strong>de</strong> ces<br />

ai<strong><strong>de</strong>s</strong> s’est-elle accompagnée <strong>de</strong> l’organisation d’un système d’évaluation précis et correct<br />

<strong>de</strong> leurs effets La réponse doit être bien mo<strong><strong>de</strong>s</strong>te ».<br />

• De multiples interrogations<br />

11 NIOCHE Jean-Pierre, POINSARD Robert, L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, Paris, Economica, 1984<br />

(CDU 16715)<br />

12


En introduction aux travaux <strong>de</strong> ce colloque, Anicet Le Pors, secrétaire d’Etat chargé <strong>de</strong> la<br />

Fonction publique et <strong><strong>de</strong>s</strong> réformes administratives, soulignait d’emblée que : « la définition<br />

même du champ et du contenu du présent thème ne sont pas exempts <strong>de</strong> difficultés, ce que<br />

les travaux rassemblés ici soulignent d’ailleurs fort bien, manifestant d’emblée nombre <strong>de</strong><br />

contradictions. Mais enfin, le parti pris <strong>de</strong> quantification que suggère « l’évaluation » et<br />

l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> l’objet : « les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> », ont au moins le mérite d’une certaine<br />

simplicité soli<strong>de</strong> qui ne peut manquer <strong>de</strong> caractériser les écrits sur le sujet ». Par ailleurs, il<br />

rappelait d’emblée que la réflexion sur l’évaluation a pris corps dans un contexte <strong>de</strong><br />

crise grave affectant les bases matérielles <strong>de</strong> nos sociétés développées, mais aussi<br />

tous les secteurs <strong>de</strong> la vie sociale.<br />

Dans un tel contexte, un certain nombre d’interrogations surgissent :<br />

- Mettre d’emblée l’accent sur l’évaluation, souvent considérée ex post, n’est-ce pas<br />

accepter <strong>de</strong> s’installer <strong>de</strong> façon privilégiée dans une optique <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> la<br />

pénurie, au risque <strong>de</strong> négliger l’essentiel : la définition et l’évaluation <strong>de</strong> <strong>politiques</strong><br />

nouvelles susceptibles <strong>de</strong> contribuer à la recherche d’une issue à la crise En arrière-plan<br />

<strong>de</strong> toute évaluation (ex ante ou ex post), il importe <strong>de</strong> ne jamais perdre <strong>de</strong> vue qu’il y a<br />

l’appréciation <strong>de</strong> l’utilité sociale et du coût social <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>.<br />

- N’y a-t-il pas un risque à établir presque naturellement un lien entre les notions<br />

d’évaluation et <strong>de</strong> contrôle Il importe <strong>de</strong> bien distinguer ces <strong>de</strong>ux fonctions, pour ne pas<br />

courir le risque, sous prétexte <strong>de</strong> contrôle, <strong>de</strong> flatter en même temps la propension à<br />

l’autoritarisme au détriment <strong>de</strong> la recherche patiente <strong>de</strong> solutions fondées sur le dialogue<br />

permanent entre les différents acteurs <strong>de</strong> la prise <strong>de</strong> décision et <strong>de</strong> la mise en oeuvre que<br />

<strong>de</strong>vrait précisément favoriser la démarche évaluative <br />

- N’y a-t-il pas une contradiction entre la volonté ostensiblement affichée d’évaluation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> et le peu d’intérêt généralement porté à l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

fonctions collectives et particulièrement à l’instrument qui les met en oeuvre et les<br />

coordonne : la fonction publique. Il ne faut pas hésiter à ouvrir le débat sur la fonction<br />

publique considérée comme lieu <strong>de</strong> création <strong>de</strong> services, voire <strong>de</strong> quelques produits<br />

marchands : la fonction publique met en oeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> forces <strong>de</strong> travail, consomme <strong><strong>de</strong>s</strong> biens<br />

intermédiaires et utilise du capital fixe et, par ce qu’on pourrait qualifier comme étant « sa<br />

fonction <strong>de</strong> production », transforme ces ressources humaines et matérielles en services<br />

public nécessaires à la reproduction <strong>de</strong> la société.<br />

Ces interrogations accumulées ne doivent cependant pas faire obstacle à la nécessité<br />

d’évaluer, mais peuvent utilement éclairer le choix <strong>de</strong> la démarche évaluative à privilégier en<br />

matière d’évaluation <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, qui ne peut se réduire à une évaluation ex post<br />

(a posteriori) : il doit s’agir d’une évaluation in itinere (en continu), réalisant avec les<br />

rétroactions nécessaires entre réflexion et action le bouclage effectif <strong>de</strong> la préparation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

décisions, du suivi <strong>de</strong> leur exécution et <strong>de</strong> l’appréciation <strong>de</strong> leur impact. Une telle démarche<br />

évaluative s’accor<strong>de</strong> pleinement avec une approche systémique permettant d’apprécier une<br />

politique dans l’ensemble <strong>de</strong> ses dimensions en la situant par rapport aux autres <strong>politiques</strong><br />

poursuivies et/ou envisagées et en développant la concertation entre tous les acteurs qui<br />

conçoivent, élaborent et appliquent les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>.<br />

• Des avancées significatives<br />

13


Au terme <strong>de</strong> ce colloque, parmi les acquis qui ont nourri toutes les réflexions ultérieures sur<br />

l’évaluation, on peut souligner, parmi les avancées significatives :<br />

- Une clarification sur le rôle <strong>de</strong> l’évaluation qui permet <strong>de</strong> privilégier l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

résultats par rapport au contrôle du respect <strong><strong>de</strong>s</strong> règlements afin d’encourager l’initiative et la<br />

productivité, <strong>de</strong> favoriser la transparence et d’éclairer le jugement ce qui permet <strong>de</strong><br />

promouvoir <strong><strong>de</strong>s</strong> comportements plus rationnels, d’améliorer les connaissances et <strong>de</strong><br />

favoriser la réflexion collective et le dialogue, <strong>de</strong> développer un processus d’apprentissage, <strong>de</strong><br />

favoriser le changement en bousculant <strong><strong>de</strong>s</strong> mécanismes lourds et sclérosés.<br />

- Une meilleure perception <strong>de</strong> ses spécificités et <strong>de</strong> ses limites : l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> trouve moins son originalité dans les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> qu’elle utilise, que dans la<br />

combinaison <strong>de</strong> ces métho<strong><strong>de</strong>s</strong> dans le champ particulier auquel elle s’applique valablement<br />

et dans sa confrontation avec la logique politique <strong>de</strong> ce champ : un <strong><strong>de</strong>s</strong> points les plus<br />

sensibles <strong>de</strong> l’évaluation apparaît lorsqu’on la compare avec les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> a priori, à savoir son<br />

caractère ex post : nombre d’évaluations/étu<strong><strong>de</strong>s</strong> a priori ne se transforment pas en projet,<br />

alors que l’évaluation a posteriori apparaît plus opérationnelle et peut susciter <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

changements dans l’orientation et la conduite <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong>, voire même suggérer <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

formes nouvelles d’intervention publique.<br />

- L’importance reconnue au rôle <strong>de</strong> l’expérimentation, entendue comme application<br />

d’une mesure particulière à un groupe déterminé, enregistrement <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats obtenus, et,<br />

sur la base <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats, extension éventuelle à l’ensemble <strong>de</strong> la nation.<br />

Même si tous les domaines <strong>de</strong> l’action publique n’en sont pas également justiciables, le<br />

caractère graduel et pragmatique <strong>de</strong> la démarche d’expérimentation, sa souplesse,<br />

l’apprentissage qu’elle réalise, son aptitu<strong>de</strong> à favoriser les initiatives locales et à mettre en<br />

évi<strong>de</strong>nce les cas particuliers, en font un instrument important <strong>de</strong> l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> qui, par ailleurs, doit être pluraliste et ne pas relever du monopole<br />

d’une seule catégorie d’acteurs <strong>de</strong> la vie publique et dont les résultats doivent être<br />

largement accessibles.<br />

Dès 1984, il était donc clair que l’évaluation-expérimentation pouvait permettre <strong>de</strong> sortir <strong>de</strong><br />

l’extrême difficulté <strong>de</strong> mener <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> en France. Sur ce sujet,<br />

le Conseil d’Etat adopte, en effet, généralement une attitu<strong>de</strong> négative au nom du principe<br />

d’égalité <strong>de</strong>vant le service public, l’expérimentation apparaissant dans cette optique étroite<br />

comme porteuse d’injustice en réduisant certains citoyens au rang <strong>de</strong> cobayes. Or « même<br />

si tous les domaines <strong>de</strong> l’action publique n’en sont pas également justiciables, le caractère<br />

graduel et pragmatique <strong>de</strong> la démarche d’expérimentation, sa souplesse, l’apprentissage<br />

qu’elle réalise, son aptitu<strong>de</strong> à favoriser les initiatives locales et à mettre en évi<strong>de</strong>nce les cas<br />

particuliers, constituent <strong><strong>de</strong>s</strong> atouts... ».<br />

En effet, l’expérimentation permet <strong>de</strong> laisser subsister durant quelques temps<br />

plusieurs solutions à un même problème, plusieurs expériences pilotes précisant la<br />

faisabilité <strong><strong>de</strong>s</strong> projets, plusieurs modalités vivantes ayant chacune leur avantage<br />

spécifique. Ce maintien effectif <strong>de</strong> la diversité et d’une certaine richesse d’aptitu<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

permet d’éclairer - grâce à une évaluation collective contradictoire - les choix et les<br />

décisions <strong><strong>de</strong>s</strong> élus et <strong><strong>de</strong>s</strong> déci<strong>de</strong>urs.<br />

METHODES D’EVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES :<br />

14


1985-86 : Commissariat général du Plan, IXe Plan, le Rapport Deleau 12<br />

• Une définition relativement stricte<br />

Afin d’éviter <strong>de</strong> possibles ambiguïtés dans un contexte marqué par l’attention croissante<br />

portée à l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> le groupe <strong>de</strong> travail du IXe Plan présidé par<br />

Michel Deleau, en charge <strong>de</strong> cette réflexion sur les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

<strong>publiques</strong>, s’est d’abord mis d’accord sur « une définition relativement stricte <strong>de</strong> l’évaluation<br />

permettant d’en organiser la démarche, notamment au plan méthodologique, et <strong>de</strong> mieux<br />

marquer ses rapports avec <strong><strong>de</strong>s</strong> genres voisins tels que les contrôles administratifs ».<br />

Cette définition « évaluer une politique publique, c’est reconnaître et mesurer ses<br />

effets propres » souligne : « <strong>de</strong>ux caractères importants <strong>de</strong> l’évaluation... :<br />

- Le premier a trait à la nature fondamentalement « extravertie » <strong>de</strong> la démarche<br />

évaluative, tournée vers l’extérieur <strong>de</strong> l’administration, puisqu’elle s’intéresse aux<br />

effets <strong>de</strong> l’action publique et diffère par là <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures traditionnelles, notamment <strong>de</strong><br />

contrôle, largement internes et qui concernent la régularité <strong>de</strong> mise en oeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens<br />

plus que <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats... l’évaluation peut ainsi constituer un levier important pour l’adaptation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> interventions <strong>publiques</strong>, <strong>de</strong> leurs domaines ou <strong>de</strong> leurs modalités.<br />

- Le <strong>de</strong>uxième rési<strong>de</strong> dans la volonté <strong>de</strong> mesure quantitative. La reconduction sur longue<br />

pério<strong>de</strong>, sans justification réelle, <strong>de</strong> certaines <strong>politiques</strong>, par exemple en matière d’ai<strong><strong>de</strong>s</strong> aux<br />

entreprises ou <strong>de</strong> protections réglementaires, a, sans nul doute, été facilitée par l’absence <strong>de</strong><br />

toute évaluation quantitative, même sommaire, <strong>de</strong> leurs résultats effectifs ».<br />

• Métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et mise en oeuvre<br />

Un examen <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> existantes et <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions <strong>de</strong> leur mise en oeuvre conduit le<br />

groupe <strong>de</strong> travail à souligner que la lenteur du développement <strong>de</strong> l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

<strong>publiques</strong> en France ne peut être fondamentalement expliqué par la seule présence <strong>de</strong><br />

goulots d’étranglement techniques : une panoplie d’instruments existe, même si le cercle <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

spécialistes intéressés reste restreint.<br />

Deux lacunes flagrantes sont pointées :<br />

- un recours très peu développé à l’expérimentation, définie comme l’application d’une<br />

politique à un groupe <strong>de</strong> taille restreinte mais représentatif, avec mesure <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats avant<br />

généralisation éventuelle,<br />

- le manque d’outils aptes à fournir une représentation quantitative <strong><strong>de</strong>s</strong> comportements<br />

individuels et <strong>de</strong> la manière dont ils peuvent être influencés par les interventions <strong>publiques</strong>.<br />

L’absence <strong>de</strong> modèles micro-économiques et l’usage, parfois abusif <strong>de</strong> modèles macroéconomiques<br />

conduisent trop souvent à une appréciation exagérément comptable ou biaisée<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> interventions financières publique en matière <strong>de</strong> fiscalité, d’ai<strong><strong>de</strong>s</strong> ou <strong>de</strong> redistribution, ce<br />

qui ne permet en aucune manière <strong>de</strong> conclure au bien-fondé <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> afférentes ou<br />

d’indiquer les voies <strong>de</strong> réforme souhaitables.<br />

Le groupe insiste, d’autre part, sur <strong>de</strong>ux fondamentales :<br />

- la règle dite <strong>de</strong> reproductibilité (avec affichage du protocole suivi par l’évaluateur) qui a<br />

pour objet <strong>de</strong> garantir une transparence méthodologique <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations,<br />

12 DELEAU Michel, NIOCHE Jean-Pierre, PENZ Philippe, POINSARD Robert : Evaluer les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> :<br />

métho<strong><strong>de</strong>s</strong>, déontologie, organisations, Commissariat général du Plan, Rapport du groupe <strong>de</strong> travail<br />

« Métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> », Paris, La Documentation française, 1986 (CDU 21532)<br />

15


- la règle dite <strong>de</strong> séparation qui institue une distinction entre les rôles <strong>de</strong> conception et<br />

d’exécution d’une politique, d’une part, et le rôle d’évaluation, d’autre part.<br />

L’évaluation <strong>de</strong> l’efficacité, ou <strong>de</strong> l’inefficacité, d’ai<strong><strong>de</strong>s</strong> aux entreprises soulève <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes<br />

analogues, qu’elles concernent les productions manufacturières ou agricoles.<br />

Une distinction est introduite, par contre, entre :<br />

- les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> assises sur la production <strong>de</strong> biens et <strong>de</strong> services,<br />

marchands ou non marchands, pour lesquelles l’acquis <strong><strong>de</strong>s</strong> contrôles administratifs qui<br />

portent sur les organisations responsables <strong><strong>de</strong>s</strong> productions concernées fournit souvent une<br />

base utile pour l’évaluation proprement dite et pour lesquelles il est difficile <strong>de</strong> se livrer à <strong>de</strong><br />

véritables expérimentations,<br />

- les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> reposant sur <strong><strong>de</strong>s</strong> interventions financières ou<br />

réglementaires censées affecter le comportement <strong><strong>de</strong>s</strong> agents économiques, pour<br />

lesquelles l’acquis <strong><strong>de</strong>s</strong> contrôles administratifs traditionnels apparaît beaucoup moins<br />

mobilisable à <strong><strong>de</strong>s</strong> fins d’évaluation : « en effet, la vérification <strong>de</strong> régularité <strong>de</strong> l’action publique<br />

est alors peu conclusive quant à son efficacité. Il importe donc <strong>de</strong> mettre un accent particulier<br />

sur l’évaluation <strong>de</strong> ces <strong>politiques</strong> qui ont conduit à <strong><strong>de</strong>s</strong> empilements largement opaques et<br />

d’une stabilité remarquable. Il faut, <strong>de</strong> ce point <strong>de</strong> vue, souligner les effets pervers d’une<br />

certaine organisation ministérielle <strong>de</strong> l’action publique qui, en privilégiant, assez<br />

naturellement, les relations verticales entre services administratifs et agents économiques,<br />

conduit à un fractionnement du champ d’intervention <strong>de</strong> l’Etat en une série <strong>de</strong> « monopoles<br />

bilatéraux », peu propices aux remises en cause ».<br />

Il importe donc <strong>de</strong> mettre un accent particulier sur l’évaluation <strong>de</strong> ces <strong>politiques</strong> ce qui<br />

suppose <strong>de</strong> dépasser les découpages ministériels traditionnels.<br />

• Cinq propositions<br />

Le groupe est ainsi conduit à insister sur la nécessité impérieuse <strong>de</strong> développer l’évaluation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> en France et, pour cela, formule cinq propositions :<br />

a - Rendre les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> évaluables, ce qui suppose <strong>de</strong> prévoir cette<br />

évaluation dès la phase <strong>de</strong> formulation <strong>de</strong> ces <strong>politiques</strong>. Il faut développer un « réflexe<br />

évaluation » très à l’amont : mise en place <strong>de</strong> systèmes d’information ad hoc, définition<br />

d’échéances d’évaluation avec possibilité d’infléchir (ou <strong>de</strong> supprimer) la politique si les<br />

résultats en sont négatifs, prise en compte <strong><strong>de</strong>s</strong> conséquences <strong>de</strong> la décentralisation (le<br />

développement <strong><strong>de</strong>s</strong> compétences locales peut favoriser une pratique différenciée <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

interventions <strong>publiques</strong>, propice à l’éclairage <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats, une harmonisation <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

d’évaluation semblant par contre souhaitable.<br />

b - Organiser les compétences, ce qui ne signifie pas que la puissance publique doive<br />

mettre en place <strong><strong>de</strong>s</strong> structures spécifiques ou dégager <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens nouveaux. La<br />

mobilisation soutenue <strong>de</strong> l’existant doit permettre d’éviter toute dispersion, <strong>de</strong> manière à<br />

aboutir à la constitution <strong>de</strong> véritables centres <strong>de</strong> compétence.<br />

c - Accroître la capacité d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> au sein même <strong>de</strong> l’administration,<br />

en rejetant l’idée d’une auto-évaluation généralisée <strong><strong>de</strong>s</strong> services par eux-mêmes, en<br />

privilégiant le niveau interministériel et en favorisant l’information publique sur chaque<br />

opération d’évaluation.<br />

16


d - Accroître la capacité d’évaluation externe à l’administration et favoriser sa<br />

diffusion dans la société : pour permettre la mobilisation <strong>de</strong> compétences techniques<br />

externes à l’administration, il importe <strong>de</strong> favoriser le renforcement <strong>de</strong> véritables pôles <strong>de</strong><br />

compétence extérieurs qui <strong>de</strong>vraient faciliter un rééquilibrage en faveur du législatif, beaucoup<br />

plus dépourvu <strong>de</strong> moyens d’évaluation que dans d’autres pays.<br />

e - I<strong>de</strong>ntifier les thèmes prioritaires, le groupe <strong>de</strong> travail propose <strong>de</strong> privilégier, en<br />

particulier, les <strong>politiques</strong> qu’il qualifie <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> « silencieuses » et « enracinées » qui<br />

agissent par incitation réglementaires ou financières. Il souligne que les fonctions<br />

régaliennes traditionnelles (administration générale, défense, justice, sécurité) sont bien plus<br />

préservées d’éclairages évaluatifs en France que dans d’autres pays.<br />

L’EVALUATION DES POLITIQUES ET DES ACTIONS PUBLIQUES<br />

1989 : le Rapport Viveret<br />

• L’évaluation <strong>de</strong>vient « une ar<strong>de</strong>nte obligation »<br />

A partir <strong>de</strong> 1988, on assiste à une forte accélération :<br />

- pour la première fois en France, la loi créant le RMI a incorporé un dispositif d’évaluation<br />

dont les conclusions doivent être remises au terme <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans et <strong>de</strong>mi afin <strong>de</strong> permettre, si<br />

nécessaire, une révision du dispositif législatif au bout <strong>de</strong> trois ans, une Commission<br />

nationale d’évaluation du RMI a ainsi été mise en place,<br />

- <strong>de</strong>ux rapports sont commandés à Patrick Viveret : l’un, précisément, sur <strong><strong>de</strong>s</strong> propositions<br />

en vue <strong>de</strong> l’évaluation du RMI ; le second, plus largement, sur l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> et<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>publiques</strong> 13 .<br />

Le Premier ministre, Michel Rocard, précisait dans sa lettre <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> : « Le<br />

gouvernement attache une importance particulière à l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>.<br />

Celle-ci constitue en effet un moyen privilégié pour intégrer la dimension du moyen terme tant<br />

dans l’action <strong>de</strong> l’Etat que dans le débat et l’intervention <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs <strong>de</strong> la société politique et<br />

<strong>de</strong> la société civile ».<br />

Le secrétaire d’Etat chargé du Plan, Lionel Stoleru, soulignait pour sa part : « ... une<br />

surveillance budgétaire n’a que <strong>de</strong> lointains rapports avec une évaluation économique... Est-il<br />

raisonnable, à notre époque, d’engager <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes coûteux sans savoir s’ils<br />

réussissent, sans connaître le rapport entre leur coût et leur efficacité Non, certes, et<br />

d’autres pays l’ont bien compris qui, comme les USA, le Japon, la Suè<strong>de</strong>, ont mis en place<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes d’audit public, calqués sur les structures que le secteur privé avait su mettre<br />

en place déjà <strong>de</strong>puis longtemps ».<br />

La plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> conclusions du Rapport Viveret, qui constitue donc un véritable tournant, ont<br />

été retenues par le gouvernement et ont débouché sur la mise en place :<br />

- d’un Comité interministériel <strong>de</strong> l’évaluation,<br />

- d’un Fonds national <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l’évaluation,<br />

- d’un Conseil scientifique <strong>de</strong> l’évaluation.<br />

13 VIVERET Patrick, L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>publiques</strong>. Propositions en vue <strong>de</strong> l’évaluation du<br />

Revenu minimum d’insertion, rapport au Premier ministre, Paris, La Documentation française (Coll. <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

Rapports officiels), 1989 (CDU 22363)<br />

17


• Les principes fondateurs<br />

Patrick Viveret précise d’emblée qu’évaluer une politique publique - et plus largement<br />

toute forme d’action publique, c’est émettre un jugement sur la valeur <strong>de</strong> cette action.<br />

Ce jugement peut être prospectif et anticiper l’action (évaluation ex ante),<br />

accompagner l’action (évaluation concomitante ou in itinere), ou la suivre (évaluation<br />

a posteriori). Ce jugement peut être celui <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs eux-mêmes (auto-évaluation) ou<br />

d’acteurs extérieurs. Il peut avoir <strong><strong>de</strong>s</strong> objets différents : préparer une prise <strong>de</strong> décision,<br />

l’améliorer, l’apprécier après coup. Mais, en toute hypothèse, l’évaluation met en jeu une<br />

capacité <strong>de</strong> jugement. Or, le propre d’une société démocratique est d’entourer tout jugement<br />

d’un maximum <strong>de</strong> garanties, afin d’en éviter les abus.<br />

Patrick Viveret en définit quatre :<br />

- garantie d’indépendance : sauf dans le cas d’une auto-évaluation (qui <strong>de</strong>vrait être<br />

complétée par d’autres interventions), l’évaluation d’une action publique doit être conduite par<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs qui ne sont pas juges et parties pour éviter toute auto-justification,<br />

- garantie <strong>de</strong> compétence et <strong>de</strong> rigueur : rigueur et compétence fon<strong>de</strong>nt la nécessité<br />

d’une éthique professionnelle <strong><strong>de</strong>s</strong> chargés d’évaluation et doivent permettre à ceux-ci, quelle<br />

que soit la pluralité <strong>de</strong> leurs métho<strong><strong>de</strong>s</strong>, <strong>de</strong> disposer d’un minimum <strong>de</strong> langage commun et<br />

d’offrir à leurs interlocuteurs une capacité <strong>de</strong> distinction entre l’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> faits et les critères<br />

sur lesquels sont fondés leur jugement,<br />

- garantie <strong>de</strong> transparence : l’évaluation ne peut rendre possible la critique éventuelle, ou<br />

l’expression d’autres jugements à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> mêmes faits constatés, que si elle énonce<br />

clairement ses métho<strong><strong>de</strong>s</strong>, ses critères, ses résultats,<br />

- garantie <strong>de</strong> pluralisme : on ne peut juger d’un point <strong>de</strong> vue unique, par ailleurs, les<br />

personnes ou les institutions concernées par l’évaluation doivent pouvoir exprimer et défendre<br />

leur propre point <strong>de</strong> vue, la pluralité et l’indépendance <strong><strong>de</strong>s</strong> instances d’évaluation enrichit le<br />

jugement et évite les abus.<br />

Enfin, un système démocratique se doit d’ouvrir le plus largement possible un droit <strong>de</strong><br />

saisine <strong><strong>de</strong>s</strong> instances d’évaluation à ses citoyens et assurer une règle <strong>de</strong> publicité qui<br />

ne peut être enfreinte que dans <strong><strong>de</strong>s</strong> cas exceptionnels.<br />

• Définition <strong>de</strong> l’évaluation<br />

Le Rapport Viveret renvoie à la définition <strong>de</strong> l’évaluation adoptée par le Rapport Deleau<br />

comme à la plus précise : « évaluer une politique publique, c’est reconnaître et mesurer ses<br />

effets propres », mais il s’arrête, pour sa part, à la définition qui lui apparaît la plus juste<br />

étymologiquement : « évaluer une politique publique, c’est former un jugement sur sa<br />

valeur ».<br />

En ce sens, l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> est un fait, avant d’être un projet, et<br />

se manifeste sous <strong><strong>de</strong>s</strong> formes diverses : la société politique, à travers le suffrage<br />

universel et l’action du Parlement ; la société civile, par le biais <strong><strong>de</strong>s</strong> syndicats, <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

associations, <strong>de</strong> la presse ou d’institutions comme le Conseil économique et social ;<br />

l’administration et les juridictions administratives, par leurs contrôles... et cependant la nature<br />

<strong>de</strong> ces évaluations ne contribue pas forcément à accroître la qualité <strong>de</strong> la vie démocratique<br />

en Franc, pour quatre raisons : la faiblesse relative du pouvoir législatif par rapport à l’exécutif<br />

et l’insuffisante indépendance du pouvoir judiciaire ; l’absence d’un véritable pluralisme <strong>de</strong><br />

l’expertise publique ; l’insuffisance d’un langage commun permettant <strong>de</strong> situer la différence<br />

entre l’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> faits et l’élaboration du jugement ; un déficit <strong><strong>de</strong>s</strong> formes d’organisation<br />

18


démocratiques dû à la faiblesse <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens dont disposent les citoyens pour débattre et<br />

intervenir sur <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> précises.<br />

• Comment apprécier la valeur d’une politique <br />

Le problème est méthodologique, mais il renvoie aussi à la difficulté globale que rencontrent<br />

les sociétés développées à redéfinir leurs valeurs et à construire <strong><strong>de</strong>s</strong> indicateurs qualitatifs et<br />

pas seulement quantitatifs <strong>de</strong> cette valeur.<br />

Le statut <strong><strong>de</strong>s</strong> instances <strong>de</strong> jugement est particulièrement peu clair en France : qui juge, au<br />

nom <strong>de</strong> qui et <strong>de</strong> quoi La séparation en droit, comme en fait, entre exécutif, législatif et<br />

judiciaire ne semble toujours pas acquise dans un pays où la culture politique dominante a<br />

toujours privilégié l’idée d’une légitimité unique du pouvoir, <strong>de</strong>puis la conception colbertiste du<br />

monarque absolu, jusqu’à celle du peuple souverain, en passant par celle <strong>de</strong> l’Empire qui a<br />

laissé <strong><strong>de</strong>s</strong> traces importantes dans la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> institutions <strong>de</strong> l’Etat.<br />

• Une fonction et un enjeu démocratique<br />

Dans ce contexte, l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> est d’abord une fonction et un enjeu<br />

démocratique, mais cela ne doit pas occulter la nécessité <strong>de</strong> sa rigueur méthodologique. Le<br />

Rapport Viveret insiste sur l’importance <strong>de</strong> la mise en place d’un pôle public indépendant <strong>de</strong><br />

l’exécutif, qui ne se contente pas <strong>de</strong> formuler <strong><strong>de</strong>s</strong> propositions pour le seul pôle<br />

gouvernemental : « L’organisation pluraliste <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et <strong>de</strong> l’offre d’évaluation est en<br />

effet une condition <strong>de</strong> son développement et <strong>de</strong> sa qualité démocratique ». Il renvoie à<br />

l’expérience <strong><strong>de</strong>s</strong> pays qui se sont engagés dans cette voie - Etats-Unis, RFA, Japon, ou<br />

Suè<strong>de</strong>, qui montre que <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> évaluatives peuvent conduire à <strong><strong>de</strong>s</strong> économies <strong>publiques</strong><br />

substantielles, moins par réduction mécanique <strong><strong>de</strong>s</strong> budgets que par l’organisation d’un<br />

véritable pluralisme <strong>de</strong> l’expertise.<br />

Certes, l’Etat français s’est profondément mo<strong>de</strong>rnisé après la <strong>de</strong>rnière guerre, pour favoriser<br />

la mutation industrielle du pays, mais il n’a toujours pas opéré la transformation qu’exige<br />

l’entrée dans la révolution <strong>de</strong> l’intelligence. A une époque où la principale source <strong>de</strong> richesse<br />

<strong>de</strong>vient l’intelligence humaine, la démocratie est beaucoup plus productrice que le triptyque<br />

comman<strong>de</strong>ment-obéissance-contrôle. La recherche d’une alliance entre une technocratie<br />

mo<strong>de</strong>rniste et certaines forces sociales s’est opérée par contournement <strong>de</strong> la société<br />

politique et au premier chef du Parlement. C’est précisément ce modèle qui entre aujourd’hui<br />

en crise, car il n’est adapté ni aux sociétés <strong>de</strong> l’information, ni à l’aventure européenne, alors<br />

que nos principaux concurrents disposent <strong>de</strong> structures <strong>politiques</strong> mieux décentralisées et<br />

plus riches en expertise.<br />

La volonté d’évaluer l’action publique suppose donc une profon<strong>de</strong> transformation, dans les<br />

esprits comme dans les structures, du système politique et administratif français pour passer<br />

d’une culture exclusivement centrée sur le contrôle à une culture <strong>de</strong> l’évaluation.<br />

• Un tournant décisif<br />

Le Rapport Viveret a marqué un tournant décisif en clarifiant une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> implicite <strong>de</strong><br />

meilleure efficacité du système public, d’une part, et d’accroissement <strong>de</strong> la qualité<br />

démocratique, <strong>de</strong> l’autre, tant au sein <strong>de</strong> l’Etat que <strong>de</strong> la société civile. Il a permis <strong>de</strong> souligner<br />

la complémentarité <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux exigences, la notion d’efficacité inscrite clairement dans une<br />

19


logique démocratique représentant la meilleurs protection contre le risque d’une dérive<br />

technocratique qui conduirait à n’envisager « l’efficacité <strong>de</strong> l’Etat » qu’à travers le seul critère<br />

d’une adaptation du système public aux normes et aux métho<strong><strong>de</strong>s</strong> en vigueur dans l’entreprise<br />

privée.<br />

Pointant la faiblesse globale <strong><strong>de</strong>s</strong> processus d’évaluation en France et l’absence d’une réelle<br />

organisation <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> comme <strong>de</strong> l’offre, le Rapport Viveret a confirmé les conclusions<br />

du Rapport Deleau sur la nécessité <strong>de</strong> la mise en oeuvre d’une politique ambitieuse <strong>de</strong><br />

l’évaluation, passant notamment par son organisation institutionnelle et financière. Enfin, ce<br />

rapport a souligné la nécessité <strong>de</strong> transformer le « retard français » en avantage, en tirant les<br />

leçons <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences étrangères plus développées : importance du rôle du Parlement aux<br />

Etats-Unis et en RFA, conception <strong><strong>de</strong>s</strong> inspections beaucoup plus ouvertes aux usagers au<br />

Japon, différenciation croissante du contrôle et <strong>de</strong> l’évaluation dans tous ces pays et limites<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> approches positivistes et technocratiques.<br />

1995 : LE PARLEMENT ET LES OFFICES D’EVALUATION<br />

DE LA LEGISLATION ET DES POLITIQUES PUBLIQUES 14<br />

A la suite du message du 19 mai 1995 du Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République Jacques Chirac<br />

appelant <strong>de</strong> ses voeux un « Parlement mo<strong>de</strong>rnisé, renforcé dans ses moyens » et<br />

recommandant aux parlementaires <strong>de</strong> s’attacher à :<br />

- freiner l’inflation législative et rendre le droit plus lisible grâce à <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>de</strong> simplification,<br />

d’évaluation et <strong>de</strong> codification du droit,<br />

- lutter contre la dérive <strong><strong>de</strong>s</strong> équilibres financiers en recherchant « la meilleure adéquation<br />

entre le coût et l’efficacité <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses » décidées par les élus nationaux,<br />

et <strong><strong>de</strong>s</strong> propositions déposées en juin 1995 par les députés Pierre Mazeaud, Laurent Dominati<br />

et Jean-Michel Fourgous, le Parlement créait par les lois n° 96-516 et 96-517 du 14 juin 1996,<br />

respectivement, un Office parlementaire d’évaluation <strong>de</strong> la législation et un Office<br />

parlementaire d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>.<br />

Dans les <strong>de</strong>ux cas, la notion d’évaluation était clairement distinguée <strong><strong>de</strong>s</strong> notions <strong>de</strong><br />

« contrôle » (vérification <strong>de</strong> régularité) et d’« expertise » (analyse technique). L’évaluation était<br />

bien comprise comme intégrant une part <strong>de</strong> jugement sur l’objet concerné, comportant,<br />

quand elle s’exerce a priori, une estimation <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens requis pour mener une action encore<br />

en projet, et, quand elle s’exerce a posteriori, une appréciation <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats et <strong>de</strong> l’efficacité<br />

<strong>de</strong> l’action menée. De construction juridique parallèle, les <strong>de</strong>ux Offices répon<strong>de</strong>nt à <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

besoins d’évaluation, par les assemblées, <strong>de</strong> leur propre action et <strong>de</strong> l’action<br />

gouvernementale.<br />

C’est l’occasion <strong>de</strong> rappeler que les assemblées avaient essayé <strong>de</strong>puis longtemps, avec un<br />

succès inégal, <strong>de</strong> mettre en place un système <strong>de</strong> suivi régulier <strong>de</strong> l’application <strong><strong>de</strong>s</strong> lois :<br />

- Le Sénat confie, <strong>de</strong>puis 1972, aux secrétariats <strong><strong>de</strong>s</strong> commissions permanentes le soin <strong>de</strong><br />

contrôler techniquement l’application <strong><strong>de</strong>s</strong> lois. Depuis 1993, leurs prési<strong>de</strong>nts présentent tous<br />

les semestres un bilan quantitatif et qualitatif <strong>de</strong> l’application, par le gouvernement, <strong><strong>de</strong>s</strong> lois<br />

que leur commission a examinées et assortissent ce bilan <strong>de</strong> propositions <strong>de</strong> mesures<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong>tinées à régler les situations insatisfaisantes.<br />

- L’Assemblée nationale a, <strong>de</strong> son côté, à plusieurs reprises tenté <strong>de</strong> se doter <strong>de</strong> procédures<br />

et <strong>de</strong> moyens <strong>de</strong> suivi régulier <strong>de</strong> l’application <strong><strong>de</strong>s</strong> lois. En 1988, elle a adopté une procédure<br />

particulière dans ce but : chaque commission permanente était sensée nommer, pour la<br />

14 BIGAUT Christian, Parlement : les Offices d’évaluation <strong>de</strong> la législation et <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, Regards<br />

sur l’actualité, n° 224, sept.-oct. 1996.- pp.27-33 (CDU)<br />

20


durée <strong>de</strong> la législature un commissaire chargé <strong>de</strong> suivre la publication <strong><strong>de</strong>s</strong> textes<br />

d’application <strong><strong>de</strong>s</strong> lois dont elle avait assuré le rapport au fond et <strong>de</strong> signaler les difficultés<br />

rencontrées, son prési<strong>de</strong>nt pouvant, le cas échéant, saisir ensuite la Conférence <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

prési<strong>de</strong>nts. En fait, seule la commission <strong><strong>de</strong>s</strong> Finances a persévéré dans cet effort et la<br />

commission <strong><strong>de</strong>s</strong> Lois a chargé périodiquement ses commissaires <strong>de</strong> lui présenter <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

communications sur l’état d’application <strong><strong>de</strong>s</strong> lois examinées.<br />

Enfin, en vertu <strong>de</strong> l’article 145 du Règlement modifié <strong>de</strong> l’Assemblée, les députés peuvent<br />

créer <strong><strong>de</strong>s</strong> missions d’information communes à plusieurs commissions pour examiner a<br />

posteriori les conditions d’application d’une législation.<br />

Ces efforts doivent être situés dans un contexte d’inflation normative, qui est un mal français<br />

que dénonçaient déjà Montaigne, Montesquieu et Rousseau, mais qui est encore accentué<br />

par la prolifération <strong><strong>de</strong>s</strong> règles internationales, en particulier <strong><strong>de</strong>s</strong> directives communautaires.<br />

La conséquence <strong>de</strong> cette situation <strong>de</strong> traduit par un droit instable et illisible, qui pervertit<br />

l’exercice même <strong>de</strong> la démocratie. Certes, pour suivre l’application et apprécier les<br />

conséquences <strong><strong>de</strong>s</strong> lois qu’ils votent, les parlementaires peuvent s’appuyer sur l’expertise <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

administrations. Mais ces dispositifs apparaissent notoirement insuffisants, en regard <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

moyens dont le gouvernement dispose pour évaluer l’application <strong><strong>de</strong>s</strong> loi : INSEE, direction <strong>de</strong><br />

la Prévision du ministère <strong>de</strong> l’Economie et <strong><strong>de</strong>s</strong> finances, Cours <strong><strong>de</strong>s</strong> comptes, Comité central<br />

d’enquête sur les coûts et le ren<strong>de</strong>ment <strong><strong>de</strong>s</strong> services publics, corps d’inspection ministériels,<br />

et, <strong>de</strong>puis 1990 les organes mis en place à la suite du Rapport Viveret : le Comité<br />

interministériel <strong>de</strong> l’évaluation, le Fonds national <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l’évaluation et le<br />

Conseil scientifique <strong>de</strong> l’évaluation.<br />

Cette hégémonie <strong>de</strong> l’Exécutif en matière d’évaluation a été quelque peu équilibrée avec la<br />

création par la loi n° 83-609 du 8 juillet 1983, <strong>de</strong> l’Office parlementaire d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> choix<br />

scientifiques et technologiques et la multiplication <strong><strong>de</strong>s</strong> rapports d’évaluation imposés au<br />

gouvernement par certains textes <strong>de</strong> loi, comme on l’a vu. La discussion parlementaire <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

lois <strong>de</strong> Finances et l’assistance que la Cour <strong><strong>de</strong>s</strong> comptes apporte au Parlement constituent<br />

aussi <strong><strong>de</strong>s</strong> instruments d’évaluation et <strong>de</strong> contrôle réels <strong>de</strong> l’action gouvernementale. Les élus<br />

peuvent aussi <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r directement <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> à certaines administrations (INSEE,<br />

Commissariat général du Plan...) et saisir <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes spécialisés (Conseil <strong>de</strong> la<br />

concurrence ou Conseil supérieur <strong>de</strong> l’audiovisuel). Le Parlement n’en reste pas moins très<br />

largement tributaire <strong><strong>de</strong>s</strong> informations émanant <strong>de</strong> l’Exécutif.<br />

C’est dans ce contexte que doit être entendu le message du Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République au<br />

Parlement dans lequel il exprime le souhait que le gouvernement fournisse désormais, à<br />

l’appui <strong>de</strong> chaque projet <strong>de</strong> loi ou <strong>de</strong> décret en Conseil d’Etat, une étu<strong>de</strong> d’impact <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

mesures soumises au vote du Parlement. Les Offices parlementaires d’évaluation <strong>de</strong> la<br />

législation et d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> - dont les travaux sont communiqués à<br />

l’auteur <strong>de</strong> la saisine, mais, contrairement à ce que préconisait la proposition <strong>de</strong> loi initiale ne<br />

sont pas publiés - ont <strong><strong>de</strong>s</strong> structures et <strong><strong>de</strong>s</strong> mécanismes <strong>de</strong> fonctionnement similaires, leur<br />

spécificité se manifestant dans le domaine <strong>de</strong> leur intervention et dans les moyens qu’ils<br />

peuvent mettre en oeuvre.<br />

• Les missions et les moyens d’action <strong>de</strong> ces Offices<br />

- L’Office d’évaluation <strong>de</strong> la législation<br />

Chargé « sans préjudice <strong><strong>de</strong>s</strong> compétences <strong><strong>de</strong>s</strong> commissions permanentes », <strong>de</strong> rassembler<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> informations et <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> pour évaluer l’adéquation <strong>de</strong> la législation aux<br />

situations qu’elle régit. Il est par ailleurs investi d’une mission <strong>de</strong> simplification <strong>de</strong> la<br />

législation. L’Office peut faire appel à <strong><strong>de</strong>s</strong> experts, faire procé<strong>de</strong>r à <strong><strong>de</strong>s</strong> enquêtes auprès <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

21


services administratifs chargés <strong>de</strong> mettre en oeuvre la législation étudiée ou auprès <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

professions ou du public auxquels cette législation s’applique.<br />

- L’Office d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

Il a <strong>de</strong>ux missions :<br />

- l’une, d’évaluation rétrospective, le charge d’informer le Parlement sur l’efficacité <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> (conformité aux effets qui en étaient attendus),<br />

- l’autre, d’évaluation prospective, lui confie le soin <strong>de</strong> fournir au Parlement <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> sur<br />

les moyens juridiques, administratifs ou financiers nécessaires pour atteindre les objectifs<br />

d’une politique publique encore en projet.<br />

Il peut faire appel à <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes ou à <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes choisis en fonction <strong>de</strong> leurs<br />

compétences dans le domaine concerné. Il reçoit communication <strong>de</strong> tous renseignements<br />

d’ordre administratif et financier <strong>de</strong> nature à faciliter sa tâche.<br />

La création <strong>de</strong> ces nouveaux Offices parlementaires se veut l’occasion <strong>de</strong> rééquilibrer le<br />

système français <strong>de</strong> l’évaluation, jusque-là presque exclusivement mis à la disposition du<br />

gouvernement 15 .<br />

Il n’en reste pas moins qu’un regard critique peut - comme Emmanuel Maury dans sa<br />

contribution à l’ouvrage Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> 16 (« Le Parlement français face<br />

au défi <strong>de</strong> l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, ou Gulliver enchaîné ») - au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> motifs<br />

d’espérer, y trouver aussi quatre motifs principaux d’inquiétu<strong>de</strong> : le risque d’une évaluation<br />

purement politique, sans garantie scientifique suffisante, disposant <strong>de</strong> moyens limités,<br />

reposant sur une volonté politique incertaine. Il conclut ainsi son analyse : « Gulliver<br />

enchaîné. Chacun connaît l’image du héros <strong>de</strong> Jonathan Swift : ce géant aussi intelligent que<br />

fort, que les Lilliputiens font prisonnier <strong>de</strong> peur qu’il ne menace leur empire. S’il fallait trouver<br />

une image résumant la situation du Parlement face au défi <strong>de</strong> l’évaluation, c’est peut-être<br />

celle-là qu’il faudrait retenir. Non que le Parlement soit rendu impuissant par une autorité<br />

extérieure, mais s’il dispose d’importants moyens matériels et humains, cette force est<br />

entravée par l’inadaptation <strong>de</strong> certains d’entre eux et la sous-exploitation d’autres ».<br />

« VINGT ANS APRES »<br />

Pratiquement vingt ans après le démarrage - au tournant <strong><strong>de</strong>s</strong> années 80 - du processus que<br />

nous venons <strong>de</strong> décrire et d’analyser, on pourrait s’attendre à se trouver <strong>de</strong>vant une situation<br />

profondément transformée par rapport à celle que nous décrivions au début <strong><strong>de</strong>s</strong> années 80.<br />

Cependant, force est bien <strong>de</strong> constater que nous nous trouvons <strong>de</strong>vant une situation qui<br />

appelle un jugement contrasté : certes, l’évaluation est <strong>de</strong>venue une réalité dans notre pays,<br />

et pourtant on pourrait reprendre presque mot pour mot les termes qui introduisaient le<br />

colloque <strong>de</strong> décembre 1983 et qui restent vrais pour l’essentiel : « L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

<strong>publiques</strong>, c’est-à-dire l’appréciation a posteriori <strong><strong>de</strong>s</strong> effets réels <strong><strong>de</strong>s</strong> décisions <strong>publiques</strong>, se<br />

trouve en France dans la situation paradoxale d’être à la fois souhaitée et ignorée ».<br />

L’éditorial du quotidien Le Mon<strong>de</strong>, en date du 20 juillet 1999, en porte témoignage. Sous le titre<br />

L’Etat aveugle, il commente le <strong>de</strong>rnier rapport du ministère <strong>de</strong> la Fonction publique qui révèle<br />

l’augmentation <strong><strong>de</strong>s</strong> effectifs <strong>de</strong> la fonction publique, malgré tous les effets d’annonce qui se<br />

sont succédés <strong>de</strong>puis <strong><strong>de</strong>s</strong> années : « A gauche comme à droite, on a commencé à prendre<br />

15 Contrôle parlementaire et évaluation, contributions réunies par Alain DELCAMP, Jean-Louis BERGEL et Alain<br />

DUPAS, Notes et étu<strong><strong>de</strong>s</strong> documentaires, n° 5012-5013, juil.-août 1995.- 244 p. (CDU)<br />

16 KESSLER Marie-Christine (sous la direction <strong>de</strong>), LASCOUMES Pierre, SETBON Michel, THOENIG Jean-<br />

Clau<strong>de</strong>, Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, Paris, L’Harmattan, 1998 (CDU 36795)<br />

22


conscience <strong>de</strong> ces dysfonctionnements et à comprendre qu’il fallait faire <strong><strong>de</strong>s</strong> progrès dans<br />

l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>. Le Gouvernement <strong>de</strong> Lionel Jospin a décidé d’avancer<br />

dans cette voie en renforçant les procédures d’évaluation. L’Assemblée nationale, <strong>de</strong> son<br />

côté, a mis sur pieds une mission d’évaluation et <strong>de</strong> contrôle <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses. Mais ce ne sont<br />

là que <strong><strong>de</strong>s</strong> balbutiements. Ce rapport l’établit d’une manière qui confine à la caricature : il y a<br />

encore beaucoup d’efforts à engager pour parvenir à une véritable transparence <strong>de</strong> la gestion<br />

publique ».<br />

Certes, un long chemin a été parcouru, <strong>de</strong> nombreuses institutions (spécialité très française)<br />

ont été mises en place - qui parfois se superposent plus ou moins - et pourtant les mentalités<br />

aussi bien que les pratiques apparaissent encore très marquées par plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux siècles<br />

d’Etat centralisé et régalien. Il n’est donc pas surprenant, vingt ans après le démarrage du<br />

processus que nous avons analysé et une prise en compte renouvelée du fait que la France<br />

vit, pour une bonne part, dans une situation « obsolète » <strong>de</strong> voir :<br />

- Le Gouvernement <strong>de</strong> Lionel Jospin reprendre le flambeau et à relancer le processus<br />

d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> dans notre pays en mettant en place un Conseil national<br />

ad hoc.<br />

- Le Parlement se saisir une fois <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> la question, à travers la mise en place d’une<br />

Mission d’évaluation et <strong>de</strong> contrôle <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses <strong>publiques</strong> (MEC) en février 1999.<br />

Présentant le premier bilan <strong>de</strong> cet organisme, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Assemblée nationale, Laurent<br />

Fabius, soulignait le retard <strong>de</strong> la France en ce domaine et la nécessité d’une meilleure<br />

appréciation <strong>de</strong> leur efficacité, à l’heure même où les dépenses <strong>publiques</strong> représentent<br />

54,2% du PIB national (un <strong><strong>de</strong>s</strong> niveaux les plus élevés <strong>de</strong> l’OCDE) en soulignant que « La<br />

société a le droit <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r compte à tout agent public <strong>de</strong> son administration ».<br />

- Le ministre <strong>de</strong> la Fonction publique, Emile Zucarelli, présenter la réunion du Conseil<br />

supérieur <strong>de</strong> la fonction publique et un Comité interministériel pour la réforme <strong>de</strong> l’Etat, le 13<br />

juillet 1999, en affirmant : « La première impulsion, que nous voulons donner, porte sur<br />

l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> <strong>de</strong> la fonction publique. Quatre mois après sa création, le<br />

Conseil national <strong>de</strong> l’évaluation a proposé au Premier ministre une première série <strong>de</strong> thèmes<br />

sur laquelle il pourrait engager ses investigations... je souhaite que ces étu<strong><strong>de</strong>s</strong> aboutissent<br />

dans un délai d’environ un an ».<br />

- Enfin - et c’est peut-être l’élément le plus important - se créer une Société française<br />

d’évaluation (SFE), qui a réuni 250 universitaires, consultants et représentants <strong>de</strong><br />

l’administration le 4 juin 1999 à Marseille, à l’occasion d’un colloque fondateur, traduit peutêtre<br />

un tournant pour notre pays. Ce colloque a permis <strong>de</strong> faire un bilan qui montre que les<br />

domaines, qui ont été privilégiés jusqu’à présent, concernent essentiellement la politique <strong>de</strong><br />

l’emploi, la lutte contre l’exclusion, la politique <strong>de</strong> la ville, le système éducatif, la recherche<br />

scientifique, l’ai<strong>de</strong> au développement, les ai<strong><strong>de</strong>s</strong> au secteur productif et les actions <strong>de</strong><br />

mo<strong>de</strong>rnisation administrative.<br />

Bernard Perret (membre <strong>de</strong> la Cour <strong><strong>de</strong>s</strong> Comptes et auteur d’un bilan effectué à l’occasion<br />

du premier rapport du CSE) souligne que : « D’autres aspects <strong>de</strong> l’action publique, tels que la<br />

prévention sanitaire, les <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> régulation ou encore la politique macro-économique,<br />

sont restés complètement à l’écart ».<br />

23


METHODES ET OUTILS D’EVALUATION<br />

Michel Setbon (CNRS, membre du GAPP à l’ENS <strong>de</strong> Cachan) souligne, dans son<br />

introduction à l’ouvrage issu du colloque sur l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> tenu à<br />

Cachan en février 1997 17 , que : « La méthodologie représente un problème et un enjeu vers<br />

lequel convergent bien <strong><strong>de</strong>s</strong> attentes et <strong><strong>de</strong>s</strong> contraintes <strong>de</strong> l’évaluation. L’importance qui lui est<br />

accordée traduit un dilemme stratégique qui pourrait se résumer <strong>de</strong> la façon suivante :<br />

comment parvenir à concilier l’indispensable robustesse <strong>de</strong> la liaison méthodologie-résultats<br />

qui exige <strong><strong>de</strong>s</strong> compétences expertes affirmées et l’ouverture plus ou moins large <strong>de</strong><br />

l’évaluation à <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs impliqués par la politique publique évaluée et par ses résultats La<br />

fragilité <strong><strong>de</strong>s</strong> fon<strong>de</strong>ments méthodologiques expose à la contestation <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats, la<br />

fermeture <strong>de</strong> la démarche d’évaluation aux non-experts risque d’en détourner ceux que ses<br />

résultats concernent ».<br />

Au cours <strong>de</strong> l’analyse à laquelle nous venons <strong>de</strong> nous livrer, présentant la prise <strong>de</strong><br />

conscience progressive :<br />

- <strong>de</strong> l’importance et <strong>de</strong> la nécessité <strong>de</strong> l’évaluation,<br />

- <strong>de</strong> la mise en place en place <strong><strong>de</strong>s</strong> théories et <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques,<br />

- puis <strong><strong>de</strong>s</strong> outils administratifs et professionnels indispensables,<br />

nous avons vu surgir nombre d’éléments et <strong>de</strong> principes relevant <strong>de</strong> la méthodologie et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

techniques d’évaluation.<br />

Ce chapitre propose un retour synthétique sur un certain nombre <strong>de</strong> principes, <strong>de</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

et <strong>de</strong> techniques d’évaluation incontournables, regroupés par grands thèmes et propose un<br />

certain nombre d’éclairages conceptuels et théoriques. Il aurait pu s’intituler, en reprenant ce<br />

titre au Rapport Viveret : « Clarifier et distinguer ».<br />

CHARGES D’EVALUATION ET INSTANCES D’EVALUATION<br />

« Définie comme fonction et enjeu du processus démocratique, l’évaluation <strong>de</strong> l’action<br />

publique ne peut se réduire à un métier spécifique : la société politique ne peut se <strong><strong>de</strong>s</strong>saisir<br />

<strong>de</strong> ses responsabilités en confiant à un corps <strong>de</strong> professionnels <strong>de</strong> l’évaluation la tâche <strong>de</strong><br />

porter <strong><strong>de</strong>s</strong> jugements sur la valeur d’une action publique au nom d’un pur savoir technique.<br />

Cependant, la qualité scientifique <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations exige la mise en oeuvre <strong>de</strong> compétences<br />

spécifiques et un réel professionnalisme <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> ceux qui sont chargés <strong>de</strong> conduire <strong>de</strong><br />

telles étu<strong><strong>de</strong>s</strong> » 18 . Patrick Viveret soulignait ainsi, dès 1989, la nécessité <strong>de</strong> distinguer les<br />

fonctions professionnelles <strong>de</strong> ceux qu’il nommait les « chargés d’évaluation », du rôle <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

« instances d’évaluation », qui ont vocation à porter un jugement sur la valeur d’une politique<br />

en utilisant les matériaux rassemblés par les professionnels et disposent pour cela d’une<br />

légitimité démocratique directe (Gouvernement, Parlement, Juridictions administratives,<br />

17 KESSLER Marie-Christine(sous la direction <strong>de</strong>), LASCOUMES Pierre, SETBON Michel, THOENIG Jean-<br />

Clau<strong>de</strong>, Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, Paris, L’Harmattan, 1998 (CDU 36795)<br />

18 VIVERET Patrick, L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>publiques</strong>. Propositions en vue <strong>de</strong> l’évaluation du<br />

Revenu minimum d’insertion, rapport au Premier ministre, Paris, La Documentation française (Coll. <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

Rapports officiels), 1989 (CDU 22363)<br />

24


Conseil économique et social...) ou déléguée (Comité national d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> universités,<br />

Commission nationale d’évaluation du RMI...).<br />

Le chargé d’évaluation est un professionnel qui fournit les matériaux en vue <strong>de</strong><br />

l’évaluation mais qui n’a pas, en tant que tel, <strong>de</strong> légitimité pour juger la valeur d’une<br />

politique... Dans bien <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, son rôle est aussi celui d’un médiateur qui permet aux<br />

acteurs engagés dans la réalisation programme public <strong>de</strong> porter un regard neuf sur leur<br />

action et leurs procédures. C’est le cas <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations « dynamiques » ou<br />

« endoformatives » dont l’objectif est moins <strong>de</strong> formuler un jugement que d’ai<strong>de</strong>r les<br />

promoteurs d’un programme public à améliorer l’efficacité <strong>de</strong> leur action et <strong>de</strong> leurs<br />

procédures.<br />

EVALUATION ET CONTROLE<br />

Dans cette même logique, il importe <strong>de</strong> distinguer l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> contrôle<br />

fréquemment utilisés dans les administrations <strong>publiques</strong>. Certes, les contrôles peuvent<br />

fournir <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux précieux aux étu<strong><strong>de</strong>s</strong> d’évaluation, mais ils ne sauraient en tenir lieu :<br />

- Ils portent en général sur la conformité <strong>de</strong> l’activité à un certain nombre <strong>de</strong> règles ou <strong>de</strong><br />

normes, ce qui n’est pas l’objet spécifique <strong>de</strong> l’évaluation qui a pour objet spécifique l’analyse<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> effets <strong>de</strong> l’action publique et l’appréciation <strong>de</strong> leur qualité. Il s’agit donc, par nature<br />

<strong>de</strong> processus complexes qui doivent mettre en jeu une pluralité d’acteurs et <strong>de</strong> jugements.<br />

- La plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> contrôles impliquent souvent, <strong>de</strong> facto, un a priori <strong>de</strong> défiance à l’égard <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

organismes ou <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes contrôlées, alors que les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> d’évaluation exigent une<br />

relation différente avec les acteurs chargés <strong>de</strong> la mise en oeuvre d’une action publique qui<br />

doivent considérer l’évaluation davantage comme un atout que comme une menace.<br />

- Les contrôles peuvent déboucher sur <strong><strong>de</strong>s</strong> sanctions, alors que les évaluations donnent lieu<br />

à <strong><strong>de</strong>s</strong> débats qui préparent <strong><strong>de</strong>s</strong> décisions dont la responsabilité n’incombe pas aux<br />

évaluateurs.<br />

Le contrôle <strong>de</strong> conformité et <strong>de</strong> régularité est profondément distinct <strong>de</strong> l’évaluation, le contrôle<br />

<strong>de</strong> gestion et l’audit en sont plus proches et les différentes démarches peuvent se fécon<strong>de</strong>r<br />

mutuellement 19 . L’évaluation peut (et parfois doit) se nourrir <strong><strong>de</strong>s</strong> informations réunies par les<br />

fonctions <strong>de</strong> contrôle et d’audit, mais sa spécificité étant <strong>de</strong> se porter sur le terrain du<br />

jugement <strong>de</strong> valeur, elle doit s’entourer <strong>de</strong> garanties beaucoup plus fortes.<br />

LES POLITIQUES PUBLIQUES<br />

Mais, précisément, qu’entend-on par <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> Jean-Clau<strong>de</strong> Thoenig 20 , dans sa<br />

préface, à ce qu’il qualifie <strong>de</strong> premier inventaire accessible au public français sur cette<br />

question, précise qu’« avec l’étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, les sciences du politique<br />

s’enrichissent désormais d’une nouvelle spécialité... Non sans parfois quelque arrogance,<br />

19 DELEAU Michel, NIOCHE Jean-Pierre, PENZ Philippe, POINSARD Robert : Evaluer les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> :<br />

métho<strong><strong>de</strong>s</strong>, déontologie, organisations, Commissariat général du Plan, Rapport du groupe <strong>de</strong> travail<br />

« Métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> », Paris, La Documentation française, 1986 (CDU 21532)<br />

20 Présentation <strong>de</strong> Jean-Clau<strong>de</strong> THOENIG, Les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, Traité <strong>de</strong> science politique, publié sous la<br />

direction <strong>de</strong> Ma<strong>de</strong>leine GRAWITZ et Jean LECA, Paris, PUF, 1985 (CDU 19624)<br />

25


celle-ci affiche la prétention d’élargir la connaissance <strong>de</strong> nos sociétés, d’observer <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

phénomènes qui auraient été regrettablement délaissés. Elle veut réhabiliter la substance, le<br />

contenu <strong><strong>de</strong>s</strong> gestes et <strong><strong>de</strong>s</strong> interventions étatiques et gouvernementales. Le pouvoir, ce sont<br />

aussi <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources que l’on mobilise, <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures que l’on choisit, <strong><strong>de</strong>s</strong> publics et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

assujettis que l’on administre, <strong><strong>de</strong>s</strong> enjeux collectifs que <strong><strong>de</strong>s</strong> politiciens et <strong><strong>de</strong>s</strong> bureaucrates<br />

transforment en problèmes, en décisions, en interventions, en budgets... Etudier les<br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, c’est traiter <strong>de</strong> l’action gouvernementale. Quelles facettes <strong>de</strong> la gestion<br />

du collectif sont prises en charge par quelles autorités, <strong>politiques</strong> ou administratives, locales<br />

ou nationales, <strong>de</strong> quelle manière, en réponse à quels problèmes, à travers quelles modalités<br />

concrètes, et en suscitant quelles conséquences pour qui »<br />

Une politique publique se présente sous la forme d’un programme d’action propre à une<br />

ou plusieurs autorités <strong>publiques</strong> ou gouvernementales. Cinq traits sont généralement<br />

reconnus comme associés à une telle notion <strong>de</strong> politique publique :<br />

- un ensemble <strong>de</strong> mesures, un contenu qui la définissent et se traduisent par <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats<br />

concrets et une substance qui lui est propre,<br />

- <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments <strong>de</strong> décision ou d’allocation dont la nature est plus ou moins autoritaire, c’està-dire<br />

imposée par les acteurs gouvernementaux à leur environnement,<br />

- elle désigne un cadre assez général d’action, au-<strong>de</strong>là d’une simple addition d’actes<br />

ponctuels isolément considérés,<br />

- elle affecte par son contenu ou par son impact un certain nombre d’individus, <strong>de</strong> groupes,<br />

ou d’organisations dont l’intérêt, la situation ou le comportement vont être changés dans un<br />

sens ou dans un autre : toute politique publique a un public, <strong><strong>de</strong>s</strong> assujettis, <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs qui<br />

ressortissent d’elle,<br />

- les actes qui la fon<strong>de</strong>nt sont présumés renvoyer à <strong><strong>de</strong>s</strong> orientations, explicites ou implicites,<br />

manifestes ou latentes : une politique est menée en vue d’atteindre <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs, <strong>de</strong> mettre<br />

en oeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs, <strong>de</strong> satisfaire <strong><strong>de</strong>s</strong> intérêts.<br />

Ces indications permettent <strong>de</strong> définir - abstraction faite du champ <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

institutionnelles et <strong>de</strong> la politique étrangère - sept domaines principaux qui constituent autant<br />

<strong>de</strong> champs ouverts à l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> :<br />

- les <strong>politiques</strong> industrielles et économiques,<br />

- les <strong>politiques</strong> agricoles,<br />

- les <strong>politiques</strong> du cadre <strong>de</strong> vie,<br />

- les <strong>politiques</strong> sociales et sanitaires,<br />

- les <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> formation,<br />

- les <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> la culture,<br />

- les <strong>politiques</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> autorités locales.<br />

QUESTIONS PREALABLES<br />

Avant d’engager (et <strong>de</strong> s’engager dans) un processus d’évaluation, le commanditaire doit être<br />

au clair sur un certain nombre <strong>de</strong> questions 21 :<br />

• Quand et quoi évaluer <br />

21 MOULINIER Pierre, L’évaluation au service <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> culturelles locales : éléments pour la réflexion et<br />

l’action, Département <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong>de</strong> la prospective du ministère <strong>de</strong> la Culture (DEP)/Observatoire <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> culturelles, Paris, La Documentation française (Collection du DEP), 1994 (CDU 30451)<br />

26


Le commanditaire doit être au clair sur les objectifs qu’il assigne à l’évaluation : quelles<br />

questions se pose-t-il que veut-il savoir quel est le champ <strong>de</strong> l’évaluation quel diagnostic<br />

préalable le motive <br />

Toute évaluation doit être pertinente, significative et opportune. Elle doit aussi être<br />

compatible avec les principes et la logique du programme évalué, transférable, utile à<br />

d’autres déci<strong>de</strong>urs pour d’autres programmes, robuste et pouvoir résister aux critiques<br />

émises notamment par les organismes évalués.<br />

Le moment où il faut lancer une évaluation est capital. L’évaluation se déroulera <strong>de</strong> manière<br />

d’autant plus efficace que son organisation aura été prévue très tôt, dès la formulation <strong>de</strong> la<br />

politique. Le moment favorable ne peut pas être déterminé a priori, mais il est essentiel que<br />

l’évaluation, une fois lancée, soit menée à son terme.<br />

Le commanditaire doit avoir clairement i<strong>de</strong>ntifié l’objet <strong>de</strong> l’évaluation : une politique globale,<br />

une politique sectorielle, une action précise, une institution ou une structure... Il faut définir<br />

l’objet exact <strong>de</strong> l’évaluation, ses limites, sa durée... ainsi que les contraintes et les<br />

limites matérielles (notamment budgétaires) qui la conditionnent. Cette phase<br />

d’i<strong>de</strong>ntification engage la qualité <strong>de</strong> l’évaluation qui sera réalisée et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> un travail<br />

d’investigation préalable important.<br />

• Le choix d’un plan <strong>de</strong> travail<br />

Le choix d’un plan <strong>de</strong> travail, dépend évi<strong>de</strong>mment <strong>de</strong> la question posée, <strong>de</strong> l’objet <strong>de</strong><br />

l’évaluation, du budget et du temps impartis à l’évaluation : approches rapi<strong><strong>de</strong>s</strong>, mais peu<br />

approfondies, dispositif d’observation relativement lourd, approche plutôt <strong><strong>de</strong>s</strong>criptive, analyse<br />

approfondie <strong><strong>de</strong>s</strong> effets d’une politique associant enquêtes statistiques, étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas et avis<br />

d’experts... les situations peuvent être très différentes.<br />

En tout état <strong>de</strong> cause l’évaluation implique plusieurs partenaires travaillant en étroite<br />

concertation, une maturation collective et une coopération entre les acteurs qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du<br />

temps. Cette notion <strong>de</strong> temps est capitale, car c’est la condition qui permet <strong>de</strong> préparer<br />

démocratiquement et avec les meilleures chances d’adhésion, les évolutions nécessaires, en<br />

initiant les acteurs à l’auto-évaluation.<br />

Dans toutes les situations d’évaluation, certaines étapes sont difficilement évitables :<br />

- bilan documentaire,<br />

- bilan quantitatif,<br />

- rédaction d’un cahier <strong><strong>de</strong>s</strong> charges pour clarifier et éclairer la concertation entre<br />

commanditaires, évaluateurs et évalués,<br />

- travail <strong>de</strong> terrain, rédaction du rapport d’évaluation,<br />

- discussion du rapport entre évaluateur et évalués, puis entre commanditaire et évaluateur, -<br />

publication et restitution <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats.<br />

• La convention d’évaluation<br />

Un accord clair doit s’établir autour <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> qui sera adoptée, chacun <strong>de</strong>vant savoir<br />

exactement ce qu’on attend <strong>de</strong> lui au cours d’un processus qui doit être clair pour tous. Les<br />

critères et indicateurs <strong>de</strong> résultats doivent être élaborés ou choisis dans la transparence. Le<br />

processus d’évaluation ne peut faire l’économie <strong>de</strong> la recherche d’adhésion <strong><strong>de</strong>s</strong> partenaires<br />

au processus, se traduisant par l’acceptation par tous <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats qui seule permettra une<br />

27


évolution et une réorientation éventuelle : à tous les sta<strong><strong>de</strong>s</strong>, l’information est un mot-clé <strong>de</strong><br />

l’évaluation.<br />

Une fois réglée la délicate question du choix <strong>de</strong> l’évaluateur, qui doit être indépendant,<br />

compétent, mais être aussi capable <strong>de</strong> jouer un rôle <strong>de</strong> médiateur entre les différents<br />

partenaires impliqués et constituer le pivot pédagogique <strong>de</strong> l’opération... le commanditaire doit<br />

établir une convention d’évaluation qui correspon<strong>de</strong> à une comman<strong>de</strong> précise et publique <strong>de</strong><br />

l’évaluation, désigner les interlocuteurs, préciser les moyens d’investigation à mettre en<br />

oeuvre et préciser un calendrier <strong>de</strong> travail.<br />

METHODES D’EVALUTION<br />

Les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> employées par l’évaluation <strong>de</strong>meurent diverses, chacune d’entre elles<br />

présente un intérêt et le « retard » pris par notre pays en ce domaine, par rapport à d’autres,<br />

peut se révéler une richesse en évitant l’inconvénient <strong>de</strong> certaines expériences étrangères<br />

avec <strong><strong>de</strong>s</strong> méthodologies trop fermées. Encore faut-il pour cela qu’un débat existe tant chez<br />

les commanditaires, qu’au sein <strong>de</strong> la communauté professionnelle <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluateurs, pour que<br />

cette diversité ne se réduise pas à la pure juxtaposition d’écoles différentes, qui s’excluent<br />

mutuellement, mais permette <strong><strong>de</strong>s</strong> approches croisées.<br />

• Typologies <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’évaluation<br />

Patrick Viveret propose trois critères pour caractériser les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’évaluation : le temps,<br />

les fonctions, les acteurs et les <strong><strong>de</strong>s</strong>tinataires <strong>de</strong> l’évaluation.<br />

Les temps <strong>de</strong> l’évaluation<br />

Ce critère temporel conduit à distinguer :<br />

- l’évaluation ex ante, elle concerne les évaluations préalables à la décision ou au<br />

programme à mettre en oeuvre,<br />

- l’évaluation ex tempore, ou évaluation concomitante réalisée au fur et à mesure du<br />

déroulement <strong>de</strong> l’action publique. Cette forme d’évaluation permet, en particulier, d’ai<strong>de</strong>r les<br />

acteurs à améliorer leur connaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> effets <strong>de</strong> leur propre intervention pour mieux<br />

l’ajuster aux objectifs qu’ils s’assignent, ou qui leur ont été assignés,<br />

- l’évaluation ex post, qui intervient après la réalisation <strong>de</strong> l’action.<br />

Les fonctions <strong>de</strong> l’évaluation<br />

Jean Fraisse, Michel Bonetti et Vincent <strong>de</strong> Gaulejac 22 distinguent :<br />

- l’évaluation comparative, qui vise avant tout à repérer les changements produits par la<br />

mise en oeuvre <strong>de</strong> l’action sur une population ou sur une situation. Elle permet d’évaluer dans<br />

quelle mesure les objectifs assignés à l’action ont été effectivement atteints et <strong>de</strong> voir si on a<br />

obtenu d’autres effets que ceux espérés.<br />

- l’évaluation analytique, pertinente lorsque le prescripteur désire connaître les processus à<br />

l’oeuvre dans la réalisation d’une action ou la mise en oeuvre d’un service. Elle se révèle<br />

particulièrement utile lorsqu’il paraît peu pertinent <strong>de</strong> dissocier les résultats d’un programme<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> conditions <strong>de</strong> sa mise en application <br />

22 FRAISSE Jean, BONETTI Michel, GAULEJAC Vincent <strong>de</strong>, L’évaluation dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> organisations<br />

<strong>publiques</strong>, Paris, Editions <strong>de</strong> l’Organisation, 1987 (CDU 19049)<br />

28


- l’évaluation dynamique, qui répond à une finalité opérationnelle marquée : prendre appui<br />

sur les résultats <strong>de</strong> l’analyse pour modifier l’action au fur et à mesure <strong>de</strong> son déroulement et<br />

adapter l’organisation en conséquence.<br />

Les <strong><strong>de</strong>s</strong>tinataires <strong>de</strong> l’évaluation<br />

Eric Monnier 23 reprend la distinction <strong>de</strong> Scriven qui distingue :<br />

- l’évaluation endoformative (formative evaluation), qui s’attache à informer les<br />

protagonistes du programme afin qu’ils puissent modifier leurs conduites, améliorer l’action et<br />

transformer ainsi son objet même.<br />

- l’évaluation récapitulative (summative evaluation), <strong><strong>de</strong>s</strong>tinée à permettre à <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

personnes étrangères au programme (pouvoirs publics, élus, grand public) <strong>de</strong> se former une<br />

opinion globale sur la valeur intrinsèque <strong>de</strong> l’action.<br />

Les <strong>de</strong>ux situations peuvent coïnci<strong>de</strong>r partiellement mais, le plus souvent, elles sont<br />

distinctes.<br />

D’autres spécialistes utilisent la distinction entre évaluation interne et évaluation externe<br />

mais cette terminologie peut prêter à confusion, dans la mesure où elle est souvent employée<br />

non pas en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>tinataires <strong>de</strong> l’évaluation, mais <strong>de</strong> l’appartenance, ou non, <strong>de</strong><br />

l’équipe d’évaluation à l’organisation responsable du programme évalué. C’est ainsi que<br />

Pierre Moulinier 24 :<br />

- pose la question du choix d’une évaluation par l’intérieur ou <strong>de</strong> l’extérieur en ces termes :<br />

« L’une <strong><strong>de</strong>s</strong> principales questions à se poser, en fonction du problème en cause, comme du<br />

budget disponible ou <strong>de</strong> l’état <strong><strong>de</strong>s</strong> relations avec la structure à évaluer, est la suivante :<br />

souhaite-t-on une évaluation <strong>de</strong> type interne, « endogène » en quelque sorte, assistée par un<br />

expert, ou une évaluation externe, venue <strong>de</strong> l’extérieur, effectuée par <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluateurschercheurs<br />

recrutés pour l’occasion Si l’on adopte la première formule, souvent dite<br />

« endoformative » ou pédagogique, l’évaluateur met sa compétence directement au service<br />

<strong>de</strong> l’organisme évalué. Dans le second cas, il doit établir sa position dans un dispositif<br />

d’évaluation où il est imposé <strong>de</strong> l’extérieur : il y a donc... un temps assez long action du projet<br />

d’évaluation par l’évaluateur, d’apprivoisement <strong>de</strong> l’évaluateur par les évalués, et<br />

réciproquement ».<br />

- rappelle qu’Eric Monnier parle aussi <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> pluraliste, qui considère que l’évaluation<br />

est avant tout un moment et un lieu <strong>de</strong> négociation, et préconise la mise en place d’un<br />

dispositif d’évaluation : un comité <strong>de</strong> pilotage réunissant l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> partenaires, qui<br />

choisit l’évaluateur et suit les travaux,<br />

- signale la métho<strong>de</strong> qualitative, qui est une ai<strong>de</strong> à l’auto-évaluation et fournit aux acteurs un<br />

cadre <strong>de</strong> travail qui permet à chacun <strong>de</strong> déboucher sur <strong><strong>de</strong>s</strong> relations négociées entre<br />

partenaires et constitue une méthodologie <strong>de</strong> l’action très adaptée aux besoins <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs,<br />

<strong>de</strong> la définition et <strong>de</strong> la conduite <strong>de</strong> programmes,<br />

- souligne l’importance <strong>de</strong> la question (abordée notamment par Bruno Jobert du CERAT) :<br />

« l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong>vrait-elle pas privilégier le point <strong>de</strong> vue <strong><strong>de</strong>s</strong> usagers plutôt que<br />

celui <strong><strong>de</strong>s</strong> déci<strong>de</strong>urs ». Cette question renvoie à celle <strong>de</strong> l’évaluation par le haut ou par le<br />

bas.<br />

La plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> analyses <strong>de</strong> la mise en oeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> adoptent une<br />

démarche <strong><strong>de</strong>s</strong>cendante, comme s’il s’agissait <strong>de</strong> vérifier le bon fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> rouages<br />

d’une hiérarchie. Or ces <strong>politiques</strong> visent <strong><strong>de</strong>s</strong> individus et <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes sociaux, et rien ne<br />

permet d’affirmer qu’il y a adéquation entre les intérêts <strong>de</strong> cette population et l’interprétation<br />

<strong>de</strong> ces intérêts par les administrations. L’évaluation dite « par le bas », sans refuser l’analyse<br />

23 MONNIER Eric, L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>publiques</strong>, Paris, Economica, 1987 (CDU 19306)<br />

24 MOULINIER Pierre, L’évaluation au service <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> culturelles locales : éléments pour la réflexion et<br />

l’action, Département <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong>de</strong> la prospective du ministère <strong>de</strong> la Culture (DEP)/Observatoire <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> culturelles, Paris, La Documentation française (Collection du DEP), 1994 (CDU 30451)<br />

29


<strong><strong>de</strong>s</strong> dispositifs administratifs, met précisément l’accent sur les comportements et les<br />

représentations <strong><strong>de</strong>s</strong> « cibles » sociales par le biais d’« ethnométho<strong><strong>de</strong>s</strong> », qui « décrivent ce<br />

que les acteurs disent et font ».<br />

• Le choix d’une métho<strong>de</strong><br />

L’évaluation est un exercice difficile et risqué, qui relève d’une technique relativement récente<br />

et encore peu formalisée. La métho<strong>de</strong> doit être clairement énoncée avant <strong>de</strong> lancer<br />

l’évaluation et claire pour tous, mais quelle métho<strong>de</strong> adopter <br />

En fait, il n’existe pas une « bonne métho<strong>de</strong> d’évaluation tout terrain », qui serait utilisable<br />

« clé en main » et préférable aux autres. Selon le type <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, il convient <strong>de</strong> choisir tel<br />

type <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> plutôt que tel autre et surtout, le plus souvent comme le souligne Pierre<br />

Moulinier, lors d’un processus complexe l’évaluateur est amené à multiplier les techniques.<br />

Patrick Viveret insistait déjà sur la complémentarité <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’évaluation et l’intérêt<br />

fréquent <strong>de</strong> leur croisement, soulignant que la qualité d’une évaluation est d’autant plus forte<br />

qu’elle a été mise en oeuvre avant la réalisation d’un programme public afin <strong>de</strong> mieux<br />

apprécier ses effets par rapport à la situation précédant son engagement. C’est la démarche<br />

qui a été adoptée pour l’évaluation du RMI.<br />

En fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs qu’il poursuit, le prescripteur peut se limiter à une évaluation<br />

comparative, ou continuer l’investigation jusqu’à faire <strong>de</strong> l’évaluation un instrument <strong>de</strong> pilotage<br />

<strong>de</strong> l’action et <strong>de</strong> modification du fonctionnement <strong>de</strong> l’organisation chargée <strong>de</strong> sa mise en<br />

oeuvre. Cette diversité <strong><strong>de</strong>s</strong> approches méthodologiques constitue une richesse qui conduit<br />

Patrick Viveret à estimer que : « ce pluralisme suffirait à montrer l’erreur qui consisterait, pour<br />

les pouvoirs publics, à poser le problème <strong>de</strong> l’évaluation sous le seul angle technique.<br />

Privilégiant une école plutôt qu’une autre, ils se priveraient <strong>de</strong> cette richesse<br />

méthodologique ».<br />

• Une bonne <strong><strong>de</strong>s</strong>cription du système « décision-moyens-actions »<br />

Pierre Moulinier souligne qu’une bonne <strong><strong>de</strong>s</strong>cription du système, assortie <strong>de</strong> remarques<br />

critiques et d’un débat, vaut souvent une évaluation plus sophistiquée.<br />

C’est particulièrement vrai dans les domaines (comme le domaine culturel) où les objectifs<br />

sont imprécis et les effets difficilement analysables. Il est alors utile <strong>de</strong> centrer l’évaluation sur<br />

le dispositif d’action plus que sur ses performances : plutôt que <strong>de</strong> comparer <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats à<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs censés être clairement énoncés a priori, on effectue une sorte <strong>de</strong> reconstitution<br />

a posteriori <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs à partir <strong>de</strong> la <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>de</strong> la structure, <strong><strong>de</strong>s</strong> actions qu’elle mène et<br />

<strong>de</strong> ses résultats apparents selon ce schéma :<br />

Analyse Définition Confrontation avec les Définition Analyse<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> ⇒ <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs ⇒ volontés ou réflexion ⇒ <strong><strong>de</strong>s</strong> ⇒ <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

actions apparents avec les déci<strong>de</strong>urs objectifs réels écarts<br />

Quant à la question <strong>de</strong> la meilleure métho<strong>de</strong>, elle ne peut pas être posée dans l’absolu, mais<br />

en fonction <strong>de</strong> chaque situation à évaluer, du contexte local, <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens mis en oeuvre...<br />

30


• Prévoir l’après-évaluation<br />

Plutôt que <strong>de</strong> s’interroger sur « la meilleure métho<strong>de</strong> d’évaluation » à mettre en oeuvre, il<br />

convient, dès la décision initiale, <strong>de</strong> prévoir l’après-évaluation : la publication <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats, les<br />

retombées <strong>politiques</strong>, administratives ou sociales doivent être prévues dès l’amont.<br />

Le statut du rapport final, sa publication et sa diffusion, le débat contradictoire avec les<br />

responsables <strong>de</strong> la politique doivent être clairement décidés au départ, en prenant gar<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

ne pas démobiliser ou « braquer » certains acteurs à l’avance.<br />

C’est au commanditaire <strong>de</strong> définir le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> publicité donné au rapport final, mais sans<br />

pru<strong>de</strong>nce exagérée allant à l’encontre <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs qui sous-ten<strong>de</strong>nt l’exercice même <strong>de</strong><br />

l’évaluation (transparence, démocratie, débat contradictoire).<br />

EVALUATION ET EXPERIMENTATION<br />

Le rapport sur les travaux du colloque international <strong>de</strong> 1983 sur l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

<strong>publiques</strong> se concluait sur la question <strong>de</strong> l’expérimentation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> 25 : « Un constat<br />

s’impose en premier lieu : dans notre pays, il est très difficile <strong>de</strong> mener <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences <strong>de</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>. Sur ce sujet, le Conseil d’Etat adopte souvent une attitu<strong>de</strong> négative... Et<br />

pourtant, l’intérêt <strong>de</strong> l’expérimentation est immense. Il est d’abord : « <strong>de</strong> laisser subsister<br />

durant quelque temps plusieurs solutions à un même problème, plusieurs modalités vivantes<br />

ayant chacune leur avantage spécifique. Ce processus se traduit par le maintien effectif <strong>de</strong> la<br />

diversité » (Jacques Lesourne, professeur d’économie au CNAM), donc une certaine<br />

richesse d’aptitu<strong><strong>de</strong>s</strong>. Il est ensuite d’établir un nouveau type <strong>de</strong> développement démocratique<br />

: « lorsque la loi ne permet pas <strong>de</strong> réaliser efficacement un objectif donné - ce qui est<br />

une situation <strong>de</strong> plus en plus fréquente - il peut être utile <strong>de</strong> mettre en oeuvre un<br />

processus d’expérimentation - <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences pilotes précisant la faisabilité <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

projets, - et d’évaluation collective contradictoire aboutissant à <strong><strong>de</strong>s</strong> conclusions. Ce<br />

processus suppose une interaction entre ceux qui déci<strong>de</strong>nt et ceux auxquels s’applique la<br />

décision : il peut correspondre à une modification profon<strong>de</strong> du rôle <strong>de</strong> l’élu qui serait moins un<br />

représentant, pour l’exercice <strong>de</strong> l’autorité, et plus un intermédiaire dans un schéma<br />

d’expérimentation-évaluation impliquant une meilleure participation <strong><strong>de</strong>s</strong> citoyens » (Gérard<br />

Fuchs, parlementaire européen) ».<br />

Emile Lévy (directeur du Laboratoire d’économie et <strong>de</strong> gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> organisations <strong>de</strong> santé)<br />

soulignait quant à lui que : « Au plan méthodologique, ce qui a trait à l’expérimentation, c’està-dire<br />

les techniques d’expériences aléatoires, constitue au fond l’élément le plus original <strong>de</strong><br />

l’évaluation. la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’évaluation est celle que l’on emploie dans les travaux <strong>de</strong><br />

recherche pour vali<strong>de</strong>r une théorie scientifique. Elle doit avoir un caractère systématique et<br />

rigoureux ».<br />

De même, en 1986, Michel Deleau insistait 26 , par comparaison avec d’autres pays, sur les<br />

lacunes françaises les plus flagrantes qui s’observent dans <strong>de</strong>ux domaines :<br />

25 NIOCHE Jean-Pierre, POINSARD Robert, L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, Paris, Economica, 1984<br />

(CDU 16715)<br />

26 DELEAU Michel, NIOCHE Jean-Pierre, PENZ Philippe, POINSARD Robert : Evaluer les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> :<br />

métho<strong><strong>de</strong>s</strong>, déontologie, organisations, Commissariat général du Plan, Rapport du groupe <strong>de</strong> travail<br />

« Métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> », Paris, La Documentation française, 1986 (CDU 21532)<br />

31


« D’abord, celui du recours à l’expérimentation, très peu développé en France.<br />

L’expérimentation, c’est-à-dire l’application d’une politique à un groupe, <strong>de</strong> taille restreinte<br />

mais représentatif, avec mesure <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats avant généralisation éventuelle, ne saurait<br />

constituer une panacée. Mais, sans nul doute, un usage raisonné <strong>de</strong> cette démarche<br />

pragmatique permettrait d’éviter <strong><strong>de</strong>s</strong> déboires coûteux ». (Le second domaine auquel il faisait<br />

allusion étant celui <strong><strong>de</strong>s</strong> outils aptes à fournir une représentation quantitative <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

comportements individuels et <strong>de</strong> la manière dont ils peuvent être influencés par les<br />

interventions <strong>publiques</strong> - absence <strong>de</strong> modèles microéconométriques et corrélativement<br />

usage parfois abusif <strong><strong>de</strong>s</strong> modèles macroéconométriques).<br />

32


LE MINISTERE DE L’EQUIPEMENT<br />

ET L’EVALUATION<br />

En matière d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, le ministère <strong>de</strong> l’Equipement<br />

bénéficie d’un acquis important. Confronté <strong>de</strong>puis l’origine aux questions complexes<br />

et cruciales <strong>de</strong> la ville et <strong>de</strong> l’aménagement <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires, il n’est pas surprenant<br />

qu’il ait - un <strong><strong>de</strong>s</strong> premiers et <strong>de</strong> façon continue - posé la question <strong>de</strong> l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> en France :<br />

- Les années 70 sont en effet caractérisées par <strong><strong>de</strong>s</strong> interventions très fortes <strong>de</strong> l’Etat - c’est<br />

la gran<strong>de</strong> pério<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> Villes nouvelles - et par la mise en place par l’administration d’un<br />

dispositif <strong>de</strong> programmation <strong>de</strong> la recherche urbaine à travers le lancement <strong>de</strong> programmes<br />

pluriannuels <strong>de</strong> recherches incitatives. Toute recherche impulsée par le pouvoir central se<br />

réfère immanquablement, comme l’écrit Jean-Pierre Gaudin, à <strong><strong>de</strong>s</strong> critères d’utilité et d’intérêt<br />

général 27 .<br />

- Au début <strong><strong>de</strong>s</strong> années 80, le mouvement s’accélère avec la mise en place <strong>de</strong> la<br />

décentralisation qui constitue pour la réalité urbaine et territoriale un renversement<br />

dialectique, le pouvoir <strong>de</strong> décision et <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> basculant du centre vers la périphérie. La<br />

crise économique, les restructurations industrielles, l’émergence <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes<br />

d’exclusion... conduisent à poser <strong>de</strong> plus en plus la question <strong>de</strong> la pertinence, <strong>de</strong> l’efficacité<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> - et donc <strong>de</strong> leur évaluation.<br />

Dans un contexte national favorable à la prise en compte <strong>de</strong> l’importance <strong>de</strong> l’évaluation avec<br />

les travaux d’instances multiples : Commission nationale d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> universités,<br />

Commissions d’évaluation du ministère <strong>de</strong> la Recherche et <strong>de</strong> la technologie, Association<br />

« Services Publics » travaillant sur la spécification <strong>de</strong> l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>,<br />

action du Commissariat au Plan... le ministère <strong>de</strong> l’Equipement s’est révélé un acteur actif <strong>de</strong><br />

cette démarche.<br />

L’action <strong>de</strong> la Mission Evaluation et prospective, au sein <strong>de</strong> la Direction du personnel, doit<br />

être soulignée. Dès septembre 1990, par exemple, elle diffusait un Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’évaluation 28<br />

que Serge Vallemont présentait en ces termes : « Nombre <strong>de</strong> services du ministère nous font<br />

aujourd’hui savoir qu’ils souhaitent évaluer les résultats <strong>de</strong> certaines <strong>de</strong> leurs actions et <strong>de</strong><br />

leurs <strong>politiques</strong> afin <strong>de</strong> mieux les maîtriser, toutefois, l’histoire et l’expérience <strong>de</strong><br />

l’administration en la matière est encore récente, nous avons tout à inventer. En tant que<br />

Direction du personnel, nous nous sentons concernés par l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> démarches <strong>de</strong><br />

mo<strong>de</strong>rnisation que nous avons lancé <strong>de</strong>puis plusieurs années : il nous paraît nécessaire d’en<br />

faire le point avec les services et avec <strong><strong>de</strong>s</strong> experts. Pour ce qui est <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats <strong><strong>de</strong>s</strong> actions<br />

et <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, l’expérience qu’a la Direction du personnel lui permettre<br />

d’apporter aux directions techniques qui le souhaitent, un conseil et une assistance<br />

méthodologique. C’est à ce titre que nous avons voulu élaborer ce gui<strong>de</strong>... (qui) constitue la<br />

27 GAUDIN Jean-Pierre, Quand l’Etat comman<strong>de</strong> la recherche, Annales <strong>de</strong> la recherche urbaine, n° 20, oct.<br />

1983.- pp.75-99 (CDU)<br />

28 Le Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’évaluation, ministère <strong>de</strong> l’Equipement du logement, <strong><strong>de</strong>s</strong> transports et <strong>de</strong> la mer, Direction du<br />

personnel, Mission évaluation et prospective, 1990 (CDU 24555)<br />

33


synthèse <strong><strong>de</strong>s</strong> enseignements concrets que nous avons pu tirer <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans <strong>de</strong> pratiques<br />

d’évaluation, <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes que nous avons rencontrés et <strong><strong>de</strong>s</strong> solutions que nous avons<br />

tenté d’y apporter. Il s’agit donc <strong>de</strong> la formalisation <strong>de</strong> notre expérience d’évaluation ». Mais il<br />

soulignait aussi les limites <strong>de</strong> ce document « dans la mesure où nous nous trouvons en<br />

phase d’apprentissage et d’expérimentation ».<br />

Dans le vaste chantier ouvert par la réflexion et la mise en place <strong>de</strong> procédures et <strong>de</strong><br />

programmes d’évaluation <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> relevant du champ <strong>de</strong> compétences du<br />

ministère <strong>de</strong> l’Equipement, une attention particulière doit être portée à la création du Plan<br />

urbain au début <strong><strong>de</strong>s</strong> années 80 qui répondait précisément, pour une part importante, à<br />

cette <strong>de</strong>rnière préoccupation à travers la prise en compte privilégiée <strong>de</strong> trois cas <strong>de</strong><br />

figure : l’évaluation scientifique <strong>de</strong> la recherche elle-même, l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> actions<br />

territorialisées (qui renvoie à la question <strong>de</strong> la comman<strong>de</strong> d’évaluation), l’évaluation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>. Le Plan urbain a effectivement constitué un foyer qui a concentré<br />

une part importante <strong><strong>de</strong>s</strong> réflexions et <strong><strong>de</strong>s</strong> initiatives concernant l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

<strong>publiques</strong> au sein du ministère <strong>de</strong> l’Equipement et au-<strong>de</strong>là.<br />

LE TRIPTYQUE RECHERCHE-EXPERIMENTATION-EVALUATION<br />

Compte tenu du contexte que nous avons évoqué et <strong><strong>de</strong>s</strong> missions qui lui étaient allouées, il<br />

est logique en effet que cette nouvelle structure ait articulé, dès l’origine, les trois termes<br />

recherche-expérimentation-évaluation. En effet, outre la fonction plus « classique » <strong>de</strong><br />

commanditaire <strong>de</strong> recherche qu’il a exercé, le Plan urbain a développé, parallèlement à ses<br />

programmes <strong>de</strong> recherche, un programme d’expérimentations.<br />

L’action innovante territorialisée portés par <strong><strong>de</strong>s</strong> maîtres d’ouvrage locaux, suppose l’idée<br />

d’une alternative originale à <strong><strong>de</strong>s</strong> solutions et <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures existantes. Elle suscite une<br />

collaboration transversale entre <strong><strong>de</strong>s</strong> partenaires d’institutions qui ont leur logique propre et<br />

qui, en général, pensent et interviennent <strong>de</strong> façon cloisonnée. Elle provoque et permet la<br />

concertation. Dans la notion d’expérimentation, les notions <strong>de</strong> recherche, d’action et<br />

d’innovation sont étroitement articulées. Nombre d’expérimentations <strong>urbaines</strong> favorisent<br />

l’interaction entre porteurs d’initiatives technologiques et porteurs d’initiatives sociales<br />

susceptibles <strong>de</strong> conduire à l’émergence <strong>de</strong> nouveaux rapports entre utilisateurs, producteurs<br />

et gestionnaires <strong><strong>de</strong>s</strong> réalités <strong>urbaines</strong>. Encore faut-il tirer le bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> expérimentations ainsi<br />

réalisées.<br />

Claire Gilllio souligne que : « L’évaluation, au Plan urbain, est marquée dès sa création,<br />

par ses liens avec l’expérimentation et la recherche. Il s’agissait en effet d’impulser <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

travaux <strong>de</strong> recherche scientifique et technique, mais aussi <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> l’expérimentation un<br />

terrain privilégié <strong>de</strong> rencontre entre la recherche urbaine et les préoccupations <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

collectivités territoriales » 29 .<br />

Chaque expérimentation a été ainsi accompagnée d’une évaluation continue, réalisée par une<br />

équipe d’évaluateurs extérieurs au projet d’expérimentation, sur la base d’un protocole<br />

d’expérimentation (hypothèses scientifiques, objectifs d’action, questions élucidées par<br />

l’expérimentation, méthodologie, reformulation <strong>de</strong> ces éléments en fonction <strong>de</strong> l’évaluation du<br />

projet) qui s’est traduite par un travail <strong>de</strong> suivi, un dossier final <strong>de</strong> bilan-observation et souvent<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> journées <strong>de</strong> présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats.<br />

29 GILLIO Claire, Gros plan sur expérimentation et évaluation, Les Chroniques du Plan urbain, n° 5, avril 1993.-<br />

pp.4-11 (CDU)<br />

34


Cette évaluation comportait <strong>de</strong>ux aspects : d’une part, une évaluation interne portant plus<br />

particulièrement sur la question d’une bonne appréciation <strong>de</strong> la démarche et <strong>de</strong> son évolution<br />

par rapport aux objectifs initiaux ; d’autre part, un regard externe porté sur les enjeux et les<br />

résultats <strong>de</strong> l’action expérimentale qui a pris, tantôt la forme d’une évaluation intervenant au<br />

cours <strong>de</strong> la réalisation du projet (évaluation concomitante), tantôt celle d’une observation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

effets induits (évaluation ex post).<br />

Véritable « poisson pilote » du ministère <strong>de</strong> l’Equipement en matière d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> publique, en parallèle au travail <strong>de</strong> réflexion sur les métho<strong>de</strong>, les enjeux et la<br />

déontologie qu’il développait, le Plan urbain a contribué à définir <strong><strong>de</strong>s</strong> protocoles et <strong><strong>de</strong>s</strong> cadres<br />

méthodologiques en appui à l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> mises en place par le ministère <strong>de</strong><br />

l’Equipement, la DIV ou à l’occasion <strong>de</strong> la mise en oeuvre du RMI...<br />

Dans ce vaste panorama et l’importante production qu’il a provoqué en termes <strong>de</strong> recherches<br />

et d’analyses, nous nous arrêterons sur quelques étapes-clés.<br />

UNE MISSION D’ETUDE INTERNATIONALE<br />

Des missions d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> - organisées par le <strong>Centre</strong> scientifique et technique du bâtiment<br />

(CSTB) - ont été l’occasion dès 1989 <strong>de</strong> confronter cette réflexion aux pratiques d’évaluation<br />

appliquées aux programmes publics expérimentaux dans les domaines <strong>de</strong> l’habitat et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

services <strong>de</strong> pays possédant une réelle avance en la matière. C’est ainsi que Michel Conan et<br />

son équipe ont analysé l’expérience <strong><strong>de</strong>s</strong> communes libres en Suè<strong>de</strong> et l’évaluation <strong>de</strong> la<br />

gestion dynamique <strong>de</strong> la productivité <strong><strong>de</strong>s</strong> services urbains à New York <strong>de</strong> 1965 à 1987.<br />

• L’évaluation <strong>de</strong> l’expérience<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> communes libres (frikommun) suédoises 30<br />

Cette expérimentation originale et audacieuse, lancée avec l’accord du Parlement suédois<br />

concernait neuf municipalités et trois comtés déclarées libres <strong>de</strong> modifier tout les règlements<br />

issus <strong><strong>de</strong>s</strong> administrations centrales mettant un frein à l’efficacité du service public local. Il<br />

s’agissait <strong>de</strong> rappeler le primat <strong><strong>de</strong>s</strong> droits <strong><strong>de</strong>s</strong> citoyens sur ceux <strong><strong>de</strong>s</strong> administrations. Cette<br />

liberté n’était soumise qu’à <strong>de</strong>ux conditions : un examen technique du ministère <strong>de</strong> la<br />

Fonction publique et l’approbation du Parlement pour toute modification touchant à la loi.<br />

Jugée à l’aune <strong>de</strong> ses intentions initiales, cette expérience a échoué, les résistances qu’elle a<br />

suscitée ayant été les plus fortes et coûté son poste à un ministre. Mais elle a contribué à<br />

l’extension d’un mouvement <strong>de</strong> transformation <strong><strong>de</strong>s</strong> municipalités et contribué au<br />

développement d’une nouvelle conception <strong>de</strong> la conduite du changement dans les services<br />

publics. En effet, le processus tout entier <strong>de</strong> changement repose sur <strong><strong>de</strong>s</strong> formes<br />

d’apprentissage collectif où les discussions suscitées (par l’expérience acquise) forment<br />

l’armature <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances et <strong><strong>de</strong>s</strong> savoir-faire. Cela exige <strong><strong>de</strong>s</strong> dispositifs <strong>de</strong> conduite et <strong>de</strong><br />

régulation du changement adaptées et le souci <strong>de</strong> marquer <strong><strong>de</strong>s</strong> étapes dans les processus<br />

<strong>de</strong> changement. Ces processus concernent plusieurs communes qui se tiennent<br />

mutuellement informées <strong>de</strong> leurs succès, <strong>de</strong> leurs déboires et <strong><strong>de</strong>s</strong> réflexions auxquels ils<br />

donnent lieu.<br />

30 CONAN Michel, Développement urbain et gestion municipale. L’expérience <strong>de</strong> Sandkaven, une commune<br />

libre en Suè<strong>de</strong>, Paris, Plan urbain, 1989 (PU 1420)<br />

35


Ces formes d’exploration collective existent aussi dans les autres pays scandinaves qui ont<br />

organisé un échange systématique d’idées et d’évaluations entre eux.<br />

• L’évaluation <strong>de</strong> la gestion dynamique <strong>de</strong> la productivité <strong><strong>de</strong>s</strong> services<br />

urbains à New York <strong>de</strong> 1965 à 1987 31<br />

La crise financière <strong>de</strong> 1975, qui a failli mettre la ville <strong>de</strong> New York en cessation <strong>de</strong> paiement, a<br />

été suivie après trois ans <strong>de</strong> marasme par un redressement progressif et impressionnant<br />

sous l’impulsion d’un nouveau maire.<br />

Celui-ci, en s’appuyant sur les efforts <strong>de</strong> rationalisation du travail <strong><strong>de</strong>s</strong> services municipaux,<br />

d’amélioration <strong><strong>de</strong>s</strong> relations avec les syndicats et d’accroissement <strong>de</strong> la productivité a mis en<br />

place un dispositif <strong>de</strong> transformation dynamique <strong>de</strong> la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> services urbains dont les<br />

effets sur la qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> services fournis, le climat social dans les municipalités et<br />

l’accroissement <strong>de</strong> la productivité se sont révélés durables.<br />

L’analyse réalisée s’est attachée à répondre à une interrogation précise : suffisait-il d’un bon<br />

système d’indicateurs pour gérer les 250 000 employés <strong>de</strong> la municipalité et pour que la<br />

fourniture <strong><strong>de</strong>s</strong> services soit conforme aux priorités du maire L’examen du système <strong>de</strong><br />

gestion a permis <strong>de</strong> répondre par la négative et <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce qu’il ne s’agit pas <strong>de</strong><br />

se prononcer pour ou contre les systèmes d’indicateurs, mais plutôt <strong>de</strong> savoir à quoi ils<br />

peuvent servir et comment ils doivent être conçus et mis en place.<br />

Le maire a réorganisé la municipalité en décidant qu’il y aurait trois maires adjoints, dont un<br />

maire adjoint aux affaires courantes sur lequel reposerait la responsabilité <strong>de</strong> tous les<br />

services urbains <strong>de</strong> la ville (justice, protection contre l’incendie, environnement, transports,<br />

hygiène publique, logement, santé, ai<strong>de</strong> sociale...). Un bureau d’analyse <strong>de</strong> la gestion<br />

courante lui permet <strong>de</strong> se tenir informé régulièrement, conformément aux prescriptions d’un<br />

dispositif <strong>de</strong> programmation et <strong>de</strong> gestion. Les modalités et la nature <strong><strong>de</strong>s</strong> comptes rendus<br />

transmis par les responsables d’administrations municipales sont prévues <strong>de</strong> manière<br />

extrêmement précise et constituent un instrument d’évaluation au service du maire lui<br />

permettant une évaluation rapportée à ses objectifs.<br />

Ce système n’est pas original en soi. Il repose :<br />

- d’une part, sur l’utilisation d’indicateurs conçus pour répondre à un petit nombre <strong>de</strong><br />

questions élémentaires pour chaque entité administrative - ils doivent permettre à chaque<br />

responsable <strong>de</strong> les renseigner et <strong>de</strong> les tenir à jour, mais aussi <strong>de</strong> les remettre<br />

éventuellement en cause (en effet, l’amélioration du système <strong>de</strong> travail est préférée au<br />

raffinement <strong><strong>de</strong>s</strong> indicateurs)<br />

- d’autre part, sur un effort systématique <strong>de</strong> définition <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs visés et <strong>de</strong> comparaison<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> résultats obtenus et <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs. Ce système <strong>de</strong> gestion ne prescrit pas une technique<br />

<strong>de</strong> gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> entités administratives, mais un processus d’évaluation continue <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

résultats <strong>de</strong> gestion rapportés aux enjeux budgétaires et aux objectifs du maire. Ce<br />

système, évolutif, est utilisé pour conduire une politique <strong>de</strong> transformations continues <strong>de</strong><br />

l’organisation du travail et <strong><strong>de</strong>s</strong> services rendus et favorise la mobilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> agents <strong>de</strong> la<br />

municipalité grâce à une délégation <strong>de</strong> responsabilités claires au niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> services<br />

sectoriels.<br />

31 CONAN Michel, Gestion dynamique <strong>de</strong> la productivité <strong><strong>de</strong>s</strong> services urbains. Enseignement <strong>de</strong> 22 ans<br />

d’expériences <strong>de</strong> gestion et d’évaluation dans la municipalité <strong>de</strong> New York City 1965-1987, Paris, Plan urbain,<br />

1989 (CDU 39220)<br />

36


UN SEMINAIRE DE METHODE<br />

SUR L’EVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES<br />

Dès 1988, est organisé un séminaire <strong><strong>de</strong>s</strong>tiné à constituer un milieu <strong>de</strong> chercheurs et <strong>de</strong><br />

commanditaires d’évaluation ayant <strong><strong>de</strong>s</strong> références communes et parlant un même langage.<br />

Ce séminaire a été conçu <strong>de</strong> façon que chacune <strong>de</strong> ses sessions soit animée par un groupe<br />

<strong>de</strong> recherche ayant particulièrement travaillé les questions d’évaluation et, plus précisément<br />

les thématiques abordées.<br />

• Théories et pratiques <strong>de</strong> l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes et <strong><strong>de</strong>s</strong> projets<br />

à caractère expérimental (juin 1988)<br />

L’esprit <strong>de</strong> ce séminaire - et plus particulièrement <strong>de</strong> cette session introductive - a été<br />

clairement défini par Claire Gillio et Anne Querrien 32 soulignant qu’il s’ouvrait à un moment<br />

stratégique caractérisé, d’une part, par une prise <strong>de</strong> conscience <strong>de</strong> l’intérêt <strong>de</strong> l’évaluation<br />

comme outil indispensable à l’action <strong><strong>de</strong>s</strong> pouvoirs publics et, d’autre part, par <strong>de</strong> nombreuses<br />

résistances <strong>de</strong> la part <strong><strong>de</strong>s</strong> élus, pour qui ce terme est souvent synonyme <strong>de</strong> « contrôle »,<br />

voire « d’ingérence » dans les affaires locales et <strong><strong>de</strong>s</strong> maîtres d’ouvrage, car il renvoie à<br />

l’existence <strong>de</strong> normes ou <strong>de</strong> règles.<br />

Cette première session avait donc pour objet <strong>de</strong> clarifier les enjeux d’une évaluation et <strong>de</strong><br />

proposer <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments <strong>de</strong> réflexion sur les questions suivantes :<br />

- Qu’est-ce que l’évaluation Ce qu’elle n’est pas. Quelles en sont les commanditaires Qui<br />

en sont les <strong><strong>de</strong>s</strong>tinataires Comment se différencient recherche et évaluation <br />

- A quelles conditions l’évaluation est-elle possible <br />

- Quels sont les enjeux <strong>de</strong> l’évaluation : Qui en sont les commanditaires Qui en sont les<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong>tinataires <br />

- Qui peut évaluer Assiste-t-on à la constitution d’une nouvelle profession Quelle peut être<br />

la place <strong>de</strong> l’évaluation : interne ou externe à l’opération Qui choisit l’évaluateur <br />

- Quelles sont les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’évaluation Ne faut-il pas différencier évaluation technique et<br />

évaluation sociale Quel est le moment <strong>de</strong> l’évaluation : au démarrage et pendant l’action ou<br />

après <br />

Plus encore que les sessions suivantes, cette première session, a été conçue comme une<br />

réflexion sur les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’évaluation en cours d’élaboration ou en pratique. Son contenu a<br />

été confié à Michel Conan et Barbara Allen du CSTB qui ont centré la réflexion sur la métho<strong>de</strong><br />

autour <strong><strong>de</strong>s</strong> trois rôles évaluateur (l’évaluation étant entendue comme un outil pouvant<br />

accompagner la conduite du changement). Ces trois rôles : maïeuticien, expert et<br />

médiateur ont été proposés pour examiner la manière dont ils peuvent constituer ou non les<br />

bases à partir <strong><strong>de</strong>s</strong>quelles pourrait s’élaborer une réflexion collective <strong><strong>de</strong>s</strong> équipes <strong>de</strong><br />

chercheurs engagées dans ce champ. Une réflexion a été engagée sur les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> qu’elles<br />

mettent en oeuvre et la manière dont celles-ci contribuent à la construction d’une position par<br />

rapport aux acteurs avec lesquels elles travaillent.<br />

Parmi toutes les questions ouvertes par cette session inaugurale, André Bruston, dans son<br />

intervention conclusive, pose la question récurrente <strong>de</strong> savoir s’il ne faudrait pas éviter <strong>de</strong><br />

créer un corps d’évaluateurs professionnels pour encourager plutôt <strong><strong>de</strong>s</strong> chercheurs à se<br />

former aux métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’évaluation comme une part <strong>de</strong> leur activité <br />

32 Théories et pratiques <strong>de</strong> l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes et <strong><strong>de</strong>s</strong> projets à caractère expérimental, Compte<br />

rendu du séminaire <strong>de</strong> juin 1988 à Chatenay-Malabry, Plan urbain/CSTB, 1989 (CDU 21091)<br />

37


• Recherche évaluative dans les <strong>politiques</strong> culturelles<br />

(Grenoble juin 1989)<br />

Cette secon<strong>de</strong> session, dont le contenu a été confié au CERAT (Institut d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong><br />

Grenoble) et à l’Observatoire <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> culturelles et qui s’est tenue à Grenoble, a traité<br />

<strong>de</strong> l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> <strong>de</strong> la culture : comment la structuration et la<br />

spécificité <strong>de</strong> ces <strong>politiques</strong> en pleine évolution permettent-elles d’intégrer les métho<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

d’évaluation utilisées dans d’autres domaines comment sont traitées les attentes <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

commanditaires qui obéissent à <strong><strong>de</strong>s</strong> stratégies <strong>de</strong> nature différente <br />

Cette session se situait en effet à un moment stratégique et mettait l’accent sur <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

exigences et conditions particulières en termes d’évaluation : « Si les <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> la culture<br />

sont encore largement aujourd’hui <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> l’Etat, elles sont <strong>de</strong> plus en plus au coeur<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> préoccupations <strong><strong>de</strong>s</strong> responsables <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités locales et particulièrement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

responsables <strong><strong>de</strong>s</strong> villes... (elles constituent) un élément important <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> villes,<br />

car les <strong>politiques</strong> culturelles offrent aux habitants <strong><strong>de</strong>s</strong> équipements permettant l’accès à la<br />

culture, favorisent le développement économique et participent <strong>de</strong> l’image <strong>de</strong> la ville. L’enjeu<br />

<strong>de</strong> cette session est d’examiner dans quelle mesure la spécificité <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> culturelles<br />

entraîne les caractéristiques particulières dans les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et la déontologie <strong>de</strong><br />

l’évaluation » 33 .<br />

• Evaluation, administration, recherche (mars 1990)<br />

A partir du constat que l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> est <strong>de</strong>venue une préoccupation<br />

majeure <strong>de</strong> l’administration française, sous l’influence <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux phénomènes interdépendants<br />

: d’un côté, le freinage <strong>de</strong> l’augmentation <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses <strong>publiques</strong>, qui invite à se préoccuper<br />

davantage <strong>de</strong> leur efficacité et, d’un autre côté, la décentralisation, qui conduit à la légitimation<br />

d’une pluralité d’options et <strong>de</strong> centres <strong>de</strong> pouvoirs différents et à une contractualisation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

rapports entre l’Etat et les territorialités locales (André Bruston 34 ), cette troisième session<br />

s’est précisément centrée sur les relations entre évaluation, administration et recherche.<br />

Chaque gran<strong>de</strong> administration dispose d’une instance d’inspection et <strong>de</strong> contrôle chargée<br />

d’en améliorer le fonctionnement et son adéquation aux normes et niveaux territoriaux et la<br />

décentralisation conduit à faire droit aux innovations capables <strong>de</strong> mieux respecter les<br />

nouveaux objectifs <strong>de</strong> la gestion publique. Les travaux ont abordé les questions posées par<br />

ce contexte : les formes <strong>de</strong> travail classiques ou renouvelées <strong><strong>de</strong>s</strong> corps d’inspection, leur<br />

permettent-elles <strong>de</strong> se constituer en mémoire, voire en caisse <strong>de</strong> résonance <strong>de</strong> ces<br />

tentatives d’innovation administrative peut-on les évaluer en les limitant à leur formulation<br />

administrative et sans prendre la mesure <strong><strong>de</strong>s</strong> phénomènes sociaux, économiques, <strong>politiques</strong><br />

sous-jacents l’évaluation ne doit-elle pas faire l’objet d’un débat public et faire intervenir<br />

d’autres acteurs comme les chercheurs en sciences sociales qui proposent d’autres<br />

références explicatives aux situations <br />

Ces questions ont fait l’objet d’un débat entre membres <strong><strong>de</strong>s</strong> corps d’inspection et chercheurs,<br />

centré plus particulièrement sur les problèmes que pose l’administration d’un territoire divers<br />

et décentralisé.<br />

33 SAEZ Guy (sous la direction <strong>de</strong>), Recherche-évaluation dans les <strong>politiques</strong> culturelles, Actes du séminaire <strong>de</strong><br />

Grenoble, Paris, Plan urbain/CERAT/Observatoire <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> culturelles, 1989 (CDU 23341)<br />

34 Séminaire <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> : évaluation, administration, recherche, Paris, Plan urbain, 1990 (CDU 23465)<br />

38


• Evaluation et décision (septembre 1990)<br />

La quatrième session <strong>de</strong> ce séminaire a été organisée par le laboratoire CEOPS, <strong>de</strong> l’Ecole<br />

nationale <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux publics <strong>de</strong> l’Etat (ENTPE), sur le thème du rapport entre processus <strong>de</strong><br />

décision et démarche d’évaluation 35 . C’est donc à un éclairage du versant opérationnel ou<br />

pratique <strong>de</strong> l’évaluation que cette session a tenté d’aboutir : sur la base <strong>de</strong> six expériences<br />

d’évaluation très diverses, chargés d’évaluation, déci<strong>de</strong>urs et chercheurs venant <strong>de</strong> l’étranger<br />

ont exposé et comparé leurs points <strong>de</strong> vue.<br />

Alors même que l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> se généralise en France, les avis<br />

divergent sur son rôle et sa place par rapport aux processus <strong>de</strong> décision. Face au principe<br />

déontologique d’indépendance à l’égard <strong><strong>de</strong>s</strong> déci<strong>de</strong>urs érigé en absolu, Eric Monnier souligne<br />

la démarche <strong>de</strong> chercheurs, comme ceux du laboratoire CEOPS, qui s’attachent à placer<br />

l’évaluation au coeur <strong>de</strong> l’univers décisionnel et la conçoivent comme un outil pluraliste <strong>de</strong><br />

réflexion endogène au système d’acteurs. Pour eux, l’indépendance <strong>de</strong> l’évaluation se<br />

fon<strong>de</strong>rait sur l’interdépendance <strong><strong>de</strong>s</strong> instances décisionnelles concernées et <strong>de</strong> leurs<br />

représentants respectifs. Du fait du caractère éminemment contextualisé <strong>de</strong> cette démarche,<br />

l’aménagement dans la pratique d’une dissociation nécessaire entre évaluation et décision<br />

apparaît à la fois cruciale et problématique. Ainsi, le succès <strong>de</strong> la mise en place et <strong>de</strong><br />

l’exploitation <strong>de</strong> dispositifs d’évaluation efficaces dépend largement d’un examen approfondi<br />

au préalable <strong>de</strong> la distribution <strong><strong>de</strong>s</strong> forces et <strong><strong>de</strong>s</strong> « territoires » <strong><strong>de</strong>s</strong> différents pôles <strong>de</strong> pouvoir<br />

prenant part à l’évaluation.<br />

• Evaluation et jugement (Rennes février 1993)<br />

Cette session, dont le contenu a été confié au Laboratoire <strong>de</strong> recherches en sciences<br />

sociales (LARES) <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Renne 2, s’est tenue dans un contexte et une<br />

perspective différents <strong><strong>de</strong>s</strong> précé<strong>de</strong>ntes « ... car nous disposons en 1993 d’un réel capital<br />

d’évaluations réalisées et il <strong>de</strong>vient alors possible <strong>de</strong> faire un retour sur ce qui a été visé et<br />

réalisé à travers ces différentes expériences... Il ne s’agit plus <strong>de</strong> confronter <strong><strong>de</strong>s</strong> points <strong>de</strong><br />

vue sur ce que pourraient ou <strong>de</strong>vraient être <strong><strong>de</strong>s</strong> démarches d’évaluation mais <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à<br />

une analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques d’évaluation dans leur diversité » 36 .<br />

Cette session a donc été conçue comme un lieu <strong>de</strong> débat entre un nombre restreint <strong>de</strong><br />

chercheurs ayant été en mission d’évaluation (chargés d’évaluation ou membres d’une<br />

instance d’évaluation) pour tenter <strong>de</strong> clarifier la place spécifique <strong>de</strong> la recherche en sciences<br />

sociales dans les démarches d’évaluation en se focalisant sur un <strong>de</strong> ses aspects essentiels,<br />

celui du processus <strong>de</strong> la formation du jugement : quelle est la place <strong>de</strong> la production <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

connaissances dans la formation du jugement Le rôle du chargé d’évaluation est, à<br />

l’évi<strong>de</strong>nce, différent selon que cette démarche vise à modifier <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques en se fondant sur<br />

l’émergence d’un jugement ou que la formulation du jugement est l’objectif dominant.<br />

Un <strong><strong>de</strong>s</strong> acquis <strong>de</strong> cette session a été <strong>de</strong> permettre <strong>de</strong> mieux apprécier les difficultés<br />

rencontrées pour cerner <strong>de</strong> manière frontale ces questions (ce que André Sauvage qualifie<br />

<strong>de</strong> « tâche aveugle (faisant) du ou <strong><strong>de</strong>s</strong> lieu(x) où se forme le jugement, une sorte <strong>de</strong> boîte<br />

noire, un indiscutable implicite... cela nous a conduits à nous interroger sur le pourquoi <strong>de</strong> ce<br />

silence ») elle a permis d’apprécier combien la phase <strong>de</strong> production du jugement est<br />

fortement dépendante, d’une part, d’autres moments forts <strong>de</strong> l’évaluation (formulation <strong>de</strong> la<br />

35 Séminaire <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> : évaluation et décision, Paris, Plan urbain/CEOPS (ENTPE), 1990 (CDU 25019)<br />

36 Evaluation et jugement, Actes du séminaire <strong>de</strong> Rennes, Plan urbain/LARES, 1993 (CDU 29901)<br />

39


comman<strong>de</strong>, négociation préalable <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions <strong>de</strong> réalisation et, d’autre part, <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

différentes postures <strong><strong>de</strong>s</strong> chargés d’évaluation.<br />

• Evaluation et recherche<br />

Fruit indirect <strong>de</strong> ce séminaire, il convient <strong>de</strong> renvoyer au numéro spécial <strong><strong>de</strong>s</strong> Annales <strong>de</strong> la<br />

recherche urbaine consacré à l’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> rapports qu’entretiennent l’évaluation et la<br />

recherche. Anne Querrien souligne dans son avant-propos que : « l’évaluation dans la<br />

mesure où elle se fait locale, où elle se confronte à la singularité <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires, non<br />

seulement dans leur dimension <strong>de</strong> victimes <strong>de</strong> la crise, mais également dans leurs<br />

productions originales, renoue avec la tradition ethnographique et analyse la force <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

singularités locales autant que les effets <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> centrales. Dotée d’un temps suffisant<br />

pour se mener correctement et d’un espace <strong>de</strong> publication, elle peut ouvrir une voie au<br />

renouvellement <strong><strong>de</strong>s</strong> sociétés <strong>urbaines</strong>. La réponse à la comman<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> initiateurs <strong>de</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> soucieux <strong>de</strong> mesurer les effets <strong>de</strong> leurs actions, ou d’abord <strong>de</strong> connaître<br />

leurs points d’application, produit une photographie <strong>de</strong> la réalité sociale d’aujourd’hui et donne<br />

une base à la réflexion sur les réformes <strong>de</strong> <strong>de</strong>main. C’est ainsi qu’une gran<strong>de</strong> enquête,<br />

diligentée sur les besoins <strong>de</strong> l’école par Victor Duruy en 1866 a permis à Jules Ferry <strong>de</strong><br />

fon<strong>de</strong>r l’école <strong>de</strong> la République en 1882, et fait aujourd’hui les joies <strong><strong>de</strong>s</strong> historiens et amateurs<br />

d’archives » 37 .<br />

L’EVALUATION DES REGIES DE QUARTIER<br />

Avec l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> Régies <strong>de</strong> quartier on est passé, selon la formule <strong>de</strong> Claire Gillio 38 , <strong>de</strong><br />

l’expérimentation à la généralisation. De 1985 à 1989, en s’appuyant sur l’expérience <strong>de</strong><br />

l’Alma-Gare à Roubaix, un groupe <strong>de</strong> pilotage réuni autour <strong>de</strong> la Commission nationale <strong>de</strong><br />

développement <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers (CNDSQ) et du Plan urbain a initié un programme expérimental<br />

<strong>de</strong> « Régies <strong>de</strong> quartier », dispositifs le plus souvent associatifs, mettant en oeuvre le travail<br />

rémunéré <strong><strong>de</strong>s</strong> habitants pour assurer <strong><strong>de</strong>s</strong> tâches <strong>de</strong> gestion quotidienne : entretien,<br />

surveillance, accueil <strong><strong>de</strong>s</strong> nouveaux locataires... Avec le concours <strong>de</strong> chercheursexpérimentateurs,<br />

cette évaluation transversale à plusieurs sites a accompagné le processus<br />

d’expérimentation, avec l’objectif <strong>de</strong> vérifier dans quelle mesure cette initiative permettait <strong>de</strong><br />

répondre à trois ordres <strong>de</strong> préoccupations : améliorer la gestion <strong>de</strong> proximité, favoriser le<br />

développement économique local et l’insertion sociale et professionnelle, faire du quartier le<br />

niveau <strong>de</strong> régulation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> sociales.<br />

L’évaluation a constitué une ai<strong>de</strong> à la formalisation et à la conceptualisation <strong>de</strong> la réflexion<br />

collective par une mise en relation régulière <strong><strong>de</strong>s</strong> porteurs <strong>de</strong> projets, animateurs <strong>de</strong> régies ou<br />

« équipes-pilotes ». Elle s’est attaché à estimer, à un moment donné, les résultats<br />

d’opérations déterminées ; à assurer le suivi, c’est-à-dire le repérage et le décryptage <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

évolutions <strong>de</strong> ces opérations ; à analyser chacune d’entre elles, tout en visant à dégager une<br />

problématique et les interrogations qui en découlaient.<br />

Cette démarche a mis en évi<strong>de</strong>nce les difficultés liées aux différences <strong>de</strong> temporalités, dans<br />

la mesure où la mission <strong>de</strong> suivi-évaluation s’est achevée alors que le processus se<br />

développait avec la généralisation <strong><strong>de</strong>s</strong> Régies <strong>de</strong> quartier à travers la constitution d’un Comité<br />

national <strong>de</strong> liaison <strong><strong>de</strong>s</strong> Régies <strong>de</strong> quartier (CNLRQ). Responsable <strong>de</strong> l’évaluation du dispositif<br />

37 QUERRIEN Anne, Evaluation et recherche, Annales <strong>de</strong> la recherche urbaine, n° 47, juin-juil. 1990 (CDU)<br />

38 GILLIO Claire, Gros plan sur expérimentation et évaluation, Les Chroniques du Plan urbain, n° 5, avril 1993.-<br />

pp.4-11 (CDU)<br />

40


expérimental, le Plan urbain a alors lancé une consultation <strong>de</strong> recherche évaluative avec<br />

l’appui d’un comité <strong>de</strong> pilotage réunissant la DIV, l’Union nationale <strong><strong>de</strong>s</strong> offices d’HLM, la<br />

Délégation interministérielle au RMI et la Délégation à l’insertion sociale et professionnelle <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

jeunes (DIJ) pour s’attacher à éclairer ce qui était visé et ce qui est advenu, ce que l’on a<br />

tenté <strong>de</strong> faire et ce qui a été fait <strong>de</strong>puis les premières expérimentations.<br />

Ce travail a donné lieu à la publication d’un ouvrage collectif 39 .<br />

L’EVALUATION DU RMI ET DE LA POLITIQUE DE LA VILLE<br />

Des différences importantes distinguent la politique <strong>de</strong> la ville et le RMI mais, dans les <strong>de</strong>ux<br />

cas, on est en face d’une démarche contractuelle qui engage les collectivités <strong>publiques</strong> et<br />

concernent <strong><strong>de</strong>s</strong> actions territorialisées. Leur mise en oeuvre repose largement sur le<br />

dynamisme et sur les capacités d’innovation d’une pluralité d’acteurs et <strong>de</strong> professionnels<br />

(travailleurs sociaux, agents <strong>de</strong> l’Etat et <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités locales, chefs <strong>de</strong> projets, membres<br />

d’associations...). Ces caractéristiques permettent d’établir <strong><strong>de</strong>s</strong> parallèles entre leurs<br />

dispositifs et les démarches d’évaluation prévues.<br />

• En ce qui concerne le RMI<br />

La loi <strong>de</strong> juin 1989 instaurant le RMI 40 prévoyait que son application ferait l’objet d’une<br />

évaluation dont les conclusions seraient remises au bout <strong>de</strong> trois ans au gouvernement qui<br />

<strong>de</strong>vrait alors déposer au Parlement un projet visant à procé<strong>de</strong>r aux adaptations qui lui<br />

paraîtraient nécessaires. Ce lien établi entre le vote d’une loi pour une durée déterminée et un<br />

processus d’évaluation faisait <strong>de</strong> celui-ci un élément fondamental et constituait une véritable<br />

révolution pour notre pays. Une Commission nationale d’évaluation a été créée à cet effet.<br />

• En ce qui concerne la politique <strong>de</strong> la ville<br />

La situation apparaît plus complexe, en raison <strong>de</strong> l’existence <strong>de</strong> plusieurs lieux <strong>de</strong> comman<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> cette évaluation : la DIV qui en a pris l’initiative, le Comité national <strong><strong>de</strong>s</strong> villes qui est<br />

l’instance <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> <strong>de</strong>vant laquelle le Comité d’évaluation doit rendre compte <strong>de</strong> ses<br />

travaux, le Secrétaire d’Etat à la ville.<br />

Ces évaluations « à l’épreuve <strong><strong>de</strong>s</strong> faits » renvoient à trois interrogations générales qui<br />

mériteraient d’être approfondies :<br />

- Quels sont les rapports entre ces démarches et le politique L’existence <strong>de</strong> plusieurs<br />

lieux <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> ne contribue pas à en clarifier les objectifs et ne fait que compliquer la<br />

réponse à la question <strong>de</strong> savoir qui est le <strong><strong>de</strong>s</strong>tinataire du rapport d’évaluation. Une comman<strong>de</strong><br />

précisée via l’instance d’évaluation, l’existence d’un budget clairement i<strong>de</strong>ntifié, un cadre <strong>de</strong><br />

travail et un partage <strong><strong>de</strong>s</strong> responsabilités définies <strong>de</strong> manière rigoureuse en amont <strong>de</strong> la<br />

démarche semblent les garanties minimales qui pourraient en assurer l’indépendance.<br />

- Quels sont les liens entretenus entre la démarche d’évaluation et la recherche <br />

L’apport scientifique <strong>de</strong> la recherche, d’une part, le rôle et les apports <strong>de</strong> l’instance<br />

d’évaluation, d’autre part, doivent être à la fois distincts et articulés. Cela exige <strong>de</strong> clarifier la<br />

39 Les Régies <strong>de</strong> quartier, expérience et développement. Regards <strong>de</strong> chercheurs, La Documentation française,<br />

1994 (CDU 30409)<br />

40 Plan urbain/TEN/MIRE, Le RMI à l’épreuve <strong><strong>de</strong>s</strong> faits, Paris, Syros-Alternatives, 1991 (CDU 25507)<br />

41


place <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux <strong>de</strong> recherche dans la démarche d’évaluation, qui ne saurait être assimilée<br />

à un programme <strong>de</strong> recherche, aussi pertinent soit-il.<br />

- Dernière interrogation - et certainement pas la moindre - l’évaluation peut-elle être<br />

démocratique Peut-elle contribuer à provoquer du débat public, à quels niveaux, sous<br />

quelles conditions Ce qui est clair, c’est qu’un tel objectif suppose un changement profond<br />

<strong>de</strong> culture qui exige du temps.<br />

UN PROGRAMME EXPERIMENTAL D’EVALUATION DES POLITIQUES<br />

D’AMENAGEMENT DES SERVICES TERRITORIAUX (1997-1998)<br />

On a vu comment le ministère <strong>de</strong> l’Equipement - en particulier à travers le Plan urbain - a<br />

progressivement constitué et diffusé un capital d’expériences variées concernant les<br />

métho<strong><strong>de</strong>s</strong>, les problématiques et la déontologie <strong>de</strong> la recherche évaluative <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

<strong>urbaines</strong>, tant dans l’évaluation <strong>de</strong> l’expérimentation sociale, que dans la dynamique créée<br />

autour <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> territorialisées (développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers, <strong>politiques</strong><br />

<strong>de</strong> la ville, RMI).<br />

En 1996, cet acquis a été confronté aux résultats d’un ensemble <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong> recherche et<br />

d’expertise conduits par <strong><strong>de</strong>s</strong> chercheurs et <strong><strong>de</strong>s</strong> praticiens <strong>de</strong> l’urbanisme dans le cadre du<br />

programme « Intervention <strong>de</strong> la puissance publique dans les processus <strong>de</strong> production<br />

urbanisé ». Claire Gillio et Jacques Marillaud ont réalisé un bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> avancées ainsi<br />

réalisées 41 .<br />

Au cours <strong>de</strong> ces travaux, les investigations menées sur les nouvelles configurations prises<br />

par la puissance publique dans le champ <strong>de</strong> l’aménagement - redéploiement <strong><strong>de</strong>s</strong> fonctions,<br />

évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> finalités, relations entre l’action publique et la sphère <strong><strong>de</strong>s</strong> grands opérateurs<br />

privés - permettaient <strong>de</strong> conclure à une redistribution <strong><strong>de</strong>s</strong> rôles entre l’Etat et les collectivités<br />

locales et aussi à un « épuisement » du modèle traditionnel régissant ces rôles. On<br />

assisterait donc moins au resserrement <strong>de</strong> l’intervention publique autour <strong>de</strong> quelques objets<br />

stratégiques, qu’à un redéploiement <strong><strong>de</strong>s</strong> attentes <strong>de</strong> la puissance publique, vis-à-vis <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

objets qu’elle privilégie, entre leur fonction matérielle immédiate et leur fonction symbolique.<br />

Daniel Béhar, en conclusion du bilan qu’il tire <strong>de</strong> ce programme, rappelle pour sa part que la<br />

question : qui fait la ville aujourd’hui renvoie à un objet qui, loin <strong>de</strong> constituer un repère<br />

stable, fait lui-même problème et renvoie à une autre question : qu’est-ce que la ville<br />

aujourd’hui : « Faute <strong>de</strong> mieux, à cette question en abîme, répond un constat unanime :<br />

« on a changé d’époque ». L’ère du colbertisme, en matière <strong>de</strong> production urbaine est<br />

révolue... A ce sta<strong>de</strong>, avec ces matériaux, les bases paraissent établies pour engager un<br />

travail <strong>de</strong> recherche évaluative. Il est possible <strong>de</strong> proposer une véritable problématique, à<br />

même <strong>de</strong> fon<strong>de</strong>r <strong><strong>de</strong>s</strong> hypothèses <strong>de</strong> la recherche. Cette problématique peut constituer le<br />

référentiel d’une démarche évaluative, pour reprendre, avec quelque espoir <strong>de</strong> réponse, la<br />

question initiale : quels sont les effets <strong>de</strong> l’intervention publique sur les transformations<br />

<strong>urbaines</strong> » 42 .<br />

Cette problématique - qui entrait en résonance avec un fort questionnement <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

directions du ministère (DAFU et DPS) sur les actions transversales <strong><strong>de</strong>s</strong> services territoriaux<br />

- posait la question <strong>de</strong> la cohérence entre ces <strong>politiques</strong> et les mo<strong><strong>de</strong>s</strong> d’interventions et a<br />

41 GILLIO Claire, MARILLAUD Jacques, Gros plan sur un programme expérimental d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

d’aménagement <strong><strong>de</strong>s</strong> services territoriaux, Les chroniques du Plan urbain, n° 22, déc. 1997.- pp.2-4 (CDU)<br />

42 BEHAR Daniel, L’action publique entre sens et puissance, in Qui fait la ville aujourd’hui Paris, La<br />

Documentation française, 1997 (CDU 34598)<br />

42


suscité l’émergence d’un programme d’évaluation sur les modalités propres aux<br />

interventions <strong>de</strong> « l’Etat local » dans la production urbaine.<br />

Une enquête légère a permis <strong>de</strong> tester l’intérêt et la faisabilité d’un premier projet<br />

expérimental. Une <strong>de</strong>uxième phase a mobilisé, au sein d’un groupe <strong>de</strong> réflexion, treize<br />

directeurs départementaux intéressés par cette problématique qui ont donné une orientation<br />

précise au programme : l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> d’aménagement ne <strong>de</strong>vait être conduite ni<br />

du point <strong>de</strong> vue national (référé aux objectifs centraux <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> l’Etat appliquées<br />

localement), ni du point <strong>de</strong> vue local (référé aux objectifs propres à chaque DDE). Confrontés<br />

aux difficultés d’ordre matériel et/ou politique à s’inscrire dans ce programme et <strong>de</strong> mise en<br />

oeuvre du volet national du protocole d’évaluation, ils se sont retrouvés cinq à la fin <strong>de</strong> l’action.<br />

Porteuses <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> nationales dont elles ont la responsabilité <strong>de</strong> l’application au plan<br />

local, les DDE manifestent simultanément leur volonté d’accompagner ou d’initier <strong><strong>de</strong>s</strong> projets<br />

<strong>de</strong> développement local plutôt du ressort <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités territoriales. En matière<br />

d’aménagement, leur intention commune est <strong>de</strong> susciter du développement local dans le<br />

cadre d’un aménagement du territoire national équilibré et harmonieux : on retrouve les<br />

conséquences <strong>de</strong> la double origine <strong>de</strong> ces <strong>politiques</strong>. Cela renvoie à <strong><strong>de</strong>s</strong> questions<br />

directrices qui peuvent être formulées en ces termes : quelle est la pertinence, la cohérence<br />

et l’efficacité <strong><strong>de</strong>s</strong> activités d’aménagement portant cette dualité <strong>de</strong> finalités comment<br />

apprécier les effets <strong>de</strong> la confrontation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux logiques structurant l’activité dans la prise <strong>de</strong><br />

position vis-à-vis <strong><strong>de</strong>s</strong> enjeux d’aménagement quelle est l’efficacité <strong>de</strong> l’articulation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

logiques <strong>de</strong> « conviction » et <strong>de</strong> « comman<strong>de</strong>ment » développées vis-à-vis <strong>de</strong> leurs<br />

partenaires Chacune <strong><strong>de</strong>s</strong> actions évaluées l’a été en fonction <strong>de</strong> trois critères : pertinence,<br />

cohérence, efficacité en vue <strong>de</strong> cerner trois registres d’impact ou <strong>de</strong> transformations portant<br />

sur les pratiques internes (professionnalité, organisation), sur le système local d’acteurs, sur<br />

les transformations socio-économiques <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires concernés.<br />

• Articulation planification/aménagement/infrastructures<br />

Dans le champ <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> d’aménagement, la dualité d’intentions entre l’application <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> nationales et l’accompagnement du développement local renvoie à l’articulation<br />

entre les activités <strong>de</strong> planification territoriale et les actions <strong>de</strong> programmation et <strong>de</strong> réalisation<br />

d’infrastructures. Les questions relatives à la sécurité, à la prévention <strong><strong>de</strong>s</strong> risques paraissent<br />

constituer un « entre-<strong>de</strong>ux », une forme d’articulation entre les champs <strong>de</strong> la planification et<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> infrastructures (permettant <strong>de</strong> réintroduire, sous couvert d’expertise technique, du<br />

prescriptif dans le champ plus incitatif <strong>de</strong> la planification).<br />

• Un apprentissage collectif<br />

Souvent perçue comme un outil méthodologique complexe répondant à un questionnement<br />

simple, l’évaluation se présente ici dans une situation différente : issue d’une problématique<br />

<strong>de</strong> recherche croisée avec les questions issues <strong>de</strong> la pratique <strong><strong>de</strong>s</strong> services territoriaux, elle<br />

s’écarte d’une démarche <strong>de</strong> connaissance linéaire - métho<strong>de</strong> outil - pour prendre la forme<br />

d’une élaboration collective continue - métho<strong>de</strong> processus. La comman<strong>de</strong> adressée au local<br />

trouve sa réponse dans le recadrage progressif <strong>de</strong> son objet. La reformulation s’effectue<br />

alors en « réévaluant l’objet à évaluer » et en appréciant l’objet à partir d’une focalisation plus<br />

précise sur les questions centrales.<br />

43


LE SECOND SOUFFLE DE L’EVALUATION :<br />

LA MATURITE ET L’INSTITUTIONNALISATION<br />

« L’Etat doit admettre que son action peut et doit être jugée et que cette évaluation est une<br />

contribution essentielle au débat et à la concertation » (communication du ministre chargé <strong>de</strong><br />

la Réforme <strong>de</strong> l’Etat au Conseil <strong><strong>de</strong>s</strong> ministres du 5 novembre 1997).<br />

« L’amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> la décision publique est <strong>de</strong> la responsabilité du<br />

Gouvernement... l’évaluation peut y contribuer <strong>de</strong> manière décisive » (circulaire du Premier<br />

ministre du 7 septembre 1998).<br />

Le ministère <strong>de</strong> l’Equipement a vécu, avec une intensité particulièrement forte comme on a<br />

pu le constater, les relations <strong>de</strong> la puissance publique avec l’évaluation. En prenant le risque<br />

<strong>de</strong> caricature et <strong>de</strong> simplification que toute tentative <strong>de</strong> ce genre comporte inéluctablement,<br />

on pourrait marquer ainsi quatre gran<strong><strong>de</strong>s</strong> étapes :<br />

- découverte du problème au tournant <strong><strong>de</strong>s</strong> années 80,<br />

- phase intense <strong>de</strong> réflexion et d’appropriation <strong>de</strong> la problématique, <strong>de</strong> recherches<br />

méthodologiques et d’expérimentations dans la première moitié <strong>de</strong> la décennie 1980,<br />

- phase <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong> programmes d’évaluation dans <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines touchant aux<br />

<strong>politiques</strong> <strong>de</strong> la ville au cours <strong><strong>de</strong>s</strong> années 1985-95,<br />

- pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> maturation, <strong>de</strong> bilan et peut-être d’un certain désintérêt, au milieu <strong><strong>de</strong>s</strong> années 90.<br />

La fin <strong><strong>de</strong>s</strong> années 90 marque une forte relance qui semble davantage caractérisée par ce<br />

qu’on pourrait qualifier, tant au niveau <strong>de</strong> l’Etat que du ministère <strong>de</strong> l’Equipement, <strong>de</strong> phase <strong>de</strong><br />

consolidation et <strong>de</strong> maturité, qui se traduit par une institutionnalisation <strong>de</strong> l’évaluation, au<br />

moment même où celle-ci fait l’objet d’une forte relance gouvernementale et parlementaire.<br />

Cela se traduit, en particulier en termes institutionnels, au sein du ministère <strong>de</strong> l’Equipement.<br />

L’INSTITUTIONNALISATION<br />

• Le décret du 18 novembre 1998<br />

relatif à l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> 43<br />

Ce décret du Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République, sur rapport du Premier ministre et du ministre <strong>de</strong> la<br />

Fonction publique, <strong>de</strong> la réforme <strong>de</strong> l’Etat et <strong>de</strong> la décentralisation (qui abroge <strong>de</strong> décret du 22<br />

janvier 1990) précise :<br />

- Article 1 er : « L’évaluation d’une politique publique, au sens du présent décret, a pour objet<br />

d’apprécier, dans un cadre interministériel, l’efficacité <strong>de</strong> cette politique en comparant ses<br />

résultats aux objectifs assignés et aux moyens mis en oeuvre.<br />

- Article 2 : Le Conseil national <strong>de</strong> l’évaluation et le Commissariat général du Plan<br />

concourent, dans les conditions fixées ci-après, à l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

conduites par l’Etat, les collectivités territoriales et leurs établissements publics respectifs.<br />

43 Décret n° 98-1048 du 18 novembre 1998 (JO du 20 novembre 1998)<br />

44


- Article 9 : Il est créé auprès du Premier ministre un Fonds national <strong>de</strong> développement <strong>de</strong><br />

l’évaluation (FNDE). Les crédits <strong>de</strong> ce fonds sont inscrits au budget <strong><strong>de</strong>s</strong> services du Premier<br />

ministre, Commissariat général du Plan. Ils peuvent être abondés par la procédure <strong><strong>de</strong>s</strong> fonds<br />

<strong>de</strong> concours ».<br />

• La circulaire du 28 décembre 1998 44<br />

Par cette circulaire, le Premier ministre Lionel Jospin rappelle que le gouvernement s’est fixé<br />

pour priorité d’améliorer l’efficacité <strong><strong>de</strong>s</strong> administrations et <strong><strong>de</strong>s</strong> services publics et que les<br />

orientations qu’il s’est données à cet effet lors du Conseil <strong><strong>de</strong>s</strong> ministres du 5 novembre 1997<br />

prévoient notamment <strong>de</strong> développer l’évaluation ministérielle et interministérielle <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>.<br />

La circulaire précise que : « Grâce, notamment, aux travaux du Conseil scientifique <strong>de</strong><br />

l’évaluation créé en 1990, les principes et métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’une évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>publiques</strong><br />

rigoureuse et utile - tels qu’ils sont largement reconnus et appliqués à l’étranger - ont<br />

commencé à se diffuser et être pris en compte par les services et les partenaires <strong>de</strong> l’Etat. Il<br />

s’agit maintenant d’en tirer les bénéfices pratiques sur une plus gran<strong>de</strong> échelle, dans une<br />

double perspective <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation du fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> administrations et d’amélioration<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> mécanismes <strong>de</strong> la décision publique ».<br />

Elle souligne aussi l’association <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités territoriales à l’élaboration du programme<br />

d’évaluation que le Premier ministre arrêtera chaque année, permettant l’évaluation <strong>de</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> menées conjointement par l’Etat et les collectivités territoriales en vue <strong>de</strong><br />

favoriser la coordination <strong>de</strong> leurs interventions et le rapprochement <strong>de</strong> leurs objectifs. Elle<br />

souligne le rôle du Conseil national <strong>de</strong> l’évaluation chargé d’élaborer ce programme annuel<br />

d’évaluation. Elle précise que la publication du programme arrêté chaque année par le<br />

Premier ministre constitue un élément important <strong>de</strong> transparence <strong>de</strong> la procédure et précise<br />

que : « Le rapport annuel du Conseil national <strong>de</strong> l’évaluation est rendu public. Il permet à cette<br />

instance <strong>de</strong> rendre compte <strong>de</strong> l’efficacité <strong>de</strong> la procédure interministérielle et <strong>de</strong> donner son<br />

avis sur le choix <strong><strong>de</strong>s</strong> thèmes d’évaluation à privilégier du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> leur faisabilité et <strong>de</strong><br />

leur utilité et en vue d’un développement cohérent <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances et <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques ».<br />

Enfin, la circulaire insiste sur la nécessité <strong>de</strong> mettre en place <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures plus rapi<strong><strong>de</strong>s</strong> :<br />

« L’un <strong><strong>de</strong>s</strong> dysfonctionnements manifestes du dispositif antérieur a été la durée excessive<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> travaux d’évaluation... La durée <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations, du lancement <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux à<br />

l’achèvement du rapport, sera limitée à un an, sauf dans <strong><strong>de</strong>s</strong> cas exceptionnel cinq mois à<br />

compter <strong>de</strong> leur transmission par les instances d’évaluation ».<br />

Le Premier ministre souligne l’exigence <strong>de</strong> transparence que s’impose le gouvernement dans<br />

l’affichage <strong>de</strong> ses priorités d’action et dans la justification <strong>de</strong> ses décisions, la volonté <strong>de</strong><br />

réforme sous-jacente à cette démarche et l’ouverture du Conseil national <strong>de</strong> l’évaluation à<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> élus et <strong><strong>de</strong>s</strong> membres du Conseil économique et social appelée à modifier l’approche<br />

gouvernementale <strong>de</strong> l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>.<br />

L’APPLICATION DE CES MESURES<br />

PAR LE MINISTERE DE L’EQUIPEMENT<br />

44 Circulaire du 28 décembre 1998 (JO du 12 février 1999)<br />

45


Le ministère <strong>de</strong> l’Equipement, qui possédait une indéniable avance en la matière s’est révélé<br />

particulièrement efficace dans l’application <strong>de</strong> ces orientations.<br />

La fonction <strong>de</strong> délégué à la mo<strong>de</strong>rnisation avait été créée dès le 5 mai 1997 avec mission <strong>de</strong><br />

proposer au ministre les réformes à conduire dans les champs <strong>de</strong> compétence du ministère,<br />

<strong>de</strong> coordonner et d’évaluer leur mise en oeuvre. Jean-Pierre Weiss - qui a succédé en mai<br />

1998 à Gilbert Santel dans cette fonction - est, avec Michel Pernet membre <strong>de</strong> son équipe,<br />

l’auteur d’un rapport sur l’évaluation sur lequel il convient <strong>de</strong> s’arrêter.<br />

• Rapport sur l’évaluation au ministère <strong>de</strong> l’Equipement<br />

(Jean-Pierre Weiss / Michel Pernet) novembre 1998<br />

Ce rapport, qui s’inscrit dans les engagements pris lors du comité interministériel du 26 juin<br />

1998 et répond à l’un <strong><strong>de</strong>s</strong> chantiers prioritaires assignés par le ministre au Délégué à la<br />

Mo<strong>de</strong>rnisation et à la déconcentration du ministère <strong>de</strong> l’Equipement, <strong><strong>de</strong>s</strong> Transports et du<br />

Logement traduit ce passage à la maturité et, d’une certaine façon, à l’institutionnalisation <strong>de</strong><br />

la démarche évaluative au sein du ministère <strong>de</strong> l’Equipement.<br />

S’appuyant sur les premières réflexions qui avaient été menées sur l’évaluation par Gilbert<br />

Santel à la fin 1997 dans le cadre <strong><strong>de</strong>s</strong> suites à donner au Rapport Rousselot <strong>de</strong> juillet 1997<br />

sur les fonctions stratégiques, il met aussi à profit différentes contributions récentes sur<br />

l’évaluation faites par <strong><strong>de</strong>s</strong> responsables du ministère (Pierre Mayet, vice-prési<strong>de</strong>nt du CGPC ;<br />

Christina Nirup, DPS-MEP ; Jean-Paul Paufique, CGPC). Il utilise également le bilan <strong>de</strong><br />

l’évaluation interministérielle préparée par la délégation interministérielle à la réforme <strong>de</strong> l’Etat<br />

et a eu recours aux travaux du conseil scientifique <strong>de</strong> l’évaluation. Il s’est aussi appuyé sur le<br />

gui<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> démarches d’évaluation édité par la DPS en janvier 1997.<br />

Il abor<strong>de</strong> principalement l’évaluation dans l’administration centrale. Pour ce qui est <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

services déconcentrés, <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations s’y réalisent, impulsées par la direction du personnel<br />

et <strong><strong>de</strong>s</strong> services et sa mission évaluation-prospective et le rapport propose <strong>de</strong> prolonger cette<br />

situation. Ces démarches ont vocation à être amplifiées, en même temps que l’association<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> services déconcentrés aux évaluations <strong>de</strong> l’administration centrale sera recherchée.<br />

Le rapport rappelle la définition officielle <strong>de</strong> l’évaluation (décret du 22 janvier 1990) : « évaluer<br />

une politique, c’est rechercher si les moyens juridiques, administratifs ou financiers mis en<br />

oeuvre permettent <strong>de</strong> produire les effets attendus <strong>de</strong> cette politique et d’atteindre les objectifs<br />

qui lui sont fixés ». S’appuyant sur les principes méthodologiques (développés <strong>de</strong>puis 1990<br />

par le Conseil scientifique <strong>de</strong> l’évaluation) il rappelle les cinq « critères » que l’évaluation doit<br />

permettre d’apprécier :<br />

- cohérence : dans la conception et la mise en oeuvre <strong>de</strong> la politique,<br />

- efficacité : les effets propres <strong>de</strong> la politique doivent être conformes aux objectifs,<br />

- efficience : quels sont les avantages rapportés aux coûts engagés <br />

- effectivité : quelles sont les conséquences globales <strong>de</strong> la politique <br />

- pertinence : les objectifs affichés sont-ils en adéquation avec les problèmes à résoudre <br />

Le second souffle <strong>de</strong> l’évaluation auquel le Premier ministre et le ministre <strong>de</strong> l’Equipement<br />

invitent les responsables <strong>de</strong> l’administration répond au contexte actuel <strong>de</strong> l’action <strong>de</strong> l’Etat.<br />

C’est une <strong><strong>de</strong>s</strong> traductions <strong>de</strong> l’éthique <strong>de</strong> l’action publique qui prend en compte : l’exigence<br />

démocratique grandissante <strong><strong>de</strong>s</strong> citoyens et <strong><strong>de</strong>s</strong> usagers, la rareté relative <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources<br />

<strong>publiques</strong> les attentes <strong>de</strong> la population vis-à-vis <strong>de</strong> l’action publique, un certain<br />

« raccourcissement » du temps <strong>de</strong> la politique, la complexification <strong>de</strong> l’action publique, la<br />

nécessité <strong>de</strong> faire évoluer les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> préparation et <strong>de</strong> suivi <strong><strong>de</strong>s</strong> décisions <strong>publiques</strong>.<br />

46


Après avoir brossé un état <strong><strong>de</strong>s</strong> lieux, le rapport propose un bilan (qu’il estime sans doute<br />

incomplet) <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations réalisée au cours <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>rnières années au sein du ministère, en<br />

s’attachant plus particulièrement à l’administration centrale :<br />

- L’ex-DHC a entrepris ou participé à plusieurs évaluations, dont une commandée par les<br />

ministères du Logement et <strong><strong>de</strong>s</strong> Affaires sociales portant sur le Plan d’urgence en 1996. Une<br />

nouvelle évaluation a été réalisée sur le PDALD à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> Louis Besson, tandis que la<br />

DRAST et l’ex-DHC ont également initié l’évaluation du PCA.<br />

- L’ex-DAFU a participé à une évaluation interministérielle avec le Conseil scientifique <strong>de</strong><br />

l’évaluation sur la politique « montagne ».<br />

- La DR fait surtout <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> d’impact, a priori, <strong><strong>de</strong>s</strong> projets d’infrastructures et comman<strong>de</strong><br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> d’impact économique <strong>de</strong> la construction d’autoroutes, a posteriori, auprès du<br />

SETRA. Il ne s’agit pas, à proprement parler, d’évaluations.<br />

- La DAEI a fixé comme objectif à ses services d’évaluer l’action internationale.<br />

- La DRAST dispose d’une cellule évaluation, chargée <strong>de</strong> définir <strong><strong>de</strong>s</strong> démarches d’évaluation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> programmes et <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes <strong>de</strong> recherche (le PREDIT a été évalué en 1995).<br />

- la DPS a réalisé ces <strong>de</strong>rnières années une vingtaine d’évaluations <strong>de</strong> ses <strong>politiques</strong> <strong>de</strong><br />

mo<strong>de</strong>rnisation (fonctionnement en réseau informatique, formation), apporté un appui<br />

méthodologique aux services déconcentrés et produit un gui<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> démarches d’évaluation.<br />

- Le CGPC ne comman<strong>de</strong> pas, habituellement, <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations, mais les inspecteurs sont<br />

amenés à intervenir en tant qu’experts, chargés d’évaluations ou prési<strong>de</strong>nts d’instances pour<br />

différentes démarches menées par les DAC.<br />

- Enfin, l’ex-PCA et l’ex-Plan urbain ont réalisé <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> caractère évaluatif, dont la visée<br />

principale est <strong>de</strong> produire <strong>de</strong> la connaissance.<br />

- Le rapport relève aussi <strong><strong>de</strong>s</strong> actions d’évaluations inter-directionnelles en 1996 : la DRAST et<br />

la DPS ont mené une évaluation du CERTU ; l’ex-DHC et la DPS ont commandé l’évaluation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> usages sociaux <strong><strong>de</strong>s</strong> bâtiments (il s’agit plutôt <strong>de</strong> modifier les compétences <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

conducteurs d’opération que <strong>de</strong> s’interroger sur l’usage <strong><strong>de</strong>s</strong> bâtiments ; une collaboration<br />

entre l’ex-Plan urbain, la DPS et trois DDE est en cours autour d’une évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

d’aménagement dans le croisement urbanisme/infrastructures.<br />

- Il signale enfin l’évaluation menée sur initiative du Conseil économique et social <strong>de</strong> la<br />

politique <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> au logement et les évaluations conduites à l’occasion d’opérations<br />

partenariales, notamment avec les régions dans le cadre <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> Plan.<br />

Ce bilan démontre que la pratique <strong>de</strong> l’évaluation a commencé d’exister au sein du ministère,<br />

qu’une culture <strong>de</strong> l’évaluation est en train d’émerger, même si on ne peut ignorer certaines<br />

faiblesses : finalités différentes (peu d’évaluations concernent les conséquences <strong><strong>de</strong>s</strong> actions<br />

conduites sur l’environnement du ministère, sur les citoyens et les usagers) ; peu ou pas <strong>de</strong><br />

coordinations entre les actions d’évaluation et la diffusion <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques d’évaluation ; peu<br />

d’évaluations trouvent un débouché dans une évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> processus <strong>de</strong> décision publique,<br />

ce qui est le symptôme le plus préoccupant.<br />

Après avoir analysé les obstacles à surmonter et souligné « que la pratique <strong>de</strong> l’évaluation a<br />

commencé d’exister au ministère et qu’une culture <strong>de</strong> l’évaluation est en train d’émerger », le<br />

rapport - qui rappelle que trois directions seulement du ministère, la DPS, la DRAST et plus<br />

récemment la DGUHC disposent <strong>de</strong> structures chargées <strong>de</strong> prendre en charge <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

évaluations - souligne que personne n’a une vision synthétique <strong>de</strong> ce qui se fait et propose en<br />

conséquence la mise en place d’un « groupe évaluation » qui pourrait avoir dans ses<br />

attributions d’assurer en permanence un recensement <strong><strong>de</strong>s</strong> actions d’évaluation entreprises.<br />

En effet, l’étu<strong>de</strong> commandée par la « Mission Evaluation et prospective » <strong>de</strong> la DPS (août<br />

1997) conclut (d’après les cadres qui y ont participé) : « l’évaluation, une démarche qui doit<br />

encore faire ses preuves, et qui reste à manier avec parcimonie ». Ce constat traduit un<br />

certain nombre <strong>de</strong> réalités que le rapport prend en compte et d’obstacles qu’il s’attache à<br />

surmonter dans la formulation <strong>de</strong> ses propositions sur le champ d’application <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

évaluations, sur la méthodologie et sur l’organisation <strong>de</strong> l’impulsion et <strong>de</strong> la prise en charge.<br />

47


Le rapport formule alors un certain nombre <strong>de</strong> propositions organisationnelles pour favoriser<br />

le développement <strong>de</strong> l’évaluation au sein du ministère. En matière <strong>de</strong> programmes<br />

d’évaluation, il propose que cette comman<strong>de</strong> se formalise chaque année par l’établissement -<br />

aux différents niveaux <strong>de</strong> programme : ministre ; comités <strong><strong>de</strong>s</strong> directeurs (transports,<br />

développement urbain, ressources humaines, le comité <strong><strong>de</strong>s</strong> directeurs pour l’aménagement<br />

du territoire dont le secrétariat est assuré par la DATAR représentant un cas particulier) ;<br />

directions d’administrations centrales ; services déconcentrés et du réseau technique - d’un<br />

programme annuel d’évaluation à réaliser, complété par les thèmes envisageables à l’horizon<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ou trois ans.<br />

Il propose la mise en place d’un Comité ministériel <strong>de</strong> l’évaluation, présidé par le ministre<br />

et représentatif tant <strong><strong>de</strong>s</strong> réalités internes du ministère que <strong>de</strong> ses partenaires « extérieurs »,<br />

qui aurait quatre gran<strong><strong>de</strong>s</strong> attributions :<br />

- proposer au ministre le programme annuel d’évaluation du ministère,<br />

- être informé <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations réalisées dans les DAC, par les comités directeurs, les<br />

services déconcentrés et le réseau technique (et <strong><strong>de</strong>s</strong> bilans les concernant),<br />

- suivre la réalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations du programme du ministre et la mise en oeuvre <strong>de</strong> leurs<br />

conclusions,<br />

- porter une appréciation qualitative et quantitative sur le développement <strong>de</strong> la démarche<br />

évaluative sous la forme d’un rapport annuel public au ministre, qui contiendrait également<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> propositions d’amélioration dans le domaine <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> instruments<br />

scientifiques et techniques <strong>de</strong> l’évaluation, du budget nécessaire, du personnel et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

compétences à mobiliser.<br />

LE PROGRAMME 1999 PRIORITAIRE D’EVALUATION<br />

DU MINISTERE DE L’EQUIPEMENT<br />

Pour conclure ce chapitre, il semble utile <strong>de</strong> reproduire le programme 1999 prioritaire<br />

d’évaluation du ministère <strong>de</strong> l’Equipement, tel qu’il a été arrêté par décision <strong>de</strong> Jean-Clau<strong>de</strong><br />

Gayssot en date du 13 juillet 1999 : « Le programme 1999 prioritaire d’évaluation du ministère<br />

<strong>de</strong> l’Equipement, <strong><strong>de</strong>s</strong> transports et du logement est arrêté ainsi :<br />

- évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs et <strong><strong>de</strong>s</strong> modalités d’exercice <strong><strong>de</strong>s</strong> missions d’application du droit <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

sols exercées pour le compte <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités locales,<br />

- évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> relatives à l’organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> déplacements et <strong><strong>de</strong>s</strong> transports<br />

urbains au regard <strong>de</strong> l’objectif <strong>de</strong> priorité aux transports collectifs,<br />

- évaluation <strong>de</strong> la mise en oeuvre <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> sécurité routière en DDE,<br />

- évaluation <strong>de</strong> la politique du tourisme social,<br />

- évaluation <strong>de</strong> la mise en oeuvre <strong>de</strong> la politique du transport aérien comme composante <strong>de</strong><br />

l’aménagement du territoire.<br />

Les différents directeurs d’administration centrale concernés sont responsables <strong>de</strong> la<br />

réalisation <strong>de</strong> ce programme dont la coordination est assurée par le Délégué à la<br />

Mo<strong>de</strong>rnisation et à la déconcentration ».<br />

48


conclusion<br />

VERS L’EVALUATION<br />

DE QUATRIEME GENERATION <br />

Le parcours auquel nous venons <strong>de</strong> nous livrer a illustré les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> étapes <strong>de</strong> la prise <strong>de</strong><br />

conscience <strong>de</strong> l’importance et <strong><strong>de</strong>s</strong> enjeux <strong>de</strong> l’évaluation dans notre pays :<br />

- Au niveau <strong>de</strong> l’Etat, <strong>de</strong>puis l’organisation du colloque international sur l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> par la Direction <strong>de</strong> la prévision du ministère <strong>de</strong> l’Economie en décembre<br />

1983 et la publication du Rapport <strong>de</strong> Patrick Viveret en 1989... jusqu’au décret du 18<br />

novembre 1998 relatif à l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> et à la circulaire du 28 décembre<br />

1998.<br />

- Au niveau du ministère <strong>de</strong> l’Equipement, <strong>de</strong>puis l’organisation dès 1988 d’un séminaire <strong>de</strong><br />

métho<strong>de</strong> sur l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> par le Plan urbain... jusqu’à la publication en<br />

novembre 1998 du Rapport <strong>de</strong> Jean-Pierre Weiss et Michel Pernet sur l’évaluation au<br />

ministère <strong>de</strong> l’Equipement.<br />

On peut mesurer le chemin parcouru : l’évaluation est effectivement <strong>de</strong>venue une<br />

« ar<strong>de</strong>nte obligation » et nul ne songerait à en remettre le principe en cause.<br />

Certes, cette institutionnalisation n’a pu se faire sans une certaine concentration <strong>de</strong><br />

l’évaluation sur <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs proprement administratifs. La circulaire du 28 décembre<br />

1998 l’explicite précisément en <strong><strong>de</strong>s</strong> termes que nous avons déjà partiellement cités, mais<br />

qu’il semble utile <strong>de</strong> reproduire plus longuement : « Grâce, notamment, aux travaux du<br />

Conseil scientifique <strong>de</strong> l’évaluation créé en 1990, les principes et métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’une évaluation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>publiques</strong> rigoureuse et utile - tels qu’ils sont largement reconnus et appliqués à<br />

l’étranger - ont commencé à se diffuser et être pris en compte par les services et les<br />

partenaires <strong>de</strong> l’Etat. Il s’agit maintenant d’en tirer les bénéfices pratiques sur une plus gran<strong>de</strong><br />

échelle, dans une double perspective <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation du fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

administrations et d’amélioration <strong><strong>de</strong>s</strong> mécanismes <strong>de</strong> la décision publique. Le décret n° 98-<br />

1048 du 18 novembre 1998 donne ainsi un contenu concret à l’évaluation interministérielle en<br />

comparant leurs résultats aux objectifs retenus et aux moyens mis en oeuvre. En règle<br />

générale, on privilégiera les évaluations visant à répondre à <strong><strong>de</strong>s</strong> questions claires, permettant<br />

d’aboutir dans <strong><strong>de</strong>s</strong> délais brefs à <strong><strong>de</strong>s</strong> réponses précises susceptibles <strong>de</strong> conduire à <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

décisions opérationnelles. Des évaluations <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> ampleur ne sont pas à exclure, à<br />

condition que le caractère stratégique <strong><strong>de</strong>s</strong> questions abordées pour l’action publique justifie<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> investigations lour<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> débats approfondis entre acteurs et spécialistes. Les<br />

projets dont les objectifs relèvent davantage <strong>de</strong> la recherche en sciences économiques et<br />

sociales que <strong>de</strong> la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> affaires <strong>publiques</strong> seront orientés vers d’autres dispositifs ».<br />

Il est clair que désormais, en France aussi : « ... les principes et métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’une évaluation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>publiques</strong> rigoureuse et utile - tels qu’ils sont largement reconnus et appliqués à<br />

l’étranger - ont commencé à se diffuser et être pris en compte par les services et les<br />

partenaires <strong>de</strong> l’Etat ».<br />

La gran<strong>de</strong> pério<strong>de</strong> du foisonnement <strong><strong>de</strong>s</strong> recherches et <strong><strong>de</strong>s</strong> expérimentations semble un peu<br />

dépassée dans cette phase d’institutionnalisation. Certes, c’est un signe <strong>de</strong> maturité et<br />

49


d’efficacité mais, comme il est impossible d’arrêter le mouvement <strong>de</strong> la recherche nous<br />

voudrions, à titre <strong>de</strong> conclusion provisoire, renvoyer à la réflexion bilan que Michel Conan 45<br />

tire <strong>de</strong> quinze années d’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et débats consacrés à l’évaluation et <strong>de</strong><br />

mise en oeuvre <strong>de</strong> cette évaluation dans les domaines <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> d’actions <strong>publiques</strong> en<br />

soulignant qu’il apparaît avec force que celle-ci est une pratique sociale infiniment plus<br />

intéressante que tous les livres <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> qui lui ont été, jusqu’à aujourd’hui<br />

dédiés. Afin <strong>de</strong> relancer le débat, il propose <strong>de</strong> fon<strong>de</strong>r la discussion <strong><strong>de</strong>s</strong> principes, <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

moments et <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> l’évaluation sur une théorie du jugement politique. Tout en<br />

marquant ses relations profon<strong><strong>de</strong>s</strong> avec les sciences sociales, il les distingue en proposant<br />

une conception <strong>de</strong> l’évaluation comme moment constructif du développement <strong>de</strong><br />

nouvelles formes <strong>de</strong> la conscience et <strong>de</strong> la pratique politique en démocratie.<br />

En conclusion <strong>de</strong> ce livre-témoignage, qui se présente comme le fruit d’un parcours<br />

autocritique, Michel Conan cite l’ouvrage <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux chercheurs anglo-saxons (dont il se<br />

démarque par ailleurs) qui s’intitule : « L’évaluation <strong>de</strong> quatrième génération » (Fourth<br />

Generation Evaluation).<br />

C’est sur ces termes que nous arrêterons notre parcours, en laissant ainsi ouverte la<br />

question <strong>de</strong> savoir si parallèlement à l’institutionnalisation <strong>de</strong> la démarche évaluative, celle-ci<br />

n’est pas déjà en train <strong>de</strong> construire <strong>de</strong> nouvelles problématiques pour <strong>de</strong>main.<br />

45 CONAN Michel, L’évaluation constructive, Théorie, principes et éléments <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>, La Tour d’Aigues, Ed.<br />

<strong>de</strong> l’Aube, 1998 (CDU 36600)<br />

50


L’EVALUATION<br />

DES POLITIQUES PUBLIQUES<br />

EN FRANCE<br />

bibliographie<br />

51


EVALUATION<br />

DES POLITIQUES PUBLIQUES<br />

METHODES<br />

CHERVEL Marc, LE GALL Michel<br />

SOCIETE D'ETUDES POUR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL ; MINISTERE DE LA<br />

COOPERATION<br />

Manuel d'évaluation économique <strong><strong>de</strong>s</strong> projets. La métho<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> effets<br />

Paris, Ministère <strong>de</strong> la Coopération, 1976.- 204 p., bibliogr.<br />

Métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> programmation <strong>de</strong> projets d'industrialisation et d'agriculture dans le tiers-mon<strong>de</strong>, et d'analyse<br />

<strong>de</strong> leurs conséquences.<br />

CA C1929<br />

LAUFER Romain, BURLAUD Alain<br />

Management public, gestion et légitimité<br />

Paris, Dalloz, 1980.- 337 p., bibliogr.<br />

Cette approche conceptuelle du management public présente <strong>de</strong> nombreux exemples d’application aux<br />

divers domaines <strong>de</strong> l’action publique et traite à travers eux : l’approche marketing avec ses concepts<br />

propres comme le besoin, la concurrence, la segmentation, les objectifs... ; la gestion du personnel,<br />

considérée comme l’un <strong><strong>de</strong>s</strong> principaux lieux <strong>de</strong> l’affrontement <strong><strong>de</strong>s</strong> cultures et traditions ; le contrôle <strong>de</strong><br />

gestion dans les services publics. Ce livre s’adresse aux responsables du secteur public, aux cadres<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises, et aux étudiants qui se consacrent à l’étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> théories et pratiques du<br />

management <strong><strong>de</strong>s</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> organisations tant <strong>publiques</strong> que privées.<br />

CDU 26773<br />

BARBIER Jean-Marie<br />

L’évaluation en formation<br />

Paris , PUF, 1985.- 295 p., in<strong>de</strong>x, bibliogr.<br />

La pratique ordinaire d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> formateurs et <strong><strong>de</strong>s</strong> maîtres a pour principal objectif <strong>de</strong> contribuer à<br />

l’élucidation <strong><strong>de</strong>s</strong> différents objets <strong>de</strong> l’évaluation, <strong>de</strong> son fonctionnement et <strong>de</strong> ses fonctions, ainsi qu’au<br />

repérage <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes formes que peut prendre l'évaluation (évaluations d'actions, d'individus, d'un<br />

système d'activités, d'un marché, <strong>de</strong> biens). De nombreuses approches sont utilisées comme l'analyse<br />

institutionnelle, l'analyse systémique, l'auto-analyse, la recherche-action. L'auteur observe également le<br />

renforcement et la rationalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> mécanismes traditionnels <strong>de</strong> classement et <strong>de</strong> différenciation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

individus. L'ouvrage abor<strong>de</strong> l'évaluation <strong>de</strong> plusieurs points <strong>de</strong> vue : historique, critique et pratique et<br />

l’évaluation d'agents et d'actions.<br />

CDU 21711<br />

CENTRE DE RECHERCHES ET D'ETUDES SOCIOLOGIQUES APPLIQUEES DE LA LOIRE<br />

Situations d'expertise et socialisation <strong><strong>de</strong>s</strong> savoirs. Actes <strong>de</strong> la table ron<strong>de</strong> organisée par le<br />

CRESAL à Saint-Etienne les 14 et 15 mars 1985<br />

Saint-Etienne, CRESAL, 1985.- 420 p., bibliogr.<br />

Le colloque rassemblait principalement <strong><strong>de</strong>s</strong> spécialistes en sociologie <strong><strong>de</strong>s</strong> professions et était consacré<br />

aux questions relatives à l'expertise. Les communications sont regroupées par thèmes. «Premiers<br />

repérages » : la maîtrise d'oeuvre sociale dans quelques opérations <strong>de</strong> réhabilitation <strong>de</strong> cités HLM.<br />

«Figures professionnelles, dispositions réglementaires et genèse <strong>de</strong> l'expertise » : expert mandaté,<br />

expertise et urbanisme... «Figures professionnelles, les scènes et les acteurs logiques d'organisation et<br />

interaction » : l'expert comptable intervenant auprès d'un comité d'entreprise, les agents <strong>de</strong><br />

développement dans le mon<strong>de</strong> rural... « L'expertise entre la recherche et l'action » : rapports entre<br />

52


praticiens et spécialistes, démarche cognitive et démarche opérationnelle... « Expertise et contrôle <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> » : expertise et réglementation technologique, expertise en sciences sociales et<br />

régulation <strong><strong>de</strong>s</strong> conflits en Allemagne, expertise <strong>de</strong> la sûreté nucléaire en France, expertise contre la<br />

discrimination raciale en Gran<strong>de</strong>-Bretagne. Recours aux savoirs et nouvelles légitimations <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

comité d'évaluation <strong>de</strong> la loi sur les enseignements supérieurs, évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>de</strong> prévention <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

étés 82, 83 et 84, les missions d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> sociales....<br />

CDU 33078<br />

BETHOUX Raymond, KREMPER François, POISSON Michel<br />

L’audit dans le secteur public. Métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et pratiques. Préf. Renaud <strong>de</strong> La Genière<br />

Paris, CLET, 1986.- 280 p., fig., tabl.<br />

Définition <strong>de</strong> l'audit et <strong>de</strong> ses différentes variantes : audit financier, audit opérationnel. les informations<br />

sur lesquelles l'auditeur intervient. La méthodologie utilisable dans les missions d'audit à objectif étendu.<br />

Des expériences retirées <strong>de</strong> missions d'audit réalisées tant en France qu'à l'étranger, en particulier dans<br />

les pays en voie <strong>de</strong> développement.<br />

DRE 6109<br />

L’évaluation au pouvoir<br />

in Pour, n° 107, juin-juil. 1986.- 127p., tabl., phot., bibliogr.<br />

L'évaluation tend à <strong>de</strong>venir une interrogation et une pratique obsessionnelles dans <strong><strong>de</strong>s</strong> secteurs <strong>de</strong> plus<br />

en plus nombreux <strong>de</strong> la société française travail social, formation, associations, recherche... Le numéro<br />

fait le point sur l'évaluation <strong>de</strong> toutes ces activités, contribue à la réflexion théorique sur le sens du<br />

concept d'évaluation, présente quelques-unes <strong><strong>de</strong>s</strong> nombreuses techniques d'évaluation actuellement<br />

utilisées.<br />

CDU<br />

ORGANISATION DE COOPERATION ET DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUES<br />

Métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et procédures d'évaluation <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong>. Un recueil <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques et expériences <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

donneurs<br />

Paris, OCDE, 1986.- 85 p.<br />

Compte rendu <strong>de</strong> l'expérience <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes d'ai<strong>de</strong> au développement représentés par le Comité d'ai<strong>de</strong><br />

au développement (CAD) <strong>de</strong> l'OCDE. Description <strong><strong>de</strong>s</strong> diverses solutions trouvées pour la mise en place<br />

et l'exécution d'un programme d'évaluation tant pour les pays développés que pour les pays en<br />

développement. Explication <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures d'évaluation, d'élaboration <strong>de</strong> stratégies d'ai<strong>de</strong>, <strong>de</strong> collecte<br />

<strong>de</strong> données, <strong>de</strong> planification <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations, <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> donneurs et leurs relations avec les<br />

bénéficiaires <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> ; efficacité et phénomènes <strong>de</strong> rétroaction.<br />

CDU 26639<br />

PATTON Carl V., SAWICKI David S.<br />

Basic methods of policy analysis and planning<br />

Englewood Cliffs, Prentice Hall, 1986.- XIV-450 p., tabl., graph., cartes, bibliogr., in<strong>de</strong>x<br />

Dans un premier temps, l'étu<strong>de</strong> présente les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> base ainsi que l'analyse <strong>de</strong> la politique et le<br />

processus <strong>de</strong> planification. Dans un second temps, sept cas sont exposés, intégrant <strong><strong>de</strong>s</strong> approches<br />

qualitatives et quantitatives qui peuvent être résolus par les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> présentées dans la première<br />

partie.<br />

IA 22964<br />

L’évaluation au service <strong>de</strong> la planification<br />

in Urbanisme, n° 218, mars 1987.- pp.50-79, phot., plans, ill.<br />

A l'ai<strong>de</strong> d'exemples venant <strong><strong>de</strong>s</strong> Etats-Unis, M. Conan et B. Allen montrent comment, en associant les<br />

parties prenantes à l'évaluation, on est parvenu à une transformation progressive et limitée <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

situations. G. Winkel et R. Olsen examinent les procédures et processus nécessaires à l'évaluation <strong>de</strong><br />

l'environnement physique, en s'appuyant sur l'exemple <strong>de</strong> l'Hôtel Bellevue à New-York. J. An<strong>de</strong>rson et S.<br />

Wei<strong>de</strong>mann discutent <strong>de</strong> l'évaluation <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l'habitat à la suite d'une réhabilitation. M. Conan et<br />

B. Allen étudient le programme <strong>de</strong> la police montée canadienne pour prévenir le crime au travers <strong>de</strong><br />

l'aménagement urbain. R. Wener montre l'utilisation <strong>de</strong> l'évaluation dans la conception <strong><strong>de</strong>s</strong> prisons.<br />

Enfin, J. Hayward expose les raisons <strong>de</strong> la revitalisation <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Lowell, Massachusetts, par le<br />

tourisme, l'évaluation permettant d'améliorer les services rendus aux visiteurs et profitant à toute la ville.<br />

53


CDU<br />

FRAISSE Jean, BONETTI Michel, GAULEJAC Vincent <strong>de</strong><br />

ASSOCIATION POUR LE LOGEMENT FAMILIAL ET L'ANIMATION DES GRANDS ENSEMBLES<br />

L’évaluation dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> organisations <strong>publiques</strong><br />

Paris, Les Editions d'organisation, 1987.- 116 p., bibliogr.<br />

Deux métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d'évaluation utilisables dans les entreprises <strong>publiques</strong> sont présentées et donnent aux<br />

non spécialistes une idée suffisamment claire <strong><strong>de</strong>s</strong> techniques utilisées, <strong>de</strong> leurs possibilités et <strong>de</strong> leurs<br />

exigences. Les auteurs analysent aussi les conditions dans lesquelles ces techniques peuvent être<br />

appliquées. Il s'agit <strong>de</strong> l'évaluation analytique qui a pour objet l'élaboration d'un diagnostic en resituant<br />

l'action à évaluer dans son contexte ; <strong>de</strong> l'évaluation dynamique qui a pour objet la prise en compte du<br />

rapport entre une action et le système d'organisation qui la produit ; enfin <strong>de</strong> l'évaluation comparative,<br />

rassemblant les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> qui tentent <strong>de</strong> mesurer les effets d'une action par comparaison dans le temps<br />

ou par rapport à <strong><strong>de</strong>s</strong> situations équivalentes.<br />

CDU 19049<br />

CONAN Michel, ALLEN Barbara<br />

CENTRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DU BATIMENT ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU<br />

LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Théories et pratiques <strong>de</strong> l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes et <strong><strong>de</strong>s</strong> projets à caractère expérimental ;<br />

compte rendu du séminaire <strong><strong>de</strong>s</strong> 2 et 3 juin 1988 à Châtenay-Malabry<br />

Paris, Plan urbain, 1989.- 239 p., fig.<br />

Réflexions sur la question <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d'évaluation en cours d'élaboration ou en pratique. Les auteurs<br />

ont centré cette première session sur la métho<strong>de</strong> autour <strong><strong>de</strong>s</strong> trois rôles que peut tenir un évaluateur <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> en vue <strong>de</strong> l'amélioration <strong><strong>de</strong>s</strong> services publics : maïeuticien, expert et médiateur.<br />

CDU 21091<br />

L’évaluation qualitative<br />

in Recherches sociales, n° 111, juil.-sept. 1989.- pp. 5-91<br />

La mise en oeuvre <strong>de</strong> l'évaluation qualitative suppose que soient respectées quelques conditions et<br />

adoptée une certaine démarche logique organisée autour <strong>de</strong> quelques concepts-clés et <strong>de</strong> quelques<br />

moments privilégiés <strong>de</strong> la conception et <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> l'action évaluée. Le colloque avait pour objet<br />

<strong>de</strong> préciser ces conditions, d'expliciter ces concepts et <strong>de</strong> caractériser ces moments.<br />

CDU<br />

FISCHER Franck (éd.), FORESTER John (éd.)<br />

Confronting values in policy analysis. The politics of criteria<br />

Londres, Sage publications, 1989.- 293 p., in<strong>de</strong>x<br />

Présentation d'une analyse critique <strong>de</strong> la science politique, où plusieurs auteurs traitent <strong>de</strong> théorie<br />

économique, du problème <strong>de</strong> la responsabilité, <strong>de</strong> planification urbaine, <strong>de</strong> politique <strong>de</strong> santé, <strong>de</strong><br />

l'administration et d'une critique <strong>de</strong> la thèse néoconservatrice notamment.<br />

CDU 27193<br />

ECOLE NATIONALE DES TRAVAUX PUBLICS DE L'ETAT ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU<br />

LOGEMENT ET DESTRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Evaluation et décision ; séminaire <strong>de</strong> métho<strong>de</strong><br />

Villeurbanne, ENTPE, 1990.- 167 p.<br />

Réflexion en forme <strong>de</strong> séminaire sur les méthodologies <strong>de</strong> l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> <strong>urbaines</strong>,<br />

sur les rapports existant, en pratique, entre processus <strong>de</strong> décision et démarche d'évaluation.<br />

CDU 25019<br />

GAULT Michel<br />

MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN ; MINISTERE<br />

DE LA RECHERCHE ET DE LA TECHNOLOGIE<br />

Séminaire <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> : évaluation, administration, recherche<br />

Paris, Plan urbain, 1990.- 95 p.<br />

54


Débat sur les problèmes que pose l'administration d'un territoire, divers et décentralisé, sur l'évaluation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> : il a réuni <strong><strong>de</strong>s</strong> membres <strong><strong>de</strong>s</strong> corps d'inspection <strong>de</strong> chaque gran<strong>de</strong><br />

administration et <strong><strong>de</strong>s</strong> chercheurs.<br />

CDU 23465 ; IA 28823<br />

MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ; DIRECTION DU PERSONNEL ET DES SERVICES<br />

Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'évaluation<br />

Paris, MELT, 1990.- 25 p., bibliogr.<br />

Une synthèse <strong><strong>de</strong>s</strong> enseignements tirés <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans <strong>de</strong> pratiques d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

actions <strong>publiques</strong>, <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes rencontrés et <strong><strong>de</strong>s</strong> solutions envisagées. L’auteur donne tout d'abord<br />

une définition <strong>de</strong> l'évaluation, prend ensuite l'exemple <strong>de</strong> l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> démarches <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation,<br />

puis présente <strong><strong>de</strong>s</strong> fiches pratiques <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> et <strong>de</strong> déontologie ; enfin, il termine sur l'évaluation <strong>de</strong> la<br />

formation.<br />

CDU 24555<br />

SHEFER Daniel, KAESS Lisa<br />

Evaluation methods in urban and regional planning theory and practice<br />

in Town planning review, vol. 61, n° 1, janv. 1990.- pp. 75-88, tabl., bibliogr.<br />

En dépit du large éventail <strong><strong>de</strong>s</strong> techniques d'évaluation disponibles, la tendance à favoriser les métho<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

anciennes et reconnues se poursuit. Analyse <strong>de</strong> ces différentes techniques et <strong>de</strong> leur applications.<br />

CDU<br />

TROSA Sylvie<br />

L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

in Cahiers <strong>de</strong> la fonction publique et <strong>de</strong> l'administration, n° 93, juil.-août 1991.- pp. 4-8<br />

Missions du Conseil scientifique <strong>de</strong> l'évaluation, les premiers enseignements tirés <strong>de</strong> son travail,<br />

l'élaboration d'un projet d'évaluation, la place du Comité national d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> universités créé par la<br />

loi du 26 janvier 1984.<br />

CDU<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> locales. Lyon, 27 mars 1992<br />

Paris, Commissariat général du Plan, 1992.- dossier, 4 pièces, pag. div.<br />

Contributions aux séances <strong><strong>de</strong>s</strong> 27 mars, 31 mars et 28 avril 1992, compte rendu et remarques<br />

méthodologiques à propos d'une expérience d'évaluation d'une politique publique territoriale (M. Basle) ;<br />

dispositif d'évaluation du Comité régional d'évaluation <strong>de</strong> Bretagne (J. Horaist) ; cellules d'évaluation en<br />

Nord-Pas-<strong>de</strong>-Calais ; dispositif d'évaluation du Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers en Rhône-Alpes.<br />

DRE T. 1816<br />

TROSA Sylvie<br />

Le rôle <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> dans l’évaluation à travers l’expérience du Conseil scientifique <strong>de</strong><br />

l’évaluation en France<br />

in Politiques et management public, vol. 10, n° 3, sept. 1992.- pp. 83-102<br />

En France, la place <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> dans l’évaluation fait l’objet soit d’une fétichisation (pour qu’une<br />

évaluation soit bonne et que ses conclusions soient acceptées il faut et il suffit que ses métho<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

d’investigation soient indiscutables), soit d’un excès d’indignité (aucune métho<strong>de</strong> n’étant<br />

scientifiquement parfaite, l’évaluation serait d’abord un processus d’expression et <strong>de</strong> négociation<br />

sociale). Cet article propose d’analyser l’origine <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux positions et <strong>de</strong> préciser les rôles possibles<br />

<strong>de</strong> la métho<strong>de</strong>, en distinguant les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux d’évaluation (réalisés par <strong><strong>de</strong>s</strong> chercheurs,<br />

experts ou consultants) et les choix méthodologiques résultant <strong>de</strong> la conduite d’un projet d’évaluation par<br />

les commanditaires. Il s’appuie sur les <strong>de</strong>ux premières années d’expérience du Conseil scientifique <strong>de</strong><br />

l’évaluation, créé par décret du Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République le 22 janvier 1990.<br />

CDU<br />

ZOLLER Henry G., BEGUIN Hubert<br />

Ai<strong>de</strong> à la décision. L'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> projets d'aménagement<br />

Paris, Economica, 1992.- 301 p., fig., tabl., in<strong>de</strong>x, bibliogr.<br />

Manuel pour l'évaluation <strong>de</strong> projets publics d'urbanisme, d'aménagement du territoire et <strong>de</strong><br />

développement régional. La première partie est une analyse <strong>de</strong> la philosophie <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> à la décision et<br />

55


<strong><strong>de</strong>s</strong> démarches <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes écoles <strong>de</strong> pensée. La <strong>de</strong>uxième traite <strong>de</strong> l'analyse avantages-coûts, <strong>de</strong><br />

l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources et <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures. La suite du document expose d'autres métho<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

monocritères et multicritères. Dans tous les cas, une base mathématique est nécessaire à la<br />

compréhension <strong>de</strong> l'ouvrage. Les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> présentées sont assorties d'exemples concrets qui<br />

permettent au lecteur <strong>de</strong> les tester sur un cas précis.<br />

CDU 27072<br />

BAROUCH Gilles, CHAVAS Hervé<br />

MINISTERE DE L’EQUIPEMENT, DU LOGEMENT, DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DES<br />

TRANSPORTS ; MINISTERE DE L’AGRICULTURE ; MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE<br />

Où va la mo<strong>de</strong>rnisation Dix années <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> l'administration d'État en France<br />

Paris, L'Harmattan, 1993.- 276 p., bibliogr.<br />

Point sur les initiatives <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong><strong>de</strong>s</strong> services publics <strong>de</strong> l'État. Présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

gouvernementales <strong>de</strong>puis 1981, et <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes écoles <strong>de</strong> pensée <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>rnisation. Les cas du<br />

ministère <strong>de</strong> l'Équipement, <strong>de</strong> la Poste, <strong>de</strong> France Télécom. Expériences <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong><br />

l'administration au niveau local et analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> démarches mises en oeuvre.<br />

CDU 29644 ; DCN 39-294<br />

CENTRE UNIVERSITAIRE DE RECHERCHES ADMINISTRATIVES ET POLITIQUES DE PICARDIE<br />

L’évaluation dans l'administration<br />

Paris, PUF, 1993.- 179 p., bibliogr.<br />

Réflexions sur le développement <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques d'évaluation dans la fonction publique à partir d'une<br />

observation <strong><strong>de</strong>s</strong> comportements administratifs. Rôle <strong>de</strong> l'évaluation dans la mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong><br />

l'administration, <strong>de</strong> l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> personnels <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités territoriales, <strong>de</strong> l'évaluation dans le<br />

secteur social, etc.<br />

CDU 28940<br />

L’évaluation en question<br />

in Revue française d’administation publique, n° 66, avril-juin, 1993.- pp. 183-288<br />

Contributions d’éminents spécialistes, acteurs et observateurs <strong>de</strong> la démarche évaluative. Bilan <strong>de</strong> la<br />

pratique <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations menées au plan national et local. Ouverture du débat sur l’évolution du modèle<br />

français d’administration publique.<br />

CDU<br />

FRAISSE Robert<br />

L’Etat dans tous ses projets : un bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> projets <strong>de</strong> service dans l'administration<br />

Paris, La Documentation française, 1994.- 295 p., bibliogr.<br />

Démarches « qualité », « innovations informatiques » et plus récemment « projets <strong>de</strong> service » se sont<br />

multipliées dans les services publics. Le rapport dresse un tableau <strong>de</strong> ces initiatives, encore<br />

minoritaires, et montre ce qu'il reste à faire pour parvenir à un service public <strong>de</strong> mouvement.<br />

CDU 31232 ; DCN 39-309<br />

ROUBAN Luc<br />

La mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> l’Etat<br />

in Regards sur l’actualité, n° 206, déc. 1994.- pp. 32-46<br />

CDU<br />

SAUVAGE André<br />

UNIVERSITE DE HAUTE-BRETAGNE ; LABORATOIRE DE RECHERCHES ECONOMIQUES ET<br />

SOCIALES ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Evaluation et jugement. Actes du séminaire <strong>de</strong> Rennes<br />

Rennes, LARES, 1994.- 106 p., schémas, bibliogr.<br />

Acte du séminaire sur l'évaluation : le rôle, la place et la pratique <strong>de</strong> l'évaluation dans les processus <strong>de</strong><br />

décision. Présentation <strong>de</strong> dix expériences évaluatives en vue d’examiner les procédures d'instauration<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> critiques relatives aux <strong>politiques</strong> française et suisse.<br />

CDU 29901 ; DCN 25-A-262<br />

DAVID Albert, DENIS Agnès, HATCHUEL Armand, HEURGON Edith, JOSEPH Isaac<br />

56


Le service public La voie mo<strong>de</strong>rne. Colloque <strong>de</strong> Cerisy<br />

Paris, L'Harmattan, 1995.- 314 p., bibliogr.<br />

Ce colloque a évoqué les axes <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>rnisation du service public en France. A partir <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>de</strong> management utilisées dans les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises <strong>publiques</strong>, les auteurs ont examiné les relations<br />

entre agent et usager dans une perspective <strong>de</strong> décentralisation <strong><strong>de</strong>s</strong> structures et <strong>de</strong> souplesse <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

organisations. Ils préconisent la création <strong>de</strong> produits nouveaux aptes à répondre aux besoins sociaux<br />

émergeants.<br />

CDU 31934<br />

TROSA Sylvie<br />

Mo<strong>de</strong>rniser l'administration. Comment font les autres Approche comparative <strong><strong>de</strong>s</strong> stratégies <strong>de</strong><br />

mo<strong>de</strong>rnisation <strong><strong>de</strong>s</strong> administrations en France, au Royaume-Uni et en Australie<br />

Paris, Les Editions d'organisation, 1995.- 316 p.<br />

Comparaison <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> l'administration en France, dans le Royaume-Uni et en Australie.<br />

L’auteur met en évi<strong>de</strong>nce les différences constitutionnelles et culturelles, ainsi que les problèmes<br />

communs et l'importance <strong><strong>de</strong>s</strong> choix <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>. Pour cela, il analyse les principaux outils,<br />

mis en place dans chaque pays pour individualiser la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources humaines, ainsi que les<br />

problèmes à résoudre dans les administrations dites productives.<br />

CDU 31992<br />

ORGANISATION DE COOPERATION ET DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUES<br />

Audit <strong><strong>de</strong>s</strong> performances et mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> l'administration<br />

Paris, OCDE, 1996.- 317 p., notes, bibliogr.<br />

Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la relation entre l'audit <strong><strong>de</strong>s</strong> performances et la mo<strong>de</strong>rnisation du secteur public. Evaluation <strong>de</strong> la<br />

mesure dans laquelle l'audit <strong><strong>de</strong>s</strong> performances peut ou doit améliorer la performance <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes du<br />

secteur public. L'audit est <strong>de</strong> plus en plus perçu comme un élément majeur <strong>de</strong> l'obligation <strong>de</strong> rendre <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

comptes. Les organismes d'audit ont un rôle à jouer pour faciliter la mo<strong>de</strong>rnisation du secteur public.<br />

CDU 37691<br />

CONAN Michel<br />

MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

L’évaluation constructive. Théorie, principes et éléments <strong>de</strong> métho<strong>de</strong><br />

La Tour d’Aigues, Editions <strong>de</strong> l'Aube, 1998.- 196 p., graph., tabl., notes<br />

Essai sur la théorie et la pratique <strong>de</strong> l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, issu d'une recherche financée<br />

par le Plan urbain. Après avoir proposé une analyse critique <strong>de</strong> l'évaluation dynamique, puis mis en<br />

évi<strong>de</strong>nce les paradoxes <strong>de</strong> la logique qui sous-tend le processus d'évaluation, l'auteur élabore une théorie<br />

<strong>de</strong> l'évaluation constructive, fondée sur une théorie du jugement politique. Il définit ensuite les étapes<br />

concrètes <strong>de</strong> l'évaluation, examine quelques problématiques d'analyse, puis donne <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments<br />

méthodologiques pour l'évaluation constructive.<br />

CDU 36600 ; IA 39761<br />

DEJEAN Jacques, BOURASSIN Véronique, MORTREUX Karine<br />

Culture <strong>de</strong> l'évaluation et fascination pour les indicateurs<br />

in Politiques et management public, vol. 16, n° 2, juin 1998.- pp. 161-174<br />

Quand on leur parle « évaluation », beaucoup <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>urs pensent « indicateurs », comme si ce terme<br />

exerçait sur eux une fascination. Le choix et la définition <strong><strong>de</strong>s</strong> indicateurs utilisés pour évaluer <strong><strong>de</strong>s</strong> projets<br />

<strong>de</strong> service interpellent les auteurs qui se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt si cette façon <strong>de</strong> faire contribue au développement<br />

d'une réelle culture <strong>de</strong> l'évaluation dans l'administration, car on trouve beaucoup d'indicateurs d'actions et<br />

peu d'indicateurs d'effets. Pour favoriser le développement d'une réelle culture <strong>de</strong> l'évaluation, ils<br />

recomman<strong>de</strong>nt : 1. <strong>de</strong> définir <strong><strong>de</strong>s</strong> indicateurs pour permettre l'évaluation plus que le contrôle ; 2. <strong>de</strong><br />

replacer la recherche <strong>de</strong> l'i<strong>de</strong>ntification <strong><strong>de</strong>s</strong> effets au coeur <strong>de</strong> la définition <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs ; 3. <strong>de</strong> concevoir<br />

l'évaluation comme une ai<strong>de</strong> à la prise <strong>de</strong> décision à tous niveaux.<br />

CDU<br />

DEFINITION<br />

57


La rationalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> choix budgétaires ou RCB<br />

in Bulldoc, n° 11,déc. 1968.- 47 p.<br />

CDU<br />

BOBE B.<br />

MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ET DU LOGEMENT ; MINISTERE DES TRANSPORTS ; SERVICE<br />

DES AFFAIRES ECONOMIQUES INTERNATIONALES<br />

Méthodologie d'analyse <strong>de</strong> systèmes dans la rationalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> choix budgétaires<br />

Paris, SAEI, 1969.- 34 p. multigr., fig.<br />

CDU 2355<br />

ARDITTI Sylvie<br />

MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ET DU LOGEMENT ; MINISTERE DES TRANSPORTS ; SERVICE<br />

DES AFFAIRES ECONOMIQUES INTERNATIONALES<br />

Réflexions critiques sur le PPBS<br />

Paris, SAEI, 1970.- 11 p., multigr.<br />

CDU 3452<br />

LEVY-LAMBERT H., GUILLAUME H.<br />

MINISTERE DE L’ECONOMIE ET FINANCES ; DIRECTION DE LA PREVISION<br />

La rationalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> choix budgétaires ; techniques d'analyse. Préf <strong>de</strong> Pierre Massé<br />

Paris, PUF, 1971.- 213 p., tabl., graph., bibliogr.<br />

CDU 4181 ; DCN 27-305<br />

L’expérience française <strong>de</strong> rationalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> choix budgétaires<br />

Paris, PUF, 1973.- XIII-298 p., tabl., fig., ann., bibliogr.<br />

CDU 6480<br />

La RCB dans les administrations. Rapport <strong>de</strong> synthèse<br />

in RCB, n° 32,mars,1978.- pp. 5-50<br />

Vue d'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>de</strong> rationalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> choix budgétaires. Analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

ministères<br />

D59 ; CDT<br />

GREMION Catherine<br />

Profession déci<strong>de</strong>urs. Pouvoir <strong><strong>de</strong>s</strong> hauts fonctionnaires et réforme <strong>de</strong> l'État<br />

Paris, Gauthier-Villars, 1979.- 454 p., bibliogr.<br />

Ouvrage issu d'une thèse <strong>de</strong> doctorat : « Décision ou indécision dans la haute administration française ».<br />

Analyse <strong>de</strong> l'action <strong>de</strong> l’administration, à travers la reconstitution d'un processus <strong>de</strong> décision<br />

gouvernemental sous la Ve République : la réforme départementale et régionale.<br />

CDU 12027 ; DRE 2963 ; IUG A3293<br />

La RCB dans les administrations. Rapport analytique, années 1980-1981<br />

in RCB, n° 45, juin 1981.- pp. 3-52<br />

Ce rapport annuel sur la RCB dans les administrations présente les développements <strong>de</strong> l'opération et les<br />

actions menées ou prévues dans son cadre.<br />

D59 ;CDT<br />

LAUFER Romain, PARADEISE Catherine<br />

Le Prince bureaucrate. Machiavel au pays du marketing<br />

Paris, Flammarion, 1982.- 353 p.<br />

Les auteurs cherchent à analyser les phénomènes du pouvoir dans notre société, notant que le<br />

marketing est la forme bureaucratique <strong>de</strong> la sophistique. Ils étudient la crise <strong>de</strong> légitimité du libéralisme,<br />

retraçant l’histoire <strong>de</strong> la légitimité du secteur public et du secteur privé. La première partie est consacrée<br />

au thème « <strong>de</strong> la nature-mesure à l’homme-mesure ». Le passage du prix du marché à l’image du<br />

produit, la gran<strong>de</strong> entreprise et les contradictions <strong>de</strong> la représentation libérale, le règne <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong><br />

entreprise et <strong>de</strong> l’homme-mesure. Le vote, le sondage et la politique en représentation. Les comptages<br />

bureaucratiques et les indicateurs sociaux, la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> discours. L’idéologie cybernétique et<br />

58


pragmatique, la formation <strong>de</strong> l’idéologie du modèle. La <strong>de</strong>uxième partie - « Machiavel au pays <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

managers » - est consacrée aux classes sociales et au <strong><strong>de</strong>s</strong>tin statistique, à la gestion <strong>de</strong> l’impossible,<br />

entre gestion <strong>de</strong> la loi et gestion <strong>de</strong> l’apocalypse. Enfin, les auteurs reprennent les réflexions <strong>de</strong> divers<br />

auteurs sur ce thème, <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux siècles : Saint-Simon, Marx ou Keynes.<br />

CDU 26681<br />

NIOCHE Jean-Pierre<br />

De l'évaluation à l'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

in Revue française <strong>de</strong> science politique, vol. 32, n° 1, fév. 1982.- pp. 32-61, graph., bibliogr.<br />

Les raisons du faible développement <strong>de</strong> l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> en France. Les limites <strong>de</strong><br />

l’« evaluation research » anglo-saxonne et les obstacles qu'un tel courant rencontrerait en France.<br />

Contribution <strong>de</strong> l'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> à la connaissance du fonctionnement du système<br />

politico-administratif et à l'enrichissement du débat politique démocratique.<br />

IUG<br />

MILLOZ Pierre<br />

Les Inspections générales ministérielles dans l'administration française. Préf. <strong>de</strong> François<br />

Goguel<br />

Paris, Economica, 1983.- 720 p., tabl., bibliogr.<br />

Historique <strong><strong>de</strong>s</strong> institutions d'Inspection générale ; étu<strong>de</strong> détaillée <strong>de</strong> leurs statuts et <strong>de</strong> leurs personnels ;<br />

analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> diverses fonctions qu'elles exercent. Comparaison avec <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes étrangers et le<br />

secteur privé ; proposition <strong>de</strong> solutions pour accroître leur efficacité.<br />

CDU 25355 ; DRE 3105<br />

NIOCHE Jean-Pierre (éd.), POINSARD Robert (éd.)<br />

L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>. Préf. <strong>de</strong> Jacques Delors. Propos d'ouverture d'Anicet Le<br />

Pors<br />

Paris, Economica, 1984.- XX-302 p.<br />

L'évaluation ex post <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> peut-elle être une réponse aux difficultés <strong>de</strong> l'action<br />

publique en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> mutations rapi<strong><strong>de</strong>s</strong> Par la mesure <strong><strong>de</strong>s</strong> effets réels <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> menées, elle<br />

semble à même <strong>de</strong> donner <strong><strong>de</strong>s</strong> indications aux déci<strong>de</strong>urs pour mieux adapter ces <strong>politiques</strong> à un<br />

contexte nouveau, ou encore pour chercher <strong><strong>de</strong>s</strong> formules nouvelles. L'évaluation paraît aussi pouvoir<br />

largement contribuer au dialogue qui se déroule entre les responsables <strong>politiques</strong>, l'administration, les<br />

usagers et d'une façon générale, la société civile, sur le contenu et les modalités <strong>de</strong> mise en oeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

interventions <strong>de</strong> la puissance publique. La comparaison <strong>de</strong> l'expérience d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

<strong>publiques</strong> dans plusieurs pays est suivie <strong>de</strong> l'exposé <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> disponibles. Analyse <strong>de</strong> cas<br />

représentatifs d'évaluation. L'évaluation comparée aux formes classiques <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> l'action<br />

administrative. Les problèmes liés au système politico-administratif français.<br />

CDU 16715<br />

Traité <strong>de</strong> science politique. Tome 4 : Les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

Paris, PUF, 1985.- XIX-558 p., 2 in<strong>de</strong>x, bibliogr.<br />

Etudier les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, c'est traiter <strong>de</strong> l'action gouvernementale. Ce livre présente un bilan <strong>de</strong> la<br />

connaissance accumulée sur les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> par la science politique mo<strong>de</strong>rne. Quelles facettes<br />

<strong>de</strong> la gestion du collectif sont prises en charge par quelles autorités, <strong>politiques</strong> ou administratives,<br />

locales ou nationales De quelle manière, en réponse à quels problèmes, à travers quelles modalités<br />

concrètes, et en suscitant quelles conséquences, pour qui Les outils <strong>de</strong> base indispensables au travail<br />

d'observation et d'analyse. Les <strong>politiques</strong> institutionnelles et <strong>de</strong> leur développement historique dans les<br />

systèmes <strong>politiques</strong>. Les interventions dites sociales et les aspects économiques, culturels,<br />

éducationnels, <strong>de</strong> cadre <strong>de</strong> vie. L’action gouvernementale aux <strong>de</strong>ux extrêmes géographiques, le local et<br />

l'international.<br />

CDU 19624<br />

DELEAU Michel, NIOCHE Jean-Pierre, PENZ Philippe, POINSARD Robert<br />

COMMISSARIAT GENERAL AU PLAN<br />

Evaluer les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>. Métho<strong><strong>de</strong>s</strong>, déontologie, organisation<br />

Paris, La Documentation française, 1986.- 181 p., ann.<br />

59


L'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> fait l'objet d'une attention croissante en France. La nécessité <strong>de</strong><br />

développer <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens d'évaluation figure même dans le Plan. Issu d'un groupe <strong>de</strong> travail du<br />

Commissariat au Plan, ce rapport abor<strong>de</strong> divers aspects <strong>de</strong> la question. Les chapitres sont<br />

successivement consacrés aux définitions et frontières (risques <strong>de</strong> l'imprécision, définition et attribut <strong>de</strong><br />

l'évaluation, genres voisins <strong>de</strong> l'évaluation comme l'ai<strong>de</strong> à la décision, le contrôle <strong>de</strong> gestion ou les<br />

contrôles administratifs, une approche spécifique <strong>de</strong> l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>), aux métho<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

d'évaluation (sans groupe témoin, par comparaison avec un groupe témoin équivalent ou non, par<br />

expérimentation...), à la mise en oeuvre <strong>de</strong> l'évaluation (stratégie, choix d'un plan <strong>de</strong> recherche, après<br />

évaluation, déontologie <strong>de</strong> l'évaluation), aux domaines <strong>de</strong> l'évaluation (découpage <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

<strong>publiques</strong>, production <strong>de</strong> biens et services, interventions économiques et financières, réglementation,<br />

communication sociale, réglementation macroéconomique), à <strong><strong>de</strong>s</strong> enseignements <strong>de</strong> quelques<br />

expériences nationales dans divers pays (Etats-Unis, Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suè<strong>de</strong>,<br />

Suisse), à cinq proposition pour le développement <strong>de</strong> l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> en France<br />

(rendre les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> évaluables, organiser les compétences, renforcer l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> au sein <strong>de</strong> l'administration, accroître la capacité d'évaluation externe à<br />

l'administration et favoriser sa diffusion dans la société, i<strong>de</strong>ntifier les thèmes prioritaires).<br />

CDU 21532<br />

CROZIER Michel<br />

État mo<strong><strong>de</strong>s</strong>te, État mo<strong>de</strong>rne. Stratégies pour un autre changement<br />

Paris, Fayard, 1987.- 316 p.<br />

L’auteur réfléchit sur la notion d’Etat et sur la nature <strong><strong>de</strong>s</strong> réformes susceptibles <strong>de</strong> la faire évoluer. Il<br />

dénonce la mégalomanie <strong><strong>de</strong>s</strong> politiciens et l’arrogance <strong><strong>de</strong>s</strong> technocrates. Il montre comment utiliser les<br />

ressources humaines, la bonne volonté <strong><strong>de</strong>s</strong> citoyens, le savoir-faire et le dévouement <strong><strong>de</strong>s</strong> fonctionnaires<br />

en investissant réellement dans la qualité. Il propose <strong>de</strong> transformer les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> préparation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

décisions et d’élaborer <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures réalistes d’évaluation <strong>de</strong> l’action administrative.<br />

CDU 37588<br />

JOBERT Bruno, MULLER Pierre<br />

L’État en action. Politiques <strong>publiques</strong> et corporatismes<br />

Paris, PUF, 1987.- 242 p., bibliogr.<br />

Etu<strong>de</strong> visant à réintégrer l'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> dans une conception plus large <strong><strong>de</strong>s</strong> rapports Étatsociété,<br />

<strong>de</strong> façon que la théorie <strong>de</strong> l'État bénéficie enfin <strong><strong>de</strong>s</strong> acquis <strong>de</strong> l'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong>. La<br />

première partie définit les concepts fondamentaux d'un État dont le fonctionnement est structuré autour<br />

<strong>de</strong> la conduite <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> : concepts <strong>de</strong> régulation et <strong>de</strong> légitimation, puis notion<br />

d'incertitu<strong>de</strong>. La <strong>de</strong>uxième partie propose un schéma d'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, notamment <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> sectorielles. La troisième partie est une réflexion sur la mise en cohérence <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

<strong>publiques</strong> et leur articulation avec les systèmes <strong>de</strong> médiation sociale : examen <strong><strong>de</strong>s</strong> principales<br />

hypothèses proposées par la littérature scientifique sur cette question. On met alors en évi<strong>de</strong>nce la<br />

spécificité du «corporatisme à la française » ainsi que le rôle <strong>de</strong> l'élite dirigeante française dans le<br />

fonctionnement <strong>de</strong> l'État en action.<br />

CDU 19309<br />

JOIN-LAMBERT Christian<br />

L’évaluation <strong>de</strong> l'action, nouveau principe <strong>de</strong> la gestion publique <br />

in Revue française <strong>de</strong> finances <strong>publiques</strong>, n° 18, 1987.- pp. 9-19<br />

La recherche évaluative appliquée aux <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> correspond d'abord à une exigence<br />

scientifique. Mais peut-on aller plus loin et faire <strong>de</strong> l'évaluation ainsi définie une exigence opérationnelle <br />

CDU<br />

MONNIER Eric<br />

DELEGATION A LA RECHERCHE ET A L'INNOVATION<br />

Evaluations <strong>de</strong> l'action <strong><strong>de</strong>s</strong> pouvoirs publics : du projet au bilan<br />

Paris, Economica, 1987.- 169 p., fig., schémas, bibliogr.<br />

Réflexion visant à préciser dans quelles conditions les différentes formes d'évaluation, qui peuvent être<br />

appelées à se développer au sein <strong>de</strong> l'appareil d'État, peuvent s'intégrer dans la réalité complexe <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

relations entre les pouvoirs publics et la société civile. Cette réflexion s'appuie sur <strong><strong>de</strong>s</strong> données<br />

empiriques tirées <strong>de</strong> l'expérience américaine. La première partie présente une mise en perspective <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

60


différentes formes d'évaluation. La secon<strong>de</strong> partie part <strong>de</strong> l'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> processus d'élaboration <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

programmes publics, pour préciser l'environnement dans lequel les évaluations prennent place, et clarifier<br />

les conditions d'utilisation <strong>de</strong> leurs résultats. Diverses options sont examinées pour définir les objectifs<br />

<strong>de</strong> l'évaluation, son rôle et les modalités <strong>de</strong> sa mise en oeuvre. S'y ajoutent <strong>de</strong>ux séries <strong>de</strong> programmes<br />

publics innovants et leur évaluation.<br />

CDU 19306 ; IA 24536<br />

Compte rendu <strong>de</strong> la journée d'étu<strong>de</strong> du 17 octobre 1987 du Club Cambon sur l'« Évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

actions <strong>publiques</strong> »<br />

in Politiques et management public, vol. 6, n° 2, juin 1988.- pp. 95-186<br />

Les enjeux <strong>politiques</strong>, économiques et sociaux d'une meilleure évaluation <strong>de</strong> l'action publique sont<br />

considérables : les dangers sont faibles, mais les difficultés nombreuses, car une expertise <strong>de</strong> l'action<br />

publique met <strong><strong>de</strong>s</strong> intérêts en cause ou comporte <strong><strong>de</strong>s</strong> enjeux <strong>de</strong> pouvoirs.<br />

CDU<br />

COSTA Jean-Paul (dir.), JEGOUZO Yves (dir.)<br />

L’administration française face aux défis <strong>de</strong> la décentralisation<br />

Paris, Ed. STH, 1988.- 332 p.<br />

Actes d'un colloque interrégional sur la décentralisation, à l’Abbaye <strong>de</strong> Fontevraud en 1987.<br />

L'administration <strong>de</strong> l'État (en matière d'équipement-urbanisme, d'action sanitaire et sociale, <strong>de</strong> formation<br />

professionnelle) n'a pas été véritablement ébranlée par les réformes <strong>de</strong> 1982-83, mais confrontée, du fait<br />

<strong>de</strong> la décentralisation, à la nécessité <strong>de</strong> refontes plus fondamentales.<br />

CDU 22500<br />

CROZIER Michel<br />

Comment réformer l'État Trois pays, trois stratégies : Suè<strong>de</strong>, Japon, Etats-Unis. Rapport au<br />

ministre <strong>de</strong> la Fonction publique et <strong><strong>de</strong>s</strong> réformes administratives<br />

Paris, La Documentation française, 1988.- 125 p., bibliogr.<br />

Expériences <strong>de</strong> rénovation <strong><strong>de</strong>s</strong> administrations dans trois pays avancés (Suè<strong>de</strong>, Japon, Etats-Unis) ;<br />

gestion publique en matière d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats <strong>de</strong> l'action publique, <strong>de</strong> préparation <strong><strong>de</strong>s</strong> décisions<br />

et <strong>de</strong> management <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources humaines.<br />

CDU 20665 ; IA 26235<br />

MENY Yves, THOENIG Jean-Clau<strong>de</strong><br />

Politiques <strong>publiques</strong><br />

Paris, PUF, 1989.- 391 p., bibliogr.<br />

Analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens et <strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong> d'intervention <strong><strong>de</strong>s</strong> communes, ministères<br />

et parlements dans la vie économique et sociale. Approche historique et observation <strong><strong>de</strong>s</strong> modalités <strong>de</strong><br />

mise en oeuvre <strong>de</strong> l'intervention <strong>de</strong> l'État, puis <strong>de</strong> l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats. Rappel <strong><strong>de</strong>s</strong> justifications<br />

théoriques <strong>de</strong> l'interventionnisme en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> croissance ou <strong>de</strong> crise économique. Analyse du cadre<br />

conceptuel <strong><strong>de</strong>s</strong> mécanismes <strong>de</strong> décision, <strong>de</strong> mise en oeuvre et d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes publics.<br />

Comparaison <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes formes <strong>de</strong> politique publique ; orientations <strong>de</strong> recherche sur les <strong>politiques</strong><br />

institutionnelles, économiques, industrielles et sociales, et sur les <strong>politiques</strong> locales.<br />

CDU 26470<br />

MONNIER Eric<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> : métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et pratiques<br />

in Problèmes <strong>politiques</strong> et sociaux, n° 599, janv. 1989.- 61 p., bibliogr.<br />

Ouvrage consacré aux métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> effets, au déroulement et objectifs, puis au suivi et au<br />

bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>. Description rétrospective <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques administratives <strong>de</strong>puis les années<br />

70 et les premières tentatives <strong>de</strong> rationalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>. Panorama <strong>de</strong> la diversité <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

approches méthodologiques <strong>de</strong> l'évaluation : les approches traditionnelles avec l'approche technicoéconomique<br />

et l'approche juridique ; les nouvelles métho<strong><strong>de</strong>s</strong> avec l'évaluation endoformative, la métho<strong>de</strong><br />

pluraliste et l'évaluation par les administrés. Examen d'évaluations <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> sectorielles.<br />

CDU 26642<br />

VIVERET Patrick<br />

61


L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>publiques</strong>. Propositions en vue <strong>de</strong> l'évaluation du<br />

Revenu minimum d'insertion : rapports au Premier ministre<br />

Paris, La Documentation française, 1989.- 193 p., 4 ann. + 5 ann.<br />

Définition <strong><strong>de</strong>s</strong> meilleures formes et métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, qui doit respecter<br />

les exigences d'indépendance, <strong>de</strong> rigueur, <strong>de</strong> pluralisme et <strong>de</strong> transparence. Les choix méthodologiques<br />

<strong>de</strong> l'évaluateur du RMI portent sur les fonctions <strong>de</strong> l'évaluation, ses acteurs et son enjeu démocratique :<br />

car le gouvernement comme le législateur ne sont pas assurés que le RMI constitue, dans sa forme<br />

actuelle, la réponse adaptée au problème <strong>de</strong> la pauvreté et <strong>de</strong> l'exclusion.<br />

CDU 22363 ; DCN 39-201<br />

L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>publiques</strong>, principe opératoire <br />

in Politiques et management public, vol. 8, n° 1, mars 1990.- pp. 77-147<br />

Compte rendu <strong>de</strong> la réunion du Club Cambon, 25 nov. 1989. Présentation du nouveau dispositif<br />

gouvernemental concernant l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>. Les intervenants signalent le risque<br />

d’auto-censure qu’entraîne toute publication systématique et insistent sur la nécéssité <strong>de</strong> développer<br />

certaines retombées <strong>de</strong> la démarche évaluative : audit, expertise, etc. L’évaluation interpelle tant<br />

l’administration que les corps <strong>de</strong> contrôle sur leur perception <strong>de</strong> l’efficacité publique.<br />

CDU<br />

L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>publiques</strong><br />

in Cahiers <strong>de</strong> la fonction publique et <strong>de</strong> l'administration, n° 76 spécial, janv. 1990.- pp. 13-33<br />

Suites au Rapport <strong>de</strong> Patrick Viveret remis au Premier ministre le 28 juin 1989. Ce rapport prévoit un<br />

dispositif d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> comprenant : un Comité interministériel <strong>de</strong> l'évaluation, un<br />

Fonds national <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l'évaluation et un Conseil scientifique <strong>de</strong> l'évaluation. Ce dossier fait<br />

le point sur l'évaluation dans les ministères <strong>de</strong> l'Éducation nationale, <strong>de</strong> l'Équipement, <strong>de</strong> la Santé<br />

(activités hospitalières).<br />

CDU<br />

MULLER Pierre<br />

Les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

Paris, PUF, 1990.- 128 p.<br />

L’auteur propose une stratégie pour l'étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, issue <strong>de</strong> ses propres travaux <strong>de</strong><br />

recherche.<br />

CDU 23937<br />

Répertoire <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluateurs <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

Paris, Plan urbain, 1990.- 180 p.<br />

Point sur l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> et présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes ou chercheurs isolés<br />

ayant une expérience dans ce domaine.<br />

CDU 24941<br />

GENIN Lucien<br />

L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

in Journal officiel. Avis et rapports du CES, n° 2, 15 janv. 1991.- 63 p.<br />

En France, la volonté <strong>de</strong> promouvoir une évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> s'est concrétisée, tant du<br />

côté du pouvoir législatif que du pouvoir exécutif, par la mise en place <strong>de</strong> différents dispositifs dans<br />

lesquels s'insère le Conseil économique et social - ses métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> travail et ses propositions<br />

procédant d'une démarche d'inspiration évaluative -. Après une présentation du contexte d'ensemble <strong>de</strong><br />

l'évaluation, l'étu<strong>de</strong> examine les perspectives en France et le rôle du Conseil économique et social en<br />

matière d'évaluation.<br />

CDU 23732 ; DCN 39-239<br />

PERRET Bernard<br />

COMMISSARIAT GENERAL AU PLAN<br />

Outils, pratiques, institutions pour évaluer les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>. Actes du séminaire Plan-<br />

ENA, avril-juillet 1990<br />

Paris, La Documentation française, 1991.- 294 p., tabl.<br />

62


L'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, pratique courante dans certains pays, est relativement nouvelle en<br />

France. C’est un <strong><strong>de</strong>s</strong> axes <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> renouveau du service public. Les contributions à ce<br />

séminaire couvrent les principales questions techniques et institutionnelles que pose l'évaluation. Elles<br />

donnent une image assez complète <strong>de</strong> l'état <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques évaluatives en France et à l'étranger, dans la<br />

diversité <strong>de</strong> leurs approches et <strong>de</strong> leurs métho<strong><strong>de</strong>s</strong>.<br />

CDU 25149 ; IA 30004<br />

DURAN Patrice, MONNIER Eric<br />

Le développement et l'évaluation en France. Nécessités techniques et exigences <strong>politiques</strong><br />

in Revue française <strong>de</strong> science politique, vol. 42, n° 2, avril 1992.- pp. 235-262, bibliogr.<br />

Peu répandue en France et sans statut jusqu'en 1989, l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> organisations<br />

<strong>publiques</strong> connaît un développement aussi soudain que paradoxal. L'espace <strong>de</strong> controverse du débat<br />

gouvernemental, mais aussi universitaire, est délimité par, d'un côté, la dimension technique <strong>de</strong><br />

l'évaluation conçue comme une rationnalisation du système <strong>de</strong> décision publique (l'évaluation selon une<br />

conception gestionnaire ou la logique <strong><strong>de</strong>s</strong> « ex-pairs »), et <strong>de</strong> l'autre, la dimension politique avec<br />

principalement une amélioration du rapport <strong><strong>de</strong>s</strong> citoyens à la chose politique (l'évaluation selon une<br />

conception démocratique). Les initiatives ministérielles se multiplient au plan institutionnel (multiplication<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> « comités <strong><strong>de</strong>s</strong> sages »). Pourtant, la connaissance repose sur <strong><strong>de</strong>s</strong> prémisses théoriques instables<br />

et la pratique n'est encore guère développée.<br />

CDU<br />

MONNIER Eric, SPENLEHAUER Vincent<br />

L’évaluation dans le triangle <strong>de</strong> la décision. Opinions singulières et processus pluraliste<br />

in Politiques et management public, vol. 10, n° 3, sept. 1992.- pp. 61-82<br />

Les auteurs proposent d’analyser le système d’acteurs d’une politique publique selon trois soussystèmes<br />

- <strong>de</strong> la légitimation, <strong>de</strong> l’action et <strong>de</strong> la réaction - que l’évaluation mettrait en rapport <strong>de</strong> façon<br />

constructive. A travers les modifications profon<strong><strong>de</strong>s</strong> du rôle <strong>de</strong> l’État s’impose la nécéssité d’une<br />

coproduction explicite et raisonnée <strong>de</strong> l’action publique. Afin d’ai<strong>de</strong>r et <strong>de</strong> rendre plus pertinente cette<br />

coproduction, une démarche d’évaluation « pluraliste » pourrait être adoptée, reposant sur le respect <strong>de</strong><br />

la pluralité <strong><strong>de</strong>s</strong> points <strong>de</strong> vue <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs par leur association au processus d’évaluation.<br />

CDU<br />

MULLER Pierre<br />

Entre le local et l'Europe. La crise du modèle français <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

in Revue. française <strong>de</strong> science politique, vol. 42, n° 2, avril 1992.- pp. 275-297.- bibliogr.<br />

Le modèle français <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, qui connaît son apogée au début <strong>de</strong> la Ve République, se<br />

caractérise par trois traits : la centralité <strong>de</strong> l'Etat dans les procédures <strong>de</strong> médiation, <strong><strong>de</strong>s</strong> formes<br />

spécifiques <strong>de</strong> représentation <strong><strong>de</strong>s</strong> intérêts, une place privilégiée <strong>de</strong> l'Etat dans la mise en oeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> au niveau local. Ces caractères constituent un « espace public » spécifique, c'est-àdire<br />

à la fois un ensemble d'images du mon<strong>de</strong> et un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> confrontation d’intérêts. Au cours <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

années 80, ce modèle est remis en cause à travers <strong>de</strong>ux évolutions : l'émergence d'une norme<br />

dominante au niveau européen (la norme <strong>de</strong> marché) qui conduit à une transformation <strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

opératoires <strong>de</strong> l'Etat, et la décentralisation qui transforme complètement le rapport <strong>de</strong> l'Etat aux<br />

territoires. Ces <strong>de</strong>ux changements convergent pour remettre en cause la centralité <strong>de</strong> l'Etat dans la<br />

médiation sociale et déstabiliser les chaînes <strong>de</strong> représentation corporatiste.<br />

CDU<br />

TROSA Sylvie<br />

La mo<strong>de</strong>rnisation est-elle évaluable <br />

in Politiques et management public, vol. 10, n° 4, déc. 1992.- pp.65-83, fig.<br />

Montrant le lien étroit entre l'émergence <strong>de</strong> l'idée d'évaluation dans l'administration française et une vision<br />

plus « implémentale » <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, l'étu<strong>de</strong> analyse les obstacles, conjoncturels ou<br />

permanents, à l'évaluation <strong>de</strong> cette mo<strong>de</strong>rnisation et propose <strong><strong>de</strong>s</strong> pistes pour la réussir.<br />

CDU ; IA P.474<br />

CENTRE DE RECHERCHES ET D'ETUDES SOCIOLOGIQUES APPLIQUEES DE LA LOIRE<br />

Les raisons <strong>de</strong> l'action publique. Entre expertise et débat. Actes du colloque CRESAL-CNRS,<br />

Saint-Etienne, 13-14 mai 1992<br />

63


Paris, L’Harmattan, 1993.- 367 p.<br />

Analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> nouvelles formes <strong>de</strong> régulation <strong>de</strong> l'action publique à travers <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines aussi divers que<br />

la gestion climatique, la jurispru<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l'alcool au volant, le co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la nationalité, etc. Nouvelles<br />

formes <strong>de</strong> l'action publique : limites et légitimité.<br />

CDU 30577<br />

ROSSI Peter H., WRIGHT Sonia R.<br />

L’évaluation : appréciation <strong>de</strong> la théorie, <strong>de</strong> la pratique et <strong><strong>de</strong>s</strong> aspects <strong>politiques</strong><br />

in Politiques et management public, vol. 12, n° 4, déc. 1994.- pp. 93-139, bibliogr.<br />

Au cours <strong><strong>de</strong>s</strong> vingt <strong>de</strong>rnières années, on a <strong>de</strong> plus en plus recouru aux techniques <strong>de</strong> recherche<br />

formelles et systématiques <strong><strong>de</strong>s</strong> sciences sociales pour apprécier l'efficacité <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>.<br />

L'étu<strong>de</strong> offre une vue d'ensemble sur les modalités actuelles <strong>de</strong> recherche et sur les techniques qui leur<br />

sont associées, et évalue l'intérêt qu'elles présentent pour différents types <strong>de</strong> programmes. Elle insiste<br />

sur l'utilisation d'expériences <strong>de</strong> terrain pour évaluer <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> et programmes sociaux dont on<br />

envisage l'introduction.<br />

CDU ; IA P.474<br />

SPENLEHAUER Vincent<br />

L’évaluation <strong>de</strong> politique usages sociaux. Trois étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas d'évaluation<br />

Paris, L’Harmattan, 1995.- 252 p., bibliogr.<br />

La réforme <strong>de</strong> l'État français repose sur la question <strong>de</strong> son intervention et sur le projet d'une « évaluation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> », institué par F. Miterrand et M. Rocard en 1990 et dont le succès n'est pas<br />

évi<strong>de</strong>nt. Il importe <strong>de</strong> s'interroger sur le substrat social et politique <strong>de</strong> l'évaluation. La première partie <strong>de</strong><br />

cet ouvrage traite <strong>de</strong> l'histoire sociale <strong>de</strong> l'évaluation. La <strong>de</strong>uxième partie montre la pratique <strong>de</strong><br />

l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> face aux lois <strong>de</strong> décentralisation, à la montée en puissance <strong>de</strong> l'Europe, à<br />

l'avènement d'un cadre idéologique néo-libéral. Trois étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas sont exposées : 1. L'évaluation du<br />

cadre communautaire d'appui pour l'Irlan<strong>de</strong>, 1989 ; 2. L'évaluation du programme intégré méditerranéen<br />

<strong>de</strong> la Drôme, 1989 ; 3. L'évaluation <strong>de</strong> la politique charbonnière française, 1985.<br />

CDU 33014 ; DCN 39-347<br />

CENTRE COMPARATIF D'ETUDES DES POLITIQUES PUBLIQUES ET DES ESPACES LOCAUX<br />

La négociation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> contractuelles. Textes réunis et présentés par Jean-Pierre Gaudin<br />

Paris, L'Harmattan, 1996.- 227 p., bibliogr.<br />

Evaluation <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong> la négociation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> contractuelles en France ; commentaire <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

approches théoriques <strong>de</strong> la négociation dans le domaine politique. Autres approches : la négociation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

Contrats <strong>de</strong> ville à travers l'exemple du Languedoc-Roussillon pour le XIe Plan ; la constitution<br />

progressive <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> d'environnement, du militantisme à la notion d'écologie urbaine ;<br />

l'entrée <strong>de</strong> l'enseignement supérieur dans les Contrats <strong>de</strong> Plan État-régions et ses conséquences en<br />

matière <strong>de</strong> mise en réseau <strong>de</strong> la décision universitaire ; l'émergence <strong>de</strong> la contractualisation dans les<br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> <strong>de</strong> télécommunication en Europe du sud (France, Espagne et Italie).<br />

CDU 33657<br />

CHATY Lionel<br />

Regard rétrospectif sur l’analyse d’une politique publique : le Rapport Serieyx, entre<br />

évaluation et outil <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation<br />

in Politiques et management public, vol. 14, n° 3, sept. 1996.- pp. 133-144<br />

CDU<br />

CONSEIL SCIENTIFIQUE DE L'EVALUATION<br />

Petit gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

Paris, La Documentation française, 1996.- 123 p., ann., tabl.<br />

Les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> conception et <strong>de</strong> pilotage <strong>de</strong> l'évaluation, <strong>de</strong>puis le projet jusqu'à la valorisation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

résultats. Les outils d'évaluation : techniques <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong> l'information, traitement statistique <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

informations et analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes complexés. Trois exemples <strong>de</strong> cahiers <strong><strong>de</strong>s</strong> charges d'évaluation.<br />

CDU 35334<br />

ECOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION<br />

Promotion Marc Bloch, séminaire à options : l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

64


Paris, ENA, 1996.- 50 p., bibliogr., tabl.<br />

Le développement <strong>de</strong> l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> reste insuffisant en France. Il existe <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

blocages structurels ainsi que <strong><strong>de</strong>s</strong> obstacles mal pris en compte dans les dispositifs institutionnels<br />

d'évaluation. La relance <strong>de</strong> l'évaluation passe par sa mise au service <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs <strong>de</strong> la décision et par la<br />

mise en réseau <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens d'évaluation.<br />

IA 38469<br />

JOIN-LAMBERT Christian<br />

L’exigence évaluative au sujet <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

in Revue française <strong>de</strong> finances <strong>publiques</strong>, n° 53, 1996.- 147-155<br />

L’expérience, les précautions <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> et le « bon sens » contribuent au développement <strong>de</strong> l’expertise<br />

administrative. L’évaluation <strong>de</strong> l’action publique est une forme utile, mais exigente <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière ; elle<br />

apporte une connaissance susceptible d’être partagée avec les personnels et les usagers.<br />

CDU<br />

BERGERON Henri, SUREL Yves, VALLUY Jérôme<br />

L’advocacy coalition framework : une contribution au renouvellement <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

<br />

in Politix, n° 39, 1997.- pp. 195-223., notes<br />

Figurant parmi les courants les plus dynamiques <strong>de</strong> la science politique aux Etats-Unis, l'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> repose <strong>de</strong> plus en plus sur un certain nombre <strong>de</strong> modèles, dont l’« advocacy<br />

coalition framework » (ACF), élaboré par P. Sabatier, est sans doute l'un <strong><strong>de</strong>s</strong> plus stimulants. En effet,<br />

construit avec la volonté <strong>de</strong> dépasser certains clivages canoniques <strong>de</strong> la discipline, l'ACF rassemble la<br />

plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> variables pertinentes isolées par les travaux <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> dans un schéma<br />

analytique fondé sur un nombre limité d'hypothèses. L’article situe le modèle par l'examen <strong>de</strong> sa genèse,<br />

en cerne la spécificité autour <strong><strong>de</strong>s</strong> principaux concepts qui en forment la substance (systèmes <strong>de</strong><br />

croyances, coalitions <strong>de</strong> cause, intermédiaires <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>...), et se confronte à plusieurs<br />

terrains <strong>de</strong> recherche dans le contexte français. En soulignant ses limites, les auteurs enten<strong>de</strong>nt<br />

montrer comment l'ACF pourrait participer au renouvellement <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> en<br />

France.<br />

CDU<br />

MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ; DIRECTION DU PERSONNEL ET DES SERVICES<br />

Les démarches d'évaluation. Gui<strong>de</strong> 1997<br />

Paris-La Défense, MELT-DPS, 1997.- 69 p., bibliogr.<br />

Destiné aux services déconcentrés, ce gui<strong>de</strong> a pour objectif <strong>de</strong> donner une première réponse aux<br />

services qui s'interrogent sur l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong>, démarches et actions qu'ils mènent, d'ai<strong>de</strong>r les<br />

déci<strong>de</strong>urs à juger <strong>de</strong> l'opportunité d'engager une telle démarche, et propose <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments <strong>de</strong><br />

méthodologie aux chefs <strong>de</strong> projet chargés <strong>de</strong> mener concrètement un projet d'évaluation. Ce gui<strong>de</strong> a<br />

<strong>de</strong>ux objectifs : l’un, stratégique, car il s'agit <strong>de</strong> sensibiliser les cadres d'un ministère à l'utilité <strong>de</strong><br />

l'évaluation ; l’autre, méthodologique. La première partie s'adresse aux déci<strong>de</strong>urs <strong><strong>de</strong>s</strong> services<br />

commanditaires <strong>de</strong> l'évaluation ; elle traite <strong><strong>de</strong>s</strong> enjeux et <strong>de</strong> la nécessité d'évaluer, <strong><strong>de</strong>s</strong> apports <strong>de</strong><br />

l'évaluation et <strong><strong>de</strong>s</strong> critères <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> l'évaluation. La secon<strong>de</strong> partie est <strong><strong>de</strong>s</strong>tinée aux chefs <strong>de</strong> projet<br />

d'évaluation ; elle apporte <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>, pose <strong><strong>de</strong>s</strong> questions concrètes pour ai<strong>de</strong>r les<br />

services à préparer et organiser leur démarche d'évaluation.<br />

CDU 50106<br />

BUSSMANN Werner (éd.), KLOTI Ulrich (éd.), KNOEPFEL Peter (éd.)<br />

Politiques <strong>publiques</strong>. Evaluation. Trad. <strong>de</strong> l'allemand par Frédéric Varone<br />

Paris , Economica, 1998.- 327 p., ann., in<strong>de</strong>x, bibliogr.<br />

Recueil d'articles sur l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>. Les fon<strong>de</strong>ments et le développement <strong>de</strong> la<br />

démarche d'évaluation ; ses objets et ses critères ; son contexte politique. Les rapports entre<br />

l'évaluation, l'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, le monitoring et la médiation. La méthologie <strong>de</strong><br />

l'évaluation : les étapes du travail, les stratégies <strong>de</strong> recherche et les diverses métho<strong><strong>de</strong>s</strong> qualitatives ou<br />

quantitatives. L'utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations pour amorcer un processus d'apprentissage collectif. Les<br />

concepts théoriques sont illustrés par <strong><strong>de</strong>s</strong> exemples récents, suisses et internationaux.<br />

CDU 36539<br />

65


Dossier. Le défi <strong>de</strong> l'évaluation<br />

in Pouvoirs locaux. Cahiers <strong>de</strong> la décentralisation, n° 38, sept. 1998.- pp. 37-107<br />

Tendance fréquente à confondre le développement <strong>de</strong> pratiques <strong>de</strong> communication, d'évaluationmarketing<br />

ou <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> gestion (acceptabilité, faisabilité, imputabilité) avec le développement <strong>de</strong><br />

l'évaluation d'une politique procédant d'une volonté <strong>de</strong> changement social. L'objectif <strong>de</strong> l'évaluation est<br />

aussi, au-<strong>de</strong>là du perfectionnement du système <strong>de</strong> gestion, un enrichissement <strong>de</strong> la démocratie locale,<br />

au service <strong><strong>de</strong>s</strong> citoyens.<br />

CDU ; EPC P1345<br />

DUPUIS Jérôme<br />

L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> locales<br />

Voiron, La Lettre du cadre territorial, 1998.- 375 p., tabl., bibliogr.<br />

Réflexion méthodologique sur l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> locales. La première partie est<br />

consacrée à la problématique <strong>de</strong> la segmentation stratégique comme préalable à l'évaluation. Elle<br />

présente la démarche <strong>de</strong> segmentation <strong><strong>de</strong>s</strong> activités dans les collectivités locales, ainsi que les usages<br />

<strong>de</strong> la segmentation en communes, départements et régions. La <strong>de</strong>uxième partie est consacrée à<br />

l'évaluation proprement dite. Elle en rappelle les différentes conceptions, finalités et cadres<br />

méthodologiques, avant <strong>de</strong> définir les approches <strong>de</strong> la pertinence, <strong>de</strong> l'impact, <strong>de</strong> l'efficience, <strong>de</strong><br />

l'efficacité et <strong>de</strong> la cohérence. Enfin, la troisième partie illustre les démarches d'évaluation, à travers le<br />

cas <strong>de</strong> onze <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> locales ayant trait aux domaines suivants : l'action sociale,<br />

l'environnement ou l'écologie urbaine, l'économie, les ai<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>publiques</strong> au commerce, la recherche, le<br />

développement local, le tourisme, le sport, la culture, l'éducation et la santé.<br />

CDU 37365<br />

KESSLER Marie-Christine (dir.), LASCOUMES Pierre (dir.), SETBON MicheL (dir.), THOENIG Jean-<br />

Clau<strong>de</strong><br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

Paris , L’Harmattan, 1998.- 350 p., fig., tabl., bibliogr.<br />

Ce recueil <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong> recherche, <strong>de</strong> comptes rendus d'expérimentations et d’observations conduits en<br />

France, dans différents pays européens et en Amérique du nord présente les formes <strong>de</strong> l'évaluation en<br />

les distinguant <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques du contrôle et <strong>de</strong> l'audit (France, Italie, politique alleman<strong>de</strong> <strong>de</strong> la santé). Il<br />

analyse les méthodologies <strong>de</strong> l'évaluation en montrant leur dépendance par rapport aux objectifs<br />

poursuivis par les évaluateurs (Royaume-Uni, Canada.). Enfin, il s'interroge sur les retombées <strong>de</strong><br />

l'évaluation, notamment sur les transformations qu'elles peuvent induire dans l'action publique (formation<br />

et insertion professionnelle <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes en France et en Europe ; politique <strong>de</strong> la recherche, à travers le<br />

cas <strong>de</strong> l'ORSTOM ; évaluation <strong>de</strong> la formation <strong><strong>de</strong>s</strong> travailleurs sociaux en France).<br />

CDU 36795<br />

TOULEMONDE Jacques, FONTAINE Cécile, LAUDREN Emile, VINCKE Philippe<br />

Evaluation in partnership : suggestions for improving their quality<br />

in Evaluation.The international journal of theory, research and practice, vol. 4, n° 2, avr. 1998.- pp. 171-<br />

188, fig., graph., bibliogr.<br />

Les cofinancements entre acteurs publics se multiplient et créent un besoin d'évaluation en partenariat.<br />

Dans ce contexte, l'évaluation rencontre <strong><strong>de</strong>s</strong> difficultés spécifiques : objectifs multiples et ambigus,<br />

manque d'indicateurs pertinents, complexité <strong>de</strong> l'observation empirique, différences légitimes entre les<br />

points <strong>de</strong> vue <strong><strong>de</strong>s</strong> partenaires. L'article relate l'évaluation d'une politique <strong>de</strong> développement urbain, codécidée<br />

et cofinancée entre l'État français et la Région Poitou-Charentes. Il montre que les difficultés <strong>de</strong><br />

l'évaluation en partenariat ont pu être surmontées, grâce à <strong><strong>de</strong>s</strong> solutions techniques innovantes : une<br />

carte conceptuelle a permis <strong>de</strong> structurer l'évaluation ; un système <strong>de</strong> notation a permis <strong>de</strong> construire<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> indicateurs qualitatifs ; vingt étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas ont permis d'évaluer les impacts obtenus ; enfin, une<br />

analyse multicritères a permis <strong>de</strong> conclure l'évaluation en respectant plusieurs points <strong>de</strong> vue. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong><br />

son intérêt opérationnel, l'expérience apporte une contribution théorique sur la question <strong>de</strong> la « synthèse<br />

finale » <strong>de</strong> l'évaluation.<br />

CDU<br />

BION Jean-Yves<br />

66


L’étu<strong>de</strong> préparatoire d'évaluation, une nouvelle manière <strong>de</strong> formuler la comman<strong>de</strong> publique<br />

d'étu<strong>de</strong> Essai <strong>de</strong> transposition <strong>de</strong> l'expérience <strong>de</strong> l'administration fédérale canadienne au<br />

contexte français <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> contractuelles<br />

in Politiques et management public, vol. 17, n° 1, mars 1999.- pp. 93-115, fig., bibliogr.<br />

Cet article rappelle les fonctions <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> préparatoire d'évaluation au sein <strong>de</strong> l'administration fédérale<br />

canadienne. Cette démarche permet <strong>de</strong> dresser le cahier <strong><strong>de</strong>s</strong> charges d'une évaluation qui doit être<br />

effectuée dans un second temps par <strong><strong>de</strong>s</strong> cabinets d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong>. C'est le moment où s'ajustent les <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

et les questionnements <strong>de</strong> différents segments <strong>de</strong> l'administration canadienne. Ensuite, l'article fait état<br />

d'une transposition <strong>de</strong> cette démarche en France pour l'évaluation d'une action partenariale : l'évaluation<br />

d'un Plan départemental d'accès au logement <strong><strong>de</strong>s</strong> plus démunis. Ce travail, préalable à l'évaluation, a<br />

permis d'i<strong>de</strong>ntifier les attentes <strong><strong>de</strong>s</strong> différents acteurs-clé et <strong>de</strong> formuler les principales questions<br />

auxquelles l'évaluation, effectuée ensuite par <strong><strong>de</strong>s</strong> bureaux d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong>, aurait à répondre. Elle a aussi<br />

permis aux partenaires <strong>de</strong> l'action <strong>de</strong> renforcer certaines solidarités et <strong>de</strong> formuler <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs<br />

communs. Enfin, à partir <strong>de</strong> cette démarche, on propose d'étendre la réflexion au domaine <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

comman<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> prestations intellectuelles <strong>de</strong> l'administration et plus largement au rapport<br />

qu'entretiennent à ce sujet le savoir et le pouvoir en France.<br />

CDU<br />

INSTITUTIONALISATION<br />

CONAN Michel, ALLEN Barbara<br />

CENTRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DU BATIMENT ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU<br />

LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Recherche sur la mise en place <strong>de</strong> méthodologies d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> expérimentations du Plan<br />

urbain<br />

Paris, Plan urbain, 1985.- 156 p.<br />

Bref rappel historique sur les <strong>de</strong>ux courants <strong>de</strong> pensée existants, auxquels se rattachent les théoriciens<br />

<strong>de</strong> l'évaluation, le paradigme scientifique, opposé au paradigme naturaliste. Ce rapport propose une série<br />

<strong>de</strong> questions à examiner pour créer le dispositif d'évaluation d'un programme d'actions innovantes <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

pouvoirs publics - les réponses à ces questions ne pouvant être que le fait <strong>de</strong> scientifiques -.<br />

CDU 17125<br />

CLOSETS François <strong>de</strong><br />

MINISTERE DU PLAN ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE<br />

Rapport <strong>de</strong> la Commission « Efficacité <strong>de</strong> l'État » : le pari <strong>de</strong> la responsabilité<br />

Paris, La Documentation française, 1989.- 404 p., tabl., graph., bibliogr., ann.<br />

La commission avait pour objectif <strong>de</strong> réfléchir aux moyens <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rniser l'administration et les services<br />

publics français pour leur permettre <strong>de</strong> mieux répondre aux attentes <strong><strong>de</strong>s</strong> usagers et aux besoins<br />

nouveaux d'une société en mutation, d'accroître l'efficacité et la cohérence <strong>de</strong> l'action publique <strong>de</strong>vant<br />

l'exigence d'ouverture sur le mon<strong>de</strong> et la mise en oeuvre <strong>de</strong> l'Acte unique européen, <strong>de</strong> répondre aux<br />

aspirations <strong><strong>de</strong>s</strong> agents publics en valorisant leur rôle dans cet effort <strong>de</strong> rénovation.<br />

IA 27000(7) ; DRE 70169<br />

Contributions à une sociologie <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

in Année sociologique, vol. 40, 1990.- pp. 1-260<br />

Contributions couvrant quelques-uns <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines principaux <strong>de</strong> la sociologie <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> :<br />

les cadres conceptuels (émergence <strong><strong>de</strong>s</strong> enjeux sur l'agenda gouvernemental, mise en oeuvre, régulation<br />

collective), analyse <strong>de</strong> secteurs concrets d'intervention publique (domaines <strong>de</strong> la science et <strong>de</strong> la<br />

technologie, <strong>de</strong> la sécurité/police, <strong><strong>de</strong>s</strong> télécommunications et <strong>de</strong> l'action sociale), questions <strong>de</strong><br />

méthodologie (approche comparative, rôle <strong>de</strong> l'action publique dans les choix <strong>de</strong> ses responsables).<br />

CDU 31577<br />

Evaluation et recherche<br />

in Annales <strong>de</strong> la recherche urbaine, n° 47, juin-juil. 1990.- 122 p.<br />

La décentralisation a reconnu aux collectivités locales la capacité <strong>de</strong> mettre en œuvre les <strong>politiques</strong><br />

<strong>publiques</strong> nationales et, dans un cadre contractuel, d’en élaborer elles-mêmes les contenus adéquats à<br />

67


leur territoires. La décentralisation met en valeur les différences : d’où la généralisation <strong>de</strong> l’évaluation.<br />

Mais cette <strong>de</strong>rnière laisse souvent dans l’ombre les valeurs émergeant à travers les nouveaux dispositifs<br />

<strong>de</strong> représentation et d’interaction du lien social. Par ailleurs, du côté <strong><strong>de</strong>s</strong> chercheurs en sciences<br />

sociales, l’évaluation correspond à une nouvelle tendance ; elle leur permet d’occuper une position<br />

spécifique sur les terrains d’enquêtes - une position d’acteurs en interaction avec d’autres partenaires -.<br />

Cette évaluation explore <strong><strong>de</strong>s</strong> niveaux <strong>de</strong> médiation sociale et découvre les points à lever pour la<br />

transformer.<br />

CDU<br />

L’évaluation<br />

in Cahiers du management, n° 9, mai 1991.- pp. 12-55<br />

Dossier sur l'évaluation, comprenant trois articles : les actions <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong><strong>de</strong>s</strong> trois services<br />

extérieurs du ministère <strong>de</strong> l'Équipement ; l'audit social et organisationnel d'une DDE rurale ; l'évaluation<br />

relative aux entretiens d'évaluation dans les DDE.<br />

CDU<br />

SAUVAGE André, PREMEL Gérard<br />

UNIVERSITE DE HAUTE-BRETAGNE ; LABORATOIRE DE RECHERCHES ECONOMIQUES ET<br />

SOCIALES ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

L’administration <strong>de</strong> l'équipement et le centre Finistère. Etu<strong>de</strong> évaluative <strong>de</strong> la mise en oeuvre<br />

et <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs d'une stratégie<br />

Rennes, Université <strong>de</strong> Rennes II, 1991.- 97 p., fig., tabl.<br />

Résultats d'une évaluation ou socio-analyse dynamique à la DDE du Finistère. Objectif : faire apparaître<br />

par l'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures et <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats, les capacités à mettre en oeuvre d'autres compétences, à<br />

assumer <strong><strong>de</strong>s</strong> responsabilités nouvelles.<br />

CDU 25020 ; DCN 25-A-103<br />

TROSA Sylvie<br />

Les institutions <strong>de</strong> l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

in Cahiers.<strong>de</strong> la fonction publique et <strong>de</strong> l’administration, n° 93, juil.-août 1991.- pp. 4-8<br />

Créé par le décret du 22 janvier 1990 et installé par le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République le 13 juillet 1990, le<br />

Conseil scientifique <strong>de</strong> l’évaluation est « chargé <strong>de</strong> favoriser le développement <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’évaluation<br />

et <strong>de</strong> définir une déontologie en la matière ». Le conseil veille à la qualité et à l’objectivité <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux.<br />

Bénéficiant du Fonds national <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l’évaluation, il est chargé également d’une mission<br />

d’ai<strong>de</strong> au progrès <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’évaluation.<br />

CDU<br />

CONSEIL SCIENTIFIQUE DE L'EVALUATION<br />

L’évaluation <strong>de</strong> l'expertise à la responsabilité. Rapport annuel sur l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques<br />

d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

Paris, La Documentation française, 1992.- 241 p.<br />

Premier rapport annuel sur l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>. La première partie fait état <strong>de</strong> la<br />

situation française, <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques, <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures et <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> l'évaluation et <strong><strong>de</strong>s</strong> facteurs<br />

d'amélioration. La secon<strong>de</strong> est le rapport d'activité du conseil scientifique, la troisième partie étant un<br />

aperçu <strong>de</strong> l'activité <strong><strong>de</strong>s</strong> institutions et services compétents en matière d'évaluation. Les annexes donnent<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations dans les domaines <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> et notamment <strong>urbaines</strong>.<br />

CDU 26668<br />

CENTRE DE RECHERCHES ET D'ETUDES SOCIOLOGIQUES APPLIQUEES DE LA LOIRE<br />

Les raisons <strong>de</strong> l'action publique. Entre expertise et débat. Actes du colloque CRESAL-CNRS,<br />

Saint-Etienne, 13-14 mai 1992<br />

Paris, L'Harmattan, 1993.- 367 p.<br />

Analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> nouvelles formes <strong>de</strong> régulation <strong>de</strong> l'action publique. A travers <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines aussi divers que<br />

la gestion climatique, la jurispru<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l'alcool au volant, le co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la nationalité, etc. Nouvelles<br />

formes <strong>de</strong> l'action publique : limites et légitimité.<br />

CDU 30577<br />

CONSEIL SCIENTIFIQUE DE L'EVALUATION<br />

68


L’évaluation en développement ; rapport annuel sur l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

Paris, Conseil scientifique <strong>de</strong> l'évaluation, 1993.- 193 p., bibliogr., fig.<br />

Ce second rapport annuel du Conseil scientifique <strong>de</strong> l'évaluation fait le bilan <strong>de</strong> pratiques d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> dans l'administration française. Il traite notamment <strong>de</strong> la politique d'informatisation<br />

<strong>de</strong> l'administration, et commente <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques d'évaluation utiles à l'amélioration <strong>de</strong> la<br />

gestion publique.<br />

CDU 28587<br />

GILLIO Claire<br />

Expérimentation et évaluation, une valeur ajoutée<br />

in Chroniques du Plan urbain, n° 5, avr. 1993.- pp. 4-10<br />

Dès sa création, le Plan urbain a associé expérimentation, recherche et évaluation. L’auteur fait le point<br />

sur cette expérience.<br />

CDU<br />

CONSEIL SCIENTIFIQUE DE L'EVALUATION<br />

L’évaluation en développement, 1993 : rapport annuel sur l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques d'évaluation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

Paris, La Documentation française, 1994.- 291 p., bibliogr.<br />

Ce troisième rapport annuel fait le bilan <strong>de</strong> pratiques d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> dans<br />

l'administration française, commentaires <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques d'évaluation utiles à<br />

l'amélioration <strong>de</strong> la gestion publique. Présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>publiques</strong> au logement, <strong>de</strong><br />

la réhabilitation <strong>de</strong> l'habitat social, <strong>de</strong> l'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> adolescents en difficulté, <strong>de</strong> la loi sur les transports<br />

intérieurs, <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> l'eau, <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville.<br />

CDU 30423<br />

JOUVENEL Geneviève, MASINGUE Bernard<br />

Les évaluations d'une action <strong>de</strong> formation dans les services publics. Enjeux, métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et outils.<br />

Préf. <strong>de</strong> Philippe Parini<br />

Paris, Editions <strong>de</strong> l'organisation, 1994.- 207 p., bibliogr.<br />

Cet ouvrage propose <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> précises d'évaluation d'une action <strong>de</strong> formation dans le service<br />

public ; présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong>, <strong><strong>de</strong>s</strong> outils et <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques <strong>de</strong> l'évaluation.<br />

CDU 29951<br />

CONSEIL SCIENTIFIQUE DE L'EVALUATION<br />

L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>. Dossier élaboré par le Conseil scientifique <strong>de</strong><br />

l'évaluation<br />

Sl., Conseil scientifique <strong>de</strong> l'évaluation, 1995.- 26 p., fig.<br />

Le Conseil scientifique <strong>de</strong> l'évaluation (CSE) est, en France, garant <strong>de</strong> l'objectivité <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong>de</strong> la<br />

valeur scientifique <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>. Les onze membres sont<br />

choisis par le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République pour leurs compétences. Pour le CSE, l'évaluation a trois<br />

dimensions : cognitive (elle implique l'acquisition <strong>de</strong> connaissances sur les <strong>politiques</strong>, leur mise en<br />

oeuvre et leurs effets), normalisée (elle doit aboutir à <strong><strong>de</strong>s</strong> appréciations sur la valeur ou la réussite <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

actions <strong>publiques</strong>) et instrumentale (elle vise à produire un changement social, que celui-ci soit <strong>de</strong> l'ordre<br />

<strong>de</strong> la décision, ou qu'il passe par la modification du comportement <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs <strong>de</strong> terrain). Le CSE<br />

présente dans ce dossier : a- quelques définitions ; b- les institutions et pratiques d'évaluation dans<br />

l'administration française ; c- un aperçu international ; d- les objets, contextes et finalités <strong>de</strong> l'évaluation ;<br />

e- le projet et l'instance d'évaluation ; f- les standards <strong>de</strong>qualité <strong>de</strong> l’évaluation.<br />

DCN 39-312<br />

CONSEIL SCIENTIFIQUE DE L'EVALUATION<br />

L’évaluation en développement, 1994. Rapport annuel sur l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques d'évaluation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

Paris, La Documentation française, 1995.- 316 p., ann.<br />

Ce quatrième rapport du CSE retrace l'activité du conseil au cours <strong>de</strong> l'année écoulée. Il comprend<br />

également <strong><strong>de</strong>s</strong> contributions <strong>de</strong> nature méthodologique et une information sur le développement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

pratiques d'évaluation, en France et à l'étranger. Il résume quelques évaluations menées dans les<br />

69


administrations, organismes publics et collectivités locales françaises. Il traite notamment d'évaluation ex<br />

ante et ex post, <strong><strong>de</strong>s</strong> analyses coût/efficacité, <strong><strong>de</strong>s</strong> statistiques et <strong><strong>de</strong>s</strong> techniques d'entretiens.<br />

CDU 31896<br />

DELCAMP Alain, BERGEL Jean-Louis, DUPAS Alain<br />

Contrôle parlementaire et évaluation. Préf. <strong>de</strong> René Monory<br />

in Notes et étu<strong><strong>de</strong>s</strong> documentaires, n° 5012-13, juil.-août 1995.- 244 p., ann.<br />

A la suite <strong>de</strong> la journée d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong> sur le contrôle parlementaire et l'évaluation législative organisée par le<br />

Sénat, ce document présente les nombreux outils <strong>de</strong> contrôle d'application <strong><strong>de</strong>s</strong> lois à disposition du<br />

parlement, <strong><strong>de</strong>s</strong> outils d'évaluation dont dispose l'exécutif ainsi que les compétences <strong>de</strong> la Cour <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

comptes et du Conseil économique et social. Présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes d'évaluation aux Etats-Unis,<br />

Allemagne, Belgique, Suisse et Canada.<br />

CDU<br />

Evaluation et changement<br />

in Cahiers du management, n° 14, oct. 1995.- pp. 11-83, tabl., fig.<br />

Ce dossier sur l'évaluation débute par un dialogue fictif entre un détracteur et un défenseur <strong>de</strong><br />

l'évaluation. Diverses expériences d'évaluation sont ensuite commentées, concernant la politique <strong>de</strong><br />

câblage et d'informatique collective du ministère <strong>de</strong> l'Équipement, la démarche d'adaptation et <strong>de</strong> progrès<br />

du Conseil général <strong><strong>de</strong>s</strong> ponts et chaussées (CGPC), les prestations fournies par les DDE aux<br />

communes, la qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> écoles <strong>de</strong> la ville nouvelle <strong>de</strong> Sénart. Suivent <strong><strong>de</strong>s</strong> analyses sur les thèmes<br />

suivants : le rôle <strong>de</strong> l'évaluation dans le cadre du partage <strong><strong>de</strong>s</strong> responsabilités, au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> régions<br />

françaises et <strong>de</strong> la Commission européenne ; l'impact <strong>de</strong> l'évaluation sur la dynamique d'évolution <strong>de</strong><br />

l'administration ; l'évaluation dans le domaine <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> d'emploi et du système éducatif.<br />

CDU<br />

BIGAUT Christian<br />

Parlement les offices d'évaluation <strong>de</strong> la législation et <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

in Regards sur l'actualité, n° 224, sept.-oct. 1996.- pp. 27.33, bibliogr.<br />

Description du rôle <strong>de</strong> l'architecture et <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens d'actions <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux nouveaux offices parlementaires<br />

instaurés par les lois du 14 juin 1996 pour permettre aux élus d'évaluer la pertinence et les effets <strong><strong>de</strong>s</strong> lois<br />

qu'ils votent et <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> qu'ils ont mission <strong>de</strong> contrôler.<br />

CDU<br />

CONSEIL SCIENTIFIQUE DE L'EVALUATION<br />

L’évaluation en développement, 1995. Rapport annuel sur l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques d'évaluation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

Paris, La Documentation française, 1996.- 247 p., ann.<br />

Ce cinquième rapport annuel du Conseil scientifique <strong>de</strong> l’évaluation rassemble <strong><strong>de</strong>s</strong> informations sur l'état<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques d'évaluation <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> et programmes publics, ainsi que <strong><strong>de</strong>s</strong> réflexions <strong>de</strong> nature<br />

méthodologique. Outre un compte rendu <strong>de</strong> l'activité du conseil au cours <strong>de</strong> l'année écoulée (rédaction<br />

d'un gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'évaluation, suivi <strong>de</strong> pratiques d'évaluation dans l'administration française comme l'action<br />

sociale <strong>de</strong> l'Etat en faveur <strong>de</strong> ses agents et les politique <strong>de</strong> lutte contre la gran<strong>de</strong> pauvreté), il comprend<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> textes sur les développements internationaux <strong>de</strong> l'évaluation (aux Etats-Unis, à la Banque mondiale,<br />

dans les instituts supérieurs <strong>de</strong> contrôle...), l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> régionales et départementales, et<br />

les enseignements qui peuvent être tirés d'un ensemble d'évaluations menées dans le domaine du<br />

logement.<br />

CDU 39856<br />

COMITE NATIONAL D'EVALUATION DE LA RECHERCHE<br />

De nouveaux espaces pour l'évaluation <strong>de</strong> la recherche : cinq évaluations, 1994-1997<br />

Paris, La Documentation française, 1997.- 398 p., tabl., ann.<br />

Les cinq évaluations, couvrant la pério<strong>de</strong> 1994-1997, examinent <strong>de</strong>ux espaces d'intervention <strong>de</strong> la<br />

politique nationale <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong> technologie : le dispositif <strong>de</strong> coopération scientifique et technique<br />

pour le développement et les mécanismes <strong>de</strong> transfert <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats et <strong><strong>de</strong>s</strong> compétences <strong>de</strong> la<br />

recherche publique en direction <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs économiques. Deux grands organismes publics <strong>de</strong><br />

coopération scientifique internationale sont concernés, ainsi que les <strong>Centre</strong>s régionaux d'innovation et <strong>de</strong><br />

70


transfert <strong>de</strong> technologie, les actions incitatives en faveur <strong>de</strong> la R-D dans le domaine <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux et le<br />

Département « sciences pour l'ingénieur » du CNRS.<br />

IA 39620<br />

CONSEIL SCIENTIFIQUE DE L'EVALUATION<br />

L’évaluation en développement, 1996. Rapport annuel sur l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques d'évaluation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

Paris, La Documentation française, 1997.- 315 p., fig.<br />

Pour la sixième fois le Conseil scientifique <strong>de</strong> l'évaluation (CSE) dresse le bilan 1996 <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations au<br />

sein <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> françaises (politique <strong>de</strong> l'emploi, évaluation au ministère <strong><strong>de</strong>s</strong> Affaires<br />

étrangères et dans la Région Nord-Pas-<strong>de</strong>-Calais) et internationales (Suisse, Finlan<strong>de</strong>, Etats-Unis,<br />

compte rendu du Congrès <strong>de</strong> la Société européenne d'évaluation <strong>de</strong> mars 1997). Après avoir fait état <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

activités du CSE en 1996, le rapport analyse l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques d'évaluation en termes<br />

d'amélioration <strong>de</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong>, telle la technique d'évaluation conjointe <strong>de</strong> partenaires publics et la<br />

démarche qualité <strong>de</strong> la commission européenne appliquée à l'évaluation. Un bilan <strong>de</strong> la recherche sur les<br />

métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d'évaluation est présenté, et les enjeux épistémologiques <strong>de</strong> l'évaluation sont recensés.<br />

CDU 35321<br />

MARILLAUD Jacques<br />

Un programme expérimental d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> d'aménagement <strong><strong>de</strong>s</strong> services<br />

territoriaux<br />

in Chroniques du Plan urbain, n° 22, <strong>de</strong>c. 1997.- pp. 2-4<br />

Présentation <strong>de</strong> la problématique, <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs et <strong>de</strong> la mise en place d'un programme d'évaluation<br />

portant sur les interventions <strong><strong>de</strong>s</strong> DDE en matière d'aménagement urbain et <strong>de</strong> développement local. A<br />

travers l'examen du rôle transversal <strong>de</strong> ces services dans la mise en oeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> <strong>de</strong><br />

l'État et <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités locales, ce programme vise à évaluer la pertinence, l'efficacité et la cohérence<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> actions d'aménagement inscrites dans cette double logique.<br />

CDU<br />

CONSEIL SCIENTIFIQUE DE L'EVALUATION<br />

L’évaluation en développement, 1997. Rapport annuel sur l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques d'évaluation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

Paris, La Documentation française, 1998.- 305 p.<br />

Ce septième rapport du Conseil scientifique <strong>de</strong> l'évaluation (CSE) rassemble <strong><strong>de</strong>s</strong> informations sur le<br />

développement <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques d'évaluation <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> et <strong>de</strong> programmes publics en France et au plan<br />

international, ainsi que <strong><strong>de</strong>s</strong> textes à caractère méthodologique. Outre un compte rendu <strong>de</strong> l'activité du<br />

Conseil scientifique <strong>de</strong> l'évaluation au cours <strong>de</strong> l'année 1997, il comprend <strong><strong>de</strong>s</strong> textes sur l'évaluation en<br />

Gran<strong>de</strong>-Bretagne et en Italie, ainsi qu'une analyse comparée <strong>de</strong> neuf gui<strong><strong>de</strong>s</strong> méthodologiques élaborés<br />

dans divers pays. Les « chèque-force » pour la formation professionnelle en Bretagne. L'impact <strong>de</strong><br />

l'évaluation sur les pratiques professionnelles dans le domaine <strong>de</strong> l'éducation fait également l'objet d'un<br />

chapitre. L'ouvrage se termine par un bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations interministérielles achevées en 1997<br />

(<strong>politiques</strong> <strong>de</strong> prévention <strong><strong>de</strong>s</strong> risques naturels et <strong>de</strong> maîtrise <strong>de</strong> l'énergie).<br />

CDU 37145<br />

BÉHAR Daniel<br />

ACADIE ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Les DDE et les <strong>politiques</strong> d'aménagement. De la connaissance sur les territoires <strong>de</strong> la<br />

territorialisation <strong>de</strong> l'action <strong>de</strong> l'Etat. Une lecture transversale <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations locales<br />

Paris, ACADIE, 1999.- 17 p.<br />

Dans cette étu<strong>de</strong> évaluative, l'auteur s'attache à mesurer l'efficacité et la capacité <strong>de</strong> l'Etat à peser sur<br />

les transformations territoriales contemporaines. Il s'agit, au travers d'un dispositif coordonné, d'adopter<br />

le point <strong>de</strong> vue d'une Direction départementale <strong>de</strong> l'Equipement (DDE), afin d'i<strong>de</strong>ntifier sa capacité à<br />

construire et tenir une position particulière, pour ensuite en apprécier l'impact. Dans un premier temps, le<br />

diagnostic technique à l'usage stratégique <strong>de</strong> la connaissance sur les territoires - c'est-à-dire <strong>de</strong> la<br />

production d'une connaissance ni sectorielle, ni exhaustive d'une analyse systématique <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires en<br />

prenant en compte la dimension géopolitique -, <strong>de</strong> la redéfinition <strong><strong>de</strong>s</strong> fonctions <strong><strong>de</strong>s</strong> bureaux d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

prestataires, <strong>de</strong> l'anticipation <strong>de</strong> la diffusion <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances et le point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l'Etat. Dans un<br />

second temps, cet article s'articule autour <strong><strong>de</strong>s</strong> effets du positionnement territorial <strong><strong>de</strong>s</strong> DDE en expliquant<br />

71


les améliorations du management public, l'optimisation <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> d'action publique et les<br />

qualifications <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>.<br />

CDU 50310<br />

JEANNOT Gilles, MARGAIL Fabienne<br />

ECOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSEES ; LABORATOIRE TECHNIQUES TERRITOIRES<br />

SOCIETES ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

EPTS et DVA <strong>de</strong> l'aire métropolitaine marseillaise. Coordination professionnelle et coordination<br />

institutionnelle sur un territoire<br />

Marne-La Vallée, Ecole nationale <strong><strong>de</strong>s</strong> ponts et chaussées, 1999.- 131 p., ann.<br />

Contribution du Laboratoire Techniques, territoires et sociétés (LATTS) au programme d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> d'aménagement dans les Directions départementales <strong>de</strong> l'Equipement, engagé par le Plan<br />

urbain et la Direction du personnel et <strong><strong>de</strong>s</strong> services, en partenariat avec la DDE <strong><strong>de</strong>s</strong> Bouches-du-Rhône.<br />

La première partie est un historique établi à partir d’informations factuelles (dates <strong>de</strong> réunion,<br />

participants...), <strong><strong>de</strong>s</strong> déclarations <strong>de</strong> chacun sur sa participation à telle ou telle opération, et du sens<br />

donné par les différents protagonistes à ces procédures, en s'efforçant <strong>de</strong> dégager une évaluation du rôle<br />

<strong>de</strong> chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> instruments mobilisés dans la coordination <strong><strong>de</strong>s</strong> agents <strong>de</strong> la DDE. La <strong>de</strong>uxième partie<br />

analyse le contenu <strong><strong>de</strong>s</strong> documents produits dans le cadre <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures étudiées, mettant l'accent sur<br />

les moments <strong>de</strong> diffusion ou <strong>de</strong> reprise d'information et sur ceux <strong>de</strong> perte ou <strong>de</strong> non diffusion. La<br />

troisième partie exploite la part d’entretien dans laquelle les interviewées décrivent leur pratique <strong>de</strong><br />

l'aménagement. La secon<strong>de</strong> phase <strong>de</strong> l'enquête confronte les prétentions affichées par la DDE dans le<br />

domaine <strong>de</strong> l'aménagement au point <strong>de</strong> vue <strong><strong>de</strong>s</strong> principaux partenaires dans les villes à partir <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong><br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> productions écrites et <strong><strong>de</strong>s</strong> entretiens. La <strong>de</strong>rnière partie est consacrée à l'évaluation proprement dite.<br />

CDU 50309<br />

72


EVALUATION<br />

DES POLITIQUES DE L’HABITAT<br />

AZCARATE J.<br />

BUREAU D'ETUDES POUR L'URBANISME ET L'EQUIPEMENT<br />

La politique du logement en France 1945-1975 ; essai d'évaluation<br />

Trappes, BETURE, 1975.- 39 p. + ann. + tabl. + bibliogr.<br />

IA 23704<br />

AGENCE NATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT DE L'EDUCATION PERMANENTE ;<br />

ASSOCIATION POUR LA DEMOCRATIE L'EDUCATION LOCALE ET SOCIALE<br />

Opérations « Habitat et vie sociale ». Premier rapport d'évaluation<br />

Paris, ADEP, ADELS, 1977.- 325 p., tabl., bibliogr.<br />

IA 24927<br />

TOUBON Jean-Clau<strong>de</strong>, BOUTRON Jacques, ANSELME Michel, MONCOMBLE Françoise,<br />

PROVENZALI-CAMEJO Mariela<br />

Programmation fonctionnaliste et action sociale<br />

in Actions et recherches sociales, n° 1, déc. 1980.- pp. 54-97<br />

Série d'articles sur une évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations « Habitat et vie sociale » (HVS) ; compte rendu d'une<br />

expérience <strong>de</strong> réhabilitation <strong>de</strong> 240 logements PSR situés à Marseille «Le Petit séminaire » ; la<br />

consultation nationale sur l'habitat et l'espace public impulsée par J.-M. Bloch-Lainé ; l'élaboration prévue<br />

d'un livre blanc sur l'ensemble du Mont-Mesly à Créteil.<br />

CDU 23731<br />

FEDERATION NATIONALE DES AGENCES D'URBANISME<br />

Du logement <strong><strong>de</strong>s</strong> années 60 à l'habitat <strong><strong>de</strong>s</strong> années 80. Compte rendu, Bor<strong>de</strong>aux, 10-11-12 juin<br />

1982<br />

Bor<strong>de</strong>aux, AUCUBE, 1982.- 56 p., phot., dossier<br />

La IVe Rencontre nationale <strong><strong>de</strong>s</strong> agences d'urbanisme a pour thème l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers récents <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

villes françaises. L’atelier n° 1 fait un bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> vingt <strong>de</strong>rnières années d'urbanisation. L'atelier n° 2<br />

examine la gestion urbaine dans les quartiers urbanisés <strong>de</strong> 1955 à 1975. L'atelier n° 3 traite <strong>de</strong> la<br />

question <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers à construire.<br />

CDU 14608 ; IA 18095<br />

Politique <strong>de</strong> l'habitat<br />

in H. Revue <strong>de</strong> l'habitat social, n° 83, mars 1983.- pp. 14-29, tabl., graph.<br />

Situation du logement en France en 1982 : le premier article établit un bilan social <strong>de</strong> l'action <strong><strong>de</strong>s</strong> HLM à<br />

l'égard <strong><strong>de</strong>s</strong> familles du sous-prolétariat ; un second article, appuyé sur l'exemple rennais, s'interroge sur<br />

l'habitat populaire ; le troisième présente les principales observations du rapport <strong>de</strong> la mission « Habitat<br />

et cadre <strong>de</strong> vie » (le secteur <strong>de</strong> l'habitat est peu sensible à l'innovation et son effort <strong>de</strong> recherche est<br />

insignifiant) et les propositions qu'il suggère ; le quatrième définit le programme prioritaire <strong>de</strong> recherche<br />

et d'innovation sur l'urbanisme et les technologies <strong>de</strong> l'habitat ; enfin le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Union HLM évoque<br />

la réforme <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> au logement, la qualité et la maîtrise <strong><strong>de</strong>s</strong> coûts, et présente les orientations du<br />

mouvement HLM pour 1983.<br />

CDU<br />

La Mare rouge au Havre : les conditions d'un renouveau<br />

in H. Revue <strong>de</strong> l'habitat social, n° 102, déc. 1984.- pp. 38-41, phot.<br />

73


Le maire-adjoint du Havre et le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Office HLM du Havre, Jean-Clau<strong>de</strong> Métayer, font le bilan <strong>de</strong><br />

six années <strong>de</strong> réhabilitation <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong> La Mare rouge au Havre dans le cadre <strong>de</strong> l'opération<br />

« Habitat et vie sociale » (HVS) commencée en 1979.<br />

CDU<br />

PREFECTURE D’ILE-DE-FRANCE ; MISSION ILOTS SENSIBLES<br />

Comité technique régional du 17 septembre 1985 : bilan <strong>de</strong> la première année <strong>de</strong> réalisation du<br />

Contrat <strong>de</strong> Plan « Îlots sensibles », juillet 1984 - juillet 1985 ; bilan et perspectives <strong>de</strong> l'utilisation<br />

par l'État du fonds d'intervention en 1985<br />

Paris, Préfecture d'Ile-<strong>de</strong>-France, 1985.- pag. div., tabl.<br />

Bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> interventions <strong>de</strong> l'État en Ile-<strong>de</strong>-France dans les domaines suivants : financement <strong>de</strong><br />

programmes importants d'aménagement <strong><strong>de</strong>s</strong> espaces extérieurs et d'équipements publics ; efforts <strong>de</strong><br />

réhabilitation <strong><strong>de</strong>s</strong> logements sociaux <strong><strong>de</strong>s</strong> îlots sensibles ; accompagnement social : mission <strong><strong>de</strong>s</strong> chefs<br />

<strong>de</strong> projet et <strong><strong>de</strong>s</strong> équipes opérationnelles locales ; création ou aménagement d'équipements sanitaires et<br />

sociaux, sportifs... ; actions locales <strong>de</strong> développement social <strong>de</strong> la culture, d'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> immigrés,<br />

d'innovation sociale et <strong>de</strong> formation professionnelle, parfois en complément <strong><strong>de</strong>s</strong> responsabilités d'autres<br />

partenaires.<br />

DRE 4765<br />

WALLEZ Paul<br />

OBSERVATOIRE DES MIGRATIONS INTERNATIONALES DANS LA REGION NORD-PAS-DE-CALAIS<br />

Les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> d’évaluation <strong>de</strong> réhabilitation d’ensembles <strong>de</strong> logements sociaux. Etu<strong>de</strong><br />

bibliographique et approche critique<br />

Lille, OMINOR, 1985.- 98 p., bibliogr.<br />

Analyse bibliographique d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> d’évaluation <strong>de</strong> réhabilitation dans le logement social. Deux questions<br />

se posent : quelles étu<strong><strong>de</strong>s</strong> choisir quels critères d’appréciation retenir La première partie examine les<br />

critères d’appréciation pour la constitution du corpus, la secon<strong>de</strong> présente <strong><strong>de</strong>s</strong> comptes rendus<br />

bibliographiques, la troisième propose sous forme <strong>de</strong> synthèse un ensemble <strong>de</strong> remarques résultant du<br />

travail <strong>de</strong> lecture effectué. Pour chaque étu<strong>de</strong>, on a analysé : les acteurs en présence dans ces<br />

<strong>politiques</strong> sociales, les enjeux, les contraintes, les effets <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises.<br />

CDU 16633 ; DCN 43-705<br />

AGENCE NATIONALE POUR L'AMELIORATION DE L'HABITAT ; DELEGATION A LA RECHERCHE ET<br />

A L'INNOVATION<br />

Les aspects sociaux <strong>de</strong> l'amélioration <strong>de</strong> l'habitat ancien : les opérations programmées,<br />

politique, bilan et expériences<br />

Paris, ANAH, 1986.- 23 p.<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> Opérations programmées d'amélioration <strong>de</strong> l'habitat (OPAH) instituées en 1977. Après un<br />

rappel <strong><strong>de</strong>s</strong> caractéristiques, du montage et du financement <strong>de</strong> ces opérations, celles-ci sont évaluées<br />

d'abord en fonction du contexte (attitu<strong>de</strong> et stratégies <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs locaux) et en fonction du déroulement<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> opérations. Dans cette secon<strong>de</strong> perspective, l'impact <strong><strong>de</strong>s</strong> OPAH est analysé sous quatre angles : la<br />

revalorisation économique <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers, l'attitu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> propriétaires bailleurs et <strong><strong>de</strong>s</strong> propriétaires<br />

occupants, l'intervention <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes sociaux. Enfin, le bilan social <strong><strong>de</strong>s</strong> OPAH éclaire sur la faible<br />

superficie <strong><strong>de</strong>s</strong> logements, le renouvellement <strong><strong>de</strong>s</strong> populations, l'absence <strong>de</strong> maîtrise sociale <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

opérations, les insuffisances <strong>de</strong> la réglementation, la logique du marché immobilier.<br />

DRI 44<br />

COSTANZA Virginie, DESSAY Laurent, LE MEUR Yannick<br />

Îlot sensible du Petit Nanterre. Rapport d'évaluation<br />

Nanterre, Ecole d'architecture <strong>de</strong> Paris-La Défense, 1986.- 132 p., fig., tabl., phot.<br />

La Mission Ilots sensibles a commandé une métho<strong>de</strong> d'analyse pour mesurer l'impact <strong>de</strong> la structure<br />

décisionnelle dans les îlots sensibles sur le produit dans son aspect physique (<strong>de</strong> l'espace du logement<br />

à l'image du quartier dans la ville). Trois îlots ont été sélectionnés. Le Petit Nanterre <strong>de</strong>vait servir <strong>de</strong><br />

terrain d'investigation et <strong>de</strong> test pour cette métho<strong>de</strong>. A partir <strong>de</strong> ce rapport, les auteurs ont engagé une<br />

<strong>de</strong>uxième phase en confrontant leurs résultats avec le chef <strong>de</strong> projet responsable <strong>de</strong> l'opération.<br />

DRE 6318<br />

FONDATION POUR LA RECHERCHE SOCIALE ; DIRECTION DE LA CONSTRUCTION<br />

74


Les Contrats-familles. Première évaluation<br />

Paris, FORS, 1986.- 137 p.<br />

Les Contrats-familles représentent une expérimentation originale qui se greffe généralement sur les<br />

procédures OPAH, HVS, RHI. Ils engagent les collectivités locales à mener un certain nombre d'actions<br />

dans les domaines <strong>de</strong> l'urbanisme et <strong>de</strong> l'action sociale, afin <strong>de</strong> favoriser l'accueil et l'amélioration <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

conditions <strong>de</strong> vie <strong><strong>de</strong>s</strong> familles, tout en encourageant une forte participation <strong><strong>de</strong>s</strong> habitants à l'élaboration<br />

et à la mise en place <strong><strong>de</strong>s</strong> propositions. Quatre ans après la mise en place <strong><strong>de</strong>s</strong> premiers contrats, ce<br />

rapport réalise une première évaluation et analyse les éléments qui caractérisent cette démarche. Il<br />

dégage les points positifs et cerne les principaux obstacles qui peuvent freiner son développement.<br />

CDU 17566<br />

Géographie <strong>de</strong> la pauvreté<br />

in Urbanisme, n° 216, oct.-nov. 1986.- pp. 53-72, phot., tabl., plans, graph.<br />

L'audit urbain, c’est l'observation <strong><strong>de</strong>s</strong> réseaux <strong>de</strong> pauvreté, l'implication <strong><strong>de</strong>s</strong> élus dans cette observation,<br />

la circulation <strong>de</strong> l'information avec ses conséquences <strong>politiques</strong> et professionnelles, la mise au point <strong>de</strong><br />

programmes adaptés, <strong>de</strong> construction, <strong>de</strong> formation, <strong>de</strong> statut foncier ou <strong>de</strong> statut d'appropriation.<br />

CDU<br />

PREFECTURE D’ILE-DE-FRANCE ; MISSION ILOTS SENSIBLES<br />

Bilan financier <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux premières années <strong>de</strong> réalisation du Contrat <strong>de</strong> Plan dans les îlots<br />

sensibles 1984-1985<br />

Paris, Préfecture d'Ile-<strong>de</strong>-France, 1986.- 339 p., tabl.<br />

Bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> interventions <strong>de</strong> l'État en Ile-<strong>de</strong>-France dans les domaines suivants : financement <strong>de</strong><br />

programmes importants d'aménagement <strong><strong>de</strong>s</strong> espaces extérieurs et d'équipements publics ; réhabilitation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> logements sociaux <strong><strong>de</strong>s</strong> îlots sensibles ; actions d'accompagnement social : financement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

équipements sociaux, sportifs, socio-culturels et culturels ; soutien au développement associatif et aux<br />

actions d'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> immigrés ; bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> la région ai<strong><strong>de</strong>s</strong> à la réhabilitation <strong><strong>de</strong>s</strong> logements<br />

sociaux ; ai<strong><strong>de</strong>s</strong> aux actions d'accompagnement.<br />

DRE 4765(86)<br />

ABALLEA François<br />

FONDATION POUR LA RECHERCHE SOCIALE ; MINISTERE DE L’EQUIPEMENT, DU LOGEMENT,<br />

DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DES TRANSPORTS<br />

La réhabilitation <strong>de</strong> l'habitat ancien. Bilan économique et social<br />

In Recherche sociale, n° 102, avr.-juin 1987.- 79 p., bibliogr.<br />

Le bilan économique et social <strong>de</strong> la réhabilitation <strong>de</strong> l'habitat ancien a été entrepris à partir d'une analyse<br />

bibliographique et documentaire. Il port sur : les effets <strong>de</strong> la réhabilitation sur la transformation <strong>de</strong> l'usage<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> logements et <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers, sur les modifications du système <strong>de</strong> logement local, sur les<br />

changements <strong>de</strong> l'image du logement ancien et du centre-ville, sur la population, sur la mobilité<br />

rési<strong>de</strong>ntielle, sur la dynamique sociale <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers, sur la valeur marchan<strong>de</strong> du logement.<br />

CDU<br />

FEDERATION NATIONALE DES CENTRES PACT<br />

Constats et perspectives les quartiers anciens : <strong>de</strong>venir et métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d'intervention. Journées<br />

nationales du mouvement PACT-ARIM, 1-2 octobre, La Rochelle<br />

Paris, FNCPACT-ARIM, 1987.- 1 dossier, 9 fasc., pag. div., cartes, graph., phot., plans, tabl., bibliogr.<br />

Le dossier comprend une note sur l'organisation actuelle et la chronologie du Mouvement PACT-ARIM ;<br />

compte rendus <strong>de</strong> quatre commissions sur les OPAH (outil <strong>de</strong> développement local, OPAH et <strong>politiques</strong><br />

<strong>urbaines</strong>, les OPAH dans les <strong>politiques</strong> locales <strong>de</strong> l'habitat, la dimension sociale <strong><strong>de</strong>s</strong> OPAH) ; une<br />

bibliographie ; <strong><strong>de</strong>s</strong> chiffres sur les OPAH ; une étu<strong>de</strong> établissant un bilan <strong>de</strong> la pratique <strong><strong>de</strong>s</strong> PACT-ARIM<br />

dans les OPAH ; <strong><strong>de</strong>s</strong> monographies d'OPAH.<br />

CDU 20008 ; IA 24088(1-2)<br />

PREFECTURE D’ILE-DE-FRANCE ; MISSION ILOTS SENSIBLES ; REGION D’ILE-DE-FRANCE ;<br />

DIRECTION REGIONALE DE L’EQUIPEMENT ; DIVISION DE L’URBANISME OPERATIONNEL ET DU<br />

LOGEMENT<br />

Préprogrammation communale « Îlots sensibles » 1987-1988 ; éléments <strong>de</strong> bilan 1984-1986 Paris<br />

et Petite couronne<br />

75


Paris, DREIF, 1987.- pag. div., tabl.<br />

DRE 7477<br />

BONVALET Catherine, MERLIN Pierre<br />

INSTITUT NATIONAL D'ETUDES DEMOGRAPHIQUES ; REGION D’ILE-DE-FRANCE ; DIRECTION<br />

REGIONALE DE L’EQUIPEMENT ; INSTITUT DE L'ENFANCE ET DE LA FAMILLE<br />

Transformation <strong>de</strong> la famille et habitat. Actes du colloque, Paris, Institut français d'urbanisme,<br />

20-21 octobre 1986<br />

Paris, PUF, 1988.- 371 p., tabl., graph., cartes<br />

La première partie établit le bilan actuel du débat scientifique, analyse les transformations <strong><strong>de</strong>s</strong> structures<br />

familiales, en recherche les causes, montre que cette évolution concerne toutes les étapes du cycle <strong>de</strong><br />

vie. La politique du logement doit considérer cette évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> structures familiales et favoriser les<br />

solidarités ainsi exprimées. La secon<strong>de</strong> partie présente les mesures opérationnelles inspirées par ces<br />

constats et qui concernent l'habitat <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes âgées, le logement <strong><strong>de</strong>s</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> familles, l'habitat<br />

péri-urbain, les règles juridiques fixant l'accès et le maintien dans le logement, les possibilités<br />

d'adaptation physique <strong><strong>de</strong>s</strong> logements, la fluidité <strong><strong>de</strong>s</strong> parcs <strong>de</strong> logements locatifs ou en accession à la<br />

propriété.<br />

CDU 19874 ; IA 25297 ; DRE 4911(4)<br />

CONSTANCIEUX Laure<br />

REGION D’ILE-DE-FRANCE ; DIRECTION REGIONALE DE L’EQUIPEMENT ; DIVISION DE<br />

L’URBANISME OPERATIONNEL ET DE LOGEMENT<br />

Bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations « Habitat et vie sociale » en Ile-<strong>de</strong>-France<br />

Paris, DREIF, 1988.- 138 p., tabl., graph., bibliogr.<br />

Analyse <strong>de</strong> l'évolution <strong>de</strong> la procédure « Habitat et vie sociale » (HVS), <strong>de</strong>puis sa création en 1977. Son<br />

articulation avec la Commission nationale pour le Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers, créée en 1981, et<br />

l'action Projet <strong>de</strong> quartier, mise en place en 1984 dans le cadre du Comité interministériel pour les villes.<br />

Examen <strong>de</strong> 16 opérations sur les 32 mises en place en Ile-<strong>de</strong>-France (les 16 autres étant définies<br />

comme « Îlots sensibles »). Le rapport tente <strong>de</strong> dresser une typologie <strong><strong>de</strong>s</strong> ensembles <strong>de</strong> logements<br />

concernés et évalue simultanément l'adéquation <strong>de</strong> la procédure avec chaque type d'ensemble.<br />

IA 25350 ; DRE 6309<br />

GALLICHER Dominique, MAAREK Gérard, ROUSSEL François-Xavier, GORRICHON Yves<br />

Le PLH, un outil pour une meilleure concertation <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs locaux <strong>de</strong> l'habitat<br />

in Cahiers <strong>de</strong> l'habitat, n° 4, juill. 1988.- pp. 21-39<br />

Le premier article fournit un essai <strong>de</strong> typologie <strong><strong>de</strong>s</strong> Programmes locaux <strong>de</strong> l'habitat (PLH) financés à ce<br />

jour. Le second rassemble <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments <strong>de</strong> réflexion sur la prise en compte par les Conseils<br />

départementaux <strong>de</strong> l'habitat <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> initiées par les collectivités locales et qui ont pu s'exprimer à<br />

travers les PLH. Le troisième s'interroge sur l'avenir <strong>de</strong> la démarche PLH.<br />

CDU<br />

MERLIN Pierre<br />

L’évolution du parc <strong>de</strong> logements 1945-1986. in Transformation <strong>de</strong> la famille et habitat. Actes du<br />

colloque, Paris, 20-21 octobre 1986<br />

Paris, PUF, 1988.- pp.203-221<br />

La rétrospective sur les <strong>politiques</strong> du logement suivies en France <strong>de</strong>puis la secon<strong>de</strong> guerre mondiale met<br />

en évi<strong>de</strong>nce les priorités <strong>de</strong> l'action <strong><strong>de</strong>s</strong> pouvoirs publics et i<strong>de</strong>ntifie les problèmes auxquels ceux-ci sont<br />

encore confrontés, la préoccupation <strong>de</strong> l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> structures familiales n'étant apparue que<br />

récemment<br />

CDU 19874 ; IA 25297 ; DRE 4911(4)<br />

AGENCE D'URBANISME DE L'AGGLOMERATION TOULOUSAINE<br />

Vie sociale du Quartier <strong>de</strong> Bagatelle après 10 ans d'HVS ; questions pour l'avenir<br />

Toulouse, AUAT, 1989.- 34 p.<br />

L'étu<strong>de</strong> fait le bilan <strong>de</strong> l'opération « Habitat et vie sociale » sur le Quartier <strong>de</strong> Bagatelle. Elle propose <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

axes <strong>de</strong> travail pour le développement social qui permettent aux habitants <strong>de</strong> «renouer » avec leur<br />

quartier et <strong>de</strong> lui reconnaître <strong><strong>de</strong>s</strong> qualités nouvelles.<br />

D31 1165<br />

76


CHEVALLIER Maurice<br />

ASSOCIATION POUR LA RECHERCHE, LE CONSEIL ET L'AIDE A LA DECISION ; PREFECTURE DE<br />

LA REGION RHONE-ALPES<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations PLDS en Région Rhône-Alpes : représentation et métho<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

l'évaluation. Principaux résultats <strong>de</strong> l'évaluation<br />

Bron, ARCADES, 1989.- pag. mult.<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations PLDS en Région Rhône-Alpes. Une auto-évaluation a été <strong>de</strong>mandée aux<br />

partenaires locaux qui s'étaient engagés sur <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs, moyens et résultats en signant <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats<br />

avec l'État. Cette évaluation, portant sur 9 quartiers, a été menée en 1988. Pour chaque quartier DSQ,<br />

un mémento propose une page <strong>de</strong> bilan synthétique, une présentation du quartier, un rappel <strong><strong>de</strong>s</strong> objectif<br />

du Contrat <strong>de</strong> Plan, un bilan global fait par les villes <strong>de</strong> Grenoble, Lyon, Romans, St-Etienne, Valence,<br />

Vaulx en Velin, Vénissieux.<br />

CDU 27357(1)<br />

CHEVALLIER Maurice, COUTURIER B.<br />

ASSOCIATION POUR LA RECHERCHE, LE CONSEIL ET L'AIDE A LA DECISION ; PREFECTURE DE<br />

LA REGION RHONE-ALPES<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> opération PLDS en Région Rhône-Alpes : La Duchère à Lyon<br />

Bron, ARCADES, 1989.- 62 p.<br />

Evaluation du Contrat <strong>de</strong> Plan en Région Rhône-Alpes concernant les quartiers DSQ <strong>de</strong> cette région. A<br />

propos <strong>de</strong> ce quartier, on note un foisonnement d'initiatives pour la formation et l'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes et<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> chômeurs. D’autre part, le Quartier <strong>de</strong> La Duchère bénéficie <strong>de</strong> la revalorisation du secteur métro,<br />

une reconquête urbaine par <strong><strong>de</strong>s</strong> activités <strong>de</strong> bon niveau.<br />

CDU 27357(3)<br />

CHEVALLIER Maurice, COUTURIER B.<br />

ASSOCIATION POUR LA RECHERCHE, LE CONSEIL ET L'AIDE A LA DECISION ; PREFECTURE DE<br />

LA REGION RHONE-ALPES<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations PLDS en Région Rhône-Alpes : le Quartier <strong><strong>de</strong>s</strong> Etats-Unis à Lyon<br />

Bron, ARCADES, 1989.- 37 p<br />

Lors du lancement <strong>de</strong> l'évaluation, et comme pour les autres lieux <strong>de</strong> Développement social <strong>de</strong> quartier<br />

(DSQ), le Contrat <strong>de</strong> Plan était dans sa phase d'engagement. Comme pour les autres opérations <strong>de</strong><br />

Lyon, les retards et les flottements constatés durant le lancement du DSQ en 1986-88 (pas vraiment<br />

préparé en concertation entre les différents partenaires, même au sein <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Lyon), sont résorbés<br />

<strong>de</strong>puis la rentrée 1988. Le programme en matière <strong>de</strong> réhabilitation et d'espaces publics peut s’achever.<br />

CDU 27357(4)<br />

CHEVALLIER Maurice, COUTURIER B.<br />

ASSOCIATION POUR LA RECHERCHE, LE CONSEIL ET L'AIDE A LA DECISION ; PREFECTURE DE<br />

LA REGION RHONE-ALPES<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations PLDS en Région Rhône-Alpes : Montchovet à Saint-Etienne<br />

Bron, ARCADES, 1989.- 47 p.<br />

Montchovet est, avec Mistral, l'un <strong><strong>de</strong>s</strong> petits quartiers <strong>de</strong> Développement social <strong>de</strong> quartier (DSQ)<br />

préfigurant la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> situations <strong>de</strong> DSQ futures dans la région. Défini et négocié avant le<br />

changement <strong>de</strong> municipalité <strong>de</strong> 1983, le DSQ était d'abord l'affaire <strong><strong>de</strong>s</strong> services <strong>de</strong> l'ÉTat et <strong>de</strong> l'OPHLM.<br />

Ses objectifs étaient les suivants : arriver à un rééquilibrage <strong>de</strong> la composition sociale du quartier, mettre<br />

en oeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures et <strong><strong>de</strong>s</strong> actions qui améliorent les logements, les espaces environnants et la vie<br />

sociale du quartier, établir une concertation avec les habitants du quartier. Au moment <strong>de</strong> l'évaluation, les<br />

objectifs initiaux étaient à la fois dépassés et irréalistes.<br />

CDU 27357(6)<br />

CHEVALLIER Maurice, COUTURIER B.<br />

ASSOCIATION POUR LA RECHERCHE, LE CONSEIL ET L'AIDE A LA DECISION ; PREFECTURE DE<br />

LA REGION RHONE-ALPES<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations PLDS en Région Rhône-Alpes : Valence-le-Haut<br />

Bron, ARCADES, 1989.- 41 p<br />

77


Valence-le-Haut bénéficie d'un programme <strong>de</strong> Développement social <strong>de</strong> quartier (DSQ). Après une<br />

pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> dysfonctionnements (croissance <strong><strong>de</strong>s</strong> vacants et <strong><strong>de</strong>s</strong> impayés durant presque tout le<br />

programme HVS et DSQ), l'OPHLM a été restructuré. Ses pratiques ont considérablement évolué. Il a<br />

mis en place une gestion adaptée, au contact du terrain, et une véritable politique d'ensemble<br />

(repeuplement, achèvement <strong>de</strong> la réhabilitation, transformations d'usage <strong>de</strong> logements....). Après une<br />

dizaine d'années d'aménagements, <strong>de</strong> réhabilitations et actions diverses, le bilan est positif et la<br />

crédibilité du DSQ est établie.<br />

CDU 27357(7)<br />

CHEVALLIER Maurice, COUTURIER B.<br />

ASSOCIATION POUR LA RECHERCHE, LE CONSEIL ET L'AIDE A LA DECISION ; PREFECTURE DE<br />

LA REGION RHONE-ALPES<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations PLDS en Région Rhône-Alpes : Les Minguettes à Vénissieux<br />

Bron, ARCADES, 1989.- 76 p.<br />

Les Minguettes constituent un cas bien différent <strong><strong>de</strong>s</strong> autres opérations <strong>de</strong> Développement social <strong>de</strong><br />

quartier (DSQ) <strong>de</strong> Rhône-Alpes en raison <strong>de</strong> la taille <strong>de</strong> l'opération et du nombre d'organismes. Au terme<br />

<strong>de</strong> presque 10 ans <strong>de</strong> DSQ, on constate une amélioration assez générale (réhabilitation <strong><strong>de</strong>s</strong> logements,<br />

aménagements d'espaces publics, réduction <strong><strong>de</strong>s</strong> vacants et attractivité pour <strong>de</strong> nouvelles catégories <strong>de</strong><br />

locataires, venue d'activités...). On a notamment assisté à une généralisation <strong>de</strong> nouveaux mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong><br />

gestion et <strong>de</strong> relations entre locataires et organismes. Les ai<strong><strong>de</strong>s</strong> massives <strong>de</strong> l'État et d’autres instances<br />

n'auront donc pas été inutiles.<br />

CDU 27357(9)<br />

DUBOURG Muriel<br />

Propositions pour un instrument opérationnel d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> OPAH <strong>urbaines</strong><br />

in Revue économique du sud-ouest, n° 2, 1989.- pp. 73-101, annexe<br />

La procédure <strong><strong>de</strong>s</strong> Opérations programmées d'amélioration <strong>de</strong> l'habitat (OPAH) est un instrument<br />

privilégié, utilisé par les pouvoirs publics pour améliorer l'habitat existant et revaloriser les quartiers<br />

anciens. Il est nécessaire d'évaluer la politique urbaine, <strong>de</strong> comparer les résultats obtenus aux objectifs<br />

fixés. Pour mieux saisir la dynamique d'évolution d'un secteur, c'est-à-dire analyser les effets induits par<br />

l'opération, une métho<strong>de</strong> d'analyse est construite. La procédure d'OPAH doit être un instrument souple<br />

au service <strong>de</strong> la revitalisation d'un secteur.<br />

IA<br />

LA MORVONNAIS Patrick <strong>de</strong><br />

BUREAU D'INFORMATIONS ET DE PREVISIONS ECONOMIQUES ; DIRECTION DE LA<br />

CONSTRUCTION ; COMMISSARIAT GENERAL AU PLAN<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> d'ai<strong>de</strong> au logement : un essai <strong>de</strong> comparaison internationale<br />

Neuilly-sur-Seine, BIPE, 1989.- 206 p., tabl., graph., ann.<br />

La prochaine réforme <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> au logement en France s'inscrit dans un mouvement partagé par la<br />

plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> pays européens. Les échéances <strong>de</strong> 1992 obligent les États membres à modifier leur<br />

système fiscal pour répondre au souci d’harmonisation souhaité par la Commission <strong>de</strong> Bruxelles. Les<br />

gouvernements européens désirent presque tous réduire leur contribution au logement. Dans tous les<br />

États membres, l'ai<strong>de</strong> au logement est repensée en vue d'une meilleure efficacité : concentration,<br />

simplification, décentralisation, « moralisation », réorientation. L'étu<strong>de</strong> a été conçue pour éclairer la<br />

réflexion <strong>de</strong> la commission chargée <strong>de</strong> proposer les axes d'une réforme <strong>de</strong> l'accession en France. Ce<br />

rapport dégage l’exemplarité qui ressort d'une comparaison entre l'Allemagne Fédérale, le Royaume-Uni,<br />

l'Espagne, les Pays-Bas, le Danemark et les Etats-Unis. L'objectif <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> est <strong>de</strong> : décrire les<br />

systèmes d'ai<strong>de</strong> au logement dans ces différents pays, en insistant sur les modifications en cours ou à<br />

venir ; quantifier l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> brutes ; corriger ces évaluations en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> recettes liées au<br />

logement ; analyser l'utilisation du budget <strong><strong>de</strong>s</strong> ménages, en ayant soin <strong>de</strong> replacer le logement dans son<br />

contexte ; mettre en évi<strong>de</strong>nce les comportements immobiliers inhérents à la fiscalité générale <strong>de</strong> ces<br />

différents pays ; relever les arguments nationaux qui justifient les systèmes d'ai<strong><strong>de</strong>s</strong> en place ; rechercher<br />

enfin les exemples étrangers susceptibles d'enrichir la réflexion actuellement menée en France pour<br />

réformer l'ai<strong>de</strong> au logement.<br />

DC E89.25<br />

PETREQUIN Daniel<br />

78


Le bilan et les perspectives d'évolution du logement en France. Séances <strong><strong>de</strong>s</strong> 9 et 10 mai 1989<br />

in Journal Officiel. Avis et rapports du CES, n° 11, 23 mai 1989.- 80 p., tabl., graph., ann.<br />

Entre 1946 et 1982, le parc <strong>de</strong> logements est passé d'un peu plus <strong>de</strong> 13 millions à 23,7 millions grâce à<br />

un important effort <strong>de</strong> construction neuve. Parallèlement au développement <strong>de</strong> la propriété, l'importance<br />

du parc locatif a diminué et <strong>de</strong>ux évolutions divergentes se sont affirmées au cours <strong><strong>de</strong>s</strong> dix <strong>de</strong>rnières<br />

années : la croissance du parc <strong>de</strong> logements sociaux qui atteint, en 1989, plus <strong>de</strong> 3 millions <strong>de</strong><br />

logements et constitue plus <strong>de</strong> 40% du parc locatif total, notamment dans les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> agglomérations ;<br />

la régression <strong><strong>de</strong>s</strong> autres formes <strong>de</strong> location. 40% <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> la collectivité sont consacrées au locatif<br />

avec conditions <strong>de</strong> ressources, 35% sont accordées aux accédants sous conditions <strong>de</strong> ressources et<br />

25% <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> sont sans conditions <strong>de</strong> ressources et à but économique principal. Une nouvelle politique<br />

<strong>de</strong> l'habitat doit s'organiser selon quatre axes : répondre aux besoins, améliorer la qualité du cadre <strong>de</strong><br />

vie, assurer l'adaptation aux besoins à moyen et long terme, refuser la ségrégation.<br />

CDU 23366 ; DCN 43-630<br />

ELEB-HARLE Nicole, FERMAND Catherine<br />

PLAN CONSTRUCTION ET ARCHITECTURE<br />

Evaluation <strong>de</strong> dix opérations expérimentales <strong>de</strong> réhabilitation. Pratique architecturale et<br />

métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> conception<br />

Paris, Plan construction et architecture, 1990.- 166 p., plans, phot., tabl.<br />

Concevoir un projet <strong>de</strong> réhabilitation est bien souvent en effectuer aussi la programmation.<br />

L'expérimentation sert alors à élaborer métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et moyens pratiques pour affronter la complexité d'une<br />

situation <strong>de</strong> projets, caractérisée par la diversité <strong><strong>de</strong>s</strong> contraintes techniques, et le grand nombre<br />

d'acteurs. L'architecte « sous haute surveillance » passe <strong>de</strong> la planche à <strong><strong>de</strong>s</strong>sin à la table <strong>de</strong> réunion ; il<br />

doit savoir écouter ses interlocuteurs, arbitrer et négocier, jouer le temps... mais savoir ce à quoi il tient.<br />

C'est souvent ce « projet » qui est le véritable enjeu <strong>de</strong> l'expérimentation. A travers les récits <strong>de</strong><br />

l'expérience <strong>de</strong> Christian Binetruy, Dominique Druenne, Patrick Magendie et d'autres encore, cette étu<strong>de</strong><br />

abor<strong>de</strong> la question <strong>de</strong> la spécificité du travail <strong>de</strong> conception <strong>de</strong> l'architecture <strong>de</strong> la réhabilitation. Qu'en<br />

est-il <strong>de</strong> la relation qui se crée entre <strong><strong>de</strong>s</strong> bâtiments et l'auteur <strong>de</strong> leur réécriture <br />

CDU 24026<br />

La décennie gâchée <strong><strong>de</strong>s</strong> grands ensembles, dix ans après Dubedout<br />

in Urbanismes et architecture, n° 251, oct. 1991.- pp.34-85, phot., cartes<br />

Un bilan <strong>de</strong> la politique urbaine suivie <strong>de</strong>puis dix ans, un bilan <strong>de</strong> l'application <strong><strong>de</strong>s</strong> propositions Dubedout<br />

<strong>de</strong> 1982, une analyse du Rapport Delarue, une esquisse <strong>de</strong> typologie urbaine <strong><strong>de</strong>s</strong> 148 quartiers<br />

concernés par <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats DSQ, un bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> réalisations dans ces quartiers, les exemples <strong>de</strong> La<br />

Rochelle - Mireuil et <strong><strong>de</strong>s</strong> Bosquets à Montfermeil, composent le dossier.<br />

CDU<br />

GUYARD Jacques<br />

ASSEMBLEE NATIONALE<br />

Rapport d'information dépose en application <strong>de</strong> l'article 145, alinéa 2 du règlement par la<br />

mission d'information chargée <strong>de</strong> l'évaluation <strong>de</strong> la législation concernant le logement et<br />

l'urbanisme<br />

Paris, Assemblée nationale, 1991.- 465 p., tabl.<br />

Après avoir défini les grands traits du contexte actuel du logement, le rapport évalue l'inci<strong>de</strong>nce <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

incitations fiscales à l'investissement dans le logement locatif et <strong>de</strong> la participation <strong><strong>de</strong>s</strong> employeurs à<br />

l'effort <strong>de</strong> construction. En ce qui concerne les rapports locatifs, il montre que le droit en vigueur permet<br />

un équilibre satisfaisant, mais que <strong><strong>de</strong>s</strong> améliorations peuvent y être apportées ; il souligne que les règles<br />

<strong>de</strong> fixation du loyer échappent à ce constat global et mettent en évi<strong>de</strong>nce la spécificité <strong>de</strong> l'Ile-<strong>de</strong>-France.<br />

Enfin, la nécessité d'une information accrue <strong><strong>de</strong>s</strong> élus comme <strong><strong>de</strong>s</strong> citoyens sur les besoins fonciers, les<br />

choix d'urbanisme qu'ils comman<strong>de</strong>nt et les conséquences qu'ils ont sur la vie <strong>de</strong> chacun, est soulignée<br />

comme celle <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> cohérentes d'aménagement foncier.<br />

CDU 24267 ; IA 29177<br />

LEBEGUE Daniel, CAUSSAT Laurent, LECOMTE Alain, LIEB Jean-Pierre<br />

COMMISSARIAT GENERAL AU PLAN<br />

Rapport <strong>de</strong> la Commission financement du logement présidée par Daniel Lebègue<br />

Paris, La Documentation française, 1991.- 157 p., tabl., graph.<br />

79


Constat <strong><strong>de</strong>s</strong> évolutions récentes en France ; comparaison <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> marchés du logement<br />

dans les principaux pays d'Europe occi<strong>de</strong>ntale. Proposition <strong>de</strong> mesures propres à assurer un<br />

financement régulier du secteur du logement en ressources d'épargne stables ; celles-ci permettent <strong>de</strong><br />

soutenir l'activité d'un secteur à fort contenu en emplois, d'améliorer les conditions <strong>de</strong> logement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

ménages (notamment <strong><strong>de</strong>s</strong> plus mo<strong><strong>de</strong>s</strong>tes) par une meilleure fluidité du marché immobilier, et <strong>de</strong><br />

stabiliser l'effort public en faveur du logement.<br />

CDU 25302 ; IA 27000(16) ; DCN 43-713<br />

MALANDAIN Guy<br />

ASSEMBLEE NATIONALE<br />

Rapport fait au nom <strong>de</strong> la Commission <strong>de</strong> la production et <strong><strong>de</strong>s</strong> échanges sur le projet <strong>de</strong> loi n°<br />

2009 d'orientation pour la ville, et sur la proposition <strong>de</strong> loi n° 1556 <strong>de</strong> M. Louis Mermaz et<br />

plusieurs <strong>de</strong> ses collègues relative à la maîtrise foncière urbaine et la diversification <strong>de</strong><br />

l'habitat. Annexe : observations et amen<strong>de</strong>ments présentés au nom <strong>de</strong> la Commission <strong><strong>de</strong>s</strong> lois<br />

constitutionnelles, <strong>de</strong> la législation et <strong>de</strong> l'administration générale <strong>de</strong> la République, saisie<br />

pour avis<br />

Paris, Assemblée nationale, 1991.- 2 vol., 278 - 41 p., tabl.<br />

L'urbanisation française, réalisée principalement après la fin <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong> guerre mondiale avec la<br />

nécessité <strong>de</strong> répondre rapi<strong>de</strong>ment à <strong><strong>de</strong>s</strong> besoins importants, a débouché sur la construction <strong>de</strong> grands<br />

ensembles, dont le caractère ségrégatif a été accentué par la crise économique et l'échec <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

d'accompagnement. Les <strong>politiques</strong> sectorielles et les techniques <strong>urbaines</strong> traditionnelles s'étant avérées<br />

insuffisantes, il a été nécessaire <strong>de</strong> mettre en place une politique <strong>de</strong> la ville, globale. Le projet <strong>de</strong> Loi<br />

d'orientation pour la ville se propose <strong>de</strong> mettre en place diverses mesures en matière d'habitat et <strong>de</strong> droit<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> sols ; il constitue une étape importante <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville. Le rapport décrit les grands axes<br />

<strong>de</strong> ce projet <strong>de</strong> loi. Le projet <strong>de</strong> loi réaffirme les responsabilités <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités locales et respecte<br />

l'équilibre entre celles-ci et l'État.<br />

IA 29390(1-2)<br />

MASSON Gerard, BARBE Didier, VANONI Didier<br />

FONDATION POUR LA RECHERCHE SOCIALE<br />

Marketing et clientèle ; une nouvelle approche <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> locataires par les<br />

organismes HLM<br />

Paris, FORS, 1991.- 137 p., tabl.<br />

Depuis 10 ans, les relations entre les organismes HLM et leurs locataires ont évolué. Les organismes<br />

s'engagent peu à peu dans une démarche marketing et recherchent <strong>de</strong> nouveaux clients autres que ceux<br />

du logement dit « social ». Ils sont sur un marché concurrentiel et doivent s'engager dans un processus<br />

<strong>de</strong> communication. Après ces spécifications, ce document présente <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences à travers quatre<br />

monographies : l'OPAC du Pas-<strong>de</strong>-Calais, celui du Val-<strong>de</strong>-Marne, l'Effort rémois et le groupe immobilier<br />

3F. Ceci apporte un éclairage sur la manière dont les organismes HLM appréhen<strong>de</strong>nt les enjeux <strong>de</strong> leur<br />

politique <strong>de</strong> communication. Pour chaque organisme HLM étudié, la démarche est la suivante :<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>de</strong> l'organisme ; le projet <strong>de</strong> l'organisme, son discours ; la mise en oeuvre du projet et<br />

l'évaluation du projet.<br />

CDU 31591<br />

PERALDI Michel<br />

CENTRE D'ETUDES, DE RECHERCHES ET DE FORMATION INSTITUTIONNELLES DU SUD-EST ;<br />

MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ; DIRECTION DE LA RECHERCHE ET DES AFFAIRES<br />

SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES<br />

La mise en oeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> l'habitat dans les DDE : le cas <strong>de</strong> la Côte d'Or<br />

Paris, DRAST, 1991.- 82 p., bibliogr.<br />

Les modalités <strong>de</strong> mise en oeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> l'habitat dans les DDE ont été observées à partir<br />

d’une enquête sur le département <strong>de</strong> la Côte d'Or. Celle-ci permet <strong>de</strong> décrire les activités quotidiennes<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> agents, leurs réseaux relationnels, leurs champs <strong>de</strong> compétences et d'intervention. On a cherché à<br />

mettre en lumière les faiblesses <strong><strong>de</strong>s</strong> DDE en matière d'action sociale partenariale, lors <strong>de</strong> l'application<br />

sur le terrain <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> solidarité envers les plus démunis (volet logement du Revenu minimum<br />

d'insertion, opérations DSQ, Contrats <strong>de</strong> ville, Contrat cadres HLM, etc.).<br />

CDU 27729<br />

80


Les programmes sociaux thématiques<br />

in Cahiers <strong>de</strong> l'ANAH, n° 59, déc. 1991.- 26 p., tabl., phot., fig.<br />

Les programmes sociaux thématiques sont un nouvel outil <strong>de</strong> la politique sociale du logement. Cette<br />

nouvelle procédure offre la possibilité d'utiliser plus largement le parc privé pour mieux loger différentes<br />

catégories <strong>de</strong> locataires aux ressources mo<strong><strong>de</strong>s</strong>tes. Les règles normales d'attribution <strong>de</strong> subvention <strong>de</strong><br />

l'ANAH sont assouplies afin <strong>de</strong> poursuivre les objectifs fixés.<br />

CDU<br />

AUBREE Loïc, CALCOEN Francis<br />

Logiques d'insertion et actions en matière <strong>de</strong> logement<br />

in Sociétés contemporaines, n° 9, mars 1992.- pp. 87-99<br />

La place du logement dans la trajectoire <strong><strong>de</strong>s</strong> bénéficiaires du RMI. Le bénéfice du RMI favorise-t-il une<br />

amélioration <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions <strong>de</strong> logements Quelles sont les actions d'accompagnement proposées aux<br />

bénéficiaires qui rencontrent <strong><strong>de</strong>s</strong> difficultés à se loger Comment ces actions s'ingèrent-elles dans les<br />

priorités définies au niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> sociales et <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> du logement Ces <strong>politiques</strong><br />

<strong>publiques</strong> favorisent-elles une véritable insertion Quels points <strong>de</strong> blocage <strong>de</strong>meurent, et comment les<br />

dépasser <br />

CDU<br />

DIRECTION DE LA CONSTRUCTION<br />

Mettre en oeuvre le droit au logement : la loi du 31 mai 1990, bilan 1992 présenté au Conseil<br />

national <strong>de</strong> l'habitat le 8 décembre 1992<br />

Paris-La-Défense, Direction <strong>de</strong> la construction, 1992.- 45 p., tabl.<br />

Le bilan porte sur l'application <strong><strong>de</strong>s</strong> Plans départementaux d'action pour le logement <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes<br />

défavorisées, en général et dans le mon<strong>de</strong> rural, sur les Fonds <strong>de</strong> solidarité pour le logement, les fonds<br />

départementaux d'ai<strong><strong>de</strong>s</strong> aux emprunteurs PAP en difficulté, sur les PLA d'insertion, l'accueil <strong><strong>de</strong>s</strong> plus<br />

défavorisés dans le parc locatif privé, la maîtrise d'oeuvre urbaine et sociale, l'application <strong>de</strong> la charte<br />

Etat-UNIL, les protocoles d'occupation du patrimoine social, l'accueil <strong><strong>de</strong>s</strong> gens du voyage.<br />

IA 32413 ; DCN 43-826<br />

GROUPE RECHERCHE EXPERIMENTATION SANTE 31<br />

Analyses et histoires <strong>de</strong> sites HLM toulousains réhabilités<br />

Toulouse, GRES, 1992.- 53 p.<br />

Un récit et <strong><strong>de</strong>s</strong> analyses à plusieurs voix à partir <strong>de</strong> réflexions d’intervenants, d’entretiens avec les<br />

habitants, <strong>de</strong> débats avec les acteurs <strong>de</strong> sites réhabilités : la Cité Madrid, Empalot, Reynerie,<br />

l’immeuble Maurois à Bellefontaine, la Cité <strong>de</strong> l'Hers, la Cité Jolimont, Les Izards. Une présentation <strong>de</strong><br />

l'ensemble du parc HLM <strong>de</strong> l'agglomération permet <strong>de</strong> recadrer ces analyses dans le contexte local.<br />

D31 1434<br />

GROUPE RECHERCHE EXPERIMENTATION SANTE 31<br />

La réhabilitation : plateforme <strong>de</strong> propositions et travaux du groupe local<br />

Toulouse, GRES, 1992.- 80 p.+ ann.<br />

Le travail du groupe d'évaluation a porté sur l'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> sites toulousains réhabilités, une réflexion sur<br />

la « qualité <strong>de</strong> la réhabilitation », l'élaboration d'une plateforme <strong>de</strong> propositions.<br />

D31 1435<br />

KERHUEL Nicole, GOUSSOT François<br />

GROUPE D'ETUDES ET DE RECHERCHE EN URBANISME ; DIRECTION DE L'HABITAT ET DE LA<br />

CONSTRUCTION<br />

Evaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> réhabilitation du logement locatif social (opérations<br />

« PALULOS »). Résultats <strong>de</strong> la démarche « récapitulative »<br />

Paris, GERU, 1992.- 264 p., graph.<br />

La politique française <strong>de</strong> réhabilitation du logement locatif social est évaluée, à partir d'un échantillon <strong>de</strong><br />

dix sites ayant fait l'objet d'une opération « PALULOS ». L'évaluation porte sur les points suivants : la<br />

nature, le coût et les conditions <strong>de</strong> réalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux ; la répartition financière <strong><strong>de</strong>s</strong> coûts et les<br />

avantages pour les différents acteurs ; les rapports entre la politique <strong>de</strong> réhabilitation aidée par l'État et la<br />

politique d'entretien ; la réponse aux attentes <strong><strong>de</strong>s</strong> habitants ; l'impact social <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations <strong>de</strong><br />

réhabilitation ; l'impact architectural et urbain.<br />

81


CDU 35225<br />

LEFEBVRE Bruno, MOUILLART Michel, OCCHIPINTI Sylvie<br />

Politique du logement, cinquante ans pour un échec. Préf. <strong>de</strong> Roger Quilliot<br />

Paris, L'Harmattan, 1992.- 337 p., tabl., graph., schémas, bibliogr.<br />

Analyse critique <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> du logement en France <strong>de</strong> 1945 à 1990. La première partie est consacrée<br />

à l'étu<strong>de</strong> du financement du logement : <strong>de</strong> 1963-1972, les débuts du financement privé, à 1972-1977, le<br />

désengagement <strong>de</strong> l'État ; le système actuel et les reformes successives <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes <strong>de</strong> financement.<br />

La <strong>de</strong>uxième partie est une analyse comparative <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> du logement social en Europe : crise du<br />

logement et choix <strong>politiques</strong> après la secon<strong>de</strong> guerre, crise économique et redéfinition <strong>de</strong> l'intervention<br />

<strong>de</strong> l'État, étu<strong>de</strong> comparative du financement <strong>de</strong> l'accession à la propriété et du logement locatif dans les<br />

pays <strong>de</strong> la CEE. La troisième partie abor<strong>de</strong> la question du droit au logement en France : politique<br />

salariale, politique monétaire, politique budgétaire et financement du logement. Annexes thématiques sur<br />

le marché immobilier et ses lois, l'évolution du parc <strong>de</strong> logements, mobilité et politique du logement, etc.<br />

CDU 26566 ; IA 31305<br />

MARCHAND Patrick<br />

Contribution à l'évaluation d'une politique <strong>de</strong> l'habitat : le Plan départemental d'action pour le<br />

logement <strong><strong>de</strong>s</strong> plus démunis. La sociologie à l'épreuve <strong>de</strong> l'évaluation<br />

Université <strong>de</strong> Nancy II - Institut <strong>de</strong> sociologie, 1992.- 100 p. bibliogr., schémas<br />

Il s’agit, avec cette recherche, <strong>de</strong> créer <strong><strong>de</strong>s</strong> instruments pour comprendre les effets d'un système<br />

d'action collective, impulsé par l'État, qui met en présence <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs appartenant à <strong><strong>de</strong>s</strong> organisations<br />

différentes. Trois points sont développés : construction <strong>de</strong> notions référentielles transitoires (contexte,<br />

stratégie et décision) ; présentation <strong>de</strong> la position <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs concernés par le Plan départemental ;<br />

amorce d'une réflexion épistémologique et méthodologique sur une pratique <strong>de</strong> l'évaluation liant<br />

connaissance et action.<br />

CTM 11571<br />

COLOOS Bernard, LA GORCE Gilles <strong>de</strong><br />

COMMISSARIAT GENERAL DU PLAN D'EQUIPEMENT ET DE LA PRODUCTIVITE ; DIRECTION DE<br />

L'HABITAT ET DE LA CONSTRUCTION<br />

Groupe technique « <strong>politiques</strong> locales <strong>de</strong> l'habitat ». Rapport du groupe présidé par Bernard<br />

Seligmann<br />

Paris, Commissariat général du plan, 1993.- 54 p., tabl.<br />

Les <strong>politiques</strong> locales <strong>de</strong> l'habitat et leur articulation avec les objectifs globaux <strong>de</strong> la politique du<br />

logement. Le premier chapitre présente les difficultés qui affectent tant les conditions <strong>de</strong> logement que la<br />

mise en oeuvre <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> l'habitat. Le <strong>de</strong>uxième chapitre propose <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures permettant<br />

d'adapter la politique <strong>de</strong> l'habitat à la diversité <strong><strong>de</strong>s</strong> situations locales. Des outils sont donnés pour mettre<br />

en place un cadre partenarial local, fondé sur un diagnostic et <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs précis, qui ren<strong>de</strong>nt possible<br />

une véritable politique intercommunale.<br />

CDU 28069 ; IA 32466 ; DRE 6948<br />

COMMISSARIAT GENERAL AU PLAN<br />

La réhabilitation <strong>de</strong> l'habitat social : rapport <strong>de</strong> l'instance d'évaluation<br />

Paris, La Documentation française, 1993 .- 425 p., bibliogr.<br />

L’évaluation <strong>de</strong> la politique publique <strong>de</strong> rehabilitation du logement locatif social constate une amélioration<br />

technique du parc mais <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats fragiles la ou les problèmes sociaux dominent, un système <strong>de</strong><br />

financement domine par l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'État et contraint par la réglementation, une mauvaise connaissance <strong>de</strong><br />

l'impact social et une faible concertation avec les habitants, une transformation <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

acteurs locaux. Il émet quelques recommandations réaffirmer plus clairement les objectifs poursuivis,<br />

aménager le dispositif réglementaire et financier, conforter et accompagner l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques.<br />

CDU 28592 ; IA 33105 ; DCN 43-761 ; DRE 8351<br />

CONSEIL GENERAL DES PONTS ET CHAUSSEES<br />

Groupe <strong>de</strong> travail sur la Loi d'orientation sur la ville et le financement du logement social par<br />

l'État et les collectivités territoriales. Rapport définitif<br />

Paris, MELT, 1993.- 41 p., ann.<br />

82


Mission <strong>de</strong> suivi et d'évaluation <strong>de</strong> la mise en oeuvre <strong>de</strong> la Loi d'orientation pour la ville (LOV),<br />

présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités locales et réflexion prospective sur l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

<strong>de</strong> l'habitat en France.<br />

CDU 27369<br />

GEINDRE François<br />

Rapport sur le logement au Premier ministre<br />

Paris-La Défense, Ministère du Logement et cadre <strong>de</strong> vie, 1993.- pag. disc., ann.<br />

Rapport présenté au Premier ministre sur l'état du logement locatif social, l'accession à la propriété et le<br />

locatif privé en France. Thèmes étudiés : la situation du logement, la crise immobilière, les ai<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>publiques</strong> au logement et leurs évolution (ai<strong>de</strong> à la pierre, ai<strong>de</strong> à la personne, dépenses fiscales),<br />

l'équilibre entre les différents secteurs d'occupation, le livret A et le financement du logement locatif<br />

social, les <strong>politiques</strong> locales <strong>de</strong> l'habitat. Propositions <strong>de</strong> nature fiscale : taxation <strong><strong>de</strong>s</strong> SICAV monétaires,<br />

baisse <strong><strong>de</strong>s</strong> droits <strong>de</strong> mutation, etc.<br />

CDU 27512<br />

PELLIARD Pierre, WERNER ..., DINI Laurence, MARCOUX Sylvie<br />

AGENCE D'ETUDES URBAINES LAURENCE DINI ; DIRECTION DE LA CONSTRUCTION ; SERVICE<br />

TECHNIQUE DE L'URBANISME<br />

Les facteurs <strong>de</strong> démolition <strong><strong>de</strong>s</strong> logements locatifs sociaux. Vol. 1. Synthèse ; Vol. 2.<br />

Monographies<br />

Paris, Agence d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>urbaines</strong>, 1993.- 2 vol. (45 p. + 107 p.), cartes, bibliogr., phot., tabl.<br />

A partir <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> huit sites ayant connu <strong><strong>de</strong>s</strong> démolitions récentes, il s'agit <strong>de</strong> cerner les facteurs <strong>de</strong><br />

décision motivant la démolition d'immeubles d'habitat social. Quels types <strong>de</strong> facteurs déterminent et<br />

caractérisent les situations <strong>de</strong> démolitions quels arguments, procédures et conditions encadrent ces<br />

actions <strong>de</strong> démolition quels éléments permettent d'échafau<strong>de</strong>r une position argumentée sur la<br />

pertinence <strong>de</strong> la démolition dans <strong><strong>de</strong>s</strong> contextes donnés <br />

DC E93.28<br />

Les programmes sociaux thématiques. Un outil efficace pour le logement <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes<br />

défavorisées Compte rendu<br />

Nîmes, Urbanis, 1993.- 47 p.<br />

Compte rendu <strong><strong>de</strong>s</strong> journées interdépartementales sur le fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> Programmes sociaux<br />

thématiques (PST). Présentation générale du dispositif mis en place par l'ANAH et du Plan<br />

départemental pour le logement <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes défavorisés <strong>de</strong> l'Hérault.<br />

CDU 29966<br />

RAINERI Patrice<br />

La mise en oeuvre <strong>de</strong> la Loi Besson dans l'agglomération lyonnaise <strong>de</strong> la territorialisation d'un<br />

nouveau mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> gestion au logement social<br />

Lyon, Institut d'urbanisme <strong>de</strong> Lyon, 1993.- 173 p., ann., tabl., bibliogr.<br />

Après avoir resitué la loi Besson dans le cadre <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> du logement menées <strong>de</strong>puis 1945 et décrit<br />

les principaux outils qu'elle a apportés, l'étu<strong>de</strong> définit les enjeux et les mutations liés à cette nouvelle loi.<br />

Elle analyse la mise en oeuvre <strong>de</strong> la loi dans l'agglomération lyonnaise et expose les premiers éléments<br />

d'évaluation <strong>de</strong> cette loi.<br />

IA 34107<br />

STEBE Jean-Marc<br />

L’opération HVS <strong>de</strong> Woippy-Saint-Eloy dans l'agglomération <strong>de</strong> Metz<br />

in Espaces et sociétés, n° 72, 1993.- pp. 49-63, bibliogr.<br />

Evaluation d’une expérience exemplaire <strong>de</strong> réhabilitation d'un quartier d'habitat social, Saint-Eloi à<br />

Woippy (Moselle), qui a duré <strong>de</strong> 1978 à 1991 : la concertation et la participation <strong><strong>de</strong>s</strong> habitants dans le<br />

bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations HVS. Elle montre : comment une démocratie <strong>de</strong> concertation a pu se mettre en<br />

place, <strong>de</strong> quelle façon elle s'est structurée, quelles ont été les caractéristiques essentielles, à partir <strong>de</strong><br />

quels éléments contextuels elle s'est organisée et quels en ont été les effets dans l'espace-temps.<br />

CDU ; IA P.184<br />

WARIN Philippe<br />

83


Les usagers dans l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>. Etu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> relations <strong>de</strong> service. Préf. <strong>de</strong><br />

Jean-Michel Belorgey<br />

Paris, L'Harmattan, 1993.- 317 p.<br />

Issu d’une thèse intitulée « Le face à face <strong><strong>de</strong>s</strong> usagers et <strong><strong>de</strong>s</strong> agents du service public, un processus<br />

politique <strong>de</strong> régulation et d'évaluation le cas <strong><strong>de</strong>s</strong> HLM ». A partir d'observations effectuées dans <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

organismes gestionnaires <strong>de</strong> logements HLM, l'auteur dévoile les interactions entre usagers et agents du<br />

service public, interactions qui forment un processus <strong>de</strong> transformation <strong><strong>de</strong>s</strong> services publics. Il observe<br />

les conditions <strong>de</strong> l'assimilation collective <strong><strong>de</strong>s</strong> réactions <strong><strong>de</strong>s</strong> usagers dans le processus d'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

règles, <strong><strong>de</strong>s</strong> normes et <strong><strong>de</strong>s</strong> représentations qui structurent les activités du service.<br />

CDU 28216<br />

WARIN Philippe<br />

Vers une évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> services publics par les usagers <br />

in Sociologie du travail, Vol. XXXVI, n° 3, juill.-sept. 1993.- pp.309-331, fig.<br />

Compte rendu d'une expérience d'évaluation <strong>de</strong> la pratique <strong><strong>de</strong>s</strong> agents d'un organisme d'HLM face aux<br />

locataires et <strong>de</strong> restitution <strong><strong>de</strong>s</strong> observations aux dirigeants. Analyse <strong>de</strong> l'approche et <strong>de</strong> la spécificité par<br />

rapport aux conceptions courantes <strong>de</strong> l'évaluation.<br />

CDU ; IA P.374<br />

BENGUIGUI Francine<br />

Les enjeux actuels <strong>de</strong> la politique du logement en faveur <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes défavorisées<br />

in PCA Actualités, n° 51, déc. 1994.- pp. 1-5<br />

Présentation du rapport <strong>de</strong> synthèse <strong>de</strong> René Ballain sur le programme coordonné <strong>de</strong> recherche relatif<br />

aux conditions d'élaboration <strong><strong>de</strong>s</strong> Plans départementaux d'action pour le logement <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes<br />

défavorisées. Exploration <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux : la transformation <strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong> d'intervention <strong>de</strong> l'État et la<br />

recomposition <strong><strong>de</strong>s</strong> rapports État-département, suite aux lois <strong>de</strong> décentralisation et la loi sur le RMI ; la<br />

Loi Besson comme synthèse <strong>de</strong> l'action publique pour le logement <strong><strong>de</strong>s</strong> plus démunis et l'action sociale.<br />

CDU<br />

CARREZ Gilles<br />

MINISTERE DU LOGEMENT<br />

Loi d'orientation pour la ville. Diversité <strong>de</strong> l'habitat. Bilan et propositions pour les gran<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

agglomérations. Rapport au Ministre du Logement<br />

Paris-La Défense, Ministère du Logement, 1994.- 22 p. + ann.<br />

Propositions <strong>de</strong> Gilles Carrez au Ministre du Logement pour simplifier et assouplir les dispositions <strong>de</strong> la<br />

Loi d'orientation pour la ville (LOV), notamment les dispositions concernant la diversité <strong>de</strong> l'habitat pour<br />

les agglomérations <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 200 000 habitants. Texte <strong>de</strong> la loi ; présentation <strong>de</strong> huit propositions pour<br />

les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> agglomérations.<br />

CDU 30844 ; IA 35097<br />

DIRECTION DE L'HABITAT ET DE LA CONSTRUCTION<br />

Loi du 31 mai 1990 visant à la mise en oeuvre du droit au logement. Bilan 1993<br />

Paris-La Défense, Ministère du Logement, 1994.- 103 p., ann., tabl.<br />

Bilan pour les années 1992 et 1993 <strong>de</strong> l'application <strong>de</strong> l'article 1 <strong>de</strong> la loi du 31 mai 1990 visant à la mise<br />

en oeuvre du droit au logement. La première partie dresse un tableau général (organisation et<br />

fonctionnement) <strong><strong>de</strong>s</strong> plans départementaux d'action quantitatif détaillé concernant les Fonds <strong>de</strong> solidarité<br />

pour le logement (FSL), les fonds d'ai<strong>de</strong> aux accédants à la propriété en difficulté et le développement<br />

d'une offre <strong>de</strong> logements adaptés (PLAI ; Plan ; PST, etc.).<br />

CDU 30468 ; DCN 43-818<br />

ERIGNAC Clau<strong>de</strong><br />

Attribution <strong><strong>de</strong>s</strong> logements sociaux. Rapport du groupe <strong>de</strong> travail remis à monsieur le Ministre<br />

du Logement le 23 mars 1994<br />

Versailles, Préfecture <strong><strong>de</strong>s</strong> Yvelines, 1994.- 47 p., ann.<br />

Le préfet Erignac répond au ministre sur la politique d'attribution <strong><strong>de</strong>s</strong> logements sociaux sur les facteurs<br />

<strong>de</strong> blocage et <strong>de</strong> déséquilibre dûs à la réglementation, la pratique, la multiplicité <strong><strong>de</strong>s</strong> intervenants, etc. Il<br />

préconise une gestion concertée <strong><strong>de</strong>s</strong> contingents, basée sur le maintien du pouvoir d'attribution aux<br />

84


organismes-bailleurs, tout en réaffirmant le rôle <strong>de</strong> l'État et <strong><strong>de</strong>s</strong> communes dans un système<br />

transparent.<br />

CDU 29870 ; IA 35847 ; DRE 7981<br />

GOUILLOU André, GALLICHER Dominique<br />

DIRECTION DE L'HABITAT ET DE LA CONSTRUCTION<br />

Loi du 31 mai 1990 visant à la mise en oeuvre du droit au logement : bilan 1993<br />

Paris, Ministère du Logement, 1994.- 103 p., tabl., fig.<br />

Ce bilan <strong>de</strong> l'application <strong>de</strong> la Loi Besson, et donc <strong><strong>de</strong>s</strong> Plans départementaux d'action pour le logement<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> personnes défavorisées (PDALD), couvre les années 1992 et 1993. Il est marqué par une relance<br />

globale <strong>de</strong> la construction neuve, <strong><strong>de</strong>s</strong> modalités nouvelles <strong>de</strong> financement très social dans l'ancien<br />

comme dans le neuf (PLA d'insertion, PLA adapté), l'engagement du mouvement HLM. Les rapporteurs<br />

signalent cependant la nécessité d'améliorer l'articulation entre les différentes politique du logement, <strong>de</strong><br />

la ville, <strong>de</strong> l'urbanisme. Les dispositifs à renforcer semblent être ceux du recueil <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et ceux<br />

<strong>de</strong> déconcentration et <strong>de</strong> territorialisation <strong><strong>de</strong>s</strong> plans.<br />

DC L977<br />

LAIR Marcel<br />

Evaluation <strong>de</strong> l'efficacité économique et sociale <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>publiques</strong> au logement<br />

in Journal Officiel. Avis et rapports du CES, n° 1, 10 fév. 1994.- 179-163 p., tabl., graph.<br />

La réponse du Conseil économique et social s'organise autour du dossier <strong>de</strong> l'évaluation, du rapport <strong>de</strong><br />

synthèse <strong>de</strong> Michel Mouillart et <strong>de</strong> l'avis du conseil scientifique. La première partie présente la synthèse,<br />

la <strong>de</strong>uxième partie expose l'analyse du Conseil économique et social. La troisième partie propose<br />

d'autres éléments d'appréciation. Enfin, les conclusions portent sur l'efficacité économique et sociale <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

ai<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>publiques</strong> au logement dans le sens <strong>de</strong> l'article 1er du décret du 22 janvier 1990 et sur les<br />

enseignements à suggérer aux pouvoirs publics pour leur politique du logement.<br />

CDU 35172 ; IA P.219 ; DCN 43-786<br />

LAZZERI Christian<br />

Interventions décentralisées <strong>de</strong> l'État et légitimité <strong>de</strong> l'action publique : application à la<br />

politique du logement social. in Séminaire « Décentralisation, coopération et évolution <strong>de</strong><br />

l'utilité publique », 5ème séance, 10 novembre 1994<br />

Paris-La Défense, Institut international, 1994.- pp. 108-140, glossaire, bibliogr.<br />

Le document présente est extrait <strong>de</strong> « L'envers <strong><strong>de</strong>s</strong> métiers : compétences <strong>politiques</strong> et pratiques<br />

professionnelles dans les Directions départementales <strong>de</strong> l'Équipement », Dossiers <strong><strong>de</strong>s</strong> séminaires TTS,<br />

15-16 oct. 1991. L'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> mécanismes institutionnels et <strong><strong>de</strong>s</strong> dynamiques collectives au sein <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

DDE y est analysée, telle qu'elle se manifeste dans le cadre <strong>de</strong> la réorganisation <strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

d'intervention traditionnels <strong><strong>de</strong>s</strong> DDE en matière <strong>de</strong> logement social.<br />

CDU 35068(5)<br />

SAMAMA Catherine<br />

L’enquête <strong>de</strong> la Cour <strong><strong>de</strong>s</strong> comptes sur les ai<strong><strong>de</strong>s</strong> au logement dans le budget <strong>de</strong> l'État 1980-1993<br />

in Observateur <strong>de</strong> l'immobilier, n° 29, oct. 1994.- pp. 5-12, phot., tabl.<br />

La Cour <strong><strong>de</strong>s</strong> comptes dénonce le manque <strong>de</strong> transparence et <strong>de</strong> simplicité dans les procédures<br />

budgétaires, cite <strong><strong>de</strong>s</strong> exemples d'équité discutable dans l'utilisation et la répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong>, s'interroge<br />

sur les finalités <strong>de</strong> la politique d'ai<strong>de</strong> au logement social et regrette le manque <strong>de</strong> rigueur du suivi <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

dépenses budgétaires.<br />

CDU ; IA P.290<br />

CARRAZ Maurice, AUBERGER Philippe, MOUILLART Michel, GALZY Laurent<br />

Le financement public du logement<br />

in Revue française <strong>de</strong> finances <strong>publiques</strong>, n° 49, 1995.- pp. 7-269, bibliogr., graph.<br />

Après un expose <strong><strong>de</strong>s</strong> mécanismes financiers mécanismes budgétaires, concours <strong>de</strong> l'État, concours<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités locales, rôle <strong>de</strong> la CDC il est fait une évaluation critique du dispositif national d'ai<strong>de</strong><br />

publique au logement. La suite du document traite <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes poses par le cloisonnement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

logiques d'intervention <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs du logement social. La <strong>de</strong>rnière partie analyse les perspectives du<br />

financement public du logement dans le cadre <strong>de</strong> l'union européenne<br />

CDU ; IA 36310<br />

85


FONTENAIST Bruno<br />

Comment accroître la cohérence et l'efficacité <strong>de</strong> l'action <strong><strong>de</strong>s</strong> services territoriaux <strong>de</strong> l'État et<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> organismes sociaux placés sous sa tutelle qui concourent au logement <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes<br />

défavorisées<br />

Créteil, Préfecture du Val-<strong>de</strong>-Marne, 1995.- 47 p., bibliogr.<br />

Devant le risque que représente l'exclusion d'une partie <strong>de</strong> la population, ce rapport préconise <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

mesures simples pour améliorer l'efficacité <strong>de</strong> la réponse à l'urgence, notamment par la prévention. Le<br />

groupe <strong>de</strong> travail a plus cherché à comprendre les raisons <strong><strong>de</strong>s</strong> difficultés structurelles d'accès et <strong>de</strong><br />

maintien dans le logement qu'à traiter les problèmes spécifiques <strong>de</strong> l'hébergement d'urgence.<br />

IA 36560<br />

GACHET B.<br />

Le marché et les <strong>politiques</strong> du logement. Une approche théorique le modèle <strong>de</strong> Rothenberg,<br />

Galster, Butler et Pitkin 1991<br />

in Revue d'économie régionale et urbaine, n° 3, sept. 1995.- pp. 417-437, bibliogr.<br />

Présentation d’un cadre théorique d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> françaises du logement social. Le modèle<br />

élaboré doit montrer si les avantages initiaux d'une politique se maintiendront ou si au contraire le<br />

marché les éliminera avec le temps. Le modèle analyse comment et pourquoi les <strong>politiques</strong> peuvent<br />

produire <strong><strong>de</strong>s</strong> conséquences inattendues, par exemple sur la qualité ou la quantité <strong><strong>de</strong>s</strong> logements<br />

produits.<br />

CDU<br />

KAMOUN Patrick<br />

CONSEIL NATIONAL DE L'HABITAT<br />

Rapport sur le logement <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes défavorisées. Commission n° 6<br />

Paris, Conseil national <strong>de</strong> l'habitat, 1995.- 49 p. + ann., graph., bibliogr.<br />

La localisation, le coût, la qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> logements génèrent l'inégalité d'accès et la difficulté <strong>de</strong> maintien<br />

dans un logement décent pour une partie <strong>de</strong> la population. A ces facteurs s'ajoutent la disparition d'une<br />

partie importante du parc privé inconfortable, la baisse sensible <strong>de</strong> l'accession dans le neuf, qui limite<br />

l'offre nouvelle <strong>de</strong> logement, et les insuffisances <strong><strong>de</strong>s</strong> mises en chantier par rapport à l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

besoins. Il existe une crise <strong>de</strong> la solvabilité <strong>de</strong> certaines populations. La loi sur le droit au logement a<br />

généralisé <strong><strong>de</strong>s</strong> dispositifs et <strong><strong>de</strong>s</strong> outils pour faciliter l'accès et le maintien au logement <strong>de</strong> ménages<br />

défavorisés, mais l'exclusion par le logement reste un phénomène croissant. La commission propose<br />

d'adapter les ai<strong><strong>de</strong>s</strong> à la personne, <strong>de</strong> développer l'offre et la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> logements d'insertion,<br />

d'améliorer l'information <strong><strong>de</strong>s</strong> différents partenaires impliqués dans le logement <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes<br />

défavorisées, et d'améliorer les plans départementaux pour le logement <strong>de</strong> ces populations.<br />

CDU 33476 ; IA 38073 ; DRE T.24666<br />

KLEINMAN Marc<br />

Répondre aux besoins en logement par le marché : une évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> du logement<br />

et <strong>de</strong> l'équilibre <strong>de</strong> l'offre et <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en France et en Gran<strong>de</strong>-Bretagne<br />

in Espaces et sociétés, n° 82-83, 1995.- pp. 193-219, tabl., bibliogr.<br />

En Gran<strong>de</strong>-Bretagne, comme en France, la politique du logement s'est orientée vers le marché à la fin<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> années 70 et dans les années 80. Ce qui a entraîné <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> conséquences. D'abord, il y a eu<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> effets directs, comme le succès croissant <strong>de</strong> la propriété au détriment <strong>de</strong> la location, l'augmentation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> loyers sociaux, et plus <strong>de</strong> subventions calculées sur les ressources personnelles perçues. Ensuite,<br />

à plus long terme, le système <strong>de</strong> logement est <strong>de</strong>venu plus étroitement lié aux développements et aux<br />

crises du marché. La nouvelle orientation vers le marché a été présentée comme nécessaire, mais elle<br />

n'a pas satisfait entièrement les besoins.<br />

CDU ; IA P.184<br />

KOEPP PauL, CORVAISIER Yves<br />

CONSEIL NATIONAL DE L'INFORMATION STATISTIQUE<br />

Les statistiques sur le logement : rapport d'expertise<br />

Paris, CNIS, 1995.- 230 p. tabl.<br />

Le dispositif statistique français sur le logement est foisonnant et marqué par l'histoire en raison <strong>de</strong><br />

l'intervention massive <strong>de</strong> l'État après la fin <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong> guerre mondiale. Mieux représenter le<br />

86


fonctionnement du marché, connaître le comportement <strong><strong>de</strong>s</strong> propriétaires et la rentabilité <strong>de</strong><br />

l'investissement immobilier, disposer d'informations sur les mal-logés et les sans-abri, sont les finalités<br />

qui doivent gui<strong>de</strong>r l'évolution du système statistique sur le logement. Le rapport formule <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

recommandations dans ce sens et attire l'attention sur le gisement d'information que constituent les<br />

fichiers fiscaux, insuffisamment exploités.<br />

CDU 38597 ; IA 38866<br />

NIOL Joseph, MOUILLART Michel<br />

CONSEIL NATIONAL DE L'HABITAT<br />

Efficacité économique et sociale <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> au logement. Commission n° 1<br />

Paris, CNH, 1995.- 40 p., tabl.<br />

Un dispositif permanent d'évaluation <strong>de</strong> l'efficacité économique et sociale <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>publiques</strong> au<br />

logement paraît souhaitable. Au sein du Conseil national <strong>de</strong> l'habitat, il fournirait le cadre d'analyse, <strong>de</strong><br />

réflexion et d'information qui lui est nécessaire pour éclairer ses avis. L'examen <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

réformes entreprises par plusieurs pays membres <strong>de</strong> l'Union européenne s'inscrit dans cette perspective<br />

<strong>de</strong> l'évaluation, car elles proposent une réflexion sur l'efficacité comparée <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> à la pierre et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

ai<strong><strong>de</strong>s</strong> à la personne, et suggèrent <strong><strong>de</strong>s</strong> démarches et <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d'évaluation.<br />

CDU 33472 ; IA 38069 ; DRE T.24661<br />

STEBE Jean-Marc<br />

La réhabilitation <strong>de</strong> l'habitat social en France<br />

Paris, PUF, 1995.- 127 p., tabl., bibliogr.<br />

Après avoir montré que la politique <strong>de</strong> réhabilitation <strong><strong>de</strong>s</strong> cités HLM s'inscrivait dans la longue histoire du<br />

logement social, l'étu<strong>de</strong> présente les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> étapes <strong>de</strong> cette politique et s'interroge sur les objectifs, les<br />

moyens, les acteurs et les paradigmes <strong>de</strong> la réhabilitation.<br />

CDU 31967 ; IA 36665<br />

TANTER Annick, TOUBON Jean-Clau<strong>de</strong><br />

Vingt ans <strong>de</strong> politique française du logement social<br />

in Regards sur l'actualité, n° 214, sept.-oct. 1995.- pp. 30-50<br />

Bilan <strong>de</strong> la politique du logement social mise en oeuvre en France <strong>de</strong>puis la réforme <strong>de</strong> 1977. Les<br />

inflexions auxquelles elle pourrait être soumise, compte tenu <strong><strong>de</strong>s</strong> évolutions démographiques et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

transformations sociales enregistrées par le parc HLM.<br />

CDU<br />

Approches territoriales <strong>de</strong> l'insertion par le logement<br />

in Recherche sociale, n° 139, juil.-sept. 1996.- 80 p.<br />

La problématique <strong>de</strong> l'insertion par le logement ; l'évaluation <strong>de</strong> la mise en oeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> Plans<br />

départementaux d'action pour le logement <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes défavorisées ; la connaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> besoins<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> populations défavorisées ; la mobilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes HLM dans l'action en direction <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

ménages démunis ; l'histoire <strong>de</strong> la territorialisation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> sociales ; <strong>de</strong>ux exemples<br />

d'expérimentation locale, pour comprendre l'intérêt d'une territorialisation <strong>de</strong> l'action pour le logement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

personnes défavorisées. Table ron<strong>de</strong> sur la future loi contre l'exclusion et l'héritage du modèle RMI - Loi<br />

Besson.<br />

CDU ; IA P.336<br />

CENTRE DE CONNAISSANCE DE LA FONDATION ABBE PIERRE POUR LE LOGEMENT DES<br />

DEFAVORISES<br />

Rapport annuel 1995 sur l'état du mal logement en France<br />

Paris, <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> connaissance <strong>de</strong> la Fondation Abbé Pierre, 1996.- 199 p., bibliogr.<br />

Comment la question du logement <strong><strong>de</strong>s</strong> défavorisés s'inscrit à la convergence d'une crise économique et<br />

sociale qui fragilise un nombre croissant <strong>de</strong> personnes, et d'une crise immobilière qui réduit le parc <strong>de</strong><br />

logements accessibles aux plus mo<strong><strong>de</strong>s</strong>tes. Le rapport rend compte <strong><strong>de</strong>s</strong> actions engagées par les<br />

associations pour faciliter l'accès au logement <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes défavorisées. Des orientations d'actions,<br />

susceptibles d'infléchir la politique du logement, sont proposées afin <strong>de</strong> mieux prendre en compte la<br />

question du logement <strong><strong>de</strong>s</strong> défavorisés.<br />

IA 37575<br />

87


CONSEIL NATIONAL DE L'HABITAT<br />

Le logement vacant. Constat et propositions pour réduire la vacance. Commission n° 3<br />

Paris, CNH, 1996.- 70 p., ann., tabl.<br />

Le nombre et le taux <strong>de</strong> logements vacants oscillent autour <strong>de</strong> 2 millions et 7-8% du parc <strong>de</strong> logements.<br />

Les efforts <strong><strong>de</strong>s</strong> pouvoirs publics et <strong>de</strong> leurs partenaires doivent porter sur la vacance structurelle (6 mois<br />

d'inoccupation au moins). L'examen <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures existantes, pour inciter les propriétaires-bailleurs à<br />

remettre leur logement sur le marché, montre l'effort entrepris par le gouvernement et le ministère du<br />

Logement <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans. Au-<strong>de</strong>là <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> fiscales, l'optique est <strong>de</strong> relancer l'intérêt pour<br />

l'investissement dans la pierre en s'appuyant sur les <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> réhabilitation et <strong>de</strong> requalification <strong>de</strong><br />

l'habitat en milieu urbain d'une part, et sur le développement local en milieu rural d'autre part. La<br />

commission propose d’améliorer la gestion immobilière, d’ai<strong>de</strong>r à la reprise <strong>de</strong> l'investissement en<br />

amélioration et transformation <strong>de</strong> l'habitat, <strong>de</strong> mieux impliquer les collectivités locales et leurs<br />

partenaires opérationnels et <strong>de</strong> développer l'offre <strong>de</strong> logements pour les populations démunies.<br />

CDU 33474 ; IA 38071 ; DRE T.24663<br />

CONSEIL NATIONAL DE L'HABITAT<br />

Le logement en milieu rural. Commission n° 5<br />

Paris, CNH, 1996.- 30 p<br />

Le parc <strong>de</strong> logements en milieu rural présente trois caractéristiques qui en font un parc spécifique :<br />

étroitesse du parc locatif, importance du parc vacant, <strong>de</strong>gré d'inconfort supérieur. L'habitat en milieu rural<br />

doit être envisagé comme une opportunité pour le développement rural, en tant que facteur <strong>de</strong> maintien à<br />

domicile <strong><strong>de</strong>s</strong> populations, d'accompagnement du développement économique, ainsi que d'insertion<br />

sociale. L'habitat rural peut aussi avoir <strong><strong>de</strong>s</strong> fonctions d'accueil relativement nouvelles : rési<strong>de</strong>ntielle,<br />

touristique et patrimoniale, socio-sanitaire et hébergement temporaire. Les propositions <strong>de</strong> la<br />

commission s'articulent autour <strong>de</strong> trois priorités : réunir les conditions d'une nouvelle politique <strong>de</strong><br />

réhabilitation, renforcer les outils existants, créer <strong>de</strong> nouveaux outils pour mobiliser le parc <strong>de</strong> logements<br />

vacants.<br />

CDU 33475 ; IA 38072 ; DRE T.24665<br />

GROUPE D'ETUDES ET DE RECHERCHE EN URBANISME ; DIRECTION DE L'HABITAT ET DE LA<br />

CONSTRUCTION<br />

Plan d'urgence pour le logement <strong><strong>de</strong>s</strong> plus démunis. Synthèse <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats au niveau national.<br />

Résultats par types <strong>de</strong> départements ruraux ou urbains<br />

Paris, GERU, 1996.- 26 p., graph.<br />

Les résultats <strong>de</strong> la première phase du Plan d'urgence pour les plus démunis regroupent les<br />

départements en fonction <strong>de</strong> leur caractère plus ou moins urbain : départements ruraux, « moyens »,<br />

urbains et très urbains. Ce mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> recomposition permet d'appréhen<strong>de</strong>r le type <strong>de</strong> production <strong>de</strong><br />

logements (grand nombre d'opérations <strong>de</strong> petite taille, croissance continue <strong>de</strong> la part relative <strong><strong>de</strong>s</strong> petits<br />

logements, diversification croissante du nombre d'acteurs dans l'offre <strong>de</strong> logements dans les<br />

départements très urbains), le coût et le financement <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations (prépondérance <strong>de</strong> l'acquisition,<br />

financements diversifiés), la <strong><strong>de</strong>s</strong>tination <strong><strong>de</strong>s</strong> logements (offre essentiellement tournée vers l'accueil <strong>de</strong><br />

petits ménages), le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> gestion (les pratiques sont spécifiques à chaque département et<br />

indépendantes du type <strong>de</strong> départements : gestion locative adaptée ou dispositifs d'accompagnement<br />

social), l'attribution et le relogement.<br />

CDU 37949<br />

LACAZE Jean-Paul<br />

Le logement au péril du territoire<br />

La Tour d'Aigues, Editions <strong>de</strong> l'Aube, 1996.- 89 p.<br />

Le logement protège les habitants, leur permet <strong>de</strong> se situer dans la société et doit s'adapter aux<br />

différentes étapes <strong>de</strong> leur vie. Les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> passent souvent à coté <strong>de</strong> l'essentiel lorsqu'elles<br />

s'intéressent en priorité à la construction neuve, alors que le marché <strong><strong>de</strong>s</strong> logements existants joue un<br />

rôle central. Une politique alternative est nécessaire pour gérer autrement la fonction habitat et passer <strong>de</strong><br />

la dimension <strong>de</strong> l'habitat à celle <strong>de</strong> l'aménagement du territoire.<br />

CDU 34615 ; IA 37865 ; DRE 8264<br />

LAMBERT Jacques<br />

SENAT<br />

88


Rapport d'information sur l'évaluation <strong>de</strong> la fiscalité du logement<br />

Paris, Sénat, 1996.- 184 p., tabl., graph.<br />

Utilisation <strong>de</strong> l'exemple <strong>de</strong> la fiscalité du parc locatif privé comme point d'appui d'une démarche évaluative<br />

qui pourrait aboutir à une fiscalité pertinente. Il plai<strong>de</strong> pour un approfondissement <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances et<br />

<strong>de</strong> la métho<strong>de</strong>. L'office d'évaluation est créé ; il doit se doter <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens scientifiques <strong>de</strong> sa mission. Le<br />

rapport soutient une démarche systématique d'évaluation susceptible <strong>de</strong> rendre à la loi fiscale sa solidité<br />

et sa pérennité en lui faisant perdre un caractère expérimental déroutant pour le contribuable.<br />

IA 37610<br />

LARCHER Gérard<br />

SENAT<br />

Rapport adopté par l'Assemblée nationale, après déclaration d'urgence, relatif à la mise en<br />

oeuvre du Pacte <strong>de</strong> relance pour la ville. Tomes I et II<br />

Paris, Sénat, 1996. - 367 p. + 116 p.<br />

La commission spéciale, présidée par Jean-Pierre Fourca<strong>de</strong>, approuve les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> lignes du projet <strong>de</strong> loi<br />

et l'approche globale proposées par le gouvernement. Elle considère que la réussite du Pacte <strong>de</strong> relance<br />

pour la ville est conditionnée par la possibilité, pour les pouvoirs publics, <strong>de</strong> relever trois défis : la<br />

sécurité, la cohérence <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>de</strong> l'État, la cohésion sociale au plan local. Tirant les conséquences<br />

<strong>de</strong> l'expérience <strong><strong>de</strong>s</strong> zones franches à l'étranger et <strong>de</strong> celle <strong><strong>de</strong>s</strong> zones d'entreprises en France, la<br />

commission propose <strong>de</strong> modifier le projet <strong>de</strong> loi : <strong><strong>de</strong>s</strong> modalités <strong>de</strong> compensation financière pour les<br />

collectivités territoriales et un dispositif plus lisible et plus incitatif, un élargissement du régime<br />

d'exonérations sociales pour favoriser l'emploi, un renforcement <strong><strong>de</strong>s</strong> instruments <strong>de</strong> la politique du<br />

logement, <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures déconcentrées pour l'Établissement public national pour l'aménagement et la<br />

restructuration <strong><strong>de</strong>s</strong> espaces commerciaux et artisanaux, la prise en compte <strong><strong>de</strong>s</strong> associations dans la<br />

politique <strong>de</strong> la ville, l'adaptation aux spécificités <strong>de</strong> l'Outre-mer<br />

IA 37827(1-2)<br />

LEMEE Guy<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> logements sociaux locatifs<br />

in Etu<strong><strong>de</strong>s</strong> foncières, n° 72, sept. 1996.- pp. 10-13, phot.<br />

Evaluer, aux conditions du marché, <strong><strong>de</strong>s</strong> logements dont le caractère social rési<strong>de</strong> dans le fait qu'ils sont<br />

hors marché, c'est ce qu'il s'agit <strong>de</strong> faire lorsque l'on déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> vendre <strong><strong>de</strong>s</strong> logements sociaux à leurs<br />

occupants ou d'organiser une cession d'actifs immobiliers entre organismes sociaux.<br />

CDU ; IA P.68<br />

SAMAMA Catherine<br />

Logement <strong><strong>de</strong>s</strong> plus démunis : peut-on faire mieux <br />

in Observateur <strong>de</strong> l'immobilier, n° 34, oct. 1996.- pp. 40-44, tabl.<br />

Différentes étu<strong><strong>de</strong>s</strong> sur l'efficacité <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> lutte contre la pauvreté soulignent, tout en les<br />

relativisant, les efforts accomplis dans le domaine du logement <strong><strong>de</strong>s</strong> plus démunis. Ils permettent<br />

d'appréhen<strong>de</strong>r la dimension logement <strong>de</strong> la fracture sociale et d'examiner le volume <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> aux plus<br />

démunis.<br />

CDU ; IA P.290<br />

Bilan et évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> OPAH, l'amélioration <strong>de</strong> l'habitat dans le Nord-Pas-<strong>de</strong>-Calais<br />

in Cahiers <strong>de</strong> l'ORHA, n° 16, janv. 1997.- pp. 4-9, phot.<br />

Le Nord-Pas-<strong>de</strong>-Calais s'est peu investi dans les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> d'amélioration <strong>de</strong> l'habitat et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

quartiers urbains anciens. La région se classe pourtant au <strong>de</strong>uxième rang <strong><strong>de</strong>s</strong> régions françaises pour<br />

l'importance en volume <strong>de</strong> son parc ancien et inconfortable. Si l'on rapporte les 27 OPAH engagées à<br />

ces 100 000 logements sans confort, la région se situe très en-<strong>de</strong>çà <strong>de</strong> la moyenne nationale.<br />

CDU<br />

CELLARD Philippe, GALLICHER Dominique, CHANLIAU Christiane, BRAY François<br />

DIRECTION DE L'HABITAT ET DE LA CONSTRUCTION<br />

Loi du 31 mai 1990 visant la mise en oeuvre du droit au logement : bilan 1995<br />

Paris, MELTT, 1997.- 181 p., ann., tabl.<br />

La loi du 31 mai 1990, dite Loi Besson, a créé un certain nombre <strong>de</strong> dispositifs visant à favoriser le droit<br />

au logement. Leur mise en oeuvre est évaluée annuellement grâce à l'exploitation <strong>de</strong> questionnaires<br />

89


départementaux : évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> Plans départementaux d'action pour le logement <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes<br />

défavorisées (PDALD), connaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> besoins, bilans du FSL, <strong>de</strong> l'ALT, <strong>de</strong> la production <strong>de</strong><br />

logements adaptés, <strong><strong>de</strong>s</strong> expulsions, <strong>de</strong> l'accueil <strong><strong>de</strong>s</strong> gens du voyage. L'année 1995 a été marquée par la<br />

nécessité d'articuler les plans départementaux avec le Plan d'urgence ministériel.<br />

DC L1149<br />

DENANTES Jacques<br />

L’histoire d'un processus d'évaluation : l'exemple <strong><strong>de</strong>s</strong> plans d'urgence pour le logement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

plus démunis<br />

in Cahiers. du management, n° 15, sept. 1997.- pp. 59-63<br />

L'auteur a été chargé d'une évaluation qualitative <strong><strong>de</strong>s</strong> plans d'urgence pour le logement <strong><strong>de</strong>s</strong> démunis,<br />

menée conjointement par <strong><strong>de</strong>s</strong> inspecteurs <strong>de</strong> l'Équipement et <strong><strong>de</strong>s</strong> inspecteurs <strong>de</strong> l'Inspection générale<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> affaires sociales (IGAS). Il s'attache à décrire davantage le déroulement concret <strong>de</strong> la démarche<br />

d'évaluation que ses résultats finaux.<br />

CDU<br />

LACAZE Jean-Paul<br />

Les <strong>politiques</strong> du logement. Un exposé pour comprendre, un essai pour réfléchir<br />

Paris, Flammarion, 1997.- 127 p., ann., ill., glossaire, in<strong>de</strong>x, bibliogr.<br />

Synthèse et réflexions sur les <strong>politiques</strong> du logement. La première partie <strong>de</strong> l'ouvrage « Un exposé pour<br />

comprendre » présente les différents aspects d'un logement : elle situe l'importance économique du<br />

secteur du bâtiment, justifie la nécessite <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> dans ce domaine et montre comment<br />

s'organisent les liens entre les qualités et les prix <strong><strong>de</strong>s</strong> logements. La secon<strong>de</strong> partie « Un essai pour<br />

réfléchir » s'attache à dépasser les faux débats, qui bloquent souvent la réflexion, pour préciser la nature<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> vrais problèmes d'aujourd'hui et <strong>de</strong> <strong>de</strong>main, notamment ceux résultant <strong>de</strong> l'affirmation d'un droit au<br />

logement.<br />

CDU 35635<br />

LEBORGNE Annick (dir.), CELLARD Philippe, GALLICHER Dominique, BRAY François<br />

DIRECTION DE L'HABITAT ET DE LA CONSTRUCTION<br />

Loi du 31 mai 1990 visant à la mise en oeuvre du droit au logement. Bilan 1995 présenté au<br />

Conseil national <strong>de</strong> l'habitat<br />

Paris-La Défense, MELTT, 1997.- 181 p. + ann., tabl.<br />

Bilan 1995 <strong>de</strong> la mise en oeuvre <strong>de</strong> la loi du 31-05-1990 visant à la mise en oeuvre du droit au logement.<br />

Questions examinées : l'articulation <strong><strong>de</strong>s</strong> plans départementaux et du Plan gouvernemental d'urgence<br />

lancé en 1995 ; l'évolution <strong>de</strong> la situation <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes défavorisées ; l'organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> plans<br />

départementaux et le partenariat ; l'évolution, le contenu et les orientations <strong><strong>de</strong>s</strong> plans départementaux ;<br />

les mécanismes <strong>de</strong> connaissance et <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> ménages défavorisés ; les bilans<br />

socio-économiques respectifs <strong><strong>de</strong>s</strong> Fonds <strong>de</strong> solidarité pour le logement (FSL), <strong>de</strong> l'Ai<strong>de</strong> aux<br />

associations logeant à titre temporaire <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes défavorisées (ALT) et <strong><strong>de</strong>s</strong> divers outils <strong>de</strong><br />

production d'une offre <strong>de</strong> logement adaptés (prêts locatifs aidés, ligne d'urgence, ai<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> l'ANAH, bail à<br />

réhabilitation, 1 % logement, MOUS) ; les expulsions ; les Schémas départementaux d'accueil <strong><strong>de</strong>s</strong> gens<br />

du voyage.<br />

CDU 35222<br />

Lever les obstacles <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes défavorisées : 4ème Rapport du Haut comité pour le<br />

logement <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes défavorisées<br />

Paris, Haut comité pour le logement <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes <strong>de</strong>favorisées, 1997.- 50 p. tabl.<br />

La pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> dix-huit mois (janvier 1996 - juin 1997) est caractérisée par <strong><strong>de</strong>s</strong> évolutions contradictoires :<br />

affirmation du droit au logement, mais maintien du nombre <strong>de</strong> sans-abri et <strong>de</strong> mal-logés ; mobilisation<br />

renforcée <strong><strong>de</strong>s</strong> élus et <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités territoriales face à la montée <strong>de</strong> la précarité, mais un effort global<br />

<strong>de</strong> la nation pour le logement en diminution ; multiplicité <strong>de</strong> réformes dans le secteur du logement, mais<br />

permanence du cadre et <strong><strong>de</strong>s</strong> instruments définis par la loi <strong>de</strong> mai 1990 pour le logement <strong><strong>de</strong>s</strong> plus<br />

défavorisés. Des obstacles persistants et préoccupants <strong>de</strong>meurent quant à la mise en oeuvre du droit au<br />

logement. Le Haut comité présente <strong><strong>de</strong>s</strong> propositions pour rendre effectif le droit au logement en France.<br />

IA 38718<br />

MOUILLART Michel<br />

90


Premier bilan du prêt a taux zéro<br />

in Regards sur l'actualité, n° 231, mai 1997.- pp. 15-29, tabl.<br />

Les données statistiques produites plus d'un an après le lancement du Prêt à taux zéro (PTZ) permettent<br />

d'évaluer précisément la production et les caractéristiques <strong><strong>de</strong>s</strong> clientèles servies. Elles servent<br />

également à estimer les perspectives <strong>de</strong> production du PTZ.<br />

CDU<br />

BALLAIN René (coord.)<br />

MINISTERE DE L'EQUIPEMENT ; DIRECTION GENERALE DE L'URBANISME, DE L'HABITAT ET DE<br />

LA CONSTRUCTION<br />

Promouvoir le droit au logement. Contribution à l'évaluation <strong>de</strong> la loi du 31 mai 1990<br />

Paris, La Documentation française, 1998.- 458 p., ann., graph., tabl., bibliogr.<br />

Compte rendu d'une démarche d'évaluation nationale <strong>de</strong> la politique du logement <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes<br />

défavorisées, mise en oeuvre <strong>de</strong>puis la promulgation <strong>de</strong> la loi sur le droit au logement (loi du 31-05-1990).<br />

La première partie présente une synthèse générale <strong><strong>de</strong>s</strong> réflexions issues <strong>de</strong> l'évaluation ; elle fixe<br />

également <strong><strong>de</strong>s</strong> orientations pour l'action publique et suggère <strong><strong>de</strong>s</strong> propositions aux responsables<br />

<strong>politiques</strong>. Les quatre parties suivantes reprennent les apports <strong><strong>de</strong>s</strong> équipes <strong>de</strong> recherche en charge <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

quatre thèmes spécifiques <strong>de</strong> l'évaluation : 1) la définition <strong><strong>de</strong>s</strong> publics prioritaires ; 2) la création d'une<br />

offre supplémentaire <strong>de</strong> logement ; 3) l'intervention <strong><strong>de</strong>s</strong> Fonds <strong>de</strong> solidarité logement (FSL) ; 4) les<br />

enjeux du partenariat et <strong>de</strong> la territorialisation <strong>de</strong> l'action publique. Enfin, l'ouvrage se clôt par une<br />

bibliographie thématique, suivie <strong><strong>de</strong>s</strong> textes législatifs et réglementaires qui ont structuré la politique du<br />

logement <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes défavorisées <strong>de</strong>puis 1990.<br />

CDU 37715<br />

CENTRE DE CONNAISSANCE DE LA FONDATION ABBE PIERRE POUR LE LOGEMENT DES<br />

DEFAVORISES<br />

Rapport annuel sur l'état du mal logement en France, 1997<br />

Paris, <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> connaissance <strong>de</strong> la Fondation Abbé Pierre pour le logement <strong><strong>de</strong>s</strong> défavorisés, 1998.-<br />

230 p. bibliogr.<br />

En 1998, la Fondation Abbé Pierre constate une augmentation et une banalisation <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en<br />

matière <strong>de</strong> logements. Elle analyse les publics concernés et les difficultés qu'ils rencontrent, les<br />

solutions possibles avec <strong><strong>de</strong>s</strong> exemples, et propose un regard sur les orientations <strong>publiques</strong> en 1997. 24<br />

fiches d'expérience et <strong><strong>de</strong>s</strong> données statistiques complètent ce rapport.<br />

CDU 36857 ; IA 37575(1997)<br />

CHAVELET Catherine<br />

OPAH : refaire la ville sur elle-même<br />

in Diagonal, n° 129, fév. 1998.- pp. 38-40, phot.<br />

L'article présente l'historique <strong><strong>de</strong>s</strong> Opérations programmées d'amélioration <strong>de</strong> l'habitat (OPAH) et dresse<br />

le bilan <strong>de</strong> leur action, <strong>de</strong>puis leur création en 1977. Il relate également le rôle <strong>de</strong> l'Agence nationale pour<br />

l'amélioration <strong>de</strong> l'habitat (ANAH) et celui <strong><strong>de</strong>s</strong> PACT-ARIM en matière <strong>de</strong> résorption <strong><strong>de</strong>s</strong> taudis et <strong>de</strong><br />

restauration immobilière. Enfin, il présente les projets <strong>de</strong> réforme <strong><strong>de</strong>s</strong> OPAH engagés actuellement par le<br />

ministère <strong>de</strong> l'Équipement.<br />

CDU<br />

LAMARQUE Francis<br />

Le 1 % logement<br />

in Journal Officiel. Avis et rapports du CES, n° 4, 30 mars 1998.- 58 p., tabl.<br />

L'utilité du 1% logement est soulignée <strong>de</strong>puis sa création et <strong><strong>de</strong>s</strong> propositions sont présentées pour<br />

renforcer l'efficacité <strong>de</strong> l'emploi <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources et <strong>de</strong> l'organisation, et pour établir une vraie<br />

contractualisation entre l'État et les partenaires sociaux à partir d'objectifs définis en commun.<br />

IA P.219<br />

GOZE Maurice<br />

Les besoins en logement se diversifient<br />

in Etu<strong><strong>de</strong>s</strong> foncières, n°81, hiver 1998-99.- pp. 30-35, phot.<br />

La quantification <strong><strong>de</strong>s</strong> besoins en logement néglige leur diversification croissante et contribue à une<br />

inadéquation <strong>de</strong> la production <strong><strong>de</strong>s</strong> logements aidés. L'augmentation <strong><strong>de</strong>s</strong> familles monoparentales, <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

91


jeunes célibataires, <strong><strong>de</strong>s</strong> femmes âgées maintenues à domicile, <strong><strong>de</strong>s</strong> familles nombreuses immigrées<br />

multiplie les modèles d'habitat. Se loger reste le problème <strong>de</strong> 5,5 millions <strong>de</strong> personnes défavorisées et<br />

la question <strong><strong>de</strong>s</strong> sans-abris fait l'objet d'un Plan d'urgence. Deux types d'ajustements à<br />

l'hétérogénéisation <strong>de</strong> la société française ont été adoptés : consolidation du principe d'une régulation<br />

marchan<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> besoins assortie d'incitations fiscales et d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> plus solvable grâce aux ai<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

personnelles d'une part, tentative <strong>de</strong> territorialisation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> l'habitat d'autre part. Le logement<br />

social a besoin <strong>de</strong> l'appui réglementaire, foncier ou financier <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités locales.<br />

CDU ; IA P.68<br />

92


EVALUATION<br />

DES POLITIQUES URBAINES ET DE LA VILLE<br />

DUBEDOUT Hubert<br />

Ensemble refaire la ville. Rapport au Premier ministre du Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Commission<br />

nationale pour le Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers<br />

Paris, La Documentation française, 1983.-122 p., ann.<br />

Les immigrés, mais aussi les français les plus pauvres, les jeunes sans emploi, les femmes isolées,<br />

vivent dans les quartiers vétustes, enclaves dans la ville, ou dans les grands ensembles banlieusards<br />

rejetés <strong><strong>de</strong>s</strong> cités. Réussir leur intégration sociale est « le défi » <strong><strong>de</strong>s</strong> quinze années à venir. Ce rapport,<br />

remis un an après la mise en place <strong>de</strong> la commission, fait état <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences engagées. Il précise<br />

quelles <strong>de</strong>vraient être les principales orientations et les modalités d'une politique nationale.<br />

CDU 14319 ; IA 17947 ; DRE 4229<br />

PESCE Rodolphe<br />

Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers. Bilans et perspectives 1981-1984. Rapport au Premier<br />

ministre du Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Commission nationale pour le Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers<br />

Paris, La Documentation française, 1984.- 120 p., ann., bibliogr.<br />

A partir <strong><strong>de</strong>s</strong> propositions du rapport «Ensemble, refaire la ville », la commission a développé une<br />

nouvelle métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers les plus en difficulté. Ce document constitue un premier<br />

constat sur la validité et l'efficacité <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures proposées dans quatre thèmes : le rôle <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités<br />

locales, espace et cadre <strong>de</strong> vie, la dynamique du développement social, pour un quartier riche <strong>de</strong> ses<br />

différences.<br />

CDU 16122 ; IA 20377 ; DRE 6235 ; DCN 43-699<br />

ROUSSET Michel<br />

Les quartiers d'habitat social. Réhabilitation et développement social. Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

pratiques institutionnelles dans le contexte du développement social<br />

Paris, ENPC, 1984.- 72 p., phot., plans, bibliogr.<br />

Tentative pour mettre en évi<strong>de</strong>nce la démarche entreprise par la Commission pour le Développement<br />

social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers en matière <strong>de</strong> développement. Analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> rapports avec la décentralisation, avec le<br />

processus <strong>de</strong> contractualisation du Plan. I<strong>de</strong>ntification <strong><strong>de</strong>s</strong> échos que se renvoient les différentes actions<br />

<strong>de</strong> l'État, <strong><strong>de</strong>s</strong> gestionnaires et <strong><strong>de</strong>s</strong> communes.<br />

EPC NY1984<br />

Bilan et évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers<br />

in Territoires en projet, n° 63, mars 1988.- 38 p., graph., tabl., carte<br />

Les éléments <strong>de</strong> ce bilan sont, pour l'essentiel, tirés <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> « Bilan et évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong><br />

Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers » réalisée par l'Atelier <strong><strong>de</strong>s</strong> Célestins pour le compte <strong>de</strong> l’Etat.<br />

L'évaluation porte sur les années 1984, 1985 et 1986 : niveau d'engagement <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits vis-à-vis <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

prévisions initiales du Contrat <strong>de</strong> Plan ; effets <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> menées dans les différents quartiers, en<br />

terme d'habitat, <strong>de</strong> logement et d'intervention sociale.<br />

CDU<br />

DONZELOT Jacques, MEVEL Catherine, OBLET Thierry<br />

MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

La dimension contractuelle <strong><strong>de</strong>s</strong> nouvelles <strong>politiques</strong> <strong>urbaines</strong>. Le cas <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations <strong>de</strong><br />

Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers en PACA et Midi-Pyrénées<br />

Bédoin, <strong>Centre</strong> d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> sociales, 1988.- 131 p.<br />

93


Evaluation <strong>de</strong> la procédure DSQ sur les régions PACA et Midi-Pyrénées qui met en avant le poids <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

conditions géographiques et <strong>politiques</strong> dans la mise en oeuvre <strong>de</strong> la procédure. Les auteurs analysent<br />

également le rôle <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>ur du Conseil régional entre l'État et les villes, les effets <strong>de</strong> l'alternance et les<br />

risques <strong>de</strong> désengagement, le jeu politique local pour le <strong>de</strong>venir <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations.<br />

PU 1563<br />

COMMISSION NATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT SOCIAL DES QUARTIERS ; DELEGATION<br />

INTERMINISTERIELLE A LA VILLE<br />

Précis d'action concertée : le partenariat dans les opérations <strong>de</strong> Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

quartiers<br />

Paris, CNDSQ, 1989.- 64 p., in<strong>de</strong>x<br />

Analyse d'une quinzaine d'opérations « réussies » <strong>de</strong> partenariat, thème récurrent <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations DSQ.<br />

CDU 21996<br />

LAE Jean-François<br />

La mission d'équité urbaine et ses référents. L'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> incitatives<br />

in Annales <strong>de</strong> la recherche urbaine, n° 44-45, déc. 1989.- pp. 49-58<br />

Le quartier n'est-il pas le lieu <strong>de</strong> référence assigné par l'urbanisme aux classes populaires Les<br />

expressions toutes faites <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> incitatives masquent l'exercice du pouvoir. Assurer le<br />

dynamisme économique <strong>de</strong> la ville et l'équité entre habitants est-il conciliable <br />

CDU<br />

LEVY François, LENOIR Noëlle, GUIGNARD-HAMON Claire, SMADJA Nicole<br />

COMMISSARIAT GENERAL DU PLAN D'EQUIPEMENT ET DE LA PRODUCTIVITE<br />

Bilan-perspectives <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> Plan <strong>de</strong> Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers<br />

Paris, La Documentation française, 1989.- 275 p., tabl.<br />

Bilan <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> DSQ ; sa place dans les Contrats <strong>de</strong> Plan <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong> génération ;<br />

propositions pour améliorer le dispositif.<br />

CDU 21055<br />

BACHMANN Christian, HERROU Michel, LE GUENNEC Nicole<br />

QUATERNAIRE DEVELOPPEMENT ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES<br />

TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Les sursauts <strong>de</strong> l'égalité sur quelques objets <strong>politiques</strong> mal i<strong>de</strong>ntifiés<br />

Paris, Quaternaire développement, 1990.- 172 p., bibliogr.<br />

La mise en place <strong><strong>de</strong>s</strong> dispositifs territoriaux finalises se comprend à partir d'un fait majeur le grand<br />

retournement <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> <strong>urbaines</strong> au début <strong><strong>de</strong>s</strong> années 80.<br />

CDU 30641 ; IA 31904<br />

CARAUX Elisabeth<br />

ARIM - BASSE-NORMANDIE<br />

Ville d'Argentan : Développement social urbain. Contrat <strong>de</strong> quartier : Quartiers Saint-Michel et<br />

Vallée d'Auge<br />

Sl., 1990.- 67 p., tabl., schémas<br />

Bilan-diagnostic <strong><strong>de</strong>s</strong> Quartiers Saint-Michel et Vallée d'Auge élaboré pour la mise en place d'un Contrat<br />

<strong>de</strong> quartier dans le cadre <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> Développement social urbain <strong>de</strong> la ville d'Argentan. Analyses<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> difficultés liées au bâti, à la structure socio-économique <strong>de</strong> la population, à l'enclavement du quartier.<br />

Elaboration <strong>de</strong> propositions d'accompagnement social et urbain.<br />

CDU 30102<br />

CLATIN Joël<br />

Le Comité interministériel pour les villes est-il évaluable <br />

in Annales <strong>de</strong> la recherche urbaine, n° 47, juin-juil. 1990.- pp. 56-64<br />

Les évaluations récentes du Comité interministériel sur les villes permettent d'apprécier son impact sur<br />

les institutions à défaut <strong>de</strong> celui sur les habitants. Un nouveau mo<strong>de</strong> d'allocation <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources a été<br />

créé qui tire sa légitimité <strong>de</strong> l'expérimentation et son urgence <strong>de</strong> la décentralisation.<br />

CDU<br />

94


LACROIX Francis, PEYRAUD Monique, MOORE Thomas<br />

DELEGATION A L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET A L’ACTION REGIONALE<br />

148 quartiers : bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers du IXe Plan 1984-1988<br />

Paris, Groupe Caisse <strong><strong>de</strong>s</strong> Dépôts et Consignations, 1990.- 208 p., graph., cartes, phot, in<strong>de</strong>x<br />

Bilan <strong>de</strong> cinq ans d'efforts conjoints entre l'État, les régions et les villes pour la revitalisation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

quartiers déshérités.<br />

CDU 23544 ; IA 28798<br />

MILET Hélène<br />

OBSERVATOIRE DES MIGRATIONS INTERNATIONALES DANS LA REGION NORD-PAS-DE-CALAIS ;<br />

DELEGATION INTERMINISTERIELLE A LA VILLE<br />

Les modalités d'implication <strong><strong>de</strong>s</strong> habitants dans les <strong>politiques</strong> <strong>urbaines</strong>. L'évolution <strong>de</strong> la<br />

problématique <strong>de</strong> la participation<br />

Paris, DIV, 1990.- 140 p., ann., notes, bibliogr.<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> modalités <strong>de</strong> participation et d'implication <strong><strong>de</strong>s</strong> habitants dans les <strong>politiques</strong> <strong>urbaines</strong>.<br />

L’auteur a cherché à dégager une série <strong>de</strong> recommandations pour la mise en oeuvre du développement<br />

et <strong>de</strong> l'action sociale. Trois axes complémentaires sont exploités : l'analyse du travail d'équipes <strong>de</strong><br />

terrain, une analyse bibliographique <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux sur les <strong>politiques</strong> <strong>urbaines</strong>, <strong><strong>de</strong>s</strong> interviews <strong>de</strong> personnesressources.<br />

CDU 29318<br />

VACHER Martine<br />

Bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations DSQ<br />

Grenoble, IUG, 1990.- non pag., notes, bibliogr.<br />

Bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> DSQ : partenariat, globalité, territorialité, dispositif<br />

municipal. Bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations <strong>de</strong> DSQ : habitat, vie associative, culture, communication,<br />

enseignement, développement économique. Opérations dans la Région Rhône-Alpes, et plus<br />

particulièrement celle du Quartier Montchovet à St-Etienne.<br />

IUG D3730<br />

ASSOCIATION REGIONALE INNOVATION URBAINE ET DEVELOPPEMENT LOCAL<br />

L’évaluation dans le Développement social urbain. Compte rendu <strong>de</strong> la rencontre<br />

interrégionale (Auvergne, Bourgogne, Franche-Comté, Rhône-Alpes) du 1-02-1991 à Vaulx-en-<br />

Velin<br />

Grenoble, INUDEL, 1991.- 146 p.<br />

Analyses autour <strong>de</strong> la lutte contre les inégalités sociales et <strong>de</strong> l'amélioration <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions <strong>de</strong> vie dans<br />

les quartiers défavorisés, dans le cadre d'une journée <strong>de</strong> travail où les différents acteurs et partenaires <strong>de</strong><br />

la politique <strong>de</strong> Développement social urbain étaient présents.<br />

CDU 29348 ; IUG B2042<br />

BONETTI Michel, CONAN Michel, ALLEN Barbara<br />

Développement social urbain : stratégies et métho<strong><strong>de</strong>s</strong> ; préf. <strong>de</strong> Pierre Saragoussi, illustr. <strong>de</strong><br />

Jean-Jacques Vayssières<br />

Paris, L'Harmattan, 1991.- 271 p., ill., ann.<br />

L'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> stratégies <strong>de</strong> Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers a révelé une gran<strong>de</strong> richesse <strong>de</strong><br />

savoir-faire, qu'il convenait <strong>de</strong> capitaliser. A partir <strong>de</strong> 30 expériences menées dans 10 villes <strong>de</strong> France,<br />

cet ouvrage analyse les conditions indispensables pour faire, <strong>de</strong> l'amélioration du cadre bâti ou <strong>de</strong> la<br />

résolution <strong><strong>de</strong>s</strong> difficultés sociales, <strong>de</strong> véritables occasions <strong>de</strong> développement <strong><strong>de</strong>s</strong> capacités<br />

d'expression, d'initiative et d'organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> habitants <strong>de</strong> ces quartiers. Il insiste sur <strong>de</strong>ux aspects trop<br />

souvent négligés la coopération entre organismes et leur nécessaire adaptation.<br />

CDU 25420 ; DCN 45-293<br />

CHOQUER Gilles<br />

Politique <strong>de</strong> la ville. Une contribution <strong><strong>de</strong>s</strong> agences d'urbanisme au débat<br />

Sl., 1991.- 11 p.<br />

Les agences d'urbanisme dressent un bilan contrasté <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> requalification urbaine menée<br />

<strong>de</strong>puis 1977. Elles montrent que les processus d'exclusion se perpétuent et elles estiment qu'une<br />

95


politique <strong>de</strong> la ville efficace doit reposer sur un plan d'accompagnement et <strong>de</strong> gestion du développement<br />

urbain <strong>de</strong> l'agglomération.<br />

IA T.5894<br />

FEDERATION NATIONALE DES AGENCES D'URBANISME ; DIRECTION DE L’ARCHITECTURE ET DE<br />

L’URBANISME<br />

Les agences d'urbanisme d'agglomération et les <strong>politiques</strong> nationales <strong>de</strong> développement<br />

urbain et territorial. Une sélection <strong><strong>de</strong>s</strong> activités en 1990-1991<br />

Paris, FNAU, 1991.- 130 p., cartes, fig.<br />

Les activités <strong><strong>de</strong>s</strong> agences d'urbanisme en 1990-91. A partir <strong><strong>de</strong>s</strong> actions menées au niveau local, analyse<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> démarches <strong>de</strong> partenariat innovantes, dont les résultats contribuent au succès <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

nationales. Présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> et actions <strong><strong>de</strong>s</strong> agences d'urbanisme selon les rubriques :<br />

observation et expertise <strong><strong>de</strong>s</strong> phénomènes urbains ; planification urbaine et territoriale et projets urbains ;<br />

politique <strong>de</strong> la ville, <strong>de</strong> l'habitat et Développement social urbain (DSU) ; infrastructures, déplacements,<br />

transports, développement universitaire, développement économique, environnement et sites naturels.<br />

CDU 27063 ; IA 31970 ; DRE 7124(91)<br />

IMBERT Maurice<br />

MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

L’opération Forums généraux 89 : « les quartiers montent en scène ». Compte rendus<br />

d'expériences et éléments pour un bilan<br />

Paris, Plan urbain, 1991.- 145p.<br />

Compte rendu d'observations d'une expérience d'activité culturelle, conçue et animée par le centre du<br />

Théâtre <strong>de</strong> l'Opprimé, dans le cadre d'opérations <strong>de</strong> Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers (DSQ) sur<br />

Reims, Beauvais et Chanteloup-les-Vignes. Synthèse générale <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats ; récapitulatif <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

différentes phases <strong>de</strong> conception et <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong> l'expérience ; exposé <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d'évaluation.<br />

Pour chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> sites, un compte rendu détaillé <strong><strong>de</strong>s</strong> observations effectuées est donné.<br />

CDU 27360 ; DCN 25-A-186<br />

ROMEFORT Alain <strong>de</strong>, MILET Hélène<br />

RESEAUX ET RECHERCHES POUR L'EVALUATION DES POLITIQUES ECONOMIQUES LOCALES<br />

Constitution d'un dispositif d'évaluation pour les opérations <strong>de</strong> Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

quartiers dans la Région Rhône-Alpes<br />

Lyon, RREPEL, 1991.- 85 p. + ann.<br />

Au regard d'un objectif global <strong>de</strong> lutte contre la marginalisation et la dualisation sociale, quelle est<br />

l'efficacité <strong><strong>de</strong>s</strong> actions menées dans quelle mesure les citoyens concernés sont-ils partie prenante <strong>de</strong><br />

la recomposition du service rendu Tels sont les objectifs d'un dispositif d'évaluation pour une opération<br />

DSU. Outil <strong>de</strong> recadrage permanent <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations et <strong><strong>de</strong>s</strong> interventions, ainsi que plate-forme <strong>de</strong><br />

redéfinition, ce dispositif tend à mettre en adéquation les actions à la réalité évolutive du terrain.<br />

IUG B2104<br />

CONRAD-EYBESFELD Cristina, HOUNKPATIN Ida<br />

DIRECTION DE L’ARCHITECTURE ET DE L’URBANISME ; PLAN CONSTRUCTION ET ARCHITECTURE<br />

Les consultations <strong>urbaines</strong> ; un enjeu pour les villes<br />

Paris, MELT, 1992.- 106 p., pl. h.t., phot.<br />

Une réflexion globale et concrète <strong>de</strong> l'espace urbain se développe à l'initiative <strong><strong>de</strong>s</strong> villes <strong>de</strong> toutes<br />

dimensions en quête d’une nouvelle i<strong>de</strong>ntité et d’une requalification <strong>de</strong> leur image. L'exigence d'une plus<br />

gran<strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> la mise en forme <strong>de</strong> l'espace urbain s'est accompagnée <strong>de</strong> la recherche <strong>de</strong> nouvelles<br />

approches méthodologiques. La consultation d'urbanisme est en forte progression : elle manque parfois<br />

<strong>de</strong> clarté dans ses objectifs et <strong>de</strong> rigueur dans sa préparation. Il convient d'y apporter <strong><strong>de</strong>s</strong> améliorations<br />

à partir d'observations récentes. L’évaluation <strong>de</strong> cette pratique amène les auteurs à proposer <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

recommandations dans le but <strong>de</strong> clarifier ces processus.<br />

CDU 27061<br />

DONZELOT Jacques, ESTEBE Philippe<br />

COMITE INTERMINISTERIEL POUR LES VILLES<br />

Le Développement social urbain : constitution d'une politique, 1982-1992<br />

Paris, CIV, 1992.- 118 p.<br />

96


Ce premier volume d'une série <strong>de</strong> quatre rapports propose une évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville :<br />

stratégie et métho<strong>de</strong> d'action, insertion par l'économique, réhabilitation et désenclavement, requalification<br />

du service public, programmes école et prévention. La première partie analyse la politique <strong>de</strong><br />

Développement social urbain (DSU) et en fait le bilan, en essayant <strong>de</strong> voir si le DSU est un assemblage<br />

occasionnel <strong>de</strong> palliatifs <strong>politiques</strong> classiques ou la mise en oeuvre d'une démarche réellement novatrice.<br />

La secon<strong>de</strong> partie examine dans quelle mesure cette démarche a réussi à sortir du domaine<br />

expérimental en analysant son entrée « en politique ».<br />

CDU 27315 ; IA 32475<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> locales. Lyon, 27 mars 1992<br />

Paris, Commissariat général du Plan, 1992.- dossier, 4 pieces, pag. div.<br />

Quatre contributions aux séances du 27 mars, 31 mars et 28 avril 1992. Compte rendu et remarques<br />

méthodologiques à propos d'une expérience d'évaluation <strong>de</strong> politique publique territoriale, Maurice Basle.<br />

Dispositif d'évaluation du Comité régional d'évaluation <strong>de</strong> Bretagne, Jacques Horaist. Cellules d'évaluation<br />

en Nord-Pas-<strong>de</strong>-Calais. Dispositif d'évaluation du Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers en Rhône-Alpes.<br />

DRE T.1816<br />

GRENIER Catherine, HUSSON Marie-Pierre<br />

CREPAH CE LYON ; DELEGATION INTERMINISTERIELLE A LA VILLE<br />

Evaluation DSQ : Belfort, « Les Glacis »<br />

Lyon, CREPA-HABITAT <strong>Centre</strong>-Est, 1992.- 48 p., ann., graph., schémas<br />

Rappel historique du développement du logement social à Belfort ; création du Quartier <strong><strong>de</strong>s</strong> Glacis dans<br />

les années 60 ; actions <strong>de</strong> politique urbaine <strong>de</strong> la municipalité (évolutions, actions <strong>de</strong> réhabilitation) ;<br />

évolution du quartier et les projets le concernant (avant et après le DSQ). Ce rapport dresse un tableau<br />

assez précis <strong>de</strong> la situation en présentant les acteurs concernés : la municipalité, le bailleur social<br />

(OPHLM <strong>de</strong> Belfort), l'Etat, les services extérieurs, l'équipe <strong>de</strong> maîtrise d'ouvrage urbaine et sociale, les<br />

habitants, les acteurs économiques. Il rend compte du déroulement <strong><strong>de</strong>s</strong> actions entreprises sur les<br />

bâtiments et les espaces extérieurs, au niveau <strong>de</strong> la Régie du quartier, <strong>de</strong> l'observatoire social du DSQ et<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> actions sociales. Une évaluation est proposée pour ces divers éléments et les actions projetées<br />

sont également présentées (constructions <strong>de</strong> nouveaux équipements par exemple). Le rapport est<br />

complété par <strong>de</strong> nombreuses données présentées en figures et tableaux, permettant <strong>de</strong> mieux cerner la<br />

situation du quartier sous ses aspects démographique, économique, etc.<br />

CDU 50131<br />

GUILLON Michel, GOMEZ Rosita<br />

CONSEIL RECHERCHE ET INGENIERIE SOCIALE ; DELEGATION INTERMINISTERIELLE A LA VILLE<br />

Evaluation du développement social à Saint-Denis (93)<br />

Saint-Maurice, CIRESE, 1992.- 170 p., ann.<br />

Ce rapport rend compte d’une étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>tinée à établir une chronique du Développement social urbain<br />

dans la commune <strong>de</strong> Saint-Denis, à partir du DSQ <strong>de</strong> Franc-Moisin - Bel-Air, en faisant appel le plus<br />

possible aux paroles d'acteurs. Il essaye également <strong>de</strong> dénouer la complexité <strong><strong>de</strong>s</strong> initiatives,<br />

enchaînements et interactions, ainsi que la place occupée par chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs tant dans les<br />

dispositifs concernés que dans le processus historique. Après un aperçu sur le processus d'urbanisation<br />

<strong>de</strong> la commune, avec la création <strong>de</strong> ses différents quartiers, le rapport se concentre sur le Quartier<br />

Franc-Moisin - Bel-Air en rapportant la chronique du Développement social <strong>de</strong> quartier (DSQ). Après un<br />

rappel <strong><strong>de</strong>s</strong> principales données socio-économiques relatives à la commune et au quartier, les auteurs se<br />

penchent sur les interventions <strong><strong>de</strong>s</strong> différents acteurs : la commune dont l'organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> actions s'est<br />

confrontée à la mise en oeuvre <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville dans le quartier étudié, les servi ces municipaux<br />

et publics (social, santé et jeunesse), les bailleurs sociaux (LOGIREP et l'OPHLM), les services <strong>de</strong> l'Etat<br />

(préfecture <strong>de</strong> région, DDE, police, sous-préfecture), les associations, les chefs <strong>de</strong> projet et les équipes<br />

opérationnelles. La <strong>de</strong>rnière partie du rapport examine les effets <strong>de</strong> cette politique et les enjeux en<br />

termes sociaux, techniques et institutionnels, et <strong>de</strong> citoyenneté.<br />

CDU 50137<br />

AGENCE DE DEVELOPPEMENT ET D'ETUDES URBAIN ET SOCIAL ; DELEGATION<br />

INTERMINISTERIELLE A LA VILLE<br />

Eléments d'évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville dans les quartiers nord <strong>de</strong> Marseille<br />

Marseille, ADEUS, 1993.- 58 p., ann.<br />

97


En s'intéressant au cas <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux quartiers nord <strong>de</strong> Marseille, La Savine et Frais Vallon, ce rapport évalue<br />

les actions menées dans le cadre <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville. Il présente ces <strong>de</strong>ux quartiers <strong>de</strong> manière<br />

brève mais précise, décrivant les formes <strong>de</strong> logement, leur population, les équipements publics dont ils<br />

disposent (crèches, hôpitaux, équipements sportifs, etc.), l'environnement économique et urbain<br />

(nuisances diverses, atouts, forme du tissu urbain, axes et moyens <strong>de</strong> déplacement). Il fait l’inventaire<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> mesures, étu<strong><strong>de</strong>s</strong> et programmes relatifs au quartier, précisant les problèmes rencontrés, les budgets<br />

engagés, les conclusions d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong> : autant d’éléments qui concourent à une présentation synthétique du<br />

quartier. Le rapport fait le bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> actions menés et propose <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments d'évaluation sur : les acteurs<br />

(Etat, municipalité, logeurs sociaux, conseil régional et conseil général), certains effets notables ou<br />

quantifiables (la citoyenneté par l’étu<strong>de</strong> du ratio population/inscrits et <strong><strong>de</strong>s</strong> participations électorales ; le<br />

désenclavement physique et social).<br />

CDU 50130<br />

ARASSE Luc<br />

OTC CONSULTANT ; DELEGATION INTERMINISTERIELLE A LA VILLE<br />

Etu<strong>de</strong> d'évaluation territoriale <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville sur le site <strong>de</strong> Clichy-sous-Bois -<br />

Montfermeil (93)<br />

Sl., OTC Consultant, 1993.- 104 p., ann.<br />

Evalution <strong>de</strong> l'intervention publique dans les municipalités <strong>de</strong> Clichy-sous-Bois et <strong>de</strong> Montfermeil.<br />

Chronologie <strong><strong>de</strong>s</strong> phases <strong>de</strong> l'intervention publique en trois pério<strong><strong>de</strong>s</strong> : 1955-85, la situation <strong>de</strong> crise avant<br />

l'intervention au titre du DSQ ; 1985-89, la genèse du DSQ et <strong>de</strong> l'installation du dispositif ; 1989-92,<br />

l'application du programme <strong>de</strong> DSQ (chronologie détaillée en annexe). Evaluation par l’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

actions (actions d'insertion et d'animation sociales, actions sur le logement) et <strong>de</strong> la procédure mise en<br />

oeuvre.<br />

CDU 50132 (2)<br />

BEHAR Daniel, BAVOUX Pascal<br />

GROUPE ACADIE ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN<br />

URBAIN<br />

Suivi-observation <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations régionales <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville<br />

Paris, ACADIE, 1993.- 50p<br />

Présentation d’une démarche qui a pour but d’analyser l'évolution du positionnement régional dans la<br />

conduite <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville, par l'observation <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations engagées à l'initiative <strong><strong>de</strong>s</strong> préfectures<br />

<strong>de</strong> région. Etu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> dispositifs d'évaluation dans les régions Pays <strong>de</strong> la Loire, Provence-Alpes-Côte<br />

d'Azur, Rhône-Alpes et Nord-Pas-<strong>de</strong>-Calais. Thèmes abordés dans ces évaluations : l'habitat,<br />

l'éducation, l'emploi, la sécurité et la démographie.<br />

CDU 27584 ; DCN 25-A-204<br />

BELORGEY Jean-Michel<br />

CONSEIL NATIONAL DES VILLES<br />

Evaluer les <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> la ville<br />

Paris, Comité d'évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville, 1993.- 72 p. + ann., tabl.<br />

Synthèse <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux du Comité d'évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville. Présentation et critique <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d'évaluation à travers le commentaire <strong><strong>de</strong>s</strong> rapports Delarue, Geindre, Levy, Sardais et Larcher.<br />

Recommandations pour la politique <strong>de</strong> la ville et le Développement social urbain.<br />

CDU 28793<br />

BLONDEL Frédéric, LE CLECH Jean-Luc<br />

ASSOCIATION DU LABORATOIRE DE CHANGEMENT SOCIAL ; PREFECTURE D’ILE-DE-FRANCE ;<br />

MISSION VILLE<br />

Synthèse régionale <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluation territoriales effectuées sur les sites Ile <strong>de</strong> France. Rapport<br />

final<br />

Paris, ACLS, 1993.- 105p., ann., bibliogr.<br />

Synthèse <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux d'évaluation territoriale, réalisée par trois cabinets d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong>, sur cinq sites <strong>de</strong> la<br />

Région Ile <strong>de</strong> France (<strong>de</strong>ux en Seine-Saint-Denis, trois dans les Hauts-<strong>de</strong>-Seine) ayant bénéficié d'une<br />

procédure relevant <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville. Cette synthèse prend appui sur <strong><strong>de</strong>s</strong> entretiens effectués<br />

auprès <strong>de</strong> chargés <strong>de</strong> mission Ville - Ile-<strong>de</strong>-France, le rapport du Préfet <strong>de</strong> Seine-Saint-Denis, et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

documents d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong> réalisés par les collectivités locales concernées. Cette synthèse régionale s'attache<br />

98


à prendre en compte les différentes questions regroupées en quatre chapitres : l'approche <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires,<br />

le contenu donné à la Politique <strong>de</strong> la ville dans la région, le rôle <strong><strong>de</strong>s</strong> différents acteurs et l'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

premiers effets.<br />

CDU 50139<br />

BOUDINEAU Isabelle<br />

Le Développement social urbain : quelles avancées pour une politique publique L'exemple<br />

<strong>de</strong> la Région Aquitaine<br />

Toulouse, Université du Mirail, 1993.- 58 p. + ann., bibliogr.<br />

Ce mémoire <strong>de</strong> DEA analyse les travaux sur le Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers en Aquitaine, menés<br />

dans le cadre d'une mission d'évaluation impulsée par le Comité d'évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville<br />

pendant plus d'un an. Au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 1982-93, durant laquelle le dispositif <strong>de</strong> DSQ était en<br />

vigueur, les avancées doctrinales et méthodologiques sur les questions <strong>de</strong> ville et d'exclusion ont été<br />

considérables. On n’ignore plus l'existence d'espaces <strong>de</strong> relégation et d'exclusion et les pouvoirs publics<br />

construisent et généralisent <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures territoriales : c'est l’objet <strong>de</strong> la première partie du mémoire.<br />

Cependant, l'inscription territoriale <strong><strong>de</strong>s</strong> dispositifs <strong>de</strong> DSU et l'appel à la mobilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités<br />

locales écarte l'État <strong>de</strong> la mise en oeuvre concrète <strong>de</strong> la démarche. La secon<strong>de</strong> partie, qui propose<br />

l'étu<strong>de</strong> du DSQ en Aquitaine, illustre cette appropriation locale du dispositif. Enfin, la <strong>de</strong>rnière partie met<br />

en relief les éléments <strong>de</strong> blocage et les avancées qui ont été décelées au cours <strong>de</strong> l'application <strong>de</strong> cette<br />

politique publique <strong>de</strong> DSU.<br />

IAB 3625<br />

BRAMS Lucien, PIECHAUD Jean-Pierre<br />

CONSEIL NATIONAL DES VILLES<br />

Premier essai <strong>de</strong> synthèse à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux territoriaux<br />

Paris, Comité d'évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville, 1993.- 59 p., tabl., ann., bibliogr.<br />

Réflexions sur la politique <strong>de</strong> la ville au niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> régions. Synthèse <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux et enquêtes du Comité<br />

national d'évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville. Thèmes abordés : le contenu <strong>de</strong> la politique (projet <strong>de</strong><br />

quartier, Développement social urbain), l'inscription territoriale <strong><strong>de</strong>s</strong> interventions, la portée du Contrat <strong>de</strong><br />

Développement social urbain, les acteurs, les habitants et les effets dans les domaines économique,<br />

social et culturel.<br />

CDU 28796<br />

DELEBARRE Michel, LE PRIOL Pierre-Yves<br />

Le temps <strong><strong>de</strong>s</strong> villes<br />

Paris, Editions du Seuil, 1993.- 253 p., tabl., graph.<br />

Michel Delebarre présente ses quinze mois d'activité à la tête du ministère <strong>de</strong> la Ville, livrant ses<br />

réflexions sur : le malaise <strong><strong>de</strong>s</strong> banlieues, l'attitu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> médias, les grands ensembles, le droit à la ville,<br />

le droit au logement, la loi d'orientation pour la ville.<br />

CDU 28255 ; IA 32415<br />

DELEGATION INTERMINISTERIELLE A LA VILLE ; DIRECTION DE L’ARCHITECTURE ET DE<br />

L’URBANISME<br />

Bilan <strong>de</strong> l'utilisation du FSU déconcentré en 1992<br />

Paris, Ministère <strong>de</strong> la Ville, 1993.- pag. div.<br />

Bilan 1992 <strong>de</strong> l'utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits d'investissement <strong>de</strong> l'État pour le financement <strong>de</strong> la politique<br />

interministérielle <strong><strong>de</strong>s</strong> villes et du Développement social urbain. Synthèse nationale <strong>de</strong> l'utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

fonds FSU et <strong>de</strong> leur ventilation en étu<strong><strong>de</strong>s</strong>, financement d'équipes opérationnelles ou d'équipes <strong>de</strong><br />

Maîtrise d'oeuvre urbaine et sociale (MOUS), en travaux d'aménagement urbain, montage et démarrage<br />

d'actions à finalités spécifiques (sociale, économique, culturelle). Résultats pour chaque département<br />

ainsi que pour les départements et les territoires d'Outre-mer.<br />

CDU 27772 ; IA 33591<br />

DONZELOT Jacques, ESTEBE Philippe<br />

CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS, MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET<br />

DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN ; DELEGATION INTERMINISTÉRIELLE À LA VILLE<br />

Evaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville. Vol 1. L'Etat <strong>de</strong> solidarité<br />

Paris, DIV, 1993.- 196 p.<br />

99


Dans le cadre d'une démarche d'évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville, les auteurs ont mené plusieurs<br />

investigations ainsi qu’une base <strong>de</strong> réflexion sur la transformation du rôle <strong>de</strong> l'Etat. Cette démarche était<br />

initiée par la Délégation à la Ville, à laquelle se sont associés le Plan Urbain et la Caisse <strong><strong>de</strong>s</strong> dépôts et<br />

consignation. En première partie, les auteurs présentent le projet et analysent les missions et l'approche<br />

globale. En <strong>de</strong>uxième partie, ils étudient la mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> l'Etat et <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville, les limites<br />

du militantisme, la politique transministérielle et l'implication <strong><strong>de</strong>s</strong> administrations. En <strong>de</strong>rnière partie, ils<br />

élaborent un mo<strong>de</strong> d'emploi <strong>de</strong> la décentralisation.<br />

CDU 29670<br />

GEINDRE François, LA GORCE Gilles <strong>de</strong><br />

COMMISSARIAT GENERAL AU PLAN<br />

Villes, démocratie, solidarité ; le pari d'une politique<br />

Paris, Le Moniteur - La Documentation française, 1993.- 238 p., tabl.<br />

Le groupe ''villes'' présente un diagnostic <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes sociaux urbains et un bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> actions<br />

entreprises dans le cadre <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville. Il souhaite une poursuite <strong>de</strong> cette politique et son<br />

orientation autour <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs <strong>de</strong> lutte contre l'exclusion, <strong>de</strong> démocratie locale et <strong>de</strong> conciliation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

interventions sociales, économiques et <strong>urbaines</strong>.<br />

CDU 27806 ; IA 32500(2) ; DCN 25-977<br />

HUESA Pello<br />

Politiques <strong>urbaines</strong> intégrées. Le DSQ <strong>de</strong> la Villeneuve d'Echirolles<br />

Grenoble, IUG, 1993.- 154 p., cartes, tabl., bibliogr., ann.<br />

Les enjeux urbains justifiant les opérations <strong>de</strong> développement dans la ville d'Echirolles. La mise en<br />

oeuvre <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> DSQ : évaluation <strong>de</strong> l'écart entre les formulations conceptuelles et la pratique,<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> réalisations possibles.<br />

IUG B2253<br />

JAILLET Marie-Christine, ROMAN Joël, ESTEBE Philippe, BEHAR Daniel<br />

DELEGATION INTERMINISTERIELLE A LA VILLE ; CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS ;<br />

MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Evaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville. Vol. 2. Les enjeux <strong>de</strong> l'action<br />

Paris, DIV, 1993.- 159 p.<br />

Recherche sur l'i<strong>de</strong>ntification et l'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs <strong>politiques</strong> spécifiques <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville, <strong>de</strong><br />

ses enjeux et <strong>de</strong> son action. Pour les auteurs, la politique <strong>de</strong> la ville fait apparaître trois concepts<br />

fondamentaux susceptibles <strong>de</strong> lui donner un contenu propre : l'insertion par l'économique, la<br />

requalification du service public, le désenclavement <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers d'habitat social.<br />

CDU 30439<br />

JOBERT Bruno, DAMAMME Dominique<br />

CENTRE COMPARATIF D'ETUDES DES POLITIQUES PUBLIQUES ET DES ESPACES LOCAUX<br />

Les administrations centrales face à la politique <strong>de</strong> la ville<br />

Montpellier, Faculté <strong>de</strong> droit, 1993.- 70 p.<br />

La coordination interministérielle entre les administrations centrales, dans le cadre <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la<br />

ville. Entretiens menés auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> directions ministérielles et au sein <strong>de</strong> la DIV. Comment cette<br />

coordination est-elle perçue par les différents acteurs Rappel <strong>de</strong> la genèse <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville ;<br />

analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations globales portées sur la pratique interministériell ; les réponses <strong>de</strong> l'État à cette<br />

politique, par secteurs ou blocs administratifs.<br />

CDU 37286<br />

MEVEL Catherine, KIRSZBAUM Thomas<br />

CENTRE D'ETUDE, DE DOCUMENTATION ET D'OBSERVATION SUR LES VILLES ; DELEGATION<br />

INTERMINISTERIELLE A LA VILLE<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>de</strong> l'Etat menées au titre <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville sur le Quartier<br />

Monclar en Avignon. Politiques <strong>de</strong> la ville et mo<strong>de</strong>rnisation <strong><strong>de</strong>s</strong> services publics dans le<br />

département du Vaucluse<br />

Paris, CEDOV, 1993.- 17 p.<br />

Initialement consacrée au Quartier Monclar d'Avignon, quartier classé en DSU, cette étu<strong>de</strong> s'est élargie à<br />

la question <strong>de</strong> la requalification <strong><strong>de</strong>s</strong> services publics sur le département du Vaucluse, en restant dans<br />

100


cette perspective <strong>de</strong> la mise en oeuvre <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville. Dans quelle mesure la métho<strong>de</strong> d'action<br />

et les objectifs <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville ont-ils alimenté la dynamique <strong>de</strong> requalification du service<br />

public dans quelle mesure lui ont-ils conféré une finalité autre que l'alignement sur le modèle <strong>de</strong><br />

l'entreprise privée Pour répondre à ces questions, les auteurs ont interrogé <strong><strong>de</strong>s</strong> responsables <strong>de</strong> divers<br />

services départementaux : éducation nationale, emploi, police nationale, justice, préfecture, équipement.<br />

CDU 50133<br />

MOISSINAC Christine, PREVOST Véronique, CLEMENT Jérôme<br />

DIRECTION REGIONALE DE L'EQUIPEMENT D'ILE-DE-FRANCE ; DELEGATION<br />

INTERMINISTÉRIELLE À LA VILLE<br />

Gennevilliers. Evaluation <strong>de</strong> la démarche Développement social <strong>de</strong> quartier et politique <strong>de</strong> la<br />

ville : Les Grésillons, Le Luth<br />

Paris, DREIF, 1993.- 65 p., graph.<br />

L’évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville en matière <strong>de</strong> développement social, prend ici appui sur l'exemple<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux quartiers <strong>de</strong> Gennevilliers : Les Grésillons et Le Luth. Les auteurs ont voulu montrer que la<br />

politique <strong>de</strong> la ville a beaucoup apporté aux différents quartiers étudiés. Cependant, leur constat - basé<br />

sur les actions financées, sur les personnes engagées dans cette politique, sur les problèmes<br />

d'application et <strong>de</strong> mesure dans le temps <strong><strong>de</strong>s</strong> progrès - tempère cet optimisme<br />

CDU 50141<br />

OBLET Thierry<br />

OTC CONSULTANT ; DELEGATION INTERMINISTERIELLE A LA VILLE<br />

Etu<strong>de</strong> d'évaluation territoriale <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville sur le site <strong>de</strong> Clichy-La Garenne (92)<br />

Sl., OTC Consultant, 1993.- 135 p., ann., bibliogr.<br />

Mené dans le cadre <strong>de</strong> l'évaluation territoriale <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville, ce travail précise les contenus<br />

donnés à cette politique dans la ville <strong>de</strong> Clichy-La-Garenne. Dans cette banlieue ouvrière, confrontée aux<br />

effets <strong>de</strong> la désindustrialisation, une politique <strong>de</strong> Développement social urbain été mise en oeuvre. Le<br />

rapport traite successivement : <strong>de</strong> l'histoire du cadre urbain et du peuplement <strong>de</strong> Clichy-La-Garenne, <strong>de</strong><br />

l'impact <strong>de</strong> la désindustrialisation et <strong>de</strong> la recherche d'une nouvelle forme <strong>de</strong> développement économique<br />

et urbain par la municipalité, et du lancement <strong>de</strong> cette politique <strong>de</strong> Développement social urbain<br />

(procédure « Habitat vie sociale » (HVS) engagée en 1979, action du conseil communal <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong><br />

la délinquance mis en place en 1984, démarche <strong>de</strong> DSU en 1992). Le rapport présente ensuite une<br />

évaluation du Quartier Victor Hugo, et abor<strong>de</strong> le problème <strong>de</strong> l'exclusion sociale et du développement <strong>de</strong><br />

la citoyenneté avec la population <strong>de</strong> la ZAC Trouillet-Fouquet, quartier sensible ; il émet quelques<br />

réflexions sur la démocratisation, la lutte contre l'exclusion et la politique mises en œuvre dans cette<br />

ville.<br />

CDU 50132 (1)<br />

PEYON J.-P., LAPLANCHE A.<br />

CENTRE D'ETUDES TECHNIQUES DE L'EQUIPEMENT DE L'OUEST ; UNIVERSITE DE NANTES ;<br />

DELEGATION INTERMINISTERIELLE A LA VILLE ; PLAN CONSTRUCTION ET ARCHITECTURE<br />

Evaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers : Nantes nord<br />

Nantes, Université IGARUN, 1993.- 124 p., bibliogr., tabl., fig., graph., ann.<br />

Evaluation territoriale <strong><strong>de</strong>s</strong>tinée à préciser l'histoire <strong>de</strong> la mise en place <strong><strong>de</strong>s</strong> conventions DSQ dans le<br />

nord <strong>de</strong> Nantes et à évaluer l'action <strong><strong>de</strong>s</strong> différents partenaires. Les relations entre les différents niveaux<br />

décisionnels <strong>de</strong> l'État et <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités locales ont été approfondies ainsi que les tentatives d'associer<br />

les habitants du quartier. L'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> effets sociaux a porté sur <strong>de</strong>ux thèmes : la politique <strong>de</strong><br />

peuplement grâce à l'analyse fine <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> mutation ; le désenclavement interne et externe<br />

favorisé par le projet <strong>de</strong> tramway. Le jugement <strong><strong>de</strong>s</strong> habitants sur leur logement a également été traité.<br />

L'utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> graphiques et <strong><strong>de</strong>s</strong> cartes thématiques permet d'i<strong>de</strong>ntifier le rapport entre spatial et social<br />

au sein d'un quartier composite.<br />

CDU 28472<br />

Politique <strong>de</strong> la ville et lutte contre l'exclusion<br />

in Regards sur l'actualité, n° 196, déc. 1993.- pp. 3-49, tabl., bibliogr<br />

Dans ce dossier, il est question <strong>de</strong> politique <strong>de</strong> la ville : les quartiers en difficulté et les <strong>politiques</strong><br />

sectorielles (économie, urbanisme, sécurité, éducation) <strong><strong>de</strong>s</strong>tinées à lutter contre les phénomènes<br />

101


d'exclusion qui affectent leurs populations. Ce dossier balaie quelques-uns <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes soulevés par<br />

ce nouvel aspect <strong>de</strong> l'intervention publique.<br />

CDU<br />

SAUVAGE A., ROGINSKI A.<br />

UNIVERSITE DE HAUTE-BRETAGNE ; LABORATOIRE DE RECHERCHES ECONOMIQUES ET<br />

SOCIALES ; DELEGATION INTERMINISTERIELLE A LA VILLE ; PLAN CONSTRUCTION ET<br />

ARCHITECTURE<br />

Programme national d'évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville, approche territoriale : Maurepas,<br />

Le Blosne à Rennes<br />

Rennes, LARES, 1993.- 153 p., graph.<br />

L'évaluation entreprise à Rennes concerne <strong>de</strong>ux quartiers situés en opération DSQ : Maurepas, Le<br />

Blosne. Soumis à <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>publiques</strong> anciennes, l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> ces territoires permettait <strong>de</strong> faire<br />

apparaître, par différence, l’apport <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations DSQ. Deux axes ont été retenus pour appréhen<strong>de</strong>r la<br />

conduite <strong>de</strong> la politique publique. Le premier porte sur la mémoire : la politique DSQ prend le « train <strong>de</strong><br />

l'histoire » en marche. Les auteurs rappellent l'importance du secteur, le contexte <strong>de</strong> son édification, les<br />

mo<strong><strong>de</strong>s</strong> d'appropriations engagés par les habitants, les mo<strong><strong>de</strong>s</strong> d'organisations auxquels ils sont arrivés,<br />

les types <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> sociales dont ils ont pu être le théâtre. Le second axe vise à rendre compte <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

conditions dans lesquelles la politique dite « DSQ » s'est développée sur les <strong>de</strong>ux quartiers, les résultats<br />

et les effets qui semblent acquis en cours <strong>de</strong> procédure.<br />

CDU 29471<br />

SIBILLE Hugues, RIGAUD Daniel<br />

TEN ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> ville : 1989-1992. 1. Rapport final. 2. Présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> sites <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

Contrats <strong>de</strong> ville. Annexe<br />

Paris, Groupe TEN, 1993.- 2 vol. (105 p. + 53 p.)<br />

Evaluation comparative <strong><strong>de</strong>s</strong> treize premiers Contrats <strong>de</strong> ville. La démarche s'appuie sur l'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

textes fondateurs <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville, les textes <strong><strong>de</strong>s</strong> conventions passées entre l'État et les villes,<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> entretiens avec les responsables locaux <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats. Le premier document rappelle la genèse <strong>de</strong> la<br />

politique <strong>de</strong> la ville, analyse les dynamiques <strong>de</strong> la procédure. Une métho<strong>de</strong> pour l'évaluation locale <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

Contrats <strong>de</strong> ville est proposée. Le second document présente le contenu <strong>de</strong> neuf Contrats <strong>de</strong> ville.<br />

CDU 27994(1-2) ; DCN 25-A-213(1-2)<br />

AMPHOUX Nicole<br />

CENTRE D'ETUDES TECHNIQUES DE L'EQUIPEMENT DE MEDITERRANEE ; MINISTERE DE<br />

L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

L’intervention <strong>de</strong> la puissance publique dans les processus <strong>de</strong> production urbaine ; enquête en<br />

DDE : agglomérations <strong>de</strong> Marseille, Nice, Montpellier et Perpignan<br />

Aix-en-Provence, CETE-Méditerranée, 1994.- 75 p., tabl.<br />

Contribution du CETE d'Aix à une étu<strong>de</strong> confiée au réseau <strong><strong>de</strong>s</strong> CETE, apportant <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments d'analyse<br />

relatives aux perceptions <strong><strong>de</strong>s</strong> DDE sur l’impact <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>. Le rapport rend compte <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

enquêtes menées auprès <strong>de</strong> quatre agglomérations <strong>de</strong> Provence-Côte d'Azur et <strong>de</strong> Languedoc-<br />

Roussillon. Thèmes abordés : la notion et la place <strong>de</strong> l'agglomération, l'intercommunalité, les évolutions<br />

démographiques et économiques, les équipements et projets marquants, la planification territoriale, le<br />

foncier, l'habitat et la politique <strong>de</strong> la ville.<br />

CDU 30212<br />

ARASSE Luc<br />

CONSEIL ET EVALUATION DE POLITIQUES PUBLIQUES ; DIRECTION DEPARTEMENTALE DE<br />

L’EQUIPEMENT DE SEINE-ET-MARNE<br />

Eléments pour un bilan <strong>de</strong> l'intervention publique au titre du Développement social urbain sur<br />

le Quartier <strong>de</strong> La Pierre Collinet Meaux. Rapport final<br />

Paris, CEPP, 1994.- 118 p., tabl.<br />

Triple objectif <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> : dresser l’historique <strong>de</strong> l'intervention publique sur le quartier <strong>de</strong>puis 1977 ; tenir<br />

compte <strong><strong>de</strong>s</strong> actions conduites au titre du Xe Plan pour préparer les axes d’intervention du XIe Plan sur<br />

l'ancienne ZUP, afin que celles-ci n’affectent pas la cohérence d'intervention sur La Pierre Collinet ;<br />

102


suggérer <strong><strong>de</strong>s</strong> voies permettant d'optimiser l'investissement public, en soulignant autant que possible<br />

celles qui seraient susceptibles <strong>de</strong> renforcer le partenariat local.<br />

DRE 7716<br />

AUBERTEL Patrice, GILLIO Claire<br />

MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

L’intervention <strong>de</strong> la puissance publique dans les processus <strong>de</strong> production urbaine. Premier<br />

bilan <strong>de</strong> la consultation <strong>de</strong> recherche<br />

Paris, Plan urbain, 1994.- 57p., bibliogr.<br />

Ce document contient le texte <strong>de</strong> l'appel d'offres <strong>de</strong> recherche sur l'intervention <strong>de</strong> la puissance publique<br />

dans le processus <strong>de</strong> production urbaine, la liste <strong><strong>de</strong>s</strong> projets reçus et sélectionnés. Chaque proposition<br />

retenue est présentée : l'équipe <strong>de</strong> recherche, l'objet <strong>de</strong> la recherche et la métho<strong>de</strong> prévue pour la<br />

réaliser. Le dossier se termine par une bibliographie réalisée à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> références citées par les<br />

auteurs <strong><strong>de</strong>s</strong> projets.<br />

CDU 29921<br />

La Convention ville-habitat 1991-1992-1993, le Contrat <strong>de</strong> ville 1994. Quatre années <strong>de</strong> politique<br />

<strong>de</strong> la ville<br />

Pessac, Ville <strong>de</strong> Pessac, 1994.- pag. div., fiches<br />

La Convention ville-habitat (CVH), procédure <strong>de</strong> politique <strong>de</strong> la ville définie par la circulaire du 4 février<br />

1989, a été mise en oeuvre à Pessac <strong>de</strong> 1991 à 1993. Elle concrétise une démarche <strong>de</strong> Développement<br />

social urbain engagée en 1989 sous la forme d'un diagnostic général. Ce dispositif, <strong>de</strong> nature<br />

essentiellement préventive, permet une approche globale <strong><strong>de</strong>s</strong> dysfonctionnements urbains et sociaux<br />

générateurs d'exclusion. Les fiches réunies dans ce recueil montrent la diversité, l'étendue <strong><strong>de</strong>s</strong> actions,<br />

le rôle du partenariat ainsi que les mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> faire. La CVH se prolonge par un Contrat <strong>de</strong> ville auquel<br />

Pessac a adhéré.<br />

IAB 3656<br />

DELEGATION INTERMINISTERIELLE A LA VILLE ; DIRECTION DE L’ARCHITECTURE ET DE<br />

L’URBANISME<br />

Bilan <strong>de</strong> l'utilisation du FSU déconcentré en 1993<br />

Paris, Ministère <strong>de</strong> la Ville, 1994.- pag. div., tabl.<br />

Bilan 1993 <strong>de</strong> l'utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits d'investissement <strong>de</strong> l'État pour le financement <strong>de</strong> la politique<br />

interministérielle <strong><strong>de</strong>s</strong> villes et du Développement social urbain. Après une synthèse nationale, <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

tableaux <strong>de</strong> bord par région retracent l'utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits publics pour la mise en oeuvre <strong>de</strong> la<br />

politique <strong>de</strong> la ville et du Développement social urbain.<br />

CDU 30161<br />

DONZELOT Jacques, ESTEBE Philippe<br />

L’État animateur ; essai sur la politique <strong>de</strong> la ville<br />

Paris, Esprit, 1994.- 238 p.<br />

Les auteurs, tous <strong>de</strong>ux membres du Comité d'évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville, proposent une analyse<br />

qualitative <strong>de</strong> cette politique. Pour eux la politique <strong>de</strong> la ville crée les bases d'une nouvelle conception <strong>de</strong><br />

l'État dans ses rapports avec les citoyens, en se substituant progressivement au système <strong>de</strong> protection<br />

sociale incapable d'assurer l'intégration <strong>de</strong> tous.<br />

CDU 29542 ; IA 34754 ; DCN 39-394<br />

DUHAYON Jean-Jacques, CAPLAIN Patrick<br />

CENTRE D'ETUDES TECHNIQUES DE L'EQUIPEMENT DE NORD-PICARDIE ; MINISTERE DE<br />

L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

L’intervention <strong>de</strong> la puissance publique dans le processus <strong>de</strong> production urbaine ; enquête<br />

auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> DDE sur cinq agglomérations <strong><strong>de</strong>s</strong> régions Nord-Pas-<strong>de</strong>-Calais et Picardie<br />

Lille, CETE Nord-Picardie, 1994.- 115 p., plan<br />

Contribution du CETE Nord-Picardie à une étu<strong>de</strong> confiée au réseau <strong><strong>de</strong>s</strong> CETE. Analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> perceptions<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> DDE relatives aux impacts <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> menées dans chacune <strong><strong>de</strong>s</strong> agglomérations, et<br />

<strong>de</strong> leur propre rôle d'acteurs publics, en tant que représentants <strong>de</strong> l'État, au sein <strong>de</strong> structures locales <strong>de</strong><br />

décision diversifiées. Les entretiens ont été menés auprès <strong>de</strong> cinq agglomérations : Amiens, Arras,<br />

103


Calais, Creil, Dunkerque. L'étu<strong>de</strong> comprend : une synthèse globale, les restitutions <strong><strong>de</strong>s</strong> entretiens et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

remarques méthodologiques.<br />

CDU 30214 ; IA 36393; DCN 1994-9<br />

DUHAYON J.-J., LEMOINE J., LOIR Ch., AMPHOUX N., LUCAS N.<br />

CENTRE D'ETUDES TECHNIQUES DE L'EQUIPEMENT DE L'OUEST ; MINISTERE DE L’URBANISME,<br />

DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Intervention <strong>de</strong> la puissance publique dans le processus <strong>de</strong> production urbaine. Enquête <strong>de</strong><br />

cinq CETE auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> Directions départementales <strong>de</strong> l'Équipement<br />

Nantes, CETE <strong>de</strong> l'Ouest, 1994.- pag.multp.<br />

Synthèse <strong><strong>de</strong>s</strong> enquêtes menées auprès <strong>de</strong> DDE par les cinq CETE : i<strong>de</strong>ntification <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

<strong>publiques</strong>, <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs et <strong>de</strong> leurs modalités d'intervention ; mesure <strong>de</strong> la capacité <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

<strong>publiques</strong> à peser sur la production urbaine.<br />

CDU 30216<br />

En Picardie, les voies <strong>de</strong> l'union<br />

in Diagonal, n° 106, avr. 1994.- pp. 43-47, phot.<br />

Expérience <strong>de</strong> la Picardie en matière d'évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville et <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> ville.<br />

Réflexion collective sur les actions passées et à venir et le partage d'une culture commune pour la mise<br />

en place méthodologique <strong>de</strong> projet.<br />

CDU<br />

HOUBART Ma<strong>de</strong>leine<br />

De la difficulté d'évaluer<br />

in Diagonal, n° 106, avr. 1994.- pp. 40-43, phot.<br />

Rapi<strong>de</strong> bilan critique du travail du Comité d'évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville présidé par Jean-Michel<br />

Belorgey. Pour l'État, il s’agit <strong>de</strong> mesurer les résultats d'une action, la politique <strong>de</strong> la ville. Pour les<br />

auteurs du rapport « évaluer la politique <strong>de</strong> la ville, c'est l'inventer, car elle n'existe pas ».<br />

CDU<br />

LAOT Françoise, ROUAH Michel<br />

Piloter le développement social. Gui<strong>de</strong> d'évaluation dynamique et participative<br />

Paris, L'Harmattan, 1994.- 159 p., ann., tabl., schémas, lexique; bibliogr.<br />

Gui<strong>de</strong> d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> projets <strong>de</strong> Développement social urbain. Proposition d’une démarche pragmatique<br />

et opérationnelle pour l'évaluation quantitative et qualitative <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> municipales <strong>de</strong> développement<br />

social, <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> ville, etc. Métho<strong>de</strong> pour concevoir un tableau <strong>de</strong> bord, choisir les variables,<br />

retenir et où trouver l'information.<br />

CDU 30707<br />

LEMOINE J., JOUSSELIN S., LAPLANCHE A.<br />

CENTRE D'ETUDES TECHNIQUES DE L'EQUIPEMENT DE L'OUEST ; MINISTERE DE L’URBANISME,<br />

DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

L’intervention <strong>de</strong> la puissance publique dans le processus <strong>de</strong> production urbaine ; enquête<br />

auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> DDE sur quatre agglomérations <strong><strong>de</strong>s</strong> régions Bretagne, Pays <strong>de</strong> la Loire.<br />

Monographies<br />

Nantes, CETE <strong>de</strong> l'Ouest, 1994.- 56 p., schémas, tabl.<br />

Contribution du CETE <strong>de</strong> Nantes à une étu<strong>de</strong> confiée au réseau <strong><strong>de</strong>s</strong> CETE. Analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> perceptions <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

DDE relatives aux impacts <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> menées sur quatre agglomérations <strong><strong>de</strong>s</strong> régions <strong>de</strong><br />

Bretagne et Pays <strong>de</strong> Loire. Ces monographies traitent chacune d'intercommunalité, <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> mises<br />

en oeuvre, <strong>de</strong> l'équipement <strong>de</strong> ces agglomérations, <strong>de</strong> leur fonctionnement et <strong>de</strong> leur évolution globale.<br />

CDU 30213 ; DCN 25-A-421<br />

LUCAS Nelly, KOSTER Sandrine, MARCHAND Patrick<br />

CENTRE D'ETUDES TECHNIQUES DE L'EQUIPEMENT DE L'EST ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU<br />

LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

L’intervention <strong>de</strong> la puissance publique dans les processus <strong>de</strong> production urbaine ;<br />

monographies <strong><strong>de</strong>s</strong> agglomérations : Dijon, Forbach, Longwy, Mulhouse, Troyes<br />

Metz, CETE <strong>de</strong> l'Est, 1994.- pag. multp., cartes<br />

104


Contribution du CETE <strong>de</strong> l'est à une étu<strong>de</strong> confiée au réseau <strong><strong>de</strong>s</strong> CETE. Analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> perceptions <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

DDE relatives aux impacts <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> sur cinq agglomérations <strong>de</strong> Bourgogne, Champagne-<br />

Ar<strong>de</strong>nne et Alsace. A l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> cartes et <strong>de</strong> plans, examen <strong>de</strong> l'évolution globale <strong>de</strong> l'agglomération, <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

données démographiques et économiques, du fonctionnement <strong>de</strong> l'intercommunalité ou <strong>de</strong> l'urbanisation.<br />

Les fonctions <strong>urbaines</strong>, les équipements et les projets marquants portés par la puissance publique.<br />

CDU 30215<br />

MARESCA Bruno, PAUMIER Valérie<br />

CENTRE DE RECHERCHE ET DE DOCUMENTATION SUR LA CONSOMMATION<br />

L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> territoriales : les protocoles <strong>de</strong> l'évaluation dans les<br />

opérations <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville<br />

Paris, CREDOC, 1994 .- 79 p., tabl., bibliogr.<br />

Compte rendu <strong>de</strong> la diversité <strong><strong>de</strong>s</strong> points <strong>de</strong> vue et <strong>de</strong> l'expérience <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville<br />

sur le terrain. Les textes <strong>de</strong> réflexion sur l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> ont permis <strong>de</strong> mettre en<br />

perspective les démarches d'évaluation régionales et locales et les discours <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes catégories<br />

d'acteurs et <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville. De cette confrontation se dégagent trois modèles<br />

d'évaluation : les procédures <strong>de</strong> bilan, les démarches analytiques, les démarches dynamiques.<br />

IA 35448<br />

MARIEU Jean<br />

INSTITUT D'AMENAGEMENT ; DELEGATION INTERMINISTERIELLE A LA VILLE<br />

Dix ans <strong>de</strong> politique <strong>de</strong> Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers en Aquitaine 1984-1993. Un essai<br />

d'évaluation<br />

Bor<strong>de</strong>aux, Institut d'aménagement, 1994.- 137 p., fig., tabl., plans, bibliogr.<br />

Dans un premier temps, ce rapport retrace les objectifs, les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et les terrains <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong><br />

DSQ en Aquitaine sur une dizaine d'années. Ensuite, il étudie les stratégies utilisées : comme les<br />

projets <strong>de</strong> quartier sans développement, du type Saint-Michel à Bor<strong>de</strong>aux, l'Ousse-<strong><strong>de</strong>s</strong>-Bois à Pau et<br />

Montanou à Agen, ainsi que les projets <strong>de</strong> développement du type le Peyrouat à Mont-<strong>de</strong>-Marsan, les<br />

Hauts-<strong>de</strong>-Garonne et Sainte-Croix à Bayonne. En conclusion : le logement et l'habitat, le Développement<br />

social urbain et l'exercice <strong><strong>de</strong>s</strong> compétences.<br />

IAB 3730<br />

MERCIER Jean-Pierre, RACINEUX Nathalie<br />

CENTRE D'ETUDES TECHNIQUES DE L'EQUIPEMENT DE L'OUEST ; DIRECTION REGIONALE DE<br />

EQUIPEMENT DE BRETAGNE<br />

Brest : évaluation <strong>de</strong> la politique DSQ dans les Quartiers <strong>de</strong> Kere<strong>de</strong>rn et <strong>de</strong> Pontanezen.<br />

Rapport final<br />

Nantes, CETE <strong>de</strong> l'Ouest, 1994.- 45 p. + ann.<br />

Evaluation <strong>de</strong> la politique DSQ sur <strong>de</strong>ux quartiers <strong>de</strong> Brest. Mise en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> différents partenaires ; les aspects du fonctionnement <strong>de</strong> la démarche du DSQ ; bilan thématique et<br />

perspectives pour la mise en oeuvre du Contrat <strong>de</strong> ville.<br />

CTN 6115<br />

MERCIER Jean-Pierre<br />

CENTRE D'ETUDES TECHNIQUES DE L'EQUIPEMENT DE L'OUEST ; DIRECTION REGIONALE DE<br />

EQUIPEMENT DE BRETAGNE<br />

Evaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers en Bretagne ; l'opinion <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

administrations régionales<br />

Nantes, CETE <strong>de</strong> l'Ouest, 1994.- 12 p.<br />

Les administrations régionales ont été <strong><strong>de</strong>s</strong> partenaires <strong>de</strong> la politique du Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

quartiers. Ce document présente la synthèse <strong><strong>de</strong>s</strong> opinions <strong>de</strong> plusieurs administrations régionales sur la<br />

mise en oeuvre <strong>de</strong> la politique DSQ en Bretagne pendant le Xe Plan. Le partenariat régional interinstitutionnel<br />

ne satisfait pas tous les acteurs, d'autant plus qu'ils n'ont pas tous les mêmes attentes ni<br />

la même implication. Mais la quasi-totalité <strong><strong>de</strong>s</strong> institutions s'est engagée dans une démarche<br />

partenariale pour élaborer un dispositif d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> effets <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> ville.<br />

CTN 6389<br />

BARTHELEMY André<br />

105


Un avenir pour la ville face à la crise urbaine<br />

Paris, Editions Esprit, 1995.- 174 p.<br />

Dressant un constat sans complaisance <strong>de</strong> la crise urbaine, et tirant le bilan <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 15 ans <strong>de</strong><br />

politique <strong>de</strong> la ville, cet ouvrage propose <strong><strong>de</strong>s</strong> pistes pour retrouver une organisation urbaine apte à<br />

intégrer plus qu'à exclure. Il s'agit d'une remise en cause <strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong> d'intervention <strong>de</strong> l'État, <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

collectivités locales et <strong><strong>de</strong>s</strong> publics dans la politique sociale et urbaine actuelle.<br />

CDU 31994 ; IA 36818<br />

BEHAR Daniel<br />

ACADIE ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Les pratiques <strong><strong>de</strong>s</strong> services <strong>de</strong> l'Etat dans le processus <strong>de</strong> production urbaine. Recherche<br />

évaluative<br />

Paris, ACADIE, 1995.- pag. multp., tabl.<br />

Dans le cadre <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> confiée au réseau <strong><strong>de</strong>s</strong> CETE sur l'intervention <strong>de</strong> la puissance publique dans le<br />

processus <strong>de</strong> production urbaine, ce rapport présente l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> enquêtes menées auprès <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

services locaux <strong>de</strong> l'État. Il étudie <strong>de</strong> quelle façon la puissance publique pèse sur le processus <strong>de</strong><br />

production urbaine : les intervenants, les logiques et les outils d'intervention.<br />

CDU 30996<br />

Comité interministériel <strong><strong>de</strong>s</strong> villes du 7 février 1995<br />

in Ensembles. La Lettre <strong>de</strong> La DIV, n° 11, mars 1995.- pp. 3-6, phot.<br />

Examen <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures mises en oeuvre sur un an pour répondre aux cinq objectifs fixés par le comité du<br />

22 février 1994, et <strong><strong>de</strong>s</strong> indicateurs permettant <strong>de</strong> les évaluer.<br />

CDU ; IA P.177<br />

COUR DES COMPTES<br />

Rapport annuel <strong>de</strong> la Cour <strong><strong>de</strong>s</strong> Comptes 1995<br />

Paris, Journaux Officiels, 1995.- 471 p. + 11 p.<br />

Le rapport comprend vingt-cinq observations, dont quatorze sont fondées sur les travaux <strong><strong>de</strong>s</strong> Chambres<br />

régionales <strong><strong>de</strong>s</strong> comptes. Les onze autres s'ordonnent ainsi : la première reprend les aspects essentiels<br />

du rapport consacré à l'exécution <strong><strong>de</strong>s</strong> lois <strong>de</strong> finances pour 1994 ; les cinq suivantes concernent <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

interventions <strong>de</strong> l'État mettant en oeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> (elles ont trait à la politique <strong>de</strong> la ville,<br />

au Revenu minimum d'insertion, aux ai<strong><strong>de</strong>s</strong> au maintien et à la création d'emplois, à certaines ai<strong><strong>de</strong>s</strong> en<br />

faveur <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises, à l'action du Conservatoire <strong>de</strong> l'espace littoral et <strong><strong>de</strong>s</strong> rivages lacustres) ; quatre<br />

développent les conclusions <strong>de</strong> la cour sur la gestion <strong>de</strong> services publics ou établissements spécialisés<br />

; la <strong>de</strong>rnière porte sur <strong>de</strong>ux activités particulières menées dans le secteur concurrentiel par France<br />

Télécom.<br />

CDU 32471 ; IA 53895(1-2) ; DRE O.DA.<br />

DELEGATION INTERMINISTERIELLE A LA VILLE<br />

L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> ville<br />

Paris, DIV, 1995.- 69 p., tabl.<br />

Rappel <strong><strong>de</strong>s</strong> principes d'évaluation d'une politique publique et <strong>de</strong> leurs implications à propos <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats<br />

<strong>de</strong> ville. Clarification <strong><strong>de</strong>s</strong> enjeux et <strong><strong>de</strong>s</strong> attentes vis-à-vis <strong>de</strong> l'évaluation, selon le niveau concerné : local,<br />

régional ou national. I<strong>de</strong>ntification <strong><strong>de</strong>s</strong> intentions et <strong><strong>de</strong>s</strong> hypothèses communes à même <strong>de</strong> constituer le<br />

référentiel local et régional <strong>de</strong> l'évaluation. Etapes <strong>de</strong> mise en oeuvre <strong>de</strong> la démarche d'évaluation.<br />

CDU 32085 ; IA 36860<br />

L’évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville<br />

in Cahiers du CR.DSU, n° 8, sept. 1995.- 41 p., bibliogr.<br />

Les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d'évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville. Présentation du dispositif national d'évaluation, <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

démarches et <strong><strong>de</strong>s</strong> acquis du Xe Plan. Des élus, techniciens et consultants exposent leurs positions,<br />

métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et perspectives. L'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> ville ; le développement local et l'insertion par<br />

l'économique ; les démarches scientifiques <strong>de</strong> l'évaluation.<br />

CDU ; IA P.567<br />

GIBLIN-DELVALLET Brigitte<br />

106


UNIVERSITE DE PARIS VIII ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES<br />

TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Etu<strong>de</strong> comparative <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers d'habitat social entre <strong><strong>de</strong>s</strong> sites <strong>de</strong> la banlieue parisienne et la<br />

Région Nord-Pas-<strong>de</strong>-Calais<br />

Paris, <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherches et d'analyses géo<strong>politiques</strong>, 1995.- 155 p., ann., cartes, graph., bibliogr.<br />

Les quartiers en crise font, <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> dix ans, l'objet <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> spécifiques visant à lutter contre<br />

la relégation et l'exclusion <strong>de</strong> leurs populations. Si ces <strong>politiques</strong> ont eu <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats quant à<br />

l'amélioration du cadre <strong>de</strong> vie et <strong>de</strong> l'habitat, leur impact sur la réinsertion économique fut très faible. Or<br />

la mise à l'écart prolongée du mon<strong>de</strong> du travail fragilise le sentiment d'être un membre à part entière <strong>de</strong><br />

la nation. C'est pourquoi il est apparu pertinent d'analyser l'impact <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> la ville sur la<br />

citoyenneté à travers l'évolution <strong>de</strong> l'exercice <strong>de</strong> celle-ci chez les français d'origine maghrébine dans trois<br />

villes : Roubaix, Saint-Denis et Marseille. L'indicateur choisi est le comportement électoral <strong><strong>de</strong>s</strong> habitants<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers DSU. La métho<strong>de</strong> se compose en une approche comparative <strong><strong>de</strong>s</strong> milieux géographiques et<br />

historiques, et une approche géopolitique qui consiste à étudier les rivalités <strong>de</strong> pouvoir sur un territoire.<br />

CDU 32513<br />

GREMION Catherine, MOUHANNA Christian, DELLA GIUSTINA Laure (collab.)<br />

Le sous-préfet à la ville<br />

Paris, L'Harmattan, 1995.- 174 p., ann., bibliogr.<br />

Premier bilan du rôle et <strong>de</strong> l'action <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-préfets à la ville, chargés <strong>de</strong> la mise en oeuvre <strong>de</strong> la<br />

politique <strong>de</strong> la ville pour les quartiers en difficultés. A partir d'enquêtes effectuées dans les départements<br />

du Nord, <strong><strong>de</strong>s</strong> Yvelines et du Rhône, le rapport montre les difficultés que rencontrent les représentants <strong>de</strong><br />

l'État face à <strong><strong>de</strong>s</strong> élus rendus autonomes par la décentralisation, à <strong><strong>de</strong>s</strong> associations peu contrôlées et<br />

aux contradictions internes <strong>de</strong> l'administration.<br />

CDU 31511 ; IA 36302<br />

Les indicateurs au service d'une politique <strong>de</strong> la ville, 3-4 avril 1995, Rennes./ Indicators for<br />

urban policies, april 3-4 Rennes<br />

Paris, OCDE, 1995.- pag. div.<br />

Ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> communications et <strong><strong>de</strong>s</strong> rapports échangés lors du colloque du 3 et 4 avril 1995 à Rennes.<br />

Ils traitent <strong>de</strong> l'utilité <strong><strong>de</strong>s</strong> indicateurs dans une ville, tant <strong><strong>de</strong>s</strong> indicateurs d'environnement et <strong>de</strong> santé<br />

publique que <strong><strong>de</strong>s</strong> indicateurs <strong>de</strong> développement économique et social. De nombreuses expériences<br />

menées dans <strong><strong>de</strong>s</strong> villes <strong>de</strong> par le mon<strong>de</strong> sont décrites et analysées.<br />

CDU 31184<br />

LAZAR Gilbert<br />

FEDERATION NATIONALE DES AGENCES D'URBANISME ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU<br />

LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

L’intervention <strong>de</strong> la puissance publique dans les processus <strong>de</strong> production urbaine. Le point <strong>de</strong><br />

vue <strong><strong>de</strong>s</strong> agences d'urbanisme<br />

Paris, FNAU, 1995.- 60 p., ann.<br />

Présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> contributions <strong>de</strong> sept agences d'urbanisme - Rennes, Marseille, Orléans, Bor<strong>de</strong>aux,<br />

Lyon, Brest et Saint-Etienne - qui ont recueilli le point <strong>de</strong> vue d'élus et <strong>de</strong> techniciens locaux sur les<br />

formes <strong>de</strong> l'intervention <strong>de</strong> la puissance publique dans les processus <strong>de</strong> production urbaine. Les<br />

transformations <strong>urbaines</strong> observées dans les sept agglomérations, les acteurs, les <strong>politiques</strong> et les<br />

moyens utilisés pour réaliser celles-ci sont mis en question.<br />

CDU 30998<br />

Politiques <strong>de</strong> la ville. Recherches <strong>de</strong> terrains<br />

in Annales <strong>de</strong> la recherche urbaine, n° 68-69, déc. 1995.- pp. 2-210<br />

Depuis 1982, une nouvelle politique urbaine, nommée <strong>de</strong>puis 1989 politique <strong>de</strong> la ville, essaie <strong>de</strong> faire en<br />

sorte qu'il n'existe plus <strong>de</strong> banlieues déshéritées. De nombreux chercheurs ont participé à la conception<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> tactiques à mettre en oeuvre ou à l'évaluation <strong>de</strong> leurs résultats. Ces efforts s'inscrivent dans une<br />

perspective plus vaste <strong>de</strong> traitement <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes sociaux par <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures spatiales, à l'efficacité<br />

souvent discutable. Loin <strong>de</strong> crier misère, les chercheurs et acteurs <strong>de</strong> terrain s'entêtent à analyser, à<br />

déplacer leurs regards, à chercher.<br />

CDU<br />

107


BARTHELEMY Jean-Roland<br />

FONDATION DES VILLES ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ;<br />

PLAN URBAIN<br />

La justification technique <strong>de</strong> l'intervention <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs publics. Le cas <strong>de</strong> l'Agglomération<br />

bor<strong>de</strong>laise<br />

Paris, FDV, 1996.- 106 p., cartes, ann., tabl., bibliogr.<br />

L'agglomération <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux se trouve à un tournant <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>urbaines</strong> entre la poursuite <strong>de</strong><br />

l'extension périurbaine et une volonté <strong>de</strong> recentrage. La place considérable prise par <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs<br />

techniques et <strong>de</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises <strong>de</strong> service public dans les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> est soulignée. Les<br />

mo<strong><strong>de</strong>s</strong> d'intervention <strong>de</strong> la puissance publique ne parviennent pas à faire déboucher <strong><strong>de</strong>s</strong> projets<br />

prioritaires en matière d'aménagement urbain et cette situation tranche avec la pério<strong>de</strong> antérieure aux<br />

années 80 où l'intervention était centrée sur le maire <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, fortement appuyé par l'État et <strong>de</strong><br />

multiples organismes paramunicipaux. Confrontés à la crise <strong><strong>de</strong>s</strong> finances locales et à la montée <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

groupes <strong>de</strong> pression, en particulier dans le domaine <strong>de</strong> l'environnement et <strong>de</strong> la protection <strong><strong>de</strong>s</strong> sites, les<br />

élus locaux abandonnent l'intervention directe et volontariste. L'accumulation <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens d'intervention<br />

ces trente <strong>de</strong>rnières années a entraîné une dispersion <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens et réciproquement, les acteurs<br />

techniques ont été forcés d'élaborer <strong><strong>de</strong>s</strong> stratégies sectorielles. L'affirmation <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs sectoriels et<br />

techniques produit <strong><strong>de</strong>s</strong> dysfonctionnements urbains importants en ce qui concerne la circulation et le<br />

transport ou le déclin <strong>de</strong> certains quartiers. Le centre ville et certains quartiers péricentraux sont<br />

particulièrement touchés par le manque <strong>de</strong> coordination <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs généraux et <strong><strong>de</strong>s</strong> actions<br />

sectorielles.<br />

CDU 33154 ; DCN 25-A-476<br />

BELMESSOUS Hacène<br />

Politique <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers<br />

in Etu<strong><strong>de</strong>s</strong>, Tome 384, n° 6, juin 1996.- pp. 757-764<br />

Quinze ans <strong>de</strong> politique <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers ont montré les limites <strong><strong>de</strong>s</strong> actions entreprises. Il semble que<br />

l'avenir <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers <strong>de</strong>vra se conjuguer avec le passage <strong><strong>de</strong>s</strong> habitants au politique.<br />

IA P.366<br />

BLANC-COQUAND Carole (dir.), HEUDRON Christelle (dir.), LE GAD René (dir.)<br />

INSTITUT DE GEOARCHITECTURE<br />

A la recherche <strong>de</strong> la ville perdue. Actes du colloque <strong><strong>de</strong>s</strong> 13 et 14 octobre 1994, Brest<br />

Paris, L'Harmattan, 1996.- 207 p., ill., bibliogr.<br />

Quartiers en difficulté : réflexion rétrospective et évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> la ville. Réflexions et<br />

expériences proposées : historique <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>urbaines</strong> en France <strong>de</strong>puis l'après-guerre ; analyse<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> causes du développement <strong><strong>de</strong>s</strong> grands ensembles et <strong>de</strong> l'habitat pavillonnaire ; comparaison <strong>de</strong> la<br />

situation française avec celle d'autres pays européens (Gran<strong>de</strong>-Bretagne, Danemark) ; bilan <strong>de</strong> la<br />

politique <strong>de</strong> la ville et <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences <strong>de</strong> Développement social urbain ; définition <strong><strong>de</strong>s</strong> nouveaux enjeux,<br />

notamment l'émergence possible d'une politique européenne. Analyse <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux exemples locaux :<br />

Toulouse-Le Mirail (« Réflexions sur les réalités du fonctionnement urbain et social ») et Brest<br />

(« Situation et évolution <strong>de</strong> l'habitat privé d'après-guerre »).<br />

CDU 33669<br />

DESTANDAU Jean-Louis<br />

Les interventions <strong>de</strong> l'Etat dans la politique <strong>de</strong> la ville<br />

in Urbanisme, n° 286, janv. -fév. 1996.- pp. 35-37, ill.<br />

Des investigations concernant la politique <strong>de</strong> la ville ont amené la Cour <strong><strong>de</strong>s</strong> comptes à formuler <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

observations sur les transferts <strong>de</strong> crédits et <strong>de</strong> budgets, d'une part, et sur l'organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> services <strong>de</strong><br />

l'État en charge du problème et les procédures <strong>de</strong> mise en oeuvre <strong>de</strong> cette politique, d'autre part. L'État<br />

ne semble pas avoir intégré dans ses pratiques l'idée que l'exclusion est <strong>de</strong>venue un problème<br />

permanent <strong>de</strong> nos sociétés.<br />

CDU ; IA P.414<br />

DONZELOT Jacques, JAILLET Marie-Christine<br />

MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

108


Les zones <strong>urbaines</strong> défavorisées, leurs diagnostics, les <strong>politiques</strong> en leur direction, et la<br />

question <strong>de</strong> la justice sociale en Europe et en Amérique du nord. Vol. 5 : Canada, Etats-Unis,<br />

France<br />

Paris, Plan urbain, 1996.- 193 p., cartes, bibliogr.<br />

La situation socio-économique <strong><strong>de</strong>s</strong> zones <strong>urbaines</strong> défavorisées et les <strong>politiques</strong> en leur faveur sont<br />

décrites et analysées, telles qu'elles se présentent au Canada, aux Etats-Unis et en France. Délaissant<br />

la traditionnelle comparaison entre la France et l'Amérique du nord, l'attention a été portée, d'une part sur<br />

le poids <strong><strong>de</strong>s</strong> traditions socio-<strong>politiques</strong> propres à chaque nation, d'autre part sur les effets <strong>de</strong> la<br />

mondialisation <strong>de</strong> l'économie.<br />

CDU 32400 (5) ; IA 38075 (5) ; DCN 25-A-426(5)<br />

HUET Armel<br />

UNIVERSITE DE HAUTE-BRETAGNE ; LABORATOIRE DE RECHERCHES ECONOMIQUES ET<br />

SOCIALES ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Production <strong>de</strong> la cité et puissance publique. Analyse du cas rennais<br />

Rennes, LARES, 1996.- 286 p., cartes, tabl.<br />

Présentation globale et analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> <strong>de</strong> production urbaine au sein <strong>de</strong> la ville et du<br />

district <strong>de</strong> Rennes. Le premier chapitre analyse les rapports entre puissance publique et production<br />

urbaine, tandis que le second retrace les étapes <strong>de</strong> l'urbanisation <strong>de</strong> la ville et <strong>de</strong> l'agglomération. Les<br />

cinq chapitres suivants proposent une vue d'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> production urbaine à Rennes et<br />

dans le district, sur les thèmes suivants : la production urbaine <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Rennes ; les productions<br />

respectives <strong>de</strong> l'habitat, du logement social et <strong><strong>de</strong>s</strong> lotissements dans le district ; la politique paysagère<br />

dans le district. En conclusion : le rôle <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs, les contraintes et les moyens <strong>de</strong> mise en oeuvre <strong>de</strong><br />

la politique urbaine ; <strong><strong>de</strong>s</strong> pistes <strong>de</strong> recherches.<br />

CDU 33947 ; DCN 25-A-430<br />

LABORIE Jean-Paul<br />

UNIVERSITE DE TOULOUSE-LE MIRAIL ; CENTRE INTERDISCIPLINAIRE D'ETUDES URBAINES ;<br />

MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Puissance publique et production urbaine. Analyse <strong>de</strong> l'agglomération <strong>de</strong> Toulouse<br />

Toulouse, CIEU, 1996.- 102 p., cartes, graph., tabl.<br />

La démarche inductive proposée permet d'éclairer les spécificités locales et <strong>de</strong> les relativiser pour<br />

proposer <strong><strong>de</strong>s</strong> schémas explicatifs généraux. Elle a été utilisée pour quatre thèmes : la production <strong>de</strong><br />

l'espace productif, l'urbanisme opérationnel, la planification urbaine et la constitution <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

locales <strong>de</strong> l'habitat. L'analyse <strong>de</strong> la production d'espaces pour les entreprises, avec suivi du marché et<br />

observation du changement du contenu <strong><strong>de</strong>s</strong> zones, montre l'affaiblissement important <strong><strong>de</strong>s</strong> modalités <strong>de</strong><br />

régulation. L'intensité <strong>de</strong> la croissance urbaine nécessite <strong>de</strong> redonner <strong><strong>de</strong>s</strong> orientations et <strong><strong>de</strong>s</strong> règles<br />

nouvelles à la métropole régionale avec un projet d'agglomération, un schéma directeur, l'élaboration <strong>de</strong><br />

programmes locaux <strong>de</strong> l'habitat et la publication d'un projet <strong>de</strong> ville par la municipalité toulousaine. La<br />

comparaison <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> ZAC montre l'adaptabilité <strong>de</strong> l'outil et l'impact <strong>de</strong> l'environnement urbain<br />

sur le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> liberté <strong>de</strong> décision dans les choix <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> d'urbanisation. Les questions soulevées<br />

par les réactions <strong><strong>de</strong>s</strong> associations aux ZAC dérogatoires <strong>de</strong> Toulouse illustrent les dérives <strong>de</strong> l'urbanisme<br />

opérationnel. Les <strong>politiques</strong> locales <strong>de</strong> l'habitat ont glissé progressivement vers <strong><strong>de</strong>s</strong> logiques <strong>de</strong> marché,<br />

puis vers la mise en oeuvre <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> régulation. La politique <strong>de</strong> l'habitat est <strong>de</strong>venue un<br />

instrument <strong>de</strong> la politique sociale dans le cadre <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville.<br />

CDU 33157 ; DCN 25-A-451<br />

LARCHER Gérard<br />

SENAT<br />

Rapport adopté par l'Assemblée nationale, après déclaration d'urgence, relatif à la mise en<br />

oeuvre du Pacte <strong>de</strong> relance pour la ville. Tomes I et II<br />

Paris, Sénat, 1996.- 367 p. + 116 p.<br />

Tout en approuvant les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> lignes du projet <strong>de</strong> loi et l'approche globale proposées par le<br />

gouvernement, la commission spéciale présidée par Jean-pierre Fourca<strong>de</strong> a considéré que la réussite du<br />

Pacte <strong>de</strong> relance pour la ville serait conditionnée par la possibilité, pour les pouvoirs publics, <strong>de</strong> relever<br />

trois défis majeurs : la sécurité, la cohérence <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>de</strong> l'État, la cohésion sociale au plan local.<br />

Tirant les conséquences <strong>de</strong> l'expérience <strong><strong>de</strong>s</strong> zones franches à l'étranger et <strong>de</strong> celle <strong><strong>de</strong>s</strong> zones<br />

d'entreprises en France, la commission propose d'apporter au projet <strong>de</strong> loi <strong><strong>de</strong>s</strong> modifications : <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

109


modalités <strong>de</strong> compensation financière pour les collectivités territoriales et un dispositif plus lisible et plus<br />

incitatif, un élargissement du régime d'exonérations sociales pour favoriser l'emploi, un renforcement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

instruments <strong>de</strong> la politique du logement, <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures déconcentrées pour l'établissement public<br />

national pour l'aménagement et la restructuration <strong><strong>de</strong>s</strong> espaces commerciaux et artisanaux, la prise en<br />

compte <strong><strong>de</strong>s</strong> associations dans la politique <strong>de</strong> la ville, l'adaptation aux spécificités <strong>de</strong> l'Outre-mer.<br />

IA 37827(1-2)<br />

LEON Hervé, DARRIS Gérard<br />

ASSOCIATION EN URBANISME, RECHERCHE ET ETUDES EN SCIENCES SOCIALES ; CENTRE<br />

D'ETUDES ET DE RECHERCHES URBAINES ET RURALES ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU<br />

LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Entre ambition et solidarité : l'incertaine maîtrise <strong>de</strong> la puissance publique sur la production<br />

urbaine. L'exemple <strong>de</strong> Nantes<br />

Nantes, AURES, 1996.- 204 p., cartes, phot.<br />

L'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> niveaux d'interférence entre objets <strong>de</strong> production urbaine et configuration d'acteurs,<br />

médiatisés par <strong><strong>de</strong>s</strong> intentions <strong>publiques</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong> opératoires, est mise en évi<strong>de</strong>nce. L'observation<br />

<strong>de</strong> la production urbaine à Nantes est limitée à trois objets d'intervention, révélateurs <strong><strong>de</strong>s</strong> changements<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong> d'intervention et <strong><strong>de</strong>s</strong> rapports entre acteurs <strong>de</strong> la puissance publique. Ces objets sont<br />

principalement situés dans la ville-centre, qui a connu une alternance politique locale marquée par <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

intentions municipales différenciées <strong>de</strong>puis 1977 : ce sont les infrastructures, l'urbanisme opérationnel et<br />

l'habitat dans les quartiers d'habitat social. Le contexte nantais paraît marqué par : une forte alliance<br />

district - ville centre, sur le thème <strong><strong>de</strong>s</strong> transports et <strong><strong>de</strong>s</strong> déplacements ; un savoir-faire <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong><br />

Nantes sur l'urbanisme opérationnel et l'aménagement <strong><strong>de</strong>s</strong> espaces publics ; une certaine faiblesse <strong>de</strong><br />

l'État local sur la politique <strong>de</strong> l'habitat, la politique <strong>de</strong> la ville et la politique <strong><strong>de</strong>s</strong> déplacements. Les mo<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

opératoires illustrent <strong>de</strong> nouvelles articulations entre planification et opération, ainsi que <strong>de</strong> nouvelles<br />

formes <strong>de</strong> négociation et <strong>de</strong> régulation, avec les interlocuteurs privés notamment. L'usage <strong><strong>de</strong>s</strong> outils.<br />

CDU 33156<br />

MILET Hélène, TEULE Michel<br />

CENTRE D'ETUDES DE RECHERCHES ET DE FORMATION INSTITUTIONNELLES DU SUD-EST ;<br />

MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Complémentarité et articulation <strong><strong>de</strong>s</strong> points <strong>de</strong> vue évaluatifs. L'exemple <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la<br />

ville<br />

Marseille, CERFISE, 1996.- 71 p., ann., bibliogr.<br />

Les processus évaluatifs expérimentés dans les départements <strong>de</strong> la Drôme et <strong>de</strong> La Réunion se<br />

définissent comme l'instauration d'un débat public au sein duquel un ensemble d'acteurs, impliqués ou<br />

concernés par l'opération, évalue conjointement l'action engagée. L'évaluation n'est pas conçue comme<br />

un processus extérieur mais comme un élément constitutif <strong>de</strong> la politique. La démarche évaluative est un<br />

processus itératif qui vise à : un ajustement permanent du jeu interpartenarial initié au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> actions<br />

promues par la politique <strong>de</strong> la ville, à une clarification progressive <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs, et à une adaptation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

moyens mis en oeuvre pour les atteindre. La lecture parallèle <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux expériences, au cours du Xe<br />

Plan, permet <strong>de</strong> mettre en valeur <strong>de</strong>ux facteurs déterminants : le temps et la comman<strong>de</strong> qui influencent<br />

le fonctionnement du système <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs impliqués, la place relative <strong><strong>de</strong>s</strong> charges d'évaluation, la<br />

qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> informations livrées par chacun et <strong><strong>de</strong>s</strong> débats. L'examen <strong>de</strong> la pratique évaluative, telle qu'elle<br />

a été développée à La Réunion, permet <strong>de</strong> reconstituer les logiques propres <strong>de</strong> fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

différents groupes participant à l'évaluation et leurs articulations.<br />

CDU 33689 ; DCN 25-A-442<br />

MOTTE Alain<br />

UNIVERSITE D'AIX-MARSEILLE ; INSTITUT D'AMENAGEMENT REGIONAL ; MINISTERE DE<br />

L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Nîmes : émergence locale d'une pensée globale <strong>de</strong> l'urbain et pratiques d'aménagement<br />

Aix-en-Provence, IAR, 1996.- 135 p., cartes, bibliogr.<br />

Les mo<strong><strong>de</strong>s</strong> d'action publique dans la ville se sont renouvelés <strong>de</strong>puis les années 80, ce qui entraîne<br />

l'obsolescence <strong><strong>de</strong>s</strong> concepts hérités <strong><strong>de</strong>s</strong> années 60-70. La notion <strong>de</strong> puissance publique, qui sousentend<br />

une relation <strong>de</strong> domination, doit donc être remplacée par la notion <strong>de</strong> sphère publique. La notion<br />

<strong>de</strong> production urbaine est, quant à elle, décomposée en <strong>de</strong>ux concepts distincts : les processus d'action<br />

et les espaces urbains, résultats <strong><strong>de</strong>s</strong> processus. Ces prémisses étant posées, la démarche a d'abord<br />

110


consisté à explorer <strong>de</strong>ux représentations dominantes <strong>de</strong> l'agent municipal, relatives aux espaces publics<br />

(conception esthétique) et à l'urbain (Plan d'ordonnancement). Dans un second temps, ces <strong>de</strong>ux<br />

représentations ont été intégrées à l'analyse <strong>de</strong> quatre processus d'action fonctionnels : espaces<br />

d'activités économiques, habitat, infrastructures <strong>publiques</strong>, espaces verts. En conclusion, on observe<br />

l'émergence d'une tentative <strong>de</strong> restructuration <strong><strong>de</strong>s</strong> pouvoirs publics ; celle-ci prend appui sur une<br />

approche globale du lieu, qui dépasse la dimension spatiale et fonctionnelle en intégrant les dimensions<br />

symboliques et matérielles. Mais si la commune <strong>de</strong>vient l'agent dominant <strong>de</strong> la transformation <strong>de</strong><br />

l'espace dans <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines nouveaux (espaces publics, art urbain, environnement), d'autres agents<br />

locaux interviennent au niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> secteurs plus traditionnels (économie, habitat, infrastructures).<br />

CDU 32977 ; IAB 4066<br />

RATOUIS Olivier, SEGAUD Marion<br />

UNIVERSITE DU LITTORAL ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES<br />

TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Dunkerque : un rapport exemplaire entre agglomération et État <br />

Dunkerque, Institut <strong><strong>de</strong>s</strong> mers du nord, 1996.- 143 p., ann., cartes, bibliogr.<br />

L'intervention <strong>de</strong> la puissance publique dans les processus <strong>de</strong> production urbaine à Dunkerque est<br />

appréhendée au travers <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux hypothèses : celle <strong>de</strong> l'émergence d'une culture commune aux acteurs<br />

locaux, qui ont affaire à ce processus, et celle <strong>de</strong> la prégnance <strong>de</strong> l'échelle dans le dunkerquois. Cette<br />

culture commune est ancrée dans <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences personnelles, <strong><strong>de</strong>s</strong> trajectoires professionnelles, et<br />

elle présente la double caractéristique d'être diffusée et en élaboration permanente. L'approche<br />

anthropologique permet d'i<strong>de</strong>ntifier une évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> relations <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs avec le territoire : à<br />

l'aménagement <strong>de</strong> l'État central appuyé sur l'industrie a succédé une politique <strong>de</strong> développement menée<br />

par le groupe local.<br />

CDU 33155 ; IAB 4052<br />

VOISIN Bruno, MAHEY Pierre, COURBIERE Stéphanie<br />

Projets urbains en DSU. Dialogue, interactions<br />

in Cahiers du CR. DSU, n° 13, déc. 1996.- pp. 28-33<br />

Une démarche d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> projets urbains dans l'agglomération lyonnaise montre l'impact favorable<br />

<strong>de</strong> la qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> réalisations auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> habitants et l'importance du traitement <strong><strong>de</strong>s</strong> espaces extérieurs.<br />

Elle souligne aussi le décalage entre la vocation donnée à un espace par le concepteur et l'appropriation<br />

qu'en font les habitants. L'Atelier <strong>de</strong> travail urbain <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong>-Synthe présente les outils du projet urbain.<br />

Les enseignements <strong>de</strong> la concertation avec les habitants et les écueils à prendre en compte dans les<br />

projets DSU du Grand Lyon sont évoqués. Enfin, le maire <strong>de</strong> Givors intervient sur l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

contenus <strong><strong>de</strong>s</strong> démarches <strong>de</strong> Développement social et urbain.<br />

CDU<br />

AUBERTEL Patrice, GILLIO Claire, GARIN-FERRAZ Ghislaine<br />

MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Qui fait la ville aujourd'hui Intervention <strong>de</strong> la puissance publique dans les processus <strong>de</strong><br />

production urbaine<br />

Paris, Plan urbain, 1997.- 262 p., bibliogr.<br />

Synthèse <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux engagés entre 1993 et 1996 dans le programme « Intervention <strong>de</strong> la puissance<br />

publique dans les processus <strong>de</strong> production urbaine » (ministère <strong>de</strong> l'Equipement / Direction <strong>de</strong><br />

l'architecture et <strong>de</strong> l'urbanisme / Plan urbain). Dans une première partie, sept extraits <strong>de</strong> recherches<br />

monographiques, consacrées à <strong><strong>de</strong>s</strong> agglomérations françaises, sont présentés : rôle <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs<br />

techniques dans l'Agglomération bor<strong>de</strong>laise ; émergence d'une pensée globale <strong>de</strong> l'urbain et pratiques<br />

d'aménagement à Nîmes ; adaptation <strong><strong>de</strong>s</strong> outils et <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures aux évolutions <strong><strong>de</strong>s</strong> objets <strong>de</strong> la<br />

production urbaine à Nantes ; projet <strong>de</strong> voirie d'agglomération, manifestant le retour <strong>de</strong> l'État dans la<br />

planification urbaine à Toulouse ; construction périphérique <strong>de</strong> territorialités dans les communes<br />

périphériques <strong>de</strong> l'Agglomération grenobloise ; aspects sociologiques du laboratoire urbanistique<br />

dunkerquois ; construction locale <strong>de</strong> puissance publique à Rennes. Dans une secon<strong>de</strong> partie, <strong>de</strong>ux<br />

chercheurs proposent une lecture <strong>de</strong> l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux du programme. Enfin, la troisième partie<br />

regroupe <strong><strong>de</strong>s</strong> synthèses rétrospectives sur les recherches <strong>urbaines</strong> : panorama <strong><strong>de</strong>s</strong> recherches sur la<br />

planification urbaine entre 1969 et 1995 ; la sociologie urbaine <strong><strong>de</strong>s</strong> années 70 ; lecture <strong>de</strong> l'urbanisme<br />

opérationnel ; cinquante ans <strong>de</strong> recherches <strong>urbaines</strong> à Marseille ; recherches géographiques et<br />

111


aménagement commercial en milieu urbain ; points <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> DDE et d'acteurs locaux sur les<br />

transformations <strong>urbaines</strong>.<br />

CDU 34598 ; DRE 8187 ; IA 38719<br />

CHALINE Clau<strong>de</strong><br />

Les <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> la ville<br />

Paris, PUF, 1997.- 127 p. bibliogr.<br />

Après avoir cerné le malaise social urbain, montré les faits générateurs <strong><strong>de</strong>s</strong> précarités <strong>urbaines</strong> et traité<br />

<strong>de</strong> l'insécurité urbaine, l'étu<strong>de</strong> examine les caractéristiques <strong>de</strong> la politique française <strong>de</strong> la ville. Les<br />

objectifs d'amélioration du cadre et <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions <strong>de</strong> vie, et les objectifs <strong>de</strong> régénération par<br />

l'économique sont développés.<br />

CDU 34197 ; IA 38237<br />

DUGUE Elisabeth, MOUTON Philippe<br />

CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS ; CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE<br />

SCIENTIFIQUE<br />

Le Développement social urbain : <strong><strong>de</strong>s</strong> qualifications en émergence<br />

Paris, CNFPT, CNRS, 1997.- 166 p., ann.<br />

Panorama <strong><strong>de</strong>s</strong> enjeux touchant un champ d'activité professionnelle émergent : le Développement social<br />

urbain (DSU). La première partie décrit l'environnement professionnel du DSU : tendances d'évolution ;<br />

configuration municipale et fonction ; organisation et division du travail. Après une délimitation du<br />

contexte pesant sur le <strong>de</strong>venir <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels, la <strong>de</strong>uxième partie se consacre à l'étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

trajectoires et <strong><strong>de</strong>s</strong> stratégies professionnelles, puis examine les statuts, les représentations et les<br />

positions militantes liées à l'exercice du métier. Enfin, la troisième partie présente l'état <strong>de</strong> l'offre en<br />

matière <strong>de</strong> formation dans le domaine du développement, analyse les conditions du succès <strong><strong>de</strong>s</strong> actions<br />

<strong>de</strong> formation <strong><strong>de</strong>s</strong>tinées aux agents <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités territoriales, puis précise les objectifs <strong><strong>de</strong>s</strong> formations<br />

à la politique <strong>de</strong> la ville et en décrit quelques exemples.<br />

CDU 35077 ; IA 38896<br />

ECOLE NATIONALE D'ADMINISTRATION<br />

Promotion Valmy. Séminaire d'administration comparée : l'aménagement du territoire. Groupe<br />

n° 4 : environnement et aménagement du territoire<br />

Paris, ENA, 1997.- 50-XI-7 p., ann., tabl., bibliogr.<br />

La recherche d'une convergence accrue entre les <strong>politiques</strong> d'environnement et d'aménagement du<br />

territoire constitue un enjeu majeur. Le modèle français d'intégration <strong>de</strong> l'environnement et <strong>de</strong><br />

l'aménagement du territoire souffre d'insuffisances : le processus <strong>de</strong> décision publique ne permet pas<br />

une convergence approfondie <strong><strong>de</strong>s</strong> choix environnementaux et <strong>de</strong> la politique d'aménagement du territoire,<br />

la politique <strong><strong>de</strong>s</strong> transports privilégie <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs socio-économiques au détriment <strong>de</strong> l'environnement et<br />

les <strong>politiques</strong> traditionnelles <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> la biodiversité sont souvent perçues comme un frein au<br />

développement économique. Certaines expériences étrangères suggèrent qu'une approche plus intégrée<br />

est possible et la France peut s'en inspirer pour faire <strong>de</strong> l'environnement un objectif à part entière <strong>de</strong><br />

l'aménagement du territoire.<br />

IA 39513<br />

Etat récapitulatif <strong>de</strong> l'effort financier consacré à la politique <strong><strong>de</strong>s</strong> villes et au Développement<br />

social urbain. Application <strong>de</strong> l'article 115 <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> finances pour 1990<br />

Paris, Imprimerie nationale, 1997.- 99 p., tabl., cartes<br />

Rapport <strong><strong>de</strong>s</strong>tiné au Parlement, « relatif au montant et à l'utilisation <strong>de</strong> l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits consacrés<br />

à la politique <strong><strong>de</strong>s</strong> villes et du Développement social urbain ». Le premier chapitre récapitule les<br />

différentes composantes <strong>de</strong> l'effort financier consenti en 1995, en 1996 et prévu en 1997 à l'appui <strong>de</strong><br />

cette politique, par l'État et ses principaux partenaires. Le <strong>de</strong>uxième présente les autres concours<br />

financiers pluriannuels mobilisés par les régions, les départements, les communes, le Fonds d'action<br />

sociale, la Caisse <strong><strong>de</strong>s</strong> dépôts et les fonds européens. Le troisième chapitre porte sur le cadre<br />

contractuel <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville : Contrats <strong>de</strong> ville, programmes d'aménagement concerté du<br />

territoire, conventions <strong>de</strong> sortie <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations <strong>de</strong> quartier du Xe Plan, grands projets urbains. Enfin, le<br />

<strong>de</strong>rnier chapitre présente brièvement les instances nationales, déconcentrées et locales, chargées <strong>de</strong> la<br />

politique <strong>de</strong> la ville.<br />

CDU 34907<br />

112


LELEVRIER Christine, BERTHON Etienne<br />

INSTITUT D'AMENAGEMENT ET D'URBANISME DE LA REGION D'ILE DE FRANCE<br />

Evaluation régionale <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville : rapport thématique du groupe <strong>de</strong> travail<br />

« Désenclavement, aménagements urbains », rapport d'étape<br />

Paris, IAURIF, 1997.- 21 p., tabl.<br />

La démarche d'évaluation menée par le groupe <strong>de</strong> travail « Désenclavement, aménagements urbains » a<br />

cherché à apprécier dans quelle mesure les actions d'aménagement et <strong>de</strong> transports menées dans le<br />

cadre <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville en Ile-<strong>de</strong>-France sont pertinentes et efficaces pour désenclaver les<br />

quartiers, favoriser la mobilité et l'accès à la ville <strong><strong>de</strong>s</strong> populations qui y vivent.<br />

IA 39847<br />

PRADEILLES Jean-Clau<strong>de</strong>, FOURNY Marie-Christine, PAGAND Bernard<br />

UNIVERSITE DE GRENOBLE ; LABORATOIRE DE LA MONTAGNE ALPINE ; CENTRE DE<br />

RECHERCHES SUR LES MUTATIONS TERRITORIALES ET LA POLITIQUE DES VILLES ; MINISTERE<br />

DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Interventions <strong>publiques</strong> et territoires péri-urbains<br />

Grenoble, Université Pierre Mendès-France et Joseph Fourier, 1997.- 137 p., cartes<br />

Présentation <strong>de</strong> la production urbaine dans la périphérie grenobloise, à travers les exemples <strong>de</strong> quatre<br />

communes : Voreppe secteur nord-ouest, Crolles secteur nord-est et Varces secteur sud. La première<br />

partie analyse, dans chacun <strong>de</strong> ces trois cas, les modalités <strong>de</strong> l'intervention publique locale <strong>de</strong>puis les<br />

années 70, en ce qui concerne la planification urbaine, le Plan d'occupation <strong><strong>de</strong>s</strong> sols, les <strong>politiques</strong> <strong>de</strong><br />

logement et <strong>de</strong> peuplement, les interventions économiques en faveur du développement local, ou encore<br />

la réaménagement <strong><strong>de</strong>s</strong> centres-villes. Le <strong>de</strong>uxième partie analyse les trois préoccupations qui<br />

apparaissent structurer les démarches <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités locales : la recherche d'autonomie ; l'intérêt<br />

collectif d'une organisation spatiale du développement ; la construction d'une territorialité, vecteur<br />

d'i<strong>de</strong>ntité et <strong>de</strong> communauté.<br />

CDU 36721<br />

Quartier<br />

in Urbanisme, n° 297, nov. -déc. 1997.- pp. 44-88, phot.<br />

Le mot « quartier » a évolué <strong>de</strong>puis une trentaine d'années : aujourd'hui, le quartier à l'ancienne s'efface<br />

<strong>de</strong>vant le quartier à problèmes. Le quartier apparaissait comme un lieu d'i<strong>de</strong>ntité urbaine et servait <strong>de</strong><br />

blason à ses habitants ; maintenant, le terme «quartier » désigne <strong><strong>de</strong>s</strong> réalités floues, disparates et<br />

souvent contradictoires. La ville était perçue comme le lieu générateur du progrès et <strong>de</strong> la culture ; à<br />

cette image s'opposent maintenant celles <strong>de</strong> violence, <strong>de</strong> pauvreté, d'isolement et <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes<br />

sociaux. Le succès du discours, <strong>de</strong> / et sur la politique <strong>de</strong> la ville, semble proportionnel à l'ampleur du<br />

scepticisme quant à ses résultats. L'hostilité vis-à-vis <strong><strong>de</strong>s</strong> médias <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes résidant dans <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

quartiers en crise pourrait provoquer une rupture <strong>de</strong> communication dangereuse pour l'avenir <strong>de</strong> ces<br />

quartiers. L'économie non monétaire, du troc, <strong><strong>de</strong>s</strong> services domestiques et <strong>de</strong> l'autoproduction peut<br />

permettre <strong>de</strong> remédier plus efficacement à la situation <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers en difficulté si son apport n'est pas<br />

négligé. Le nombre <strong>de</strong> personnes en situation difficile ou en voie d'exclusion ne cesse <strong>de</strong> croître alors<br />

que les procédures d'accueil et <strong>de</strong> réinsertion se sont complexifiées. Les travailleurs sociaux décrivent<br />

les outils dont ils disposent. Les centres commerciaux doivent être associés à la dynamique urbaine <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

banlieues en traitant leurs dysfonctionnements. Le Quartier <strong>de</strong> Bron-Parilly a été déstructuré par la<br />

réalisation <strong>de</strong> l'autoroute A43 et la concentration <strong>de</strong> populations en difficulté issues <strong>de</strong> l'agglomération, et<br />

son avenir est incertain. Le rôle joué par la Caisse <strong><strong>de</strong>s</strong> dépôts dans la mise en oeuvre <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong><br />

la ville est précisé. La position du Front national vis-à-vis <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville est évoquée. La<br />

construction <strong>de</strong> maisons individuelles ou <strong>de</strong> petits immeubles <strong>de</strong> faible <strong>de</strong>nsité dans le Bronx est<br />

antinomique avec la vocation urbaine <strong>de</strong> ce quartier dans lequel l'immeuble traditionnel <strong>de</strong> forte <strong>de</strong>nsité<br />

correspond mieux aux caractéristiques du quartier.<br />

CDU ; IA P.414<br />

Quels outils pour la politique <strong>de</strong> la ville <br />

in Urbapress informations, Hors-série n° 21, 1997.- 34 p.<br />

En matière <strong>de</strong> politique <strong>de</strong> la ville, les expériences et les outils diffèrent selon que l'on se situe en Région<br />

parisienne, où les départements ont un rôle important à jouer, en Région lyonnaise où le souci du maire<br />

<strong>de</strong> Vaulx-en-Velin est plutôt <strong>de</strong> conserver la maîtrise <strong>de</strong> ses projets dans le cadre <strong>de</strong> la communauté<br />

113


urbaine <strong>de</strong> Lyon, à Dunkerque où l'agence d'urbanisme est un lieu essentiel du partenariat, et dans une<br />

ville moyenne d'un bassin industriel sinistré comme St-Dié où le maire essaye d'articuler politique <strong>de</strong> la<br />

ville et aménagement du territoire. Au-<strong>de</strong>là <strong><strong>de</strong>s</strong> Chambres <strong>de</strong> commerce et d'industrie, <strong><strong>de</strong>s</strong> aménageurs<br />

comme l'AFTRP ou <strong><strong>de</strong>s</strong> Sociétés d'économie mixte prennent une part <strong>de</strong> plus en plus active dans les<br />

interventions économiques sur les quartiers.<br />

CDU ; IA T.6462<br />

TOULEMONDE Jacques, FONTAINE C., LAUDREN Emile, VINCKE Philippe<br />

CENTRE EUROPÉEN D'EXPERTISE EN ÉVALUATION<br />

Evaluation régionale <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville en Poitou-Charentes. Conventions régionales <strong>de</strong><br />

développement urbain, Contrats <strong>de</strong> ville et Conventions <strong>de</strong> développemnt social urbain<br />

Lyon, C3E, 1997.- 47 p., ann.<br />

Une appréciation <strong><strong>de</strong>s</strong> impacts <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville en Poitou-Charentes est présentée à partir <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

résultats d’une enquête sur vingt projets, l'exemple <strong>de</strong> bonnes contributions, et l'examen <strong><strong>de</strong>s</strong> impacts en<br />

fonction <strong>de</strong> l'origine du financement et <strong><strong>de</strong>s</strong> catégories d'actions. Cette recherche démontre la<br />

complémentarité <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>de</strong> l'Etat et <strong>de</strong> la région et la synergie entre financements nationaux et<br />

régionaux. Elle relève l'importance relative <strong><strong>de</strong>s</strong> critères d'évaluation et la contribution <strong><strong>de</strong>s</strong> actions au<br />

succès <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville. En annexe : la liste <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes ayant participé à l'évaluation, la<br />

métho<strong>de</strong> d'évaluation et ses limites.<br />

CDU 39494(1)<br />

TOULEMONDE Jacques, FONTAINE C., LAUDREN Emile, VINCKE Philippe<br />

CENTRE EUROPÉEN D'EXPERTISE EN ÉVALUATION ; CONSEIL REGIONAL DE POITOU-<br />

CHARENTES ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN<br />

URBAIN<br />

Evaluation régionale <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville en Poitou-Charentes. Améliorer la qualité <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

évaluations en partenariat : propositions pratiques<br />

Lyon, C3E, 1997.- 47p., ann.<br />

Spécificités <strong>de</strong> l'évolution en partenariat et proposition d’une métho<strong>de</strong> adaptée à ces spécificités. A partir<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> difficultés rencontrées, l'équipe d'évaluation propose <strong><strong>de</strong>s</strong> solutions techniques partielles, avec la<br />

reconstruction d'un modèle logique <strong>de</strong> programme et l’application <strong>de</strong> la technique <strong>de</strong> la carte<br />

conceptuelle. Elle donne une solution pour construire <strong><strong>de</strong>s</strong> instruments <strong>de</strong> mesure adaptés en utilisant la<br />

notation <strong>de</strong> la Banque Mondiale, une solution pour réaliser une observation empirique avec l’application<br />

<strong>de</strong> la technique <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas en parallèle, et une solution pour respecter le point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> chaque<br />

partenaire avec l’application <strong>de</strong> la technique d'analyse multicritère-multijuge. Elle présente ensuite<br />

l'évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville dans la Région Poitou-Charentes, notamment son système <strong>de</strong><br />

notation, les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas parallèles, le potentiel <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong>. Elle s'intéresse enfin à la question <strong>de</strong><br />

la synthèse finale d'une évaluation en partenariat.<br />

CDU 39494(2)<br />

UNIVERSITE DE TOURS<br />

Développement social urbain<br />

Paris, L'Harmattan, 1997.- 101 p.<br />

Le Développement social urbain est abordé d'un double point <strong>de</strong> vue théorique et opérationnel. Quatre<br />

articles abor<strong>de</strong>nt respectivement les thèmes suivants : modélisation <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes socio-culturels, selon<br />

une approche systémique fondée sur les notions <strong>de</strong> « social global » et <strong>de</strong> « culturel global » ; analyse<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> besoins <strong><strong>de</strong>s</strong> habitants dans le cadre d'un Développement social <strong>de</strong> quartier (DSQ), à partir <strong>de</strong><br />

l'expérience d'un groupe <strong>de</strong> réflexion d'une dizaine d'habitants, à Orléans (Quartier <strong>de</strong> l'Argonne) ;<br />

analyse <strong>de</strong> la presse locale à propos <strong>de</strong> quartiers en DSQ, à Maubeuge et à Châteauroux ; présentation<br />

d'une métho<strong>de</strong> d'auto-évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations <strong>de</strong> DSQ, expérimentée à Châteauroux en 1991-92.<br />

CDU 35892<br />

BEHAR Daniel<br />

Territoire et nouvelle question sociale : incertitu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

in Qua<strong>de</strong>rni. Revue <strong>de</strong> la communication, n° 34, hiver 1997-98.- pp. 81-92, bibliogr.<br />

Analyse <strong>de</strong> la pertinence d'une approche territoriale en matière <strong>de</strong> lutte contre l'exclusion sociale, telle<br />

qu'elle est mise en oeuvre dans le cadre <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville. Au-<strong>de</strong>là du doute concernant<br />

l'efficacité <strong>de</strong> cette politique, l'auteur se <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s’il ne serait pas plus pertinent (au regard notamment<br />

114


<strong>de</strong> l'extension <strong><strong>de</strong>s</strong> situations <strong>de</strong> vulnérabilité sociale hors <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires les plus marqués) <strong>de</strong> concentrer<br />

l'effort sur l'adaptation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> ordinaires (logement, éducation...) et laisser le champ<br />

libre aux initiatives locales.<br />

CDU<br />

BELMESSOUS Hacène<br />

Pour une véritable « politique » <strong>de</strong> la ville<br />

in Urbanisme, n° 299, mars-avr. 1998.- pp. 50-54, phot.<br />

Les différents gouvernements, <strong>de</strong> droite et <strong>de</strong> gauche, ne sont pas venus à bout <strong>de</strong> la crise urbaine. Le<br />

bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> vingt années écoulées <strong>de</strong>puis « Habitat et vie sociale » (HVS) jusqu'aux récents Contrats <strong>de</strong><br />

ville est décevant. Plutôt que <strong>de</strong> s'acharner à traiter socialement un problème politique, Jean-Pierre<br />

Sueur propose <strong>de</strong> redéfinir les niveaux d'intervention urbaine, notamment en organisant un pouvoir à<br />

l'échelle <strong>de</strong> l'agglomération. Les Contrats <strong>de</strong> ville ont été très utiles, car ils ont marqué l'envol <strong>de</strong> la<br />

politique <strong>de</strong> la ville, mais aujourd'hui il faut signer <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats avec les agglomérations qui<br />

correspon<strong>de</strong>nt souvent à l'espace urbain le plus pertinent.<br />

CDU ; IA P.414<br />

CAVALLIER Georges, MEJEAN Philippe<br />

Rapport d'étape du groupe <strong>de</strong> travail interministériel et interpartenaires sur la définition <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

Contrats <strong>de</strong> ville du XIIe Plan : premier ensemble <strong>de</strong> propositions pour l'élaboration <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

Contrats <strong>de</strong> ville <strong>de</strong> la nouvelle génération 2000-2006<br />

Paris, 1998.- VI-20 p. ann., bibliogr.<br />

Ce rapport d'étape dégage les éléments essentiels du bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats venus à échéance. Il<br />

caractérise les enjeux <strong>de</strong> la nouvelle étape <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> ville <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 2000-2006, et précise ce<br />

que <strong>de</strong>vraient être l'objet, la géographie d'application, la substance et la conception <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> ville<br />

du XIIe Plan. Enfin, il définit les principes qui <strong>de</strong>vraient prési<strong>de</strong>r à leur mise en chantier.<br />

IA 40013<br />

CHAVELET Catherine<br />

Heurs et malheurs <strong>de</strong> la LOV<br />

in Diagonal, n° 132, juil.-août 1998.- pp. 22-23, phot.<br />

A partir d'une enquête auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> DDE, la DGUHC vient <strong>de</strong> publier un rapi<strong>de</strong> bilan <strong>de</strong> la Loi d'orientation<br />

pour la ville (LOV), conçue à l'origine pour garantir « les équilibres fondamentaux <strong>de</strong> la ville » par la mixité<br />

socio-spatiale et la lutte contre la ségrégation. Selon le rapport, ce texte fondateur du droit à la ville<br />

semble s'être réduit à l'obligation, pour les communes, <strong>de</strong> construire <strong><strong>de</strong>s</strong> quotas <strong>de</strong> logements sociaux<br />

dans le cadre <strong><strong>de</strong>s</strong> Programmes locaux <strong>de</strong> l'habitat (PLH). L'article commente ce rapport et fait le bilan<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> apports et <strong><strong>de</strong>s</strong> échecs <strong>de</strong> la LOV.<br />

CDU<br />

KIRSZBAUM Thomas<br />

MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Fonction <strong>de</strong> coordination <strong><strong>de</strong>s</strong> services <strong>de</strong> l'État et contractualisation dans la politique <strong>de</strong> la<br />

ville. Essai <strong>de</strong> synthèse <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations produites dans le cadre du XIe Plan<br />

Paris, CEDOV, 1998.- 71 p., bibliogr.<br />

Bilan critique <strong>de</strong> la coordination <strong><strong>de</strong>s</strong> services <strong>de</strong> l'État et <strong>de</strong> l'efficacité <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> ville dans le cadre<br />

du XIe Plan. La promotion nationale <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville s'est traduite par une mobilisation assez<br />

générale <strong><strong>de</strong>s</strong> administrations déconcentrées <strong>de</strong> l'État. Cependant, la fonction <strong>de</strong> sous-préfet chargé <strong>de</strong><br />

mission à la ville s'est réduite à une coordination très partielle et souvent formelle <strong><strong>de</strong>s</strong> services. Du coup,<br />

l'ambition stratégique <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville s'est trouvée réduite à proportion du manque <strong>de</strong> clarté <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

objectif assignés. Les Contrats <strong>de</strong> villes ont manqué leur objectif pour <strong>de</strong>ux raisons : d'une part,<br />

l'émergence d'une scène publique locale est restée embryonnaire en raison <strong>de</strong> la fragmentation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

acteurs et d'un enchevêtrement <strong><strong>de</strong>s</strong> dispositifs ; d'autre part, l'interpellation mutuelle <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs (État et<br />

collectivités locales) s'est trouvée inhibée par la préséance <strong><strong>de</strong>s</strong> questions techniques sur les enjeux<br />

<strong>politiques</strong> <strong>de</strong> l'exclusion sociale. Largement municipalisé, le DSU n'a finalement produit qu'un faible<br />

impact en terme <strong>de</strong> recomposition du système politico-administratif local.<br />

CDU 36839<br />

MARESCA Bruno, POQUET Guy, HERLEMONT Philippe<br />

115


CENTRE DE RECHERCHE POUR L'ETUDE ET L'OBSERVATION DES CONDITIONS DE VIE<br />

Analyse <strong>de</strong> réseau et dynamique partenariale : contribution <strong>de</strong> l'analyse <strong>de</strong> réseau à<br />

l'évaluation <strong>de</strong> plusieurs <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

Paris, CREDOC, 1998.- 122 p., tabl., graph., ann., bibliogr.<br />

Analyse du partenariat dans l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>. Recours à une méthodologie qui<br />

essaie d'objectiver les relations partenariales. Cette tentative d'objectivation, à partir <strong>de</strong> l'expérience<br />

accumulée par le CREDOC, passe par la mobilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> principes et <strong><strong>de</strong>s</strong> outils <strong>de</strong> l'analyse <strong>de</strong> réseau.<br />

L'utilisation <strong>de</strong> cette technique dans le cadre <strong>de</strong> l'évaluation du Contrat <strong>de</strong> ville <strong>de</strong> Laval permet <strong>de</strong><br />

prendre la mesure <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats obtenus. Les aspects méthodologiques, les calculs statistiques et les<br />

différentes étapes <strong>de</strong> l'analyse du réseau <strong>de</strong> partenariat du Contrat <strong>de</strong> ville <strong>de</strong> Laval sont exposés.<br />

IA 40404<br />

MINISTERE DE L'EQUIPEMENT ; DIRECTION GENERALE DE L'URBANISME, DE L'HABITAT ET DE<br />

LA CONSTRUCTION<br />

Loi d'orientation sur la ville. Présentation et bilan<br />

La Défense, MELT-Secrétariat d'État au Logement, 1998.- 17 p., tabl.<br />

Présentation et bilan <strong>de</strong> la Loi d'orientation sur la ville (LOV). La première partie rappelle les gran<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

orientations et les dispositions initiales <strong>de</strong> la loi (lutte contre la ségrégation, équilibre <strong>de</strong> l'habitat,<br />

réalisation <strong>de</strong> logements sociaux, politique foncière, concertation), puis précise les modifications<br />

apportées par la Loi Carrez du 21-01-1995. La secon<strong>de</strong> partie dresse un bilan qualitatif, donne <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

éclairages sur quelques points particuliers (droit à la ville, établissements publics fonciers, PLH,<br />

question <strong><strong>de</strong>s</strong> attributions...), rappelle les principales dispositions et modifications, puis présente les<br />

chiffres essentiels du bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> dispositions particulières aux agglomérations <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 200.000<br />

habitants.<br />

CDU 36808<br />

PEYREFITTE Marilyne<br />

L’évaluation : <strong>de</strong> processus d'une politique publique territoriale<br />

in Politiques et management public, vol. 16, n° 2, juin 1998.- pp. 71-94, bibliogr.<br />

L'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> doit faciliter la compréhension <strong><strong>de</strong>s</strong> critères <strong>de</strong> choix, en<br />

s'intéressant non seulement aux effets <strong>de</strong> cette politique publique territoriale mais aussi aux logiques <strong>de</strong><br />

son fonctionnement, puisque le processus <strong>de</strong> décision en conditionne les choix. Dans cette perspective,<br />

le positionnement fonctionnel <strong>de</strong> la démarche évaluative sera celui d'une évaluation <strong>de</strong> processus, allant<br />

<strong>de</strong> la conception à l'exécution <strong>de</strong> cette politique. L'article examine les éléments méthodologiques relatifs<br />

à ce type d'évaluation à partir d’enseignements tirés d'évaluations faites sur le terrain (Contrat <strong>de</strong> Plan<br />

Etat-région, Programme intégré méditerranéen, Objectif 2...). La démarche est centrée sur les concepts<br />

clés qui structurent l'évaluation <strong>de</strong> processus. Chaque politique a une spécificité qui se retrouve dans la<br />

conduite même <strong>de</strong> l'évaluation. L'évaluation apparaît souvent comme un compromis entre les nécessités<br />

techniques et les exigences <strong>politiques</strong>, en <strong>de</strong>venant un moment <strong>de</strong> l'action publique. Toutefois, certains<br />

axes d'analyse sont communs et regroupés dans <strong>de</strong>ux champs <strong>de</strong> l'évaluation : celui du processus<br />

d'action et celui du processus <strong>de</strong> gestion. L'analyse du processus d'action est abordée selon un <strong>de</strong>gré<br />

<strong>de</strong> correspondance avec les besoins initialement i<strong>de</strong>ntifiés et un <strong>de</strong>gré d'intégration <strong><strong>de</strong>s</strong> composantes <strong>de</strong><br />

son programme d'action. L'analyse du processus <strong>de</strong> gestion abor<strong>de</strong> les effets induits par la politique<br />

publique. Cependant, les éléments d'appréciation <strong>de</strong>vront être utilisés avec précaution, car une évaluation<br />

est toujours soumise aux aléas <strong>de</strong> l'information détenue, à la difficulté d'élaborer <strong><strong>de</strong>s</strong> indicateurs<br />

appropriés et <strong>de</strong> déterminer <strong><strong>de</strong>s</strong> liens <strong>de</strong> causalité précis entre les opérations programmées et les<br />

transformations perceptibles.<br />

CDU<br />

La politique <strong>de</strong> la ville entre exception et droit commun<br />

Saint-Denis, Profession Banlieue, 1998.- 56 p.<br />

Le troisième cycle <strong>de</strong> qualification du programme « Déclinaisons <strong>urbaines</strong> autour <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la<br />

ville » tente d'analyser les effets <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> d'exception et leur échelle d'intervention. Comment<br />

instaurer en France une politique <strong>de</strong> rattrapage territorialisée à l'instar <strong>de</strong> la « discrimination positive »<br />

inventée aux Etats-Unis, pays où les pouvoirs publics interviennent faiblement. Si la discrimination<br />

positive est un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> la question sociale, le territoire peut-il être une catégorie<br />

pertinente <strong>de</strong> l'action La notion <strong>de</strong> territoire peut s'appréhen<strong>de</strong>r et se matérialiser à travers la mise en<br />

oeuvre <strong>de</strong> projets. La conduite <strong>de</strong> l'action publique implique <strong>de</strong> s'interroger sur l'échelle territoriale<br />

116


pertinente et sur l'articulation entre les différents échelons territoriaux. Les contributions s'ordonnent<br />

autour <strong>de</strong> trois séances portant sur la discrimination positive, sur les territoires <strong>de</strong> l'intervention et sur la<br />

contractualisation et la politique <strong>de</strong> la ville.<br />

IA T.6572<br />

PRAT Michel<br />

Zones franches évaluation<br />

in Revue française <strong>de</strong> finances <strong>publiques</strong>, n° 63, sept. 1998.- pp. 47-58, tabl.<br />

Présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> premiers résultats <strong>de</strong> l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> zonage urbain : données<br />

disponibles sur l'emploi, données disponibles pour les zones franches <strong>urbaines</strong> <strong>de</strong> la Région Ile-<strong>de</strong>-<br />

France, répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises selon la taille et selon le secteur d'activité. L’auteur conclut à la<br />

nécessité <strong>de</strong> définir <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> développement local autrement qu'en termes <strong>de</strong> zonage et<br />

d'exception.<br />

CDU<br />

SUEUR Jean-Pierre<br />

Demain, la ville. Rapport présenté à Martine Aubry, Ministre <strong>de</strong> l'Emploi et <strong>de</strong> la Solidarité.<br />

Dossier <strong>de</strong> presse. Bibliographie sur la politique <strong>de</strong> la ville<br />

Paris, 1998.- 22 p., bibliogr.<br />

L'évolution <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong>puis vingt ans. Ses moyens institutionnels et financiers. Les<br />

résultats <strong><strong>de</strong>s</strong> différents mo<strong><strong>de</strong>s</strong> d'interventions. Cinquante propositions sont formulées : loi <strong>de</strong><br />

programmation <strong>de</strong> dix ans pour la politique <strong>de</strong> la ville, élection d'une assemblée d'agglomération au<br />

suffrage universel, mise en oeuvre <strong>de</strong> réseaux <strong>de</strong> villes, loi pour les entrées <strong>de</strong> villes, notamment.<br />

CDU 36360 ; IA 39306 ; DRE T.2508<br />

Les zones d'exception fiscale<br />

in Revue française <strong>de</strong> finances <strong>publiques</strong>, n° 63, sept. 1998.- pp. 7-81, tabl.<br />

Ce dossier sur les zones d'exception fiscale en France comprend : une évaluation critique générale, une<br />

analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> fon<strong>de</strong>ments économiques <strong>de</strong> l'exception fiscale territorialisée, une analyse du dilemme<br />

entre principe d'égalité et discriminations positives, <strong>de</strong>ux bilans respectivement consacrées aux zones<br />

franches <strong>urbaines</strong> et aux zones <strong>de</strong> revitalisation rurale, une <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>de</strong> l'application du dispositif fiscal<br />

par la Direction générale <strong><strong>de</strong>s</strong> impôts (DGI).<br />

CDU<br />

BARTOLONE Clau<strong>de</strong><br />

MINISTÈRE DÉLÉGUÉ À LA VILLE<br />

Bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> zones franches <strong>urbaines</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> zones <strong>de</strong> redynamisation urbaine : rapport au<br />

Parlement<br />

Paris, Ministère délégué à la Ville, 1999.- pag. div., tabl.<br />

Ce dossier rappelle la philosophie et les objectifs du Pacte <strong>de</strong> relance pour la ville. Il est fondé sur <strong>de</strong>ux<br />

rapports émanant : pour l'un, <strong>de</strong> l'Inspection générale <strong><strong>de</strong>s</strong> Affaires sociales ; pour l'autre, <strong>de</strong> l'Inspection<br />

générale <strong><strong>de</strong>s</strong> Finances et <strong>de</strong> l'Inspection générale <strong>de</strong> l'Administration. Il montre que les mesures<br />

d'exonération pour les Zones franches <strong>urbaines</strong> (ZFU) et les Zones <strong>de</strong> redynamisation urbaine (ZRU) sont<br />

puissantes, mais aussi complexes et cumulables avec d'autres dispositifs. Les effets et les coûts <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

dispositifs sont abordés. Les <strong>de</strong>ux rapports préconisent la suppression partielle et aménagée <strong><strong>de</strong>s</strong> ZRU et<br />

le maintien du dispositif <strong><strong>de</strong>s</strong> ZFU.<br />

IA 40257<br />

BOURDON Daniel, FAYMAN Sonia, RACHMUL Virginie<br />

Evaluation récapitulative du programme « 50 quartiers ». 1. Rapports. 2. Annexes, huit<br />

monographies<br />

Paris, Villes et quartiers, 1999.- 73 p. + pag. div., plans<br />

Le dossier sur l'évaluation récapitulative du programme « 50 quartiers » est composé <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux parties. Un<br />

rapport final présente l'historique, les enjeux du programme « 50 quartiers », son évaluation ; il relève les<br />

résultats <strong>de</strong> l'évaluation, en étudiant successivement la maîtrise d'ouvrage concertée, les effets du<br />

programme sur la transformation <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques et les effets <strong><strong>de</strong>s</strong> projets sur la requalification urbaine. La<br />

secon<strong>de</strong> partie est composée <strong>de</strong> huit monographies : Vandoeuvre, Belfort, Mulhouse, Lille, Canteleu, Le<br />

Havre, Grenoble, Evry.<br />

117


CDU 50285(1-2)<br />

BOURDON Daniel<br />

CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATION<br />

Evaluer les projets urbains<br />

Paris, Caisse <strong><strong>de</strong>s</strong> dépôts et consignations, 1999.- 110 p., ann., bibliogr.<br />

Ce gui<strong>de</strong> regroupe les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et les approches pour effectuer une analyse <strong>de</strong> l'évaluation urbaine.<br />

Outil <strong>de</strong> vulgarisation, il s'adresse aux non-spécialistes, passant comman<strong>de</strong> d’une évaluation, participant<br />

au travail d’évaluation, ou en utilisent les résultats afin d’améliorer la conception et la conduite d'un<br />

projet, d'y adapter leurs pratiques. Il se décompose en six étapes : les différentes approches ;<br />

l'organisation <strong>de</strong> l'évaluation ; l'étape préalable <strong>de</strong> l'évaluation ; l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats du projet urbain,<br />

<strong>de</strong> son impact et <strong>de</strong> ses effets.<br />

CDU 50317<br />

CAHIN Gérard<br />

Les zones franches <strong>urbaines</strong> : bilan juridique provisoire<br />

in Actualité juridique. Droit administratif, n° 6, 20 juin 1999.- pp. 467-477<br />

La légalité <strong><strong>de</strong>s</strong> Zones franches <strong>urbaines</strong> (ZFU) est interrogée dans le cadre du droit communautaire et du<br />

droit interne. La mise en cause <strong>de</strong> leur légalité <strong>de</strong>vant la Cour <strong>de</strong> justice <strong><strong>de</strong>s</strong> communautés européennes<br />

est à prendre en compte dans le bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> zones franches : leur coût global s'alourdirait du coût d'un<br />

contentieux <strong>de</strong>vant la Cour <strong>de</strong> Justice européenne. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> leur compatibilité discutable avec la<br />

réglementation communautaire <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> d'Etat, les ZFU invitent à reconsidérer la conception française<br />

<strong>de</strong> la discrimination positive.<br />

CDU ; IA P.57<br />

118


EVALUATION<br />

DES POLITIQUES TERRITORIALES<br />

COHEN S., DYCKMAN J.<br />

SERVICE REGIONAL DE L’EQUIPEMENT DE LA REGION PARISIENNE ; DIVISION ETUDES ET<br />

PROGRAMMES DIVISION ; IFPREF<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs et stratégies <strong>de</strong> la planification et <strong>de</strong> l'aménagement <strong>de</strong> la Région<br />

parisienne avec une référence particulière au Schéma directeur <strong>de</strong> la région<br />

Paris, SRERP, 1976.- 58 p.<br />

Perspectives sur la planification <strong>de</strong> l'aménagement du territoire ; planification <strong>de</strong> la Région parisienne ;<br />

évaluation du Schéma directeur <strong>de</strong> la Région parisienne ; différentes approches <strong>de</strong> la planification<br />

passage <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong> contrôle direct négatives à <strong><strong>de</strong>s</strong> incitations indirectes positives, <strong>de</strong> l'allocation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> investissements à la coordination <strong><strong>de</strong>s</strong> services...<br />

DRE 2722 ; IA 10719(2)<br />

ROTGE Anne-Marie<br />

La politique <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> pays l'exemple <strong>de</strong> la Région Midi-Pyrénées<br />

Toulouse, <strong>Centre</strong> interdisciplinaire d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>urbaines</strong>, 1978.- 312 p.<br />

La compréhension <strong>de</strong> la politique <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> pays, replacée dans le contexte général <strong>de</strong><br />

l'aménagement du territoire et dans l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> rapports entre l'État et les collectivités locales,<br />

constitue la finalité <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong>. Elle est tout d'abord consacrée à l'étu<strong>de</strong> théorique <strong>de</strong> cette politique<br />

telle qu'elle a été engagée en 1975, puis à l'évolution qu'elle a subie, aux modifications qui lui ont été<br />

apportées. Une analyse plus particulière est ensuite consacrée aux huit pays <strong>de</strong> Midi-Pyrénées Haut-<br />

Adour, Monts <strong>de</strong> Lacaune, Saint-Affrique, Couserans, Figeac, Lomagne du Gers, Bas Quercy <strong>de</strong><br />

Montpezat, Gourdon. Elle permet <strong>de</strong> situer la réaction <strong><strong>de</strong>s</strong> pays à l'égard <strong>de</strong> la procédure, <strong>de</strong> cerner les<br />

espérances qu'elle fait naître, les méfiances qu'elle suscite, les transformations qu'elle opère ainsi que<br />

les désillusions qu'elle entraîne.<br />

DRE 4383<br />

GAUDIN J.-P., BARRAQUE B.<br />

Un bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> recherches sur la planification urbaine<br />

Sl., 1980.- 49 p., bibliogr.<br />

Evaluation critique <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux <strong>de</strong> recherche sur la planification urbaine, et à travers eux, <strong>de</strong> la démarche<br />

prévisionnelle d'affectation <strong><strong>de</strong>s</strong> usages <strong><strong>de</strong>s</strong> sols et <strong>de</strong> programmation <strong><strong>de</strong>s</strong> interventions foncières<br />

<strong>publiques</strong>. La première partie relève les lacunes du cadre d'analyse un contexte <strong>de</strong> croissance urbaine<br />

accélérée, une planification uniforme basée sur une logique d'équipement et enfin l'absence <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

problématiques <strong>de</strong> foncier, <strong>de</strong> paysage et d'énergie. La <strong>de</strong>uxième partie traite <strong>de</strong> la planification urbaine<br />

et <strong>de</strong> la transformation d'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> rapports sociaux. Il est montré en quoi les enjeux actuels <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> d'urbanisme sont éclairés par les recherches sur l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> vie et les<br />

recherches sur les rapports entre le technique et le politique.<br />

CDU 26792<br />

MERLIN Pierre<br />

L’aménagement <strong>de</strong> la Région parisienne et les villes nouvelles<br />

in Notes et étu<strong><strong>de</strong>s</strong> documentaires, n° 4677-4678, 26 juil. 1982.- 212 p., cartes, tabl., bibliogr.<br />

Cette étu<strong>de</strong> resitue le mouvement <strong><strong>de</strong>s</strong> villes nouvelles et leur réalisation dans le cadre <strong>de</strong> la naissance et<br />

<strong>de</strong> l'évolution d'une politique d'aménagement au niveau <strong>de</strong> la région urbaine. Les villes nouvelles<br />

apparaissent comme le fruit d'une longue expérience <strong><strong>de</strong>s</strong> inconvénients du laisser-faire et comme le<br />

reflet <strong><strong>de</strong>s</strong> conceptions d'une époque marquée par la croissance urbaine et l'apport <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences<br />

étrangères.<br />

CDU ; IA 17441 ; DRE PER(N) ; CA B926<br />

119


VILAIN Michel<br />

Aménagement rural et direction par les objectifs : enjeux et protocoles d'une évaluation ex-post<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> décisions<br />

in Revue d'économie régionale et urbaine, n° 1, 1982.- pp.71-89, fig.<br />

La rationalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> décisions <strong>publiques</strong> s'appuie sur le calcul économique a priori. Mais les projets<br />

ainsi soumis à <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> préalables font rarement l'objet d'une évaluation ex-post, confrontant<br />

prévisions et réalisations. En fait, la question est <strong>de</strong> savoir à quelles conditions cette stratégie<br />

d'évaluation ex-post peut constituer une véritable pratique <strong>de</strong> direction par les objectifs pour les décisions<br />

d'équipement. Sur la base d'une étu<strong>de</strong> relative à l'impact d'un réseau d'irrigation et d'une analyse critique<br />

<strong>de</strong> l'expérimentation administrative en aménagement rural, on s'attache à dégager les enjeux et les<br />

protocoles d'une telle démarche d'évaluation ex-post intégrée aux processus décisionnels.<br />

CDU<br />

ALDUY Jean-Paul<br />

Quarante ans <strong>de</strong> planification en Région d'Ile-<strong>de</strong>-France<br />

in Cahiers <strong>de</strong> l'IAURIF, n° 70, déc. 1983.- pp.10-91, tabl., cartes<br />

Bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> documents <strong>de</strong> planification spatiale <strong>de</strong> la Région d'Ile-<strong>de</strong>-France que l'on peut regrouper en<br />

trois étapes : le projet urbain et l'instrumentation foncière prennent forme, <strong>de</strong>puis le Projet<br />

d'aménagement <strong>de</strong> la Région parisienne (PARP) - plus connu sous le nom <strong>de</strong> Plan « Prost », 1934 -<br />

jusqu'au Plan d'aménagement et d'organisation générale <strong>de</strong> la Région parisienne (PADOG) 1962 ; le Livre<br />

blanc, 1963, et le Schéma d'aménagement et d'urbanisme <strong>de</strong> la Région <strong>de</strong> Paris (SDAURP), 1965 ; les<br />

mises à jour - mises en cause jusqu'à la légalisation définitive sous le Schéma directeur d'aménagement<br />

et d'urbanisme <strong>de</strong> la Région d'Ile-<strong>de</strong>-France (SDAURIF), 1976.<br />

CDU<br />

POMMELLET Pierre, LECOIN Jean-Pierre<br />

De la nécessité et <strong>de</strong> la difficulté <strong>de</strong> la planification urbaine<br />

in Cahiers <strong>de</strong> l’IAURIF, n° 70, déc. 1983.- pp.4-9<br />

Cet article souligne les points importants <strong>de</strong> l'article <strong>de</strong> Jean-Pierre Alduy sur quarante ans <strong>de</strong><br />

planification en Région d'Ile-<strong>de</strong>-France, dresse un bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> vingt ans <strong>de</strong> réalisations d'aménagement en<br />

Région d'Ile-<strong>de</strong>-France, permet <strong>de</strong> voir à quelles conditions la planification urbaine peut espérer obtenir<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> effets concrets conformes à ses objectifs.<br />

CDU<br />

BAUDELLE Guy<br />

ETABLISSEMENT PUBLIC D'AMENAGEMENT DE LA VILLE NOUVELLE DE LILLE EST<br />

Villeneuve-d'Ascq, ville nouvelle. Un exemple d'urbanisme concerté. Préf. <strong>de</strong> Philippe<br />

Pinchemel. Postface <strong>de</strong> Yves Boucly<br />

Paris, Ed. du Moniteur, 1984.- 198 p., phot., bibliogr., fig.<br />

Rédigé à partir <strong>de</strong> documents officiels, <strong>de</strong> pièces d'archives, d'articles <strong>de</strong> presse, d'interviews sur le<br />

terrain, ce livre présente une chronique locale <strong>de</strong> l'aménagement <strong>de</strong> la ville nouvelle <strong>de</strong> Villeneuve d'Ascq,<br />

<strong>de</strong>puis les premières décisions, les choix d'urbanisme et d'architecture, les processus <strong>de</strong> mise en<br />

oeuvre, jusqu'à l'achèvement <strong><strong>de</strong>s</strong> réalisations et l'évaluation du résultat.<br />

CDU 15227 ; IA 18919 ; DRE 4375<br />

GAUDIN Jean-Pierre<br />

MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Enquête <strong>politiques</strong> municipales et problèmes <strong>de</strong> gestion urbaine<br />

Paris, Plan urbain, 1984.- 93 p.<br />

Une enquête, menée par huit centres <strong>de</strong> recherche ou bureaux spécialisés dans les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>urbaines</strong> en<br />

France auprès d'élus communaux, montre un renouvellement <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques gestionnaires <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

collectivités locales, notamment dans leur approche <strong>de</strong> plus en plus globale <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes urbains. Les<br />

mesures, pour faire face aux préoccupations d'ordre économique et financier, sont présentées comme<br />

actions prioritaires dans près <strong>de</strong> la moitié <strong><strong>de</strong>s</strong> communes <strong>de</strong> l'échantillon. Les préoccupations et les<br />

efforts engagés en matière <strong>de</strong> politique d'aménagement se concentrent principalement sur quatre<br />

secteurs : les transports urbains, le logement, la réhabilitation <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers anciens et <strong><strong>de</strong>s</strong> centres-villes<br />

et la recherche d'une plus gran<strong>de</strong> cohérence dans la programmation <strong>de</strong> l'aménagement urbain. Les avis<br />

120


<strong><strong>de</strong>s</strong> maires concernant les instruments et les moyens à développer pour la maîtrise d'ouvrage urbaine,<br />

notamment les contraintes <strong>de</strong> procédures, <strong>de</strong> réglementation administrative et <strong>de</strong> fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

collectivités territoriales, et les <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> élus en matière <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong> développement d'outils<br />

<strong>de</strong> connaissance et d'analyse, sont examinés.<br />

PU 1654<br />

LANVERS Pierre<br />

Les Sociétés d'aménagement régional et les Missions interministérielles d'aménagement<br />

touristique. Séance du 13 mars 1984<br />

in Journal Officiel. Avis et rapports du CES, n° 4, 13 avr. 1984.- 32 p., ann.<br />

Les objectifs assignés aux Sociétés d'aménagement régional et aux Missions interministérielles<br />

d'aménagement touristique sont-ils atteints Leurs missions doivent-elles être redéfinies dans la<br />

perspective <strong>de</strong> la décentralisation Quel pouvait être le rôle désormais dévolu aux régions et collectivités<br />

dans leur gestion et dans le financement <strong>de</strong> leurs actions <br />

CDU 16107<br />

VERLAQUE Christian<br />

CENTRE DE RECHERCHES ET D'ETUDES SUR PARIS ET L'ILE-DE-FRANCE<br />

Trente ans <strong>de</strong> décentralisation industrielle en France, 1954-1984<br />

Paris, CREPIF, 1984.- pp. 6-182, carte, tabl., graph.<br />

Analyse et mesure <strong>de</strong> la décentralisation industrielle par comparaison entre la politique et les moyens<br />

mis en oeuvre d'une part, et les résultats d'autre part. La décentralisation est prise dans le sens large <strong>de</strong><br />

transfert <strong><strong>de</strong>s</strong> activités sous forme d'emplois, et est envisagée dans un cadre temporel et spatial. La<br />

répartition départementale <strong><strong>de</strong>s</strong> actifs du secondaire a été mise en parallèle à partir <strong>de</strong> trois<br />

recensements <strong>de</strong> population : 1954, 1975, 1982.<br />

IA 19602<br />

ESCANDE Jean-Paul<br />

COMITE DE DECENTRALISATION<br />

Rapport du Comité <strong>de</strong> décentralisation à Monsieur le Premier Ministre, 1984<br />

Paris, Comité <strong>de</strong> décentralisation, 1985.- pag. div., cartes, tabl., graph., annexes<br />

Ce premier rapport du Comité <strong>de</strong> décentralisation rappelle les fon<strong>de</strong>ments et le cadre <strong>de</strong> l'action du<br />

comité. Il dresse le bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> dix <strong>de</strong>rnières années <strong>de</strong> décentralisation en province et du rééquilibrage <strong>de</strong><br />

la Région d'Ile-<strong>de</strong>-France, et présente les perspectives du Comité <strong>de</strong> décentralisation.<br />

DRE 6568.84<br />

LABORIE Jean-Paul, LANGUMIER Jean-François, ROO Priscilla <strong>de</strong><br />

COOPERATION ET AMENAGEMENT<br />

La politique française d'aménagement du territoire <strong>de</strong> 1950 à 1985<br />

Paris, La Documentation française, 1985.- 176 p., tabl., cartes, photogr., bibliogr. + cartes h-t.<br />

On présente, on analyse et on évalue plusieurs axes majeurs constitutifs <strong>de</strong> la politique d'aménagement<br />

du territoire menée en France <strong>de</strong>puis une trentaine d'années. Toute politique d'aménagement et <strong>de</strong><br />

développement régional s'inscrit dans <strong><strong>de</strong>s</strong> perspectives à long terme, en phase avec <strong><strong>de</strong>s</strong> cycles<br />

temporels <strong>de</strong> dimension variable : croissance économique intense <strong>de</strong> 1950 à 1974, puis mutations<br />

encore en cours, sous-tendues par <strong><strong>de</strong>s</strong> révolutions technologiques accélérées, ou passage plus lent<br />

mais décisif d'une organisation institutionnelle publique centralisée, à la décentralisation consacrée en<br />

1982. Les textes présentés soulignent ces transformations. En outre, on traite essentiellement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

gran<strong><strong>de</strong>s</strong> actions promues par les pouvoirs publics. Six dossiers sont étudiés : 30 ans d'aménagement du<br />

territoire ; espaces ruraux et aménagement du territoire ; <strong>politiques</strong> d'industrialisation et d'équipement du<br />

territoire ; planification régionale et locale ; décentralisation et aménagement du territoire ; dynamiques<br />

et développement local.<br />

CDU 17415 ; IA 21934 ; CA C3880 ; DRE 6116 ; DCN 17-257<br />

ESCANDE Jean-Paul<br />

COMITE DE DECENTRALISATION<br />

Rapport du Comité <strong>de</strong> décentralisation à Monsieur le Premier ministre, 1985<br />

Paris, Comité <strong>de</strong> décentralisation, 1986.- 41 p., tabl., annexes<br />

121


Successivement, l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> missions et <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures gérées par le Comité <strong>de</strong> décentralisation,<br />

l'esprit et le contexte <strong>de</strong> la réforme <strong>de</strong> l'agrément sont examinés. Un bilan quantitatif et qualitatif <strong>de</strong><br />

l'action du comité en 1985 est dressé, et les premières impressions sur les conséquences <strong>de</strong> la réforme<br />

<strong>de</strong> l'agrément sur l'aménagement <strong>de</strong> la Région Ile-<strong>de</strong>-France et les équilibres province/Paris sont<br />

évoquées.On présente quelques suggestions <strong>de</strong> nature à consoli<strong>de</strong>r le travail du comité.<br />

CDU 27339 ; DRE 6568.85<br />

PATTON Carl V., SAWICKI David S.<br />

Basic methods of policy analysis and planning<br />

Englewood Cliffs, Prentice Hall, 1986.- XIV-450 p., tabl., graph., cartes, bibliogr., in<strong>de</strong>x<br />

Dans un premier temps, l'étu<strong>de</strong> présente rapi<strong>de</strong>ment les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> base ainsi que l'analyse <strong>de</strong> la<br />

politique et le processus <strong>de</strong> planification. Dans un second temps, l'étu<strong>de</strong> propose sept cas, intégrant <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

approches qualitatives et quantitatives, qui peuvent être résolus par les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> analysées dans la<br />

première partie.<br />

IA 22964<br />

COMMISSARIAT GENERAL AU PLAN<br />

Bilan économique et financier <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> Plan État-région métropolitaines, 1984-1988<br />

Paris, Commissariat général du Plan, 1987.- 18 p., tabl., graph., cartes<br />

Un panorama <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> Plan État-région est dressé, trois ans après le lancement <strong>de</strong> cette<br />

opération. Il rappelle l'ampleur et la nature <strong><strong>de</strong>s</strong> engagements souscrits, et montre que la mise en oeuvre<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> opérations inscrites s'effectue <strong>de</strong> manière satisfaisante.<br />

IA 24576<br />

Les Contrats <strong>de</strong> Plan État-région reconduits<br />

in Inter régions, n° 91, juin 1987.- pp. 24-32., cartes., tabl., graph.<br />

Bilan globalement positif <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> Plan État-région. Une présentation en cartes et tableaux<br />

montre les domaines d'action concernés et l'importance <strong><strong>de</strong>s</strong> enveloppes financières. L'État soutient plus<br />

particulièrement les régions en difficulté. Malgré la bonne exécution financière <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats, une<br />

amélioration dans le sens d'une élaboration plus soli<strong>de</strong> et d'une simplification <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures.<br />

CDU<br />

AGENCE D'URBANISME ET DE DEVELOPPEMENT DE LA REGION FLANDRE- DUNKERQUE<br />

Démarche <strong>de</strong> planification territoriale sur le territoire dunkerquois<br />

Dunkerque, AGUR, 1988.- 35 p., fig., tabl.<br />

La Région dunkerquoise est dans une phase <strong>de</strong> mutation économique : <strong><strong>de</strong>s</strong> événements extérieurs tel le<br />

Tunnel sous la Manche vont contribuer à faire évoquer le contexte socio-économique. Une démarche est<br />

engagée pour définir les grands enjeux du redéploiement <strong>de</strong> la Région dunkerquoise. Cette étu<strong>de</strong> montre<br />

les différentes étapes <strong>de</strong> cette démarche : métho<strong>de</strong> utilisée et acteurs concernés, jusqu'à la mise en<br />

oeuvre du Schéma directeur et son évaluation.<br />

CDU 27278 ; DCN 23-DK-386<br />

DIRECTION REGIONALE DE L'EQUIPEMENT D'ILE-DE-FRANCE ; DIVISION ETUDES ET<br />

PROGRAMMES ; REGION D’ILE-DE-FRANCE<br />

Réflexions sur le Schéma directeur régional<br />

Paris, DREIF, 1988.- 85 p., cartes, tabl., graph. + annexes, cartes<br />

Dégager <strong>de</strong> nouveaux objectifs d'aménagement, sur la base <strong>de</strong> l'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> évolutions sociales,<br />

économiques et institutionnelles récentes. Examiner comment un projet d'aménagement cohérent et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> d'accompagnement bien conduites peuvent permettre d'atteindre ces objectifs.<br />

DRE 7349<br />

LAVIGNE Jean-Clau<strong>de</strong><br />

DELEGATION A LA RECHERCHE ET A L'INNOVATION<br />

Prospective et planification urbaine. La révision du SDAU <strong>de</strong> la Région lyonnaise<br />

Lyon, Economie et humanisme, 1988.- 182 p., cartes<br />

Observation en vraie gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la mise en révision du SDAU, visant à repérer, à partir <strong>de</strong> la révision, ce<br />

qui peut constituer la « nouvelle planification urbaine », et à réfléchir à l'avenir <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures. La<br />

première partie correspond au suivi <strong>de</strong> la révision du SDAU. La secon<strong>de</strong> récapitule les questions<br />

122


fondamentales qui ont émergé au cours <strong>de</strong> la procédure et qui interrogent sur la pertinence du type <strong>de</strong><br />

planification retenu à Lyon. La troisième essaie <strong>de</strong> repérer les lignes d'évolution possibles et<br />

souhaitables pour la planification.<br />

CDU 20853 ; IA 26524<br />

VOISARD Jacques<br />

COMITE DE DECENTRALISATION<br />

Rapport du Comité <strong>de</strong> décentralisation année 1988 à Monsieur le Premier ministre<br />

Paris, Comité <strong>de</strong> décentralisation, 1989.- 3 vol. (261 p. + 46 p. + 15 p.), tabl., graph.<br />

Le comité estime que le jeu <strong>de</strong> la loi du marché <strong>de</strong> l'immobilier d'entreprise est au service naturel du<br />

développement régional, mais qu'il n'a pas fait la preuve qu'il pouvait jouer spontanément un rôle en faveur<br />

<strong>de</strong> l'intérêt général ni se substituer à la fonction régulatrice <strong>de</strong> la collectivité publique en matière<br />

d'équilibre ou <strong>de</strong> développement socio-économique et culturel que ce soit à l'échelle régionale, nationale,<br />

européenne ou autre. Le comité a trouvé, au contact <strong><strong>de</strong>s</strong> villes, une illustration <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats qui peuvent<br />

être obtenus lorsque se déploient conjointement l'initiative locale, une politique nationale d'aménagement<br />

et l'esprit d'entreprise. Le comité attire l'attention <strong>de</strong> tous les acteurs du changement <strong>de</strong> la géographie<br />

tertiaire <strong>de</strong> la France sur la possibilité et la nécessité <strong>de</strong> tirer un meilleur parti <strong>de</strong> la localisation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

activités et <strong><strong>de</strong>s</strong> emplois à travers le territoire.<br />

IA 25503(1988-1-2-3) ; DRE 6568.88(1-3)<br />

DELEGATION A L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET A L’ACTION REGIONALE<br />

Loi Montagne. Cinq années d'application. Eléments d'un bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>de</strong> l'Etat<br />

Paris, DATAR, 1990.- 39 p., tabl., cartes<br />

Bilan <strong>de</strong> la situation <strong><strong>de</strong>s</strong> régions montagneuses et application <strong>de</strong> l'esprit <strong>de</strong> la Loi Montagne du 09-01-<br />

1985 a été pris en compte dans les actions concrètes que mène l'Etat en faveur <strong>de</strong> ces territoires. Les<br />

logiques <strong>de</strong> solidarité d'une part, et d'autre part celles <strong>de</strong> soutien aux initiatives susceptibles <strong>de</strong><br />

contribuer au développement économique, sont analysées, en s'appuyant sur le rôle central que<br />

représente la réalisation du Plan routier national pour le désenclavement <strong><strong>de</strong>s</strong> massifs.<br />

CDU 39580<br />

JANVIER Yves<br />

CABINET YVES JANVIER ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ;<br />

PLAN URBAIN<br />

Evaluation d'une démarche intégrée <strong>de</strong> planification économie-espace aux Arcs-sur-Argens<br />

Marseille, Cabinet Janvier, 1990.- 22 p.<br />

Evaluation d'un programme <strong>de</strong> développement local mis en oeuvre dans la commune <strong><strong>de</strong>s</strong> Arcs (Var). Ce<br />

programme intégrait les perspectives économiques et celles <strong>de</strong> la planification spatiale, afin <strong>de</strong> favoriser<br />

le développement touristique et l'accueil d'activités nouvelles (voir le rapport « Expérimentation d'une<br />

démarche intégrée économie-espace »). La procédure d'évaluation comprend : un rappel du protocole<br />

expérimental, une <strong><strong>de</strong>s</strong>cription du déroulement <strong>de</strong> l'opération, une analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions <strong>de</strong> réalisation<br />

<strong>de</strong> l'expérience, un bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> apports <strong>de</strong> la démarche effectuée, <strong><strong>de</strong>s</strong> réflexions sur la généralisation <strong>de</strong> la<br />

démarche.<br />

PU 1682(2)<br />

LAVIGNE Jean-Clau<strong>de</strong>, DOST François<br />

ECONOMIE ET HUMANISME ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES<br />

TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Prospective et planification urbaine. Quelle prise en compte <strong><strong>de</strong>s</strong> mutations économiques <br />

Lyon, Economie et humanisme, 1990.- 52 p., bibliogr.<br />

Par une analyse bibliographique et <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas, les auteurs s'attachent à préciser les modalités<br />

<strong>de</strong> prise en compte <strong>de</strong> l'économie dans les réflexions sur la planification urbaine, au cours <strong><strong>de</strong>s</strong> cinq<br />

<strong>de</strong>rnières années. Dans une première partie, ils précisent ce que l'on entend par « mutations<br />

économiques », avant <strong>de</strong> voir comment cette question est abordée dans différents ouvrages ou travaux<br />

<strong>de</strong> recherche touchant à la planification urbaine, à la prospective ou au développement local. La<br />

troisième partie s'appuie plus précisément sur <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux <strong>de</strong> planification urbaine récents, issus <strong>de</strong><br />

divers structures d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong> d'agglomérations françaises.<br />

CDU 28844<br />

123


MILLET Jean<br />

CONSEIL GENERAL DES PONTS ET CHAUSSEES<br />

Etu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> synthèse. Réunion du 17 mai sur le thème <strong>de</strong> l'aménagement urbain<br />

Paris, Conseil général <strong><strong>de</strong>s</strong> ponts et chaussées, 1990.- 32 p. multigr.<br />

Réflexion sur l'armature urbaine et le réseau <strong>de</strong> villes ; sur l'agglomération et ses équilibres internes ; sur<br />

les responsabilités respectives <strong><strong>de</strong>s</strong> différents niveaux <strong>de</strong> décision, le rôle d'incitation <strong>de</strong> l'État ; et sur <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

outils d'élaboration et <strong>de</strong> mise en oeuvre <strong>de</strong> projets d'agglomération associant les acteurs concernés.<br />

CDU 22525<br />

SHEFER Daniel, KAESS Lisa<br />

Evaluation methods in urban and régional planning theory and practice<br />

in Town planning review, vol. 61, n° 1, janv. 1990.- pp.75-88, tabl., bibliogr.<br />

En dépit d'un large éventail <strong>de</strong> techniques d'évaluation aujourd'hui disponibles, la tendance à favoriser les<br />

métho<strong><strong>de</strong>s</strong> anciennes et très testées continue. Ces différentes techniques et leur applications sont<br />

analysées.<br />

CDU<br />

WELLHOFF François<br />

DELEGATION A L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET ACTION REGIONALE<br />

Aménager le Bassin parisien. Premières réflexions<br />

Paris, DATAR, 1990 .- XXIX p., cartes<br />

Depuis vingt ans, le Bassin parisien a évolué : <strong>de</strong> multiples projets locaux ont été élaborés, <strong>de</strong><br />

nombreuses réalisations ont transformé le territoire, mais aucune réflexion globale sur l'avenir à long<br />

terme du Bassin parisien n'a été entreprise. Après un bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> forces et <strong><strong>de</strong>s</strong> faiblesses du Bassin<br />

parisien, l'étu<strong>de</strong> recense les enjeux sur le long terme et les domaines d'action prioritaires. Enfin, elle<br />

propose <strong>de</strong> construire l'avenir du Bassin parisien.<br />

CDU 23264 ; IA 28186 ; DRE T.1621<br />

FEDERATION NATIONALE DES AGENCES D'URBANISME ; DIRECTION DE L’ARCHITECTURE ET DE<br />

L’URBANISME<br />

Les agences d'urbanisme d'agglomération et les <strong>politiques</strong> nationales <strong>de</strong> développement<br />

urbain et territorial. Une sélection <strong><strong>de</strong>s</strong> activités en 1990-1991<br />

Paris, FNAU, MELT, 1991.- 130 p., cartes, fig.<br />

Bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> activités <strong><strong>de</strong>s</strong> agences d'urbanisme en 1990-91. A partir d’actions menées au niveau local, <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

démarches <strong>de</strong> partenariat innovantes sont présentées : leurs résultats contribuent au succès <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> nationales. Les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> et actions <strong><strong>de</strong>s</strong> agences d'urbanisme sont classées selon les<br />

rubriques : observation et expertise <strong><strong>de</strong>s</strong> phénomènes urbains ; planification urbaine et territoriale et<br />

projets urbains ; politique <strong>de</strong> la ville, <strong>de</strong> l'habitat et Développement social urbain (DSU) ; infrastructures,<br />

déplacements, transports, développement universitaire, développement économique, environnement et<br />

sites naturels.<br />

CDU 27063 ; IA 31970 ; DRE 7124(91)<br />

Les plans municipaux d'environnement. Premier bilan<br />

Grenoble, IUG, 1991.- 140 p., ann., bibliogr.<br />

La décentralisation a donné <strong><strong>de</strong>s</strong> compétences aux communes en matière <strong>de</strong> gestion et d'aménagement<br />

<strong>de</strong> l'espace. Mais jusqu'alors aucune réelle politique municipale <strong>de</strong> l'environnement n’a pu voir le jour. Les<br />

plans municipaux <strong>de</strong> l'environnement, outil d'ai<strong>de</strong> à la décision, sont <strong><strong>de</strong>s</strong>tinés à élaborer <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes<br />

d'actions pluriannuels et à instaurer un dialogue entre la municipalité et l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> partenaires<br />

concernés.<br />

CDU 34066 ; IUG D4105<br />

SIMON Jean-Pierre<br />

CENTRE D'ETUDES TECHNIQUES DE L'EQUIPEMENT DE MEDITERRANEE ; SERVICE TECHNIQUE<br />

DE L'URBANISME<br />

Groupe <strong>de</strong> travail « effets <strong><strong>de</strong>s</strong> grands équipements » ; rapport d'activité au 1er mai 1991<br />

Aix-en-Provence, CETE Méditerranée, 1991.- 72 p.<br />

124


A partir <strong>de</strong> l'analyse d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> récentes relatives à l'impact <strong><strong>de</strong>s</strong> grands équipements d'infrastructure sur<br />

l'attractivité <strong><strong>de</strong>s</strong> villes et <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires, le document propose une métho<strong>de</strong> d'élaboration <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

d'impact et une métho<strong>de</strong> d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> en matière d'équipement.<br />

CDU 29423<br />

ABRAHAM Bertrand, PELE Franck<br />

Evaluation expérimentale <strong>de</strong> la politique publique régionale : OPARCA, IXe Plan, 1984-1988<br />

in Cahiers économiques <strong>de</strong> Bretagne, n° 1, mars 1992.- 15 p., bibliogr.<br />

L'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> tel que l'OPARCA exige une méthodologie particulière, puisqu'il<br />

s'agit <strong>de</strong> connaître les effets <strong>de</strong> l'investissement et <strong>de</strong> mesurer le déclin du tissu artisanal ou commercial<br />

si l'opération n'a pas été réalisée. L'OPARCA a atteint et dépassé ses objectifs quantifiés. Par contre, le<br />

volet animation est source <strong>de</strong> quelques difficultés en raison d'un décalage entre « logique privée » et<br />

« logique publique ».<br />

D22<br />

BASLE Maurice<br />

L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> territoriales : vers la multiplication <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences et la<br />

diffusion <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

in Cahiers économiques <strong>de</strong> Bretagne, n° 1, mars 1992.- 11 p., bibliogr.<br />

L'auteur analyse la méthodologie expérimentale utilisée pour l'évaluation <strong>de</strong> l'OPARCA <strong>de</strong> la Bretagne<br />

centrale. On peut penser que <strong>de</strong> nouvelles expériences d'évaluation permettront <strong>de</strong> poursuivre cette<br />

formation continue <strong>de</strong> type « learning by doing » (apprentissage par la pratique).<br />

D22<br />

DELEGATION A L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET A L’ACTION REGIONALE<br />

Redéveloppement <strong><strong>de</strong>s</strong> zones en déclin industriel. Sous la direction <strong>de</strong> Serge Wachter<br />

Paris, La Documentation française, 1992.- 201 p., tabl., bibliogr.<br />

Le redéveloppement <strong><strong>de</strong>s</strong> zones en difficulté a été, et <strong>de</strong>meure, une <strong><strong>de</strong>s</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> actions d'aménagement<br />

du territoire. Les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et les outils accumulés constituent un acquis utilisable pour revitaliser <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

régions qui traversent <strong><strong>de</strong>s</strong> restructurations productives : mo<strong>de</strong>rnisation <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises et conditions<br />

particulières pour l'implantation <strong><strong>de</strong>s</strong> nouvelles activités ; reconversion et reclassement <strong><strong>de</strong>s</strong> salariés ;<br />

requalification et valorisation <strong><strong>de</strong>s</strong> espaces. L'étu<strong>de</strong> présente <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> et <strong>de</strong> bilan <strong>de</strong><br />

l'expérience française <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> redéveloppement économique.<br />

CDU 27978 ; IA 31901 ; DCN 17-285<br />

DIRECTION DE L’ARCHITECTURE ET DE L’URBANISME ; SERVICE TECHNIQUE DE L'URBANISME ;<br />

TEN<br />

Aménager le Bassin parisien. Synthèse <strong><strong>de</strong>s</strong> approches <strong>de</strong> planification urbaine et territoriale.<br />

Contribution au Livre blanc DATAR<br />

Paris, DAU, 1992.- 87 p., cartes<br />

Résultats <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> menée par les services extérieurs <strong>de</strong> l'équipement (DRE et DDE) sur le Bassin<br />

parisien. La première partie est un diagnostic qui fait apparaître <strong>de</strong> fortes disparités territoriales entre les<br />

régions et départements composant le bassin parisien. La <strong>de</strong>uxième partie indique <strong><strong>de</strong>s</strong> cibles prioritaires<br />

pour développer et aménager les territoires, les villes (transports et communications, universités,<br />

aménagement urbain). La <strong>de</strong>rnière partie fait le bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> stratégies <strong>de</strong> développement et d'aménagement<br />

proposées. Le document est illustré <strong>de</strong> nombreuses cartes.<br />

CDU 27068 ; IA 32768 ; DCN 13-107<br />

LARRUE Corinne, PRUD'HOMME Rémy<br />

Les conséquences environnementales <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> d'aménagement du territoire : un essai<br />

d'évaluation<br />

in Revue d'économie régionale et urbaine, n° 3, 1992.- pp. 329-355<br />

Les <strong>politiques</strong> d'aménagement du territoire ont-elles un impact positif ou négatif sur l'environnement <br />

Réflexion sur la nature <strong><strong>de</strong>s</strong> liens qui lient aménagement du territoire et environnement. Essai d'évaluation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> conséquences environnementales <strong><strong>de</strong>s</strong> micro- et macro-aménagements. Estimation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

conséquences <strong><strong>de</strong>s</strong> impacts i<strong>de</strong>ntifiés, en termes <strong>de</strong> stratégies <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> l'environnement.<br />

CDU ; IA P.355<br />

125


Observatoires<br />

in Cahiers <strong>de</strong> l'IAURIF, n° 101, juil. 1992.- pp.3-111, tabl., phot., cartes, fig., graph.<br />

Depuis quelques années, <strong><strong>de</strong>s</strong> observatoires sont nés pour orienter et évaluer les actions sur la ville. Ils<br />

concernent le foncier, le logement, le tourisme, l'économie, les télécommunications, l'emploi, les<br />

déchets, les quartiers d'habitat social, mais aussi la santé. Il en existe aussi un dans l'Hérault qui sert à<br />

la politique foncière du département.<br />

CDU ; IA P.117<br />

VIGNERON Valérie<br />

Un essai d'évaluation <strong>de</strong> l'impact environnemental <strong>de</strong> la politique d'aménagement du<br />

territoire : le cas <strong>de</strong> la Région Nord-Pas-<strong>de</strong>-Calais<br />

Créteil, Université <strong>de</strong> Paris XII - Val-<strong>de</strong>-Marne, 1992.- 95 p., graph., cartes, bibliogr., 7 ann.<br />

Evaluation <strong>de</strong> l'impact environnemental <strong><strong>de</strong>s</strong> micro-aménagements et <strong><strong>de</strong>s</strong> macro-aménagements du<br />

territoire dans le Nord-Pas-<strong>de</strong>-Calais. Bilan global <strong>de</strong> l'impact <strong>de</strong> l'aménagement du territoire sur<br />

l'environnement <strong>de</strong> la région : <strong>politiques</strong> du parc naturel régional et du conservatoire du littoral,<br />

réhabilitation <strong><strong>de</strong>s</strong> friches industrielles, la ville nouvelle <strong>de</strong> Villeneuve-d'Ascq. Parmi les « grands<br />

chantiers », étu<strong>de</strong> du pôle industrialo-portuaire <strong>de</strong> Dunkerque, <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> reconversion industrielle,<br />

<strong>de</strong> l'aménagement d'infrastructures <strong>de</strong> transport, du renforcement <strong>de</strong> l'armature urbaine régionale.<br />

EPC NY C-3280<br />

VOISARD Jacques<br />

COMITE DE DECENTRALISATION<br />

Rapport du Comité <strong>de</strong> décentralisation à Madame le Premier ministre, année 1990. Fascicule 1.<br />

Bilan <strong>de</strong> l'activité du Comité <strong>de</strong> décentralisation en 1990. Fascicule 2. Analyse et propositions.<br />

3. Le prix d'un modèle <strong>de</strong> développement : première approche, annexes<br />

Paris, Comité <strong>de</strong> décentralisation, 1992.- fasc. 1 : 6p. + 59 p., tabl., ann. ; fasc. 2 : 59 p., tabl. ; fasc.<br />

3 : 245 p., tabl., cartes, plans<br />

CDU 26054(1-2-3) ; IA 25503(1990 - 1-2-3) ; DRE 6568.90(1-2-3)<br />

AMIEL Michel<br />

DELEGATION A L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET A L’ACTION REGIONALE<br />

L’amélioration <strong><strong>de</strong>s</strong> services en milieu rural : les Schémas départementaux <strong>de</strong> services<br />

Paris, La Documentation française, 1993.- 38 p., bibliogr., phot., tabl.<br />

Les Schémas départementaux d'organisation et d'amélioration <strong><strong>de</strong>s</strong> services en milieu rural ont pour<br />

ambition d'assurer aux ruraux un accès aisé à <strong><strong>de</strong>s</strong> services publics <strong>de</strong> qualité afin d'améliorer leurs<br />

conditions <strong>de</strong> vie et <strong>de</strong> favoriser le redéveloppement économique <strong>de</strong> ces territoires. L'étu<strong>de</strong> décrit et<br />

analyse les premiers résultats <strong>de</strong> cette opération, lancée début 1992 dans 25 départements, et les<br />

perspectives d'évolution.<br />

CDU 28951 ; IA 33033 ; DCN 17-315<br />

CAZANAVE Gilles<br />

L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> territoriales ou les débuts d'une expérience en Bretagne<br />

notamment<br />

in Revue française d'administration publique, n° 66, avr.-juin 1993.- pp. 255-261<br />

L'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> territoriales correspond-elle à un besoin Dans l'affirmative, quelles<br />

réponses peuvent-elles y apporter <br />

CDU<br />

DIRECTION DE L’ARCHITECTURE ET DE L’URBANISME<br />

Note <strong>de</strong> réflexion sur la relance <strong>de</strong> la planification territoriale et la proposition <strong>de</strong> « directives<br />

territoriales d'aménagement »<br />

Paris, Ministère <strong>de</strong> l'Equipement, <strong><strong>de</strong>s</strong> transports et du tourisme, juil. 1993.- 22 p., cartes<br />

Note <strong>de</strong> travail sur les moyens <strong>de</strong> mieux encadrer la planification locale ; les rôles respectifs <strong>de</strong> l'Etat et<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités territoriales (régions, départements, groupements <strong><strong>de</strong>s</strong> communes, etc.) dans la<br />

responsabilité <strong>de</strong> planification <strong><strong>de</strong>s</strong> grands territoires. I<strong>de</strong>ntification <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires en déficit <strong>de</strong><br />

planification. Définition <strong><strong>de</strong>s</strong> échelles géographiques pertinentes pour la planification et <strong><strong>de</strong>s</strong> Directives<br />

territoriales d'aménagement (DTA) dans un système <strong>de</strong> planification mo<strong>de</strong>rnisé. Point sur l'avancée <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

schémas directeurs.<br />

126


CDU 28300 ; DCN 17-291<br />

CENTRE D'ETUDES TECHNIQUES DE L'EQUIPEMENT DE MEDITERRANEE ; DIRECTION DE<br />

L’ARCHITECTURE ET DE L’URBANISME<br />

Bilan national <strong>de</strong> l'application <strong>de</strong> l'article L. 146-6 du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'urbanisme<br />

Aix-en-Provence, CETE Méditerranée, 1994.- 65 p.<br />

En mars 1993, la Direction <strong>de</strong> l'architecture et <strong>de</strong> l'urbanisme confiait aux CETE (Nord-Picardie,<br />

Normandie-centre, Ouest et Méditerranée), le soin <strong>de</strong> réaliser un bilan sur l'état d'avancement <strong>de</strong> la mise<br />

en oeuvre <strong>de</strong> l'article L.146-6 relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. Ce<br />

document donne une lecture synthétique <strong>de</strong> ces bilans locaux ;il comporte trois chapitres : i<strong>de</strong>ntification<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> espaces, superficie et nature <strong><strong>de</strong>s</strong> espaces, protection <strong><strong>de</strong>s</strong> espaces.<br />

CDU 30199 ; DCN 1994-14<br />

COMMISSARIAT GENERAL AU PLAN<br />

Analyse <strong>de</strong> la cohérence fonctionnelle et territoriale <strong><strong>de</strong>s</strong> grands schémas directeurs <strong>de</strong> l'État<br />

Paris, Commissariat général du Plan, 1994.- 73 p., cartes, bibliogr.<br />

L'analyse <strong>de</strong> la cohérence fonctionnelle et territoriale <strong><strong>de</strong>s</strong> grands schémas directeurs <strong>de</strong> l'État nécessite<br />

<strong>de</strong> les intégrer dans une réflexion à l'échelle européenne, voire mondiale, pour certains flux et certains<br />

phénomènes. Elle suppose <strong>de</strong> relativiser la place <strong><strong>de</strong>s</strong> schémas dans la politique d'aménagement du<br />

territoire et doit s'interroger sur le terme <strong>de</strong> cohérence. La première phase <strong>de</strong> l'analyse s'attache à définir<br />

la cohérence comme étant l'absence <strong>de</strong> contradictions entre <strong><strong>de</strong>s</strong> critères d'objectifs affichés par les<br />

schémas directeurs (routes, lignes TGV, Université 2000, Plan câble...) et la réalité sur les plans<br />

fonctionnel et territorial, tant <strong>de</strong> façon interne qu'externe. La secon<strong>de</strong> phase part <strong>de</strong> la définition <strong>de</strong> la<br />

cohérence déclinée autour <strong>de</strong> quatre critères (connexion, homogénéité, agrégation, adhérence) pour<br />

proposer une méthodologie et la manière <strong>de</strong> la mettre en oeuvre.<br />

DRE 7440<br />

FAURE Alain, SMITH Andrew<br />

L’évaluation, objet <strong>de</strong> savoir et enjeu <strong>de</strong> pouvoir. Le cas <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> locales<br />

in Sciences <strong>de</strong> la société. Cahiers du LERASS, n° 32, mai 1994.- pp. 101-111<br />

L'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> locales est une activité à la croisée <strong>de</strong> l'opérationnel et du scientifique. Dans<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> démarches conjointes, les élites politico-administratives et les chercheurs en sciences sociales<br />

participent à son évolution autour <strong>de</strong> quatre tendances que tente <strong>de</strong> préciser cette contribution : un<br />

certain déclin <strong><strong>de</strong>s</strong> références corporatistes <strong>de</strong> l'administration française, une contractualisation<br />

croissante <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> locales, le passage <strong>de</strong> l'évaluation <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> à la décision à un modèle plus<br />

participatif mais fragile, un milieu universitaire à la recherche <strong>de</strong> nouvelles formes d'implication dans la<br />

société. En conclusion, ce texte esquisse quelques pistes <strong>de</strong> réflexion pour rapprocher acteurs, experts<br />

et déci<strong>de</strong>urs dans la dynamique <strong>de</strong> développement <strong><strong>de</strong>s</strong> institutions locales.<br />

CDU<br />

AGENCE D'URBANISME BORDEAUX METROPOLE AQUITAINE<br />

Analyse comparative : SDAU, situation actuelle. Agglomération bor<strong>de</strong>laise<br />

Bor<strong>de</strong>aux, AURBA, 1995.- 28 p., cartes, tabl.<br />

Actualisation <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> menée en 1990 intitulée « Les options du SDAU et la réalité 1989. Les<br />

décalages ».<br />

AUB ESP4439<br />

BONNOT Yvon<br />

Pour une politique globale et cohérente du littoral en France. Rapport au Premier ministre<br />

Paris, La Documentation française, 1995.- 151 p., bibliogr.<br />

Analyse sur les voies et moyens qui permettent <strong>de</strong> jeter les bases d'une politique globale et cohérente<br />

du littoral français. Ce rapport s'appuie d'une part sur <strong><strong>de</strong>s</strong> rencontres avec <strong><strong>de</strong>s</strong> élus, chefs d'entreprises,<br />

hauts fonctionnaires, responsables d'associations, d'autre part sur une analyse <strong>de</strong> la politique française<br />

en matière <strong>de</strong> littoral. Il développe les thèmes suivants : aménagement global <strong><strong>de</strong>s</strong> faça<strong><strong>de</strong>s</strong> maritimes,<br />

valorisation <strong><strong>de</strong>s</strong> activités <strong>de</strong> la mer, valorisation <strong>de</strong> l'environnement et <strong>de</strong> l'agriculture du littoral, prise en<br />

compte <strong><strong>de</strong>s</strong> spécificités <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires périphériques, départements d'Outre-mer et îles métropolitaines.<br />

CDU 32790 ; DCN 77-866<br />

127


CHAIN Philippe<br />

Les Contrats <strong>de</strong> Plan État-régions<br />

in Regards sur l'actualité, n° 215, nov. 1995.- pp. 32-46, tabl.<br />

Instaurés en 1982 par la loi reformant la planification, les Contrats <strong>de</strong> Plan État-régions en sont<br />

aujourd'hui à leur troisième génération. Cet article retrace leur évolution qui en fait, dans le cadre <strong>de</strong> la<br />

décentralisation et <strong>de</strong> la déconcentration, un instrument privilégié <strong>de</strong> la politique d'aménagement du<br />

territoire.<br />

CDU<br />

GAUDIN Jean-Pierre<br />

Politiques <strong>urbaines</strong> et négociations territoriales. Quelle légitimité pour les réseaux <strong>de</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> <br />

in Revue française <strong>de</strong> science politique, vol. 45, n° 1, fév. 1995.- pp. 31-56, bibliogr.<br />

Dans un premier temps, l'auteur caractérise ce qui intervient en profon<strong>de</strong>ur dans la conduite <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

nouvelles <strong>politiques</strong> <strong>urbaines</strong> localisées : la prolifération <strong><strong>de</strong>s</strong> centres d'initiative ou <strong>de</strong> pouvoir et la<br />

relativisation consécutive <strong><strong>de</strong>s</strong> réseaux bipolaires du « système politico-administratif local ». Il s'intéresse<br />

ensuite aux interprétations <strong><strong>de</strong>s</strong> normes <strong>de</strong> l'action publique contemporaine et fait une approche <strong>de</strong> la<br />

négociation contractuelle en termes <strong>de</strong> réseaux <strong>de</strong> politique et d'échange généralisé. Enfin, il tente <strong>de</strong><br />

dégager les dynamiques actuelles <strong>de</strong> la territorialisation politique par rapport aux axes <strong>de</strong> la mobilisation<br />

et <strong>de</strong> la représentation.<br />

CDU<br />

MASSICOTTE Guy<br />

Evaluation <strong>de</strong> la planification<br />

in Politiques et management public, vol. 13, n° 1, mars 1995.- pp. 69-85, fig., tabl.<br />

L’auteur s’interroge sur l’efficacité <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> planification existants pour vérifier l’impact <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

pratiques et tester la validité d’un modèle. Un cadre théorique, articulé autour du concept <strong>de</strong> décision <strong>de</strong><br />

planification, a été élaboré, ainsi qu'une méthodologie <strong>de</strong> vérification empirique <strong><strong>de</strong>s</strong> limites <strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

actuels et <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong> l'approche proposée. Celle-ci met en relief <strong>de</strong>ux paramètres déterminants pour<br />

la mise en oeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> intentions stratégiques : le caractère plus ou moins validable et le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong><br />

convergence <strong><strong>de</strong>s</strong> énoncés formulés par les acteurs impliqués dans une décision <strong>de</strong> planification.<br />

CDU ; IA P.474<br />

MIGNOLET Michel, GUIOT Stéphane<br />

Politiques régionales et coût du capital : un outil d'évaluation<br />

in Région et développement, n° 1, 1995.- pp. 91-121, tabl., ann., bibliogr.<br />

Comment évaluer l'efficacité d'une politique régionale La technique, proposée dans l'article, recourt aux<br />

développements <strong>de</strong> la théorie <strong>de</strong> la taxation effective ; elle mesure l'impact <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> régionale sur le coût<br />

du capital <strong>de</strong> l'investissement marginal, et aussi, le taux <strong>de</strong> taxation effectivement supporté par<br />

l'entreprise.<br />

CA RB285(95 :1)<br />

NEIERTZ Nicolas, Zembri Nicolas<br />

L’aménagement du territoire<br />

Paris, Hatier, 1995.- 79 p., bibliogr., graph., tabl.<br />

Eclairage sur : les nécessités <strong>de</strong> l'aménagement du territoire <strong>de</strong> la France ; les <strong>politiques</strong> suivies <strong>de</strong><br />

1963 à 1982, et <strong>de</strong>puis 1982 avec l'entrée en vigueur <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> décentralisation ; le bilan <strong>de</strong> cet<br />

aménagement ; le nouveau contexte et les fon<strong>de</strong>ments d'une nouvelle politique.<br />

CDU 31086 ; IA 35845<br />

ARCY François d'<br />

Un Comité scientifique pour l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> régionales : le cas <strong>de</strong> la Région Rhône-<br />

Alpes<br />

in Cahiers du CNFPT, n° 48, août 1996.- pp. 160-166, tabl.<br />

En 1991 , la Région Rhône-Alpes a mis en place un dispositif d'évaluation comprenant, notamment, un<br />

Comité scientifique régional d'évaluation (CSRE). Après avoir présenté le dispositif, l'article décrit la<br />

composition et les missions du CSRE, puis précise les relations qu'il entretient avec les autres acteurs<br />

<strong>de</strong> l'évaluation. Ceci permet <strong>de</strong> comprendre l'évolution du rôle du CSRE qui, <strong>de</strong> pédagogue, est <strong>de</strong>venu<br />

128


garant <strong>de</strong> la qualité scientifique <strong>de</strong> l'évaluation. Enfin, la conclusion dresse le bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> questions et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

propositions formulées par le CSRE.<br />

CDU<br />

ECKERT Denis<br />

Evaluation et prospective <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires<br />

Montpellier, GIP-RECLUS ; Paris, La Documentation française, 1996.- 256 p., fig., bibliogr.<br />

L'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires répond au besoin <strong>de</strong> diagnostic <strong>de</strong> l'espace géographique. Elle vise à établir<br />

un jugement synthétique sur les dynamiques d'un lieu. Une métho<strong>de</strong> d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires,<br />

cohérente et reproductible, ainsi que les règles qui permettent <strong>de</strong> la conduire, sont proposées. Cette<br />

métho<strong>de</strong> est replacée dans un cadre théorique. Les enseignements et les problèmes rencontrés lors <strong>de</strong><br />

travaux d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires sont présentés au travers <strong>de</strong> cinq étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas.<br />

CDU 34392 ; DRE 8169<br />

INSTITUT DE LA DECENTRALISATION<br />

La décentralisation en France : l'état <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>, la dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> réformes<br />

locales, la dimension européenne. Préf. <strong>de</strong> Daniel Hoeffel<br />

Paris, La Découverte, 1996.- 432 p., bibliogr.<br />

Une série <strong>de</strong> communications présente le bilan et les enjeux <strong>de</strong> la décentralisation en France. La<br />

première partie fait le point sur les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> tendances. La <strong>de</strong>uxième s'intéresse aux institutions, aux<br />

pouvoirs d'influence et aux systèmes <strong>politiques</strong> locaux. La troisième décrit l'état <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

territorialisées, <strong><strong>de</strong>s</strong> finances et <strong>de</strong> la fiscalité locales. Enfin, la quatrième partie envisage le droit du local<br />

selon trois points <strong>de</strong> vue : l'environnement juridique <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités locales ; les collectivités locales et<br />

l'État ; les pouvoirs locaux et l'Europe.<br />

CDU 33911 ; IA 38738 ; DRE 7936<br />

LAGET Jean-Jacques, BENAMOUR Martine<br />

Une expérience d'évaluation <strong>de</strong> politique locale : l'exemple du département <strong>de</strong> l'Hérault<br />

in Politiques et management public, vol. 14, n° 2, juin 1996.- pp. 105-127<br />

Bilan d'une première expérience française d'évaluation au niveau d'un département : évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>de</strong> l'emprunt, <strong>de</strong> l'eau, du patrimoine et <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> au développement local, selon une<br />

méthodologie précise et avec <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats rendus publics ou en cours <strong>de</strong> publication.<br />

CDU ; EPC P1294<br />

LOUNGOULAH G. L. Philippe<br />

L’évaluation locale en France : entre l'information et les enjeux <strong>de</strong> pouvoir<br />

in Revue d'économie régionale et urbaine, n° 3, 1996.- pp. 531-550, fig.<br />

En France, l'évaluation <strong>de</strong> programmes publics au niveau local a un contenu informationnel et innovant<br />

pour une gestion efficiente <strong>de</strong> l'action administrative. L'élite du pouvoir politico-administratif et l'élite du<br />

savoir universitaire et technique ont investi le champ d'action local. Les élites concourent à l'élaboration<br />

<strong>de</strong> cette nouvelle forme d'expertise publique, à sa mise en oeuvre et à sa publicité. L'élite du savoir<br />

manifeste la volonté <strong>de</strong> s'inscrire dans la continuité <strong>de</strong> la connaissance scientifique, alors que les<br />

dispositifs locaux d'évaluation lui assignent pour finalité l'action. Il serait possible et souhaitable pour les<br />

différents acteurs, majeurs et mineurs, <strong>de</strong> négocier un modus vivendi entre les principaux enjeux <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

procédures d'évaluation au niveau local (la diffusion <strong>de</strong> l'information, l'apprentissage collectif, les<br />

impératifs <strong>de</strong> la gestion administrative).<br />

CDU ; IA P.355<br />

NOËL Christophe, RENAUD Yann<br />

La place <strong>de</strong> l'intercommunalité dans les <strong>politiques</strong> régionales<br />

Paris, CLF, 1996.- 302 p., bibliogr., cartes, tabl.<br />

Après avoir rappelé les évolutions <strong>de</strong> l'intercommunalité, <strong>de</strong> l'aménagement du territoire et du rôle <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

régions, l'étu<strong>de</strong> montre comment ces évolutions ont convergé, pour aboutir à l'élaboration <strong>de</strong> <strong>politiques</strong><br />

régionales d'aménagement du territoire prenant en compte la dimension intercommunale. La place <strong>de</strong><br />

l'intercommunalité, organisée en établissements publics <strong>de</strong> coopération intercommunale au sein <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> régionales actuelles, est analysée. Les démarches prônées par les régions, dans leur<br />

stratégie <strong>de</strong> territorialisation et d'ai<strong>de</strong> à l'émergence <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> développement, sont examinées. Cela<br />

129


permet <strong>de</strong> voir quel type <strong>de</strong> coopération intercommunale est encouragé et à quelle échelle. Des fiches<br />

par région décrivent les <strong>politiques</strong> régionales passées et actuelles et leurs liens avec l'intercommunalité.<br />

CDU 38104 ; IA 37329<br />

PONCET Jean-François<br />

SENAT<br />

Rapport d'information sur le bilan d'application <strong>de</strong> la loi du 4 février 1995 d'orientation pour<br />

l'aménagement et le développement du territoire, un an après son entrée en vigueur<br />

Paris, Sénat, 1996.- 150 p., tabl.<br />

L’objet <strong>de</strong> ce colloque visait à obtenir du gouvernement <strong><strong>de</strong>s</strong> précisions concernant l'avenir <strong><strong>de</strong>s</strong> dotations<br />

budgétaires et <strong><strong>de</strong>s</strong> fonds créés par la loi, et les perspectives <strong>de</strong> la péréquation <strong><strong>de</strong>s</strong> charges entre<br />

collectivités riches et collectivités propres.<br />

IA 37710<br />

BILLET Jean<br />

Le suivi et la réalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrat <strong>de</strong> Plan dans le cadre <strong>de</strong> la planification<br />

in Journal Officiel. Avis et rapports du CES, n° 10, 9 juin 1997.- 162 p., tabl., bibliogr., ann.<br />

L'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> modalités d'organisation <strong>de</strong> la planification régionale et <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> Plan État-région<br />

permet <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes qui tiennent à la répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> compétences, au respect<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> engagements contractés et au manque <strong>de</strong> concertation préalable à la définition <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

programmations, d'une part, au défaut <strong>de</strong> cohérence entre <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures qui ont évolué<br />

indépendamment les unes <strong><strong>de</strong>s</strong> autres et qui se sont multipliées, d'autre part. Ces problèmes tiennent<br />

aussi à une efficacité difficile à apprécier dans le contexte économique et social évolutif <strong>de</strong> notre époque.<br />

Le Conseil économique et social propose <strong>de</strong> clarifier la définition <strong>de</strong> la contractualisation par rapport à la<br />

planification, d'aménager le processus <strong>de</strong> contractualisation, <strong>de</strong> définir le rôle <strong>de</strong> chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> partenaires<br />

<strong>de</strong> la contractualisation, <strong>de</strong> clarifier les compétences et d'intégrer la contractualisation dans une<br />

dynamique prospective <strong>de</strong> la politique économique et <strong>de</strong> l'organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires.<br />

IA P.219<br />

CHAVELET Catherine<br />

Flux et reflux <strong>de</strong> la Loi littoral<br />

in Diagonal, n° 124, avr. 1997.- pp. 48-50, phot.<br />

Bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> dix ans d'existence <strong>de</strong> la Loi littoral, <strong><strong>de</strong>s</strong>tinée à assurer la protection <strong><strong>de</strong>s</strong> paysages <strong>de</strong> bord <strong>de</strong><br />

mer. De nombreux aspects du texte font l'objet <strong>de</strong> critiques sévères <strong>de</strong> la part d'organismes officiels tels<br />

l'OCDE, qui lui reproche son caractère imprécis et incohérent. Les aspects positifs et négatifs <strong>de</strong> la Loi<br />

littoral sont énumérés et évalués à travers <strong><strong>de</strong>s</strong> exemples locaux, <strong><strong>de</strong>s</strong> décisions <strong>de</strong> justice, <strong><strong>de</strong>s</strong> opinions<br />

d'élus et <strong>de</strong> juristes. Les modifications actuelles et futures du texte sont également évoquées.<br />

CDU<br />

CUARESMA Michel, PECQUEUR Bernard<br />

Mener un projet <strong>de</strong> développement local<br />

Paris, Les Editions d'organisation, 1997.- 115 p., fig., bibliogr.<br />

La méthodologie du projet <strong>de</strong> développement local est décrite dans ses phases successives : l'étape<br />

préalable <strong>de</strong> préparation <strong>de</strong> la démarche ; le diagnostic du territoire, <strong><strong>de</strong>s</strong>tiné à connaître le milieu local et<br />

à i<strong>de</strong>ntifier ses potentialités <strong>de</strong> développement ; le projet <strong>de</strong> développement local proprement dit, qui doit<br />

s'appuyer sur un consensus, puis aboutir à une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faisabilité et à un plan d'action ; la mise en<br />

oeuvre et la conduite du projet ; l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats.<br />

CDU 34892<br />

DIRECTION REGIONALE DE L'EQUIPEMENT D'ILE-DE-FRANCE ; DIVISION ETUDES ET<br />

PROGRAMMES ; REGION D’ILE-DE-FRANCE ; PREFECTURE D’ILE-DE-FRANCE<br />

Détermination <strong><strong>de</strong>s</strong> perspectives d'urbanisation du Schéma directeur <strong>de</strong> l'Ile-<strong>de</strong>-France<br />

Paris, DREIF, 1997.- 192 p., tabl., graph.<br />

Ce « Cahier du SDRIF » fait apparaître la cohérence entre les objectifs du Schéma directeur <strong>de</strong> l'Ile-<strong>de</strong>-<br />

France publié en 1994 et les perspectives d'urbanisation retenues par celui-ci, que ce soit pour les<br />

évolutions <strong>de</strong> population, d'emploi, <strong>de</strong> construction ou d'utilisation <strong>de</strong> l'espace. Il propose les principes et<br />

la métho<strong>de</strong> d'un tableau <strong>de</strong> bord <strong>de</strong> l'aménagement régional, outil <strong>de</strong> pilotage et d'évaluation objective et<br />

130


partenariale, permettant d'assurer la nécessaire convergence entre les documents d'urbanisme, qui sont<br />

<strong>de</strong> la responsabilité <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités locales, et les objectifs du Schéma directeur régional.<br />

DRE 8259 ; IA 38907<br />

ECOLE NATIONALE D'ADMINISTRATION<br />

Promotion Valmy. Séminaire d'administration comparée : l'aménagement du territoire. Groupe<br />

n° 4 : Environnement et aménagement du territoire<br />

Paris, ENA, 1997.- 50-XI-7 p., ann., tabl., bibliogr.<br />

La recherche d'une convergence accrue entre les <strong>politiques</strong> d'environnement et d'aménagement du<br />

territoire constitue un enjeu majeur. Le modèle français d'intégration <strong>de</strong> l'environnement et <strong>de</strong><br />

l'aménagement du territoire souffre d'insuffisances : le processus <strong>de</strong> décision publique ne permet pas<br />

une convergence approfondie <strong><strong>de</strong>s</strong> choix environnementaux et <strong>de</strong> la politique d'aménagement du<br />

territoire ; la politique <strong><strong>de</strong>s</strong> transports privilégie <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs socio-économiques au détriment <strong>de</strong><br />

l'environnement ; les <strong>politiques</strong> traditionnelles <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> la biodiversité sont souvent perçues<br />

comme un frein au développement économique. Certaines expériences étrangères suggèrent qu'une<br />

approche plus intégrée est possible ; la France peut s'en inspirer pour faire <strong>de</strong> l'environnement un objectif<br />

à part entière <strong>de</strong> l'aménagement du territoire.<br />

IA 39513<br />

ECOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION<br />

Promotion Valmy. Séminaire d'administration comparée : l'aménagement du territoire. Groupe<br />

n° 11 : Littoral et montagne, <strong><strong>de</strong>s</strong> spécificités pour l'aménagement du territoire<br />

Paris, ENA, 1997.- 81 p., ann., cartes, tabl., bibliogr.<br />

En Europe, le littoral et la montagne sont <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires qui font l'objet <strong>de</strong> <strong>politiques</strong> plus ou moins<br />

spécifiques selon les pays. En France, les <strong>politiques</strong> spécifiques au littoral et à la montagne n'ont<br />

répondu que partiellement à leurs objectifs. Il faut promouvoir une approche intégrée <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

sectorielles, consoli<strong>de</strong>r une politique globale d'aménagement du territoire tenant compte <strong>de</strong> la diversité<br />

du littoral et <strong>de</strong> la montagne, et adapter les <strong>politiques</strong> européennes aux spécificités territoriales.<br />

IA 39520<br />

FOUCHE Alain<br />

Les délocalisations administratives et le développement local<br />

in Journal Officiel. Avis et rapports du CES, n° 17, 22 oct. 1997.- 220 p.tabl., graph., cartes, bibliogr.<br />

Après un historique <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> délocalisation administrative, née en 1955 et relancée <strong>de</strong>puis 1988,<br />

le dispositif <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> délocalisation administrative est présenté. Les pratiques anciennes, les<br />

expériences récentes <strong>de</strong> délocalisation et leurs résultats sont abordés. Le coût financier <strong>de</strong> ces<br />

délocalisations, leurs importantes répercussions sociales, leur impact ambigu sur le développement<br />

local et leurs inci<strong>de</strong>nces très variables sur les organismes transférés sont montrés. Paris et l'Ile-<strong>de</strong>-<br />

France ont encore un poids excessif, <strong><strong>de</strong>s</strong> coûts collectifs élevés. En province, les contrastes régionaux<br />

se renforcent ; les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> villes accroissent leur domination aux dépens <strong><strong>de</strong>s</strong> villes moyennes et du<br />

milieu rural.<br />

IA P.219<br />

INSTITUT LORRAIN D'ETUDES ET D'EVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES<br />

L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes partenariaux <strong>de</strong> développement et d'aménagement du territoire ;<br />

actes du colloque <strong><strong>de</strong>s</strong> 3 et 4 octobre 1996, organisé au Conseil régional <strong>de</strong> Lorraine<br />

Metz, IL2E, 1997.- 257 p., schémas, bibliogr.<br />

Trois ateliers ont traité respectivement : <strong><strong>de</strong>s</strong> dispositifs et <strong><strong>de</strong>s</strong> modalités d'évaluation ; <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques et<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d'évaluation ; <strong><strong>de</strong>s</strong> enjeux et enseignements <strong>de</strong> l'évaluation ; <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes partenariaux<br />

d'aménagement du territoire.<br />

DRE 8336<br />

LEGRAIN Dominique<br />

Le Conservatoire du littoral<br />

Arles, Actes sud, 1997.- 77 p.<br />

La naissance du Conservatoire du littoral (le 10-07-1975), son fonctionnement administratif et financier, le<br />

bilan <strong>de</strong> son action. L’objectif <strong>de</strong> cet organisme est d'acquérir <strong><strong>de</strong>s</strong> espaces naturels en bord <strong>de</strong> mer pour<br />

131


empêcher leur urbanisation anarchique. Vingt ans plus tard, 50.000 hectares ont été acquis pour le<br />

compte <strong>de</strong> l'État, ce qui représente plus <strong>de</strong> 10 % du littoral.<br />

CDU 35400<br />

LEURQUIN Bernard<br />

La France et la politique <strong>de</strong> Pays. De nouveaux outils pour le développement et<br />

l'aménagement <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires<br />

Paris, Syros, CNFPT, 1997.- 289 p., bibliogr.<br />

Présentation et premier bilan <strong>de</strong> la mise en oeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> « Pays ». Le chapitre 1 retrace le processus <strong>de</strong><br />

la renaissance <strong>de</strong> la notion <strong>de</strong> pays à sa traduction dans la loi. Le chapitre 2 définit la notion <strong>de</strong> pays et<br />

tente d'en cerner l'utilité. Le chapitre 3 s'attache à dissiper la confusion entre les notions <strong>de</strong> « Pays » et<br />

<strong>de</strong> « bassins <strong>de</strong> vie », et dresse le bilan <strong>de</strong> la coopération intercommunale. Dans le chapitre 4, les<br />

moyens financiers <strong><strong>de</strong>s</strong>tinés à la politique <strong>de</strong> pays sont présentés, tant au niveau national qu'au niveau<br />

communautaire. Enfin, le chapitre 5 présente un premier bilan <strong>de</strong> la «politique <strong>de</strong> pays » et trace<br />

quelques perspectives.<br />

CDU 36022 ; IA 38994<br />

TAROUX Jean-Pierre<br />

Détermination d'une référence pour l'évaluation financière <strong><strong>de</strong>s</strong> schémas directeurs<br />

in Notes <strong>de</strong> synthèse du SES, n° 109, janv. -fév. 1997.- pp. 21-24, tabl.<br />

D'un point <strong>de</strong> vue financier, trois contraintes majeures pèsent sur l'élaboration <strong><strong>de</strong>s</strong> schémas directeurs :<br />

la contrainte d'équilibre <strong><strong>de</strong>s</strong> finances <strong>publiques</strong>, le refus <strong><strong>de</strong>s</strong> mécanismes <strong>de</strong> suren<strong>de</strong>ttement et<br />

l'ouverture <strong><strong>de</strong>s</strong> marchés à la concurrence. En s'appuyant sur <strong><strong>de</strong>s</strong> données relatives au financement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

infrastructures pendant le Xe Plan, une situation <strong>de</strong> référence <strong><strong>de</strong>s</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> infrastructures <strong>de</strong> transports<br />

par catégorie homogène <strong>de</strong> ressources est définie. Ces catégories recouvrent : les ressources du<br />

contribuable fiscales et parafiscales, le suren<strong>de</strong>ttement, les ressources apportées par l'usager <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

infrastructures existantes, les ressources apportées par l'usager <strong><strong>de</strong>s</strong> infrastructures nouvelles.<br />

CDU<br />

WACHTER Serge<br />

MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ; DIRECTION DE LA RECHERCHE ET DES AFFAIRES<br />

SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES<br />

Les <strong>politiques</strong> territoriales en question<br />

Paris-La Défense, METL, 1997.- 42 p.<br />

Les <strong>politiques</strong> territoriales évoluent. Première partie : analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> territoriales (les troubles <strong>de</strong><br />

l'i<strong>de</strong>ntité <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> territoriales, l'aménagement spatial et social, les réformes <strong>de</strong> l'Etat). Deuxième<br />

partie : les tendances <strong>de</strong> l'évolution actuelle <strong><strong>de</strong>s</strong> villes (la discrimination <strong>de</strong> la métropolisation,<br />

l'indomptabilité <strong>de</strong> la métropolisation, les relations entre le droit et la ville, la diminution du pouvoir<br />

urbain).<br />

CDU 35765 ; IA 38491(8) ; DRE T.2555<br />

AUROUX Jean<br />

Réforme <strong><strong>de</strong>s</strong> zonages et aménagement du territoire : rapport à Monsieur le Premier ministre<br />

Paris, Premier ministre, 1998.- 67 p., cartes, tabl., ann.<br />

Les zonages présentent <strong><strong>de</strong>s</strong> avantages difficiles à évaluer, mais leurs inconvénients sont importants. Il<br />

est parfois difficile d'appréhen<strong>de</strong>r si c'est le principe même du zonage qui est en cause ou son utilisation.<br />

Cependant, le zonage apparaît comme un instrument au service d'une politique. Des propositions sont<br />

avancées pour la mise en oeuvre d'une nouvelle politique dynamique et démocratique d'aménagement du<br />

territoire.<br />

IA 39585 ; DRE 8384<br />

CHEREQUE Jacques<br />

La prochaine génération <strong>de</strong> Contrats <strong>de</strong> projets État-régions (2000-2007) : plus <strong>de</strong> région et<br />

moins d'État<br />

Paris, Ministère <strong>de</strong> l'Aménagement du territoire et <strong>de</strong> l'environnement, 1998.- 79 p., ann.<br />

Les Contrats État-régions sont perçus comme un outil reconnu, utile et positif qui a suscité <strong><strong>de</strong>s</strong> attentes<br />

et <strong><strong>de</strong>s</strong> frustrations, mais qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à être poursuivi après quinze ans <strong>de</strong> décentralisation.<br />

L'architecture <strong><strong>de</strong>s</strong> prochains contrats <strong>de</strong>vrait être scindée en <strong>de</strong>ux volets : le premier au niveau régional -<br />

132


voire interrégional - consacré principalement aux <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> envergure territoriale ; le second<br />

s'attachant à une dimension infrarégionale portant sur les agglomérations et les pays. Les prochains<br />

contrats <strong>de</strong>vront respecter certaines conditions, comme une plus gran<strong>de</strong> convergence avec les fonds<br />

structurels européens, un renforcement <strong>de</strong> leur suivi et <strong>de</strong> leur exécution ou une contractualisation<br />

réaliste et chiffrée.<br />

IA 39584(1) ; DRE 8383(1-2)<br />

DAMETTE Félix, SCHEIBLING Jacques<br />

Bilan critique <strong>de</strong> l'aménagement du territoire. in La France. Permanences et mutations<br />

Paris, Hachette, 1998.- pp. 211-235<br />

Bilan critique <strong>de</strong> la politique d'aménagement du territoire français. La première partie rappelle la définition<br />

et les origines <strong>de</strong> la notion, décrit le rôle traditionnel <strong>de</strong> l'État dans ce domaine ; elle retrace la mise en<br />

place <strong><strong>de</strong>s</strong> régions, <strong>de</strong> la Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale (DATAR) en<br />

1964, et évoque les actions menées indépendamment <strong>de</strong> la DATAR. La <strong>de</strong>uxième partie, consacrée au<br />

bilan, examine trois points : la décentralisation industrielle, la politique <strong>de</strong> développement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

métropoles d'équilibre et <strong><strong>de</strong>s</strong> villes nouvelles, les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> opérations littorales (zones industrialoportuaires<br />

et aménagement touristique). La conclusion rend compte du rôle controversé <strong>de</strong> la DATAR.<br />

CDU 37558<br />

LACOUR Clau<strong>de</strong> (dir.), PERREUR Jacky (dir.)<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> territoriales<br />

in Revue d'économie régionale et urbaine, n° 3, 1998.- pp. 347-501, fig., tabl., bibliogr.<br />

Neuf contributions abor<strong>de</strong>nt le thème <strong>de</strong> l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> territoriales. Philippe<br />

Goybet s'interroge sur la démarche d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> interventions structurelles communautaires. Gilles<br />

Pelurson expose cinq années <strong>de</strong> pratique d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes européens à la préfecture <strong>de</strong><br />

Bourgogne. Pierre Dauce présente l'expérience <strong>de</strong> l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes <strong>de</strong> développement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

zones rurales en Bourgogne. Antoine Orsini replace le concept d'évaluation dans les problématiques plus<br />

générales <strong><strong>de</strong>s</strong> interventions <strong>publiques</strong>. Marilyne Peyrefitte invite à réfléchir sur la prise en compte, dans<br />

l'évaluation, <strong><strong>de</strong>s</strong> modalités organisationnelles <strong><strong>de</strong>s</strong> relations entre les différents acteurs, parties prenantes<br />

à l'élaboration <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes d'action. Pierre-Jean Lorens et Jacques Horaist replacent, en Nord-Pas<strong>de</strong>-Calais,<br />

dans le contexte <strong>de</strong> la décentralisation, <strong>de</strong> la planification décentralisée et <strong>de</strong> la fragilisation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong>, les trois niveaux <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'évaluation : <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sociale, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> institutionnelle et<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> technique. François Pigalle présente la méthodologie mise au point pour l'évaluation du<br />

programme <strong>de</strong> développement <strong><strong>de</strong>s</strong> zones rurales du Limousin. Elisabeth Hoffmann présente quelques<br />

réflexions concernant les difficultés d'évaluation <strong>de</strong> programmes pour les pays en développement. Enfin,<br />

Maurice Basle s'interroge sur l'évaluation partenariale à propos <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> Plan État-région en<br />

Bretagne.<br />

CDU ; IA P.355<br />

MANESSE Jacques<br />

L’aménagement du territoire. Des instruments pour quelle politique <br />

Paris, LGDJ, 1998.- 182 p., in<strong>de</strong>x, bibliogr.<br />

Histoire et enjeux actuels <strong>de</strong> la politique d'aménagement du territoire en France. La première partie<br />

souligne les contradictions et les limites <strong>de</strong> cette politique ; elle rend compte <strong><strong>de</strong>s</strong> débats et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

questions <strong>de</strong> définition auxquels elle donne lieu. La <strong>de</strong>uxième partie donne <strong><strong>de</strong>s</strong> points <strong>de</strong> repère sur<br />

l'organisation et les institutions centrales, la régionalisation et les enjeux locaux. La troisième partie<br />

commente les nouvelles règles du jeu définies par la loi du 04-02-1995 : les schémas et les dispositifs<br />

normatifs, la rénovation <strong><strong>de</strong>s</strong> institutions, le principe d'égalité <strong><strong>de</strong>s</strong> chances. Enfin, la <strong>de</strong>rnière partie est<br />

consacrée aux mécanismes <strong>de</strong> solidarité, incluant les recompositions territoriales, les péréquations et la<br />

dimension européenne.<br />

CDU 37060<br />

MARINI Philippe<br />

OFFICE PARLEMENTAIRE D'EVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES<br />

Rapport sur les actions menées en faveur <strong>de</strong> la politique maritime et littorale <strong>de</strong> la France<br />

Paris, Sénat, 1998.- 55 p. + 61 p., tabl., carte, graph.<br />

Principaux enjeux auxquels le secteur maritime va être confronté : une concurrence accrue dans toutes<br />

les filières, une modification rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> internationale, la nécessité <strong>de</strong> s'adapter à cet<br />

133


environnement et <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rniser les dispositifs publics. Il apparaît urgent <strong>de</strong> redéfinir les moyens<br />

d'intervention <strong>de</strong> l'État dans <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines aussi essentiels que la construction navale, la marine<br />

marchan<strong>de</strong>, les ports, l'Outre-mer, la pêche et le littoral (ces six domaines font l'objet d'annexes<br />

séparées). La réflexion sur l'adaptation <strong><strong>de</strong>s</strong> outils budgétaires et fiscaux à la réalité <strong><strong>de</strong>s</strong> besoins <strong>de</strong> la<br />

filière maritime française doit être poursuivie.<br />

CDU 36726 ; IA 39420(1)<br />

BERSANI Catherine<br />

Les DTA ou le retour <strong>de</strong> l'Etat gendarme<br />

in Etu<strong><strong>de</strong>s</strong> foncières, n° 83, été 1999.- pp. 8-15, phot., bibliogr.<br />

Prévues par la Loi Pasqua (04-02-1995) sur l'aménagement et le développement du territoire, les<br />

Directives territoriales d'aménagement (DTA) sont maintenues par le nouveau gouvernement. Elles sont<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong>tinées à encadrer les options d'aménagement <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités locales, pour éviter par exemple le<br />

mitage. Six périmètres ont fait, ou font, l'objet d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong> préalables : ils peuvent servir <strong>de</strong> premier bilan <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

DTA. L’article évoque : les quatre inspirations fondatrices <strong>de</strong> la législation initiale, l'alliance entre<br />

fonctionnaires et élus, la mise en place d'instances <strong>de</strong> discussion originales et efficaces, le retour <strong>de</strong><br />

l'intervention <strong>de</strong> l'Etat en matière d'aménagement du territoire.<br />

CDU ; IA P.68<br />

DIRECTION DU TRANSPORT MARITIME, DES PORTS ET DU LITTORAL ; MINISTÈRE DE<br />

L'ÉQUIPEMENT ; DIRECTION GÉNÉRALE DE L'URBANISME, DE L'HABITAT ET DE LA<br />

CONSTRUCTION<br />

Bilan <strong>de</strong> la Loi Littoral. Rapport au Parlement sur l'application <strong>de</strong> la loi n° 86-2 du 3 janv. 1986,<br />

relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral et sur les mesures<br />

spécifiques prises en faveur du littoral. 2. Communication sur le bilan <strong>de</strong> la loi n° 86-2 du 3 janv.<br />

1986. 3. Conférence <strong>de</strong> presse sur la Loi Littoral, 24 fév. 1999<br />

Paris-La Défense, METL, 1999.- 3 fasc., 93 p., tabl.<br />

Demandé par le Comité interministériel <strong>de</strong> la mer, sur l'application <strong>de</strong> la loi n° 86-2 du 03-01-1986, ce<br />

rapport a pour but <strong>de</strong> faire le point <strong>de</strong> la situation et d'engager l'avenir en améliorant le dispositif<br />

d'ensemble. En première partie, il fait le bilan sur les objectifs et montre dans quelle mesure l'application<br />

du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'urbanisme a permis <strong>de</strong> protéger le littoral (à travers le libre accès au rivage, les différents<br />

principes <strong>de</strong> l'aménagement, la lutte contre le développement d'équipement anarchiques). Il relève les<br />

métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> protection <strong><strong>de</strong>s</strong> espaces naturels et les mesures prises pour garantir la qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> eaux.<br />

Ensuite, il s'intéresse au maintien et au développement <strong><strong>de</strong>s</strong> activités économiques pour chaque secteur,<br />

puis il présente : la mise en oeuvre <strong>de</strong> la recherche et <strong>de</strong> l'innovation relatives aux particularités et aux<br />

ressources du littoral ; les progrès faits en matière <strong>de</strong> qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> eaux ; l'évolution <strong>de</strong> l'offre touristique et<br />

en matière d'aménagement et d'urbanisme. En <strong>de</strong>uxième partie, le rapport s'intéresse au rôle <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

acteurs dans la mise en oeuvre <strong>de</strong> la loi avec, au premier plan, l'Etat qui garantit la loi mais qui aménage<br />

également : il recense les différents outils permettant à l'Etat d'assurer la protection et l'aménagement<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> espaces. Il s'intéresse ensuite aux collectivités territoriales et aux autres acteurs, tels que les<br />

associations et l'Union Européenne. Joint au rapport, la conférence <strong>de</strong> presse sur la Loi Littoral du 24-02-<br />

1999.<br />

CDU 39582(1-3)<br />

134


EVALUATION<br />

DES POLITIQUES SOCIALES<br />

Evaluation du travail social : où en est-on <br />

in Informations sociales, n° 6, 1982.- pp. 1-83<br />

Dossier témoignant <strong><strong>de</strong>s</strong> efforts entrepris par <strong><strong>de</strong>s</strong> praticiens sociaux dans <strong><strong>de</strong>s</strong> secteurs très diversifiés,<br />

selon <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> très différentes, pour évaluer les effets <strong>de</strong> leur action. Les conclusions que l'on peut<br />

tirer <strong>de</strong> ces efforts d'évaluation sont en elles-mêmes encourageantes, mais surtout elles révèlent une<br />

nouvelle attitu<strong>de</strong> chez les travailleurs sociaux : la recherche <strong>de</strong> l'objection <strong>de</strong> leur action, un souci <strong>de</strong><br />

partir <strong>de</strong> la réalité <strong><strong>de</strong>s</strong> effets <strong>de</strong> leur intervention pour améliorer leur pratique et partant, le service rendu à<br />

la clientèle. Ainsi l'évaluation <strong>de</strong>vient partie intégrante du travail social.<br />

CDU<br />

Formation et emploi. Evaluation et propositions<br />

in Travail et emploi, n° 14, oct.-déc. 1982.- pp. 9-91, tabl., graph., bibliogr.<br />

CDU<br />

LAGRAVE Michel<br />

Les difficultés d'évaluation du coût du chômage<br />

in Revue française <strong><strong>de</strong>s</strong> affaires sociales, n° 1, janv. -mars 1983.- pp. 91-107, tabl., bibliogr.<br />

L'article reprend la trame du Rapport Fosset présenté au Sénat en juin 1981. Ce rapport tentait d'évaluer<br />

le coût du chômage en faisant la revue critique <strong>de</strong> ses trois composantes : le coût financier direct,<br />

l'in<strong>de</strong>mnisation du chômage ; les manques à gagner pour la sécurité sociale et pour le fisc ; les coûts<br />

dérivés.<br />

IA<br />

BEHAR Daniel<br />

MINITERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Les Régies <strong>de</strong> quartier<br />

Joinville-Le Pont, ACADIE, 1986.- 44 p.<br />

Ce document propose à la fois une évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats d'opérations déterminées, un suivi <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

Régies <strong>de</strong> quartier <strong>de</strong> Roubaix, Meaux, Marseille et Besancon et une « recherche » qui s'appuie sur une<br />

analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations et tente <strong>de</strong> dégager une problématique. On observe <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> finalité pour<br />

les Régies <strong>de</strong> quartier : l'optimisation <strong><strong>de</strong>s</strong> services rendus via une recomposition territoriale <strong>de</strong> ces<br />

services ; un outil territorialisé <strong>de</strong> développement social. Les régies communautaires sont étudiées selon<br />

leur territoire, leur logique économique, leur fonctionnement, les emplois et les niveaux <strong>de</strong> qualification<br />

qu'elles gênèrent, et par leurs structures et leurs relations aux institutions. Elles sont replacées dans le<br />

champ <strong><strong>de</strong>s</strong> services urbains. La Régie <strong>de</strong> quartier intéresse les quartiers en situation <strong>de</strong> marginalité<br />

relative, qui connaissent <strong><strong>de</strong>s</strong> dysfonctionnements institutionnels et techniques importants.<br />

PU 1241(2)<br />

DUPUIS J.-M., TRICART J.-P.<br />

COMMISSARIAT GENERAL DU PLAN D'EQUIPEMENT ET DE LA PRODUCTIVITE<br />

L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> sociales transversales ; rapport<br />

Paris, La Documentation française, 1986.- 180 p.<br />

Résultat provisoire <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux du groupe <strong>de</strong> travail mis en place par le Commissariat général du Plan<br />

pour : mener une réflexion sur les problématiques et les méthodologies nécessaires à l'élaboration <strong>de</strong><br />

dispositifs d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> sociales locales ; proposer une démarche d'analyse dont la validité<br />

sera éprouvée concrètement à travers une expérimentation auprès <strong>de</strong> quelques sites faisant l'objet <strong>de</strong> la<br />

135


procédure <strong>de</strong> Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers. Ce document rend compte <strong>de</strong> la première phase<br />

d'activité <strong>de</strong> ce groupe.<br />

CDU 16669(2)<br />

MARCHAL Emmanuelle<br />

Les emploisd'initiative locale : contribution à l'évaluation du programme<br />

in Travail et emploi, n° 27, mars 1986.- pp.43-56, tabl.<br />

Pour évaluer l'efficacité du programme d'ai<strong>de</strong> à la création d'emplois d'initiative locale, on se base sur<br />

<strong>de</strong>ux investigations complémentaires, une enquête statistique et une étu<strong>de</strong> approfondie <strong>de</strong> type<br />

monographique. Deux ou trois ans après leur création, 85,5% <strong><strong>de</strong>s</strong> emplois sont maintenus. Alors que<br />

14,5% <strong><strong>de</strong>s</strong> emplois étaient supprimés, 39% <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes réalisaient <strong><strong>de</strong>s</strong> embauches après l'obtention<br />

d'un ou plusieurs emplois. Les causes d'échec sont souvent imputables à une absence d'évaluation ou<br />

d'élaboration <strong><strong>de</strong>s</strong> projets.<br />

CDU<br />

BEHAR Daniel<br />

MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN ;<br />

COMMISSION NATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT SOCIAL DES QUARTIERS<br />

Les Régies <strong>de</strong> quartier : suivi, évaluation<br />

Paris, Plan urbain, 1987.- 2 fasc. (35 p. + 44 p.)<br />

Les Régies <strong>de</strong> quartier sont au carrefour <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux objectifs : la gestion territorialisée <strong><strong>de</strong>s</strong> services et<br />

équipements urbains ; le développement social et économique <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers. Cette brochure évoque leur<br />

développement récent, en particulier celui <strong><strong>de</strong>s</strong> régies dites communautaires.<br />

CDU 19041 ; DCN 25-A-2 ; IA 26319<br />

BLANCHET Didier<br />

Les effets démographiques <strong>de</strong> différentes mesures <strong>de</strong> politique familiale : un essai d'évaluation<br />

in Population, n° 1, janv. -fév. 1987.- pp. 99-127, tabl., graph., bibliogr.<br />

Quel est l’impact <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures financières en faveur <strong>de</strong> la fécondité Pour réussir la démonstration, il<br />

faut adopter un modèle <strong>de</strong> comportement fécond tel que l’auteur le propose : la comparaison entre le<br />

revenu disponible pour les enfants, le coût <strong>de</strong> l’enfant et le coût <strong>de</strong> la cessation d’activité, permet <strong>de</strong><br />

prédire la conduite <strong><strong>de</strong>s</strong> parents et d’estimer les différences <strong>de</strong> comportement. L’auteur conclue que les<br />

mesures financières ont un effet sur la natalité, mais un effet très mo<strong><strong>de</strong>s</strong>te.<br />

CDU<br />

Essai d'évaluation <strong>de</strong> l'efficacité dans le secteur social : le cas <strong><strong>de</strong>s</strong> CHRS<br />

in Revue française <strong><strong>de</strong>s</strong> affaires sociales, n° 1, janv. -mars 1987.- pp.143-157, tabl.<br />

La place actuelle <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Centre</strong>s d'hébergement et <strong>de</strong> réadaptation sociale (CHRS) dans le secteur social ;<br />

la méthodologie d'évaluation et ses résultats ; l'intérêt et les limites <strong>de</strong> cette approche pour la<br />

rationalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> choix budgétaires.<br />

IA<br />

La pauvreté<br />

in Recherches et prévisions, n° 14-15, déc. 1988 - mars 1989.- 78 p., bibliogr.<br />

Synthèse <strong>de</strong> travaux français et étrangers concernant la mesure <strong>de</strong> la pauvreté. Ce que pourrait être un<br />

programme <strong>de</strong> recherche : concernant la mesure <strong>de</strong> la pauvreté et situant le Revenu minimal d'insertion<br />

(RMI) par rapport aux différents minima existants. Une <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>de</strong> la pauvreté illustre les potentialités<br />

<strong>de</strong> l'échantillon national <strong><strong>de</strong>s</strong> 120.000 familles allocataires <strong>de</strong> la Caisse nationale <strong><strong>de</strong>s</strong> allocations<br />

familiales et du panel qui lui est associé.<br />

CDU ; IA T.5723<br />

Le revenu le minimum garanti réflexions et <strong>politiques</strong><br />

in Revue française <strong><strong>de</strong>s</strong> affaires sociales, n° 2, avr.-juin 1988.- pp.7-62, tabl., bibliogr.<br />

Situation <strong><strong>de</strong>s</strong> enjeux et état <strong><strong>de</strong>s</strong> lieux en matière <strong>de</strong> lutte contre la pauvreté. B. Gazier examine les<br />

discussions théoriques menées sur ce sujet <strong>de</strong>puis le XVIIIe siècle ; N. Mariller et G. Janvier font le point<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> programmes gouvernementaux successifs <strong>de</strong>puis 1982, qui se sont attachés d'abord à répondre à<br />

l'urgence puis à lutter <strong>de</strong> manière permanente contre la pauvreté ; J. Lion analyse les différentes formules<br />

136


<strong>de</strong> revenus minimum mises au point par les collectivités locales ; S. Mouranche propose un aperçu<br />

d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> françaises récentes sur la question.<br />

IA<br />

AUBRY Martine<br />

COMMISSARIAT GENERAL AU PLAN<br />

Rapport <strong>de</strong> la commission relations sociales et emploi<br />

Paris, La Documentation française, 1989.- 396 p., tabl., graph., ann.<br />

Changer le travail permettrait d'améliorer la compétitivité <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises et <strong>de</strong> lutter contre le chômage.<br />

La commission fait un diagnostic et <strong><strong>de</strong>s</strong> propositions : un nombre important <strong>de</strong> salariés reste<br />

durablement exclu du travail. Le renforcement <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures concernant le traitement social du chômage<br />

doit aussi permettre <strong>de</strong> relever un défi majeur pour la société française.<br />

IA 27000(3) ; DRE 7016(4)<br />

DUPUIS Jean-Marc<br />

Les <strong>politiques</strong> sociales locales<br />

Paris, Ed.du CNFPT, 1989.- 94 p., graph., tabl., bibliogr.<br />

Approche économique <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> sociales locales. Il s'agit d'utiliser l'analyse économique pour situer<br />

et comprendre les fonctions que tiennent les <strong>politiques</strong> locales dans l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> sociales ;<br />

d'expliquer le comportement <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs locaux dans la conception, le financement et la gestion <strong>de</strong><br />

leurs <strong>politiques</strong> ; <strong>de</strong> présenter les outils d'ai<strong>de</strong> à la décision qui peuvent être d'un emploi aisé pour les<br />

responsables locaux.<br />

CDU 22493<br />

MISSION INTERMINISTERIELLE DE RECHERCHE-EXPERIMENTATION ; MINISTERE DE<br />

L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Programme-cadre <strong>de</strong> recherches : observations sur le Revenu minimum d'insertion. Appel à<br />

déclaration d'intérêt<br />

Paris, Plan urbain, 1989.- 12 p.<br />

Le vote <strong>de</strong> la loi sur le Revenu minimum d'insertion (RMI) mobilise <strong>de</strong> façon sensible les principes <strong>de</strong> la<br />

sécurité sociale. Son objectif affiché d'insertion sociale et professionnelle indique un décloisonnement <strong>de</strong><br />

segments administratifs et d'institutions oeuvrant souvent <strong>de</strong> façon séparée. Son dispositif d'application<br />

décentralisé implique une connaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> configurations locales : pour l'apprécier, on a donc lancé un<br />

programme cadre d'observation et d'analyse <strong>de</strong> sa mise en place sur un choix raisonné <strong>de</strong> sites<br />

départementaux. Quatre volets d'étu<strong>de</strong> sont prévus : analyse <strong>de</strong> la mise en place et <strong>de</strong> la conduite du<br />

dispositif ; analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> populations bénéficiaires ; analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> trajectoires <strong>de</strong> bénéficiaires ; analyse <strong>de</strong><br />

la pertinence sociale et spatiale <strong><strong>de</strong>s</strong> plans départementaux d'insertion.<br />

PU 1621<br />

TRICART Jean-Paul<br />

OBSERVATOIRE DES MIGRATIONS INTERNATIONALES DANS LA REGION NORD-PAS-DE-CALAIS<br />

Contribution à la définition d’une méthodologie d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> sociales au niveau<br />

local. Recherche méthodologiques sur le programme <strong>de</strong> Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers à<br />

Gran<strong>de</strong>-Synthe. 1. Rapport. 2. Annexes<br />

Lille, OMINOR, 1989.- 2 vol., 161 p. + 248 p., ann., tabl.<br />

A travers l’examen <strong><strong>de</strong>s</strong> actions menées dans le cadre du programme <strong>de</strong> Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

quartiers <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong>-Synthe, cette recherche a pour objet d’établir un ensemble <strong>de</strong> propositions d’ordre<br />

méthodologique afin <strong>de</strong> permettre une évaluation rigoureuse <strong><strong>de</strong>s</strong> actions menées, dans les domaines <strong>de</strong><br />

l’habitat, <strong>de</strong> l’emploi, <strong><strong>de</strong>s</strong> équipements, <strong>de</strong> la scolarité et <strong>de</strong> l’action sociale. L’étu<strong>de</strong> comprend<br />

notamment un inventaire <strong><strong>de</strong>s</strong> sources d’information disponibles et une analyse critique <strong>de</strong> celles-ci.<br />

PU 1648(1-2)<br />

AGENCE D'URBANISME DE L'AGGLOMERATION BORDELAISE<br />

Le Revenu minimum d'insertion en Giron<strong>de</strong>. Recherche-observations<br />

Bor<strong>de</strong>aux, Agence d'urbanisme, 1990.- 2 vol. (20 p. + 180 p.), tabl.<br />

Réflexion prospective sur les répercussions et les effets induits par la mise en place du RMI en Giron<strong>de</strong>.<br />

CDU 24045 ; DCN 25-A-99(1-2)<br />

137


CORNILLEAU Gérard, MARIONI Pierre, ROGUET Brigitte<br />

Quinze ans <strong>de</strong> politique <strong>de</strong> l'emploi<br />

in Observations et diagnostics économiques, n° 31, avr. 1990.- pp.91-120, tabl., graph., bibliogr.<br />

Confrontés à une profon<strong>de</strong> détérioration <strong>de</strong> la situation <strong>de</strong> l'emploi au cours <strong><strong>de</strong>s</strong> quinze <strong>de</strong>rnières années,<br />

les pouvoirs publics ont mis en oeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> d'emplois qui ont largement contribué à limiter,<br />

dans le court terme, l'explosion du chômage.<br />

IA<br />

ION Jacques<br />

Le travail social à l'épreuve du territoire<br />

Toulouse, Privat, 1990.- 174 p., bibliogr.<br />

Réflexions sur les conditions <strong>de</strong> mise en oeuvre d'une politique d'action sociale au niveau local à travers<br />

un bilan du fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> dispositifs <strong>de</strong> Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers (DSQ), <strong><strong>de</strong>s</strong> Comités<br />

<strong>de</strong> prévention <strong>de</strong> la délinquance, <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations anti-été-chaud-etc. Etabli à partir d'enquêtes sur le<br />

terrain, cet ouvrage décrit les modalités d'intervention et <strong>de</strong> coopération <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs locaux travaillant à<br />

la recomposition du tissu social. Thèmes traités : les nouveaux dispositifs et les procédures<br />

d'intervention sur le social ; la mobilisation incertaine <strong><strong>de</strong>s</strong> travailleurs sociaux ; les pratiques et les<br />

logiques professionnelles à l'épreuve du terrain ; les compétences et le pouvoir ou les rapports entre<br />

technique et politique ; la politique étatique en quête d'administration.<br />

CDU 26473<br />

CAISSE NATIONALE DES ALLOCATIONS FAMILIALES<br />

RMI : premiers bilans<br />

in Recherches et prévisions, n° 22-23, déc. 1990 - mars 1991.- pp.1-93, tabl., graph., bibliogr.<br />

Résultats <strong><strong>de</strong>s</strong> premières étu<strong><strong>de</strong>s</strong> réalisées à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> données <strong><strong>de</strong>s</strong> Caisses d'allocations familiales<br />

comparés aux apports <strong><strong>de</strong>s</strong> enquêtes menées par d'autres partenaires. Cette présentation s’articule<br />

autour <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux grands volets qui constituent le Revenu minimum d'insertion : la prestation financière et<br />

le contrat d'insertion. La première série d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong> décrit les principales caractéristiques <strong><strong>de</strong>s</strong> allocataires<br />

en regard <strong>de</strong> l'allocation. La secon<strong>de</strong> série propose <strong><strong>de</strong>s</strong> hypothèses permettant <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>r les <strong>politiques</strong><br />

d'insertion.<br />

CDU ; IA 30003<br />

CENTRE D'ETUDE DES REVENUS ET DES COUTS<br />

Atouts et difficultés <strong><strong>de</strong>s</strong> allocataires du Revenu minimum d'insertion. Rapport final<br />

Paris, La Documentation française, 1991.- 227 p., tabl., graph.<br />

Faisant suite au rapport « Atouts et difficultés <strong><strong>de</strong>s</strong> allocataires du RMI », ce document étudie les<br />

changements <strong>de</strong> situation d'un échantillon <strong>de</strong> 2000 personnes ayant bénéficié du RMI en 1990. La<br />

première partie est un constat <strong><strong>de</strong>s</strong> évolutions professionnelles, financières, familiales, <strong><strong>de</strong>s</strong> liens sociaux<br />

et <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions <strong>de</strong> logement. La <strong>de</strong>uxième partie donne <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments d'interprétation <strong><strong>de</strong>s</strong> allocataires<br />

sur le RMI, l'intervention sociale et les contrats d'insertion, puis sur les dispositifs institutionnels<br />

départementaux.<br />

CDU 26265<br />

CHEVALLIER Maurice, PELTIER Marie-Josée, ZEROUK Nouria<br />

ASSOCIATION POUR LA RECHERCHE, LE CONSEIL ET L'AIDE A LA DECISION ; MINISTERE DE<br />

L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Recherche-observation sur le RMI dans le département du Rhône<br />

Bron, ARCADES, 1991.- 177 p., annexes<br />

Recherche sur la mise en place du RMI et son fonctionnement dans le département du Rhône. Les<br />

auteurs étudient le rôle <strong><strong>de</strong>s</strong> différents partenaires institutionnels, les mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> structuration <strong>de</strong> l'offre<br />

d'insertion pour la formation et l'emploi, la santé et le logement, les différentes pratiques professionnelles<br />

et l'émergence <strong>de</strong> nouveaux intervenants associations, ainsi que les bénéficiaires du RMI. Chiffres et<br />

portraits.<br />

CDU 25769<br />

MISSION INTERMINISTERIELLE RECHERCHE-EXPERIMENTATION ; MINISTERE DE L’URBANISME,<br />

DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Le RMI à l'épreuve <strong><strong>de</strong>s</strong> faits. Territoires, insertion et société<br />

138


Paris, Syros-Alternatives, 1991.- 298 p., ann.<br />

En 1990-91, la MIRE et le Plan urbain ont lancé un programme <strong>de</strong> recherche coordonné sur la mise en<br />

place du RMI ; ils ont mobilisé 13 équipes <strong>de</strong> chercheurs sur 12 sites départementaux. Cet ouvrage<br />

présente quelques résultats <strong><strong>de</strong>s</strong> plus significatifs. La première partie « Une raison sociale à la pauvreté<br />

» est une synthèse interprétative <strong><strong>de</strong>s</strong> monographies départementales. La <strong>de</strong>uxième partie réunit un<br />

ensemble d'articles thématiques sous quatre volets : RMI et systèmes d'acteurs ; RMI et territoires ; RMI<br />

et marché du travail ; RMI et insertions (qui témoigne <strong><strong>de</strong>s</strong> difficultés d'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> bénéficiaires du RMI,<br />

surtout dans les départements ruraux).<br />

CDU 25507<br />

HAYDADI Nadia, ESTEBE Philippe, SIBILLE Hugues<br />

TEN ; MISSION INTERMINISTERIELLE RECHERCHE-EXPERIMENTATION ; MINISTERE DE<br />

L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Politiques <strong>publiques</strong> et pauvretés. La mise en oeuvre du RMI dans douze départements.<br />

Synthèse réalisée dans le cadre d'un programme <strong>de</strong> recherche financé par la MIRE et le Plan<br />

urbain<br />

Paris, Groupe TEN, 1991.- 171 p.<br />

Observation et évaluation <strong>de</strong> la mise en place du RMI dans douze départements, après <strong>de</strong>ux ans<br />

d'existence. La première partie est consacrée à l'i<strong>de</strong>ntification statistique et à l'histoire personnelle du<br />

public du RMI, à l'aspect administratif du dispositif contractualisation, aux mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> sortie du RMI, aux<br />

usages et aux perceptions du RMI par les bénéficiaires. La secon<strong>de</strong> partie présente une analyse critique<br />

du fonctionnement politico-administratif du RMI, en insistant notamment sur les difficultés <strong>de</strong> coopération<br />

entre les partenaires institutionnels et sur l'opacité du mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> gestion.<br />

PU 1780<br />

LERAY Roger<br />

Le chômage <strong>de</strong> longue durée<br />

in Journal Officiel. Avis et rapports du CES, n° 15, 4 juil. 1991.- 156 p., tabl., graph., cartes<br />

L’auteur essaie <strong>de</strong> faire apparaître le chômage <strong>de</strong> longue durée comme la plus inacceptable <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

inégalités et comme le plus irresponsable <strong><strong>de</strong>s</strong> abandons. Après avoir dénombré les chômeurs <strong>de</strong> longue<br />

durée, analysé leur vécu, les causes d'une telle situation et évalué les <strong>politiques</strong> mises en oeuvre, ses<br />

propositions s'orientent dans quatre directions : la prévention du chômage et la maîtrise <strong>de</strong> sa durée, une<br />

action volontariste <strong>de</strong> réinsertion sociale et professionnelle, une démarche socio-politique déconcentrée<br />

(située au plus près <strong><strong>de</strong>s</strong> réalités économiques et sociales quotidiennes), la personnalisation du<br />

traitement <strong>de</strong> la situation <strong><strong>de</strong>s</strong> chômeurs <strong>de</strong> longue durée.<br />

IA<br />

MAUREL Elisabeth<br />

INSTITUT D'ETUDES POLITIQUES DE GRENOBLE ; UNIVERSITE DES SCIENCES SOCIALES DE<br />

GRENOBLE ; MISSION INTERMINISTERIELLE RECHERCHE-EXPERIMENTATION ; MINISTERE DE<br />

L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Le Revenu minimum d'insertion en Isère<br />

St-Martin-d'Hères, GREFOSS, 1991.- 221 p. + 14 p.<br />

Réflexions s'organisant autour <strong>de</strong> trois points : le fonctionnement institutionnel du RMI, la population du<br />

RMI, l'insertion et la garantie <strong>de</strong> ressources.<br />

CDU 24140<br />

RESEAUX ET RECHERCHES POUR L'EVALUATION DES POLITIQUES ECONOMIQUES LOCALES<br />

L’évaluation dans les <strong>politiques</strong> économiques locales, Lyon, École normale supérieure, 19 et 20<br />

janvier 1989<br />

Lyon, IRES, 1991.- 254 p., fig., bibliogr., ann.<br />

L'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> locales n'est pas seulement là pour permettre aux déci<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> vérifier si<br />

l'objectif qu'ils se sont donnés est atteint ; elle est aussi là pour permettre aux citoyens <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> locales et d'apprécier si les déci<strong>de</strong>urs les mettent correctement en oeuvre. Le colloque a été<br />

organisé autour <strong>de</strong> quatre tables ron<strong><strong>de</strong>s</strong> : les enjeux locaux <strong>de</strong> l'évaluation ; le débat autour <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

approches évaluatives ; les situations d'évaluation ; l'avenir <strong>de</strong> l'évaluation.<br />

IA 29849<br />

139


RIDDER Guido <strong>de</strong>, LEGRAND-SALESSE Clau<strong>de</strong>, TALEB Josette<br />

AGENCE D'URBANISME DE LA REGION DU HAVRE ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU<br />

LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Le RMI, l'intégration sociale et l'emploi recherche-observation sur le RMI en Seine-Maritime<br />

Canteleu, IERS-IRTS, 1991.- 211 p. multigr., graph.<br />

Résultat d'une enquête chargée <strong>de</strong> suivre et <strong>de</strong> rendre compte du <strong>de</strong>venir <strong><strong>de</strong>s</strong> allocataires en matière<br />

d'insertion. Ce rapport analyse : la mise en place institutionnelle du RMI en Seine-maritime, le dispositif<br />

d'insertion, la population <strong><strong>de</strong>s</strong> allocataires et <strong><strong>de</strong>s</strong> contractants. Il présente ensuite une approche <strong>de</strong><br />

l'intégration sociale, issue <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux sources : dossiers <strong>de</strong> contractants sur <strong>de</strong>ux CLI, trajectoires sociopersonnelles.<br />

Il montre enfin comment ce dispositif contribue à sélectionner et diriger les bénéficiaires<br />

selon leur intégration par l'emploi ou par le modèle familial.<br />

CDU 24143<br />

ROSENBERG Suzanne (dir.), VERDIE Minelle<br />

GROUPE ACADIE ; TEN ; MISSION INTERMINISTERIELLE RECHERCHE-EXPERIMENTATION ;<br />

MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

RMI. Les Yvelines et ses territoires d'insertion<br />

Paris, TEN, ACADIE, 1991.- 173 p., cartes, bibliogr.<br />

CDU 25178 ; IA 31223<br />

SCHLERET Yvon, NICAISE Valérie, KURC Alexandre<br />

MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Le Revenu minimum d'insertion en Meuse<br />

Paris, Plan urbain, 1991.- 145 p., ann.<br />

Première évaluation empirique sur le fonctionnement du dispositif RMI dans la Meuse.<br />

CDU 24352<br />

UNIVERSITE DE TOULOUSE-LE MIRAIL ; CENTRE INTERDISCIPLINAIRE D'ETUDES URBAINES<br />

La mise en oeuvre du RMI dans le département <strong>de</strong> la Haute-Garonne<br />

Toulouse, CIEU, 1991.- 145p., bibliogr.<br />

Mise en place du dispositif RMI, son fonctionnement et le rôle <strong><strong>de</strong>s</strong> différents partenaires institutionnels.<br />

Observation <strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> structuration <strong>de</strong> l'offre d'insertion pour la formation et l'emploi, la santé et le<br />

logement ; analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> différents pratiques professionnelles et émergence <strong>de</strong> nouveaux intervenants<br />

(associations). Les bénéficiaires du RMI, <strong><strong>de</strong>s</strong> chiffres aux portraits.<br />

CDU 25768<br />

WUHL Simon<br />

Du chômage à l'exclusion L'état <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong>, l'apport <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences<br />

Paris, Syros-Alternatives, 1991.- 208 p.<br />

Travail <strong>de</strong> synthèse sur les <strong>politiques</strong> et les expériences d'insertion professionnelle initiées <strong>de</strong>puis dix<br />

ans. Il englobe toutes les dimensions du problème <strong>de</strong> l'exclusion économique : les causes et les<br />

caractéristiques du phénomène en France ; les <strong>politiques</strong> nationales, leur orientation et leur impact sur<br />

les populations concernées ; l'apport <strong><strong>de</strong>s</strong> initiatives expérimentales ; les enseignements sur les<br />

stratégies nouvelles qui s'imposent.<br />

CDU 23954 ; DCN 31-246<br />

BENHAYOUN Gilbert, CAYOL Christine, LAZZERI Yvette<br />

UNIVERSITE D'AIX-MARSEILLE III ; CENTRE D'ECONOMIE REGIONALE ; DELEGATION A<br />

L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET A L’ACTION REGIONALE<br />

Les effets territoriaux <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> l'emploi <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes<br />

Aix-en-Provence, <strong>Centre</strong> d'économie régionale, 1992.- 143 p., tabl., bibliogr., cartes<br />

Après avoir évalué l'impact territorial <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> l'emploi, l'étu<strong>de</strong> analyse le rôle <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises et<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> institutions dans la mise en oeuvre <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> l'emploi <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes et analyse la gestion locale<br />

<strong>de</strong> cette politique. Si la politique nationale <strong>de</strong> l'emploi a largement contribué à la diminution du chômage<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes, elle n'a pas pu en réduire les inégalités spatiales.<br />

IA 34288<br />

Bilan <strong>de</strong> l'emploi en 1991<br />

140


in Dossiers statistiques du travail et <strong>de</strong> l'emploi, n° 80-81, sept. 1992.- 145 p., tabl., graph.<br />

Avec le ralentissement <strong>de</strong> l'économie, le chômage s'accroît ainsi que sa durée. La politique <strong>de</strong> l'emploi a<br />

cherché en priorité à agir sur les comportements <strong>de</strong> l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> intervenants, sur le marché du<br />

travail, <strong>de</strong> manière à tenter <strong>de</strong> corriger durablement les désajustements quantitatifs et qualitatifs entre<br />

offre et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'emplois. La quasi-stabilité <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> l'emploi recouvre <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

évolutions divergentes : forte augmentation <strong>de</strong> l'emploi aidé dans le secteur non marchand, fléchissement<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> l'emploi aidé dans le secteur non marchand, augmentation nette (+44%)<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> mesures d'accompagnement <strong><strong>de</strong>s</strong> restructurations.<br />

IA P.379BIS<br />

NASSE Philippe, STROHL Hélène, XIBERRAS Xavier<br />

COMMISSARIAT GENERAL AU PLAN<br />

Exclus et exclusions : connaître les populations, comprendre les processus<br />

Paris, La Documentation française, 1992.- 224 p., ann., tabl.<br />

Une approche <strong>de</strong> quelques théories sociologiques permet <strong>de</strong> mieux comprendre les mécanismes<br />

d'exclusion, et d'améliorer le diagnostic et l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> dispositifs d'insertion. Après avoir i<strong>de</strong>ntifié et<br />

dénombré les populations exclues, l'étu<strong>de</strong> montre que les facteurs d'exclusion sont multiples, que<br />

l'exclusion résulte essentiellement d'une interaction entre un environnement et <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes, et qu'il<br />

importe <strong>de</strong> renouveler les approches trop catégorielles et les réponses sectorielles. Les conditions d'une<br />

politique <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong> l'exclusion sont dégagées.<br />

CDU 26670 ; IA 27000(20)<br />

ORGANISATION DE COOPERATION ET DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUES<br />

Programmes nationaux d'appui aux initiatives locales : contenu et évaluation<br />

Paris, OCDE, 1992.- 167 p., tabl., fig.<br />

Analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> caractéristiques <strong>de</strong> quelques programmes qui ont pour objectif <strong>de</strong> promouvoir la création<br />

d'emplois en stimulant et en aidant <strong><strong>de</strong>s</strong> projets <strong>de</strong> développement économique local.<br />

IA 36587<br />

TOUSSAINT Sophie<br />

La Régie <strong>de</strong> quartier comme outil <strong>de</strong> requalification <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers stigmatisés Analyse<br />

critique, suite à la mise en place <strong>de</strong> la Régie du Vert-Bois à St-Dizier<br />

Reims, IATEUR, 1992.- 119 p., cartes, annexes, bibliogr.<br />

Présentation <strong>de</strong> la procédure « Régie <strong>de</strong> quartier » et conséquence <strong>de</strong> la mise en place, dans un secteur<br />

d'habitat social, d'un tel dispositif. Méconnue du grand public, la Régie <strong>de</strong> quartier tente <strong>de</strong> s'imposer<br />

comme un outil dans le processus global <strong>de</strong> requalification urbaine <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers stigmatisés. Forte<br />

d'une expérience <strong>de</strong> dix années d'existence, la procédure affiche ses objectifs au travers d'une action<br />

fédératrice : sensibiliser les habitants d'un secteur dégradé à la gestion technique <strong>de</strong> leur quartier, en<br />

leur déléguant travaux <strong>de</strong> maintenance et responsabilités dans le <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> leur lieu <strong>de</strong> vie.<br />

Intrinsèquement liés à cette volonté du développement économique local, à partir <strong>de</strong> la mise en place<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> services <strong>de</strong> proximité, être un outil <strong>de</strong> médiation et <strong>de</strong> la vie sociale, être un interlocuteur pour<br />

favoriser la territorialisation <strong><strong>de</strong>s</strong> services urbains. Les principes apparaissent novateurs mais les enjeux<br />

sont ambitieux dans un contexte, celui <strong><strong>de</strong>s</strong> sites <strong>de</strong> grands ensembles où bien <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

opérations <strong>de</strong> requalification ont subi l'échec.<br />

ITR 4022IA<br />

VALLETOUX Fré<strong>de</strong>ric, TROSA Sylvie<br />

RMI : <strong>de</strong> l'utilité d'évaluer une loi <br />

in Pouvoirs locaux. Cahiers.<strong>de</strong> la décentralisation, n° 13, juin 1992.- pp. 16-29<br />

L'évaluation du RMI, inscrite dans la loi, a permis <strong>de</strong> lever quelques idées préconçues sur <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

populations auparavant inconnues socialement, non homogènes, éclatées. Elle a également isolé la ville<br />

et le bassin d'emploi comme sites stratégiques, en soulignant les incapacités économiques <strong>de</strong><br />

l'insertion.<br />

CDU<br />

VANLERENBERGHE Pierre, SAUVAGE Patrice, DETOLLE Alain, LEPRINCE Frédérique<br />

COMMISSION NATIONALE D'EVALUATION DU REVENU MINIMUM D'INSERTION<br />

Le RMI, pari <strong>de</strong> l'insertion<br />

141


Paris, La Documentation française, 1992.- 2 vol. (pp. 1-409 et pp. 415-835), ann., tabl., graph.<br />

Le Revenu minimum d'insertion (RMI) a été institué par la loi du 01-12-1988. Des trois premières années<br />

d'application <strong>de</strong> la loi, il ressort que le RMI constitue une avancée sociale et juridique incontestable. Le<br />

RMI a permis à <strong>de</strong>ux millions <strong>de</strong> personnes, pratiquement dépourvues <strong>de</strong> ressources, <strong>de</strong> mieux vivre. En<br />

revanche, en tant que dispositif d'insertion, il n'a pas suffisamment répondu à l'espoir <strong>de</strong> ses bénéficiaires<br />

dont la gran<strong>de</strong> majorité attend un retour vers l'emploi.<br />

CDU 26238(1-2) ; IA 31165(1-2)<br />

Bilan <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> l'emploi en 1992<br />

in Dossiers statistiques du travail et <strong>de</strong> l'emploi, n° 96-97, sept. 1993.- 146 p., tabl., graph.<br />

En 1992, près <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux millions <strong>de</strong> personnes ont bénéficié <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> l'emploi qui s'est articulée<br />

autour <strong>de</strong> cinq grands axes : la lutte contre l'exclusion sur le marché du travail, le développement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

activités et <strong><strong>de</strong>s</strong> emplois, l'accompagnement <strong><strong>de</strong>s</strong> restructurations et la mo<strong>de</strong>rnisation <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises,<br />

l'implication <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs locaux et la rénovation <strong><strong>de</strong>s</strong> interventions du service public <strong>de</strong> l'emploi.<br />

IA P.379BIS<br />

Chômage <strong>de</strong> longue durée et évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> d'emploi<br />

in Travail et emploi, n° 55, 1993.- pp. 4-89, tabl., fig., bibliogr.<br />

A partir d'enquêtes variées, aux champs et aux métho<strong><strong>de</strong>s</strong> différents, les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> convergent toutes pour<br />

signaler que les chances d'efficacité <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> contre-sélectives sont intimement corrélées avec le<br />

<strong>de</strong>gré d'adaptation <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures à la complexité <strong><strong>de</strong>s</strong> attentes <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs du marché du travail.<br />

CDU ; IA P.407<br />

GAUTIE Jérôme<br />

Les <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> l'emploi. Les marges étroites <strong>de</strong> la lutte contre le chômage<br />

Paris, Vuibert, 1993.- 205 p., in<strong>de</strong>x, tabl.,bibliogr.<br />

Le point sur l'action <strong><strong>de</strong>s</strong> pouvoirs publics français pour lutter contre le chômage. Présentation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

différentes <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> l'emploi en France et à l'étranger (aménagement du temps <strong>de</strong> travail, formation,<br />

insertion) ; métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d'évaluation <strong>de</strong> ces <strong>politiques</strong> ; leurs perspectives dans un contexte décentralisé.<br />

CDU 28949<br />

Observer le social<br />

in Informations sociales, n° 27, 1993.- pp. 6-118, bibliogr.<br />

Réflexions sur les rapports entre observation (collecte <strong><strong>de</strong>s</strong> données, fiabilité, métho<strong><strong>de</strong>s</strong>) et mise en<br />

oeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> sociales, cela à différentes échelles géographiques (nationale, régionale,<br />

départementale, locale) et institutionnelles. Thèmes traités : 1- la mise en place d'observatoires<br />

nationaux et locaux, le rôle <strong>de</strong> l'INSEE, l'utilisation et le traitement <strong>de</strong> l'information statistique ; 2- les<br />

territoires <strong>de</strong> l'observation pour l'optimisation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong>, l'action <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Centre</strong>s régionaux pour l'enfance<br />

et l'adolescence inadaptée (CRÉAI), l'Observatoire <strong>de</strong> l'île <strong>de</strong> La Réunion ; 3- les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d'évaluation<br />

et l'outil statistique (évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> Revenu minimum d'insertion et <strong>de</strong> la gestion, au niveau<br />

local, <strong><strong>de</strong>s</strong> informations et <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong>).<br />

CDU<br />

PAUGAM Serge, ZOYEM Jean-Paul, CHARBONNEL Jean-Michel<br />

Précarité et risque d'exclusion en France<br />

in Documents du CERC, n° 109, 3e trim. 1993.- 169 p., tabl., fig., bibliogr.<br />

L’étu<strong>de</strong> permet d’établir un constat <strong><strong>de</strong>s</strong> situations <strong>de</strong> précarité économique et sociale dans la société<br />

française, d'appréhen<strong>de</strong>r les facteurs qui en sont à l'origine et les processus qui peuvent les faire évoluer<br />

vers <strong><strong>de</strong>s</strong> formes <strong>de</strong> misère encore plus graves. Enfin, elle tente d'évaluer l'efficacité <strong><strong>de</strong>s</strong> prestations<br />

sociales et <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> lutte contre l'exclusion.<br />

IA P.162<br />

SIMONIN Bernard, GOMEL Bernard, SCHMIDT Nicolas<br />

CENTRE D'ETUDES DE L'EMPLOI<br />

Un bilan <strong>de</strong> l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> TUC : une illustration du rôle ambigü <strong>de</strong> l'évaluation dans la<br />

formation <strong><strong>de</strong>s</strong> opinions et dans la prise <strong>de</strong> décision<br />

Noisy-Le Grand, <strong>Centre</strong> d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> l'emploi, 1993.- 203 p., tabl., ann.<br />

142


Entre 1984 et 1989, les Travaux d’utilité collective (TUC) ont représenté un élément important <strong>de</strong> la<br />

politique publique d'emploi en direction <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes, qui a suscité une abondante littérature, objet<br />

d’analyses. L'étu<strong>de</strong> met en évi<strong>de</strong>nce les principaux résultats <strong>de</strong> ces évaluations, par rapport aux<br />

différents objectifs assignés aux TUC. Elle montre l'effet <strong>de</strong> ces évaluations sur la façon dont<br />

l'administration a fait évoluer la mesure TUC au fil <strong><strong>de</strong>s</strong> années jusqu'à lui substituer les Contrats emploi<br />

solidarité (CES). Des propositions sont avancées pour que l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> d'emploi soit plus<br />

efficace.<br />

CDU 38523 ; IA 33370<br />

AUCOUTURIER Anne-Lise<br />

Panels et évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> l'emploi<br />

Paris, La Documentation française, 1994.- 136 p., tabl., bibliogr.<br />

L'analyse <strong>de</strong> données statistiques <strong>de</strong> panels permet <strong>de</strong> suivre l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> situations professionnelles<br />

<strong>de</strong> jeunes et <strong>de</strong> chômeurs <strong>de</strong> longue durée, passés par sept mesures <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> l'emploi.<br />

IA 35896<br />

BENHAYOU Gilbert, LAZZERI Yvette<br />

Les effets territoriaux <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> l'emploi. Le cas <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures jeunes, chômeurs longue<br />

durée et <strong><strong>de</strong>s</strong> cessations anticipées d'activité<br />

in Notes <strong>de</strong> recherche du <strong>Centre</strong> d'économie régionale, n° 167, 1994.- 13 p., tabl., fig.<br />

Le point sur les principaux résultats qui se dégagent <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux du <strong>Centre</strong> d'économie régionale (CER)<br />

en matière <strong>de</strong> mise en oeuvre et d'impact <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> l'emploi au niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires.<br />

CDU ; IA P.285<br />

BOUDER Anne, CADET Jean-Paul, DEMAZIERE Didier<br />

CENTRE D'ETUDES ET DE RECHERCHES SUR LES QUALIFICATIONS<br />

Evaluer les effets <strong><strong>de</strong>s</strong> dispositifs d'insertion pour les jeunes et les chômeurs <strong>de</strong> longue durée :<br />

un bilan méthodologique<br />

Marseille, CEREQ, 1994.- 138 p., bibliogr.<br />

Présentation d’un bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> administrations françaises en les confrontant sur un<br />

plan méthodologique : quelles méthodologies d'évaluation sont utilisées, quels dispositifs d'enquête sont<br />

mis en place, quels types <strong>de</strong> résultats sont produits, quels sont les apports <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes démarches.<br />

IA 35949<br />

BURY Jean-Clau<strong>de</strong><br />

La politique d'ai<strong><strong>de</strong>s</strong> à la localisation <strong><strong>de</strong>s</strong> activités dans les zones <strong>de</strong> conversion<br />

in Journal Officiel. Avis et rapports du CES, n° 23, 29 août 1994.- 552 p., fig., tabl.<br />

Evaluation <strong>de</strong> l'ensemble du dispositif mis en oeuvre sur la pério<strong>de</strong> 1982-90. Les actions et mesures<br />

concernées sont principalement <strong><strong>de</strong>s</strong> instruments d'ai<strong><strong>de</strong>s</strong> aux entreprises, <strong><strong>de</strong>s</strong> instruments sociaux, <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

mesures d'amélioration <strong>de</strong> l'environnement industriel, <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> européennes. Les pôles <strong>de</strong> conversion<br />

recouvrent 25 zones d'emploi dans neuf régions.<br />

IA P.219 ; DCN 27-347<br />

De l'exclusion et <strong>de</strong> ses remè<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

in Revue française <strong><strong>de</strong>s</strong> affaires sociales, n° 2, avr.-juin 1994.- pp. 3-159, tabl., bibliogr.<br />

Les différentes étu<strong><strong>de</strong>s</strong> traitent <strong>de</strong> la problématique <strong>de</strong> l'exclusion, <strong><strong>de</strong>s</strong> limites entre action culturelle et<br />

action sociale, <strong>de</strong> trois contextes sociaux d'isolement, <strong>de</strong> la morale du drogué, <strong>de</strong> l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>politiques</strong> <strong>de</strong> lutte contre les exclusions sociales, du revenu minimum en Europe, <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong> santé <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

bénéficiaires du RMI dans les Bouches-du-Rhône, <strong><strong>de</strong>s</strong> outils institutionnels <strong>de</strong> l'insertion, <strong>de</strong> l'insertion<br />

par l'activité économique.<br />

IA P.362<br />

DELAHAYE Valérie (dir.)<br />

ECOLE NATIONALE D'ADMINISTRATION<br />

Politiques <strong>de</strong> lutte contre le chômage et l'exclusion et mutations <strong>de</strong> l'action sociale<br />

Paris, La Documentation française, 1994.- 587 p.<br />

Douze rapports collectifs rédigés par <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves <strong>de</strong> l'ENA, dans le cadre <strong>de</strong> l'enseignement <strong>de</strong> questions<br />

sociales, sur <strong><strong>de</strong>s</strong> sujets relatifs d'une part, aux <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> lutte contre le chômage et l'exclusion, et<br />

143


d'autre part, aux mutations <strong>de</strong> l'action sociale. Thèmes analysés : les mesures <strong>de</strong> politique <strong>de</strong> l'emploi<br />

(exonérations <strong>de</strong> charges sociales, prévention <strong><strong>de</strong>s</strong> licenciements économiques, etc.) ; les mesures<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong>tinées à <strong><strong>de</strong>s</strong> populations ciblées (lutte contre le chômage <strong>de</strong> longue durée, insertion par<br />

l'économique) ; l'action sociale <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités locales et <strong><strong>de</strong>s</strong> autres acteurs dans les domaines du<br />

logement social, <strong>de</strong> l'accès aux soins, <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes âgées, etc.<br />

CDU 30474<br />

DIEPPEDALLE Dominique, PAQUIET Pierre<br />

ECONOMIE ET HUMANISME ; DELEGATION INTERMINISTERIELLE A LA VILLE<br />

Régie-patron, régie-services, régie-association : quelle dynamique pour les habitants du<br />

quartier <br />

Lyon, Economie et humanisme, 1994.- 41 p.<br />

Recherche évaluative sur les processus <strong>de</strong> mobilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> salariés, dans le cadre <strong>de</strong> trois Régies <strong>de</strong><br />

quartier. Analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> processus d'intégration <strong><strong>de</strong>s</strong> habitants dans le dispositif <strong><strong>de</strong>s</strong> régies, <strong><strong>de</strong>s</strong> processus<br />

d'intégration dans l'activité salariale et dans les structures d'animation, au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> conseils<br />

d'administration et dans l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> activités mises en oeuvre.<br />

CDU 31587<br />

MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

Les Régies <strong>de</strong> quartier : expérience et développements. Regards <strong>de</strong> chercheurs<br />

Paris, La Documentation française, 1994.- 287 p.<br />

Les contributions <strong>de</strong> sept équipes <strong>de</strong> recherche. Travail <strong>de</strong> suivi -évaluation, réalisé avec les acteurs <strong>de</strong><br />

terrain, cette étu<strong>de</strong> met en évi<strong>de</strong>nce les conditions et les raisons du succès <strong><strong>de</strong>s</strong> Régies <strong>de</strong> quartiers,<br />

ainsi que leurs effets sur les services municipaux et les organismes bailleurs. Compte-rendu d'une<br />

journée <strong>de</strong> travail, organisée en mars 1994.<br />

CDU 30409 ; DCN 25-A-361 ; IA 37196<br />

SPINOUSA Nancy<br />

MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN URBAIN<br />

De l'intervention institutionnelle dans le champ <strong>de</strong> l'économique : le parrainage<br />

d'entrepreneurs<br />

Marseille, PARENE, 1994.- 95 p.<br />

Suivi-évaluation du programme <strong>de</strong> l'association Parrainage et réseaux pour les nouvelles entreprises<br />

(PARENE). Cette association proposait <strong>de</strong> contribuer à l'insertion économique <strong>de</strong> créateurs d'entreprise<br />

débutants et handicapés par leur situation origine étrangère, jeune, chômeurs, personnes peu<br />

qualifiées..., en les mettant en relation avec <strong><strong>de</strong>s</strong> entrepreneurs confirmés. La première partie retrace les<br />

gran<strong><strong>de</strong>s</strong> lignes du programme, afin <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce certaines <strong><strong>de</strong>s</strong> difficultés rencontrées par<br />

l'association dans la phase opérationnelle du projet. La secon<strong>de</strong> partie abor<strong>de</strong> quelques grands types <strong>de</strong><br />

parrainage dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'entreprise : parrainages spontanés, institutionnels, corporatistes,<br />

financiers.... Enfin, la troisième partie présente <strong>de</strong>ux étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas sur <strong><strong>de</strong>s</strong> créateurs d'entreprises BTP<br />

et miroireterie qui ont bénéficié <strong>de</strong> l'intervention <strong>de</strong> l'association.<br />

PU 2165<br />

Bilan et impact <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> d'emplois aidés : CRE, CES. Séminaire <strong>de</strong> questions sociales<br />

ENA, 1995<br />

Paris, ENA, 1995.- 65 p., tabl., bibliogr.<br />

Les Contrats <strong>de</strong> retour à l'emploi (CRE) et les Contrats emploi solidarité (CES) permettent <strong>de</strong> contenir la<br />

progression du nombre <strong>de</strong> chômeurs. Mais le succès quantitatif <strong>de</strong> ces mesures s'accompagne<br />

d'insuffisances par rapport aux attentes <strong><strong>de</strong>s</strong> bénéficiaires. Les réformes, susceptibles d'ajuster à court<br />

terme le dispositif CES vers davantage <strong>de</strong> sélectivité en faveur <strong><strong>de</strong>s</strong> publics les plus éloignés <strong>de</strong> l'emploi,<br />

sont présentées.<br />

IA 37194<br />

BRUNETEAUX Patrick, LANZARINI Corinne<br />

RECHERCHES EVALUATIONS SOCIOLOGIQUES SUR LE SOCIAL, LA SANTE ET LES ACTIONS<br />

COMMUNAUTAIRES ; MINISTERE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ; PLAN<br />

URBAIN<br />

Péniche-accueil. Rapport final <strong>de</strong> l'expérimentation<br />

144


Saint-Denis, RESSCOM, 1995.- 102 p.<br />

Présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats d'une évaluation sur les modalités <strong>de</strong> la mise en place d'une structure<br />

d'accueil et d'hébergement pour sans-abri, sous forme <strong>de</strong> péniche-accueil. L'étu<strong>de</strong> montre le rôle <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

associations dans la genèse, puis dans le fonctionnement du projet et les relations entre SDF et<br />

bénévoles.<br />

PU 2114<br />

ECOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION<br />

Les emplois <strong>de</strong> proximité. Séminaire <strong>de</strong> questions sociales ENA, 1995<br />

Paris, ENA, 1995.- 40 p., tabl., bibliogr.<br />

Depuis quelques années, les <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> l'emploi tentent <strong>de</strong> développer <strong>de</strong> nouvelles activités pour<br />

lutter contre le chômage et sa persistance, notamment dans le secteur <strong><strong>de</strong>s</strong> services <strong>de</strong> proximité. Les<br />

emplois <strong>de</strong> proximité représentent un potentiel d'emplois certain, mais difficile à appréhen<strong>de</strong>r. Les<br />

objectifs <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> ont été partiellement atteints, et les implications structurelles et<br />

juridiques ont été insuffisamment prises en compte. Pour réussir le développement <strong>de</strong> ces emplois, il<br />

faut favoriser la structuration <strong>de</strong> l'offre et donner une impulsion nouvelle à la solvabilisation <strong>de</strong> la<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />

IA 37188<br />

EME Bernard, GARDIN Laurent, GOUNOUF Marie-France<br />

MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ; DIRECTION DE LA RECHERCHE ET DES AFFAIRES<br />

SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES<br />

Entre économie et territoire: <strong><strong>de</strong>s</strong> Régies <strong>de</strong> quartier, creuset <strong>de</strong> lien civil<br />

in 2001 Plus, n° 34, mars 1995.- 31 p.<br />

Synthèse d'une recherche sur les Régies <strong>de</strong> quartier. A travers <strong><strong>de</strong>s</strong> exemples pris à Marseille, Meaux et<br />

Besançon, les finalités <strong><strong>de</strong>s</strong> Régies <strong>de</strong> quartier sont examinées : la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> services urbains,<br />

l'insertion sociale et professionnelle, la participation <strong><strong>de</strong>s</strong> habitants à la gestion du quartier.<br />

CDU 31089 ; IA 35972 ; DCN 45-313<br />

GAULLE-ANTHONIOZ Geneviève <strong>de</strong><br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> <strong>de</strong> lutte contre la gran<strong>de</strong> pauvreté<br />

in Journal Officiel. Avis et rapports du CES, n° 3, 27 juil. 1995.- pag. mult., tabl., graph.<br />

Les éléments d'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> mettent en évi<strong>de</strong>nce les attentes exprimées par les<br />

personnes en situation <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> pauvreté et par les acteurs concernés par ces situations. Les<br />

propositions insistent sur le renforcement <strong>de</strong> l'impact <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> sur la gran<strong>de</strong> pauvreté, sur la<br />

prévention <strong>de</strong> l'exclusion, sur la mise en place d'une politique continue et cohérente <strong>de</strong> lutte contre la<br />

pauvreté et l'exclusion.<br />

IA P.219<br />

GILLES Marie-Odile, LEGROS Michel<br />

CENTRE DE RECHERCHE POUR L'ETUDE ET L'OBSERVATION DES CONDITIONS DE VIE<br />

Politiques sociales : l'épreuve <strong>de</strong> la pauvreté<br />

Paris, CREDOC, 1995.- 456 p., tabl.<br />

Description <strong><strong>de</strong>s</strong> dimensions <strong>de</strong> la pauvreté pour les populations enquêtées. Présentation <strong>de</strong> portraits <strong>de</strong><br />

la pauvreté. Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> effets <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> sur la pauvreté.<br />

IA 36780<br />

Les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> d'emploi et leurs acteurs<br />

in Cahiers du <strong>Centre</strong> d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> l'emploi, n° 34, 1995.- XXVI-349 p., tabl., bibliogr.<br />

Comprendre les raisons <strong>de</strong> la réussite ou <strong>de</strong> l'échec d'une politique publique d'emploi suppose une étu<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> l'action <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes qui y participent. Les pratiques du service public <strong>de</strong> l'emploi, l'émergence <strong>de</strong><br />

réseaux locaux, la relation avec les personnes en insertion, la transformation <strong>de</strong> l'action publique, sont<br />

analysées.<br />

IA P.118<br />

Travail, formation, emploi<br />

in Problèmes économiques, n° 2420, 19 avr. 1995.- 32 p., graph., tabl.<br />

145


L'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> les plus efficaces pour assurer et restaurer le plein emploi, l'évaluation du<br />

chômage d'inadéquation en France, le déclin <strong><strong>de</strong>s</strong> professions ouvrières, l'avenir <strong><strong>de</strong>s</strong> formations en<br />

alternance et une critique <strong>de</strong> l'utilisation <strong>de</strong> la notion <strong>de</strong> compétence dans l'entreprise, sont exposés.<br />

CDU ; IA P.323<br />

FORTIN Clau<strong>de</strong><br />

CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DE PARIS<br />

L’insertion professionnelle <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes<br />

Paris, CCIP, 1996.- 60 p., tabl., graph., annexe<br />

La situation <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes et son évolution ; les <strong>politiques</strong> d'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes (moyens et limites) ;<br />

propositions. En annexe, les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> étapes <strong>de</strong> la politique d'insertion <strong>de</strong> 1975 à 1994.<br />

DRE PER(R)<br />

MINISTERE DU TRAVAIL ; DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ; DIRECTION<br />

DE L’ANIMATION DE LA RECHERCHE, DES ETUDES ET DES STATISTIQUES<br />

Quarante ans <strong>de</strong> politique <strong>de</strong> l'emploi<br />

Paris, La Documentation française, 1996.- 367 p., tabl., bibliogr., graph., ann.<br />

Le développement <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> d'emploi, leurs enjeux financiers et les caractéristiques <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

bénéficiaires <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> d'emploi <strong>de</strong>puis 1973 sont analysés. L'impact macroéconomique <strong>de</strong> ces<br />

<strong>politiques</strong> sur l'emploi et le chômage est évalué, et les <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> l'emploi sont mises en perspective<br />

sur quarante ans. Les <strong>politiques</strong> d'emploi françaises sont comparées à celles <strong>de</strong> nos principaux<br />

partenaires <strong>de</strong> l'OCDE et un bilan <strong>de</strong> leur évaluation est dressé.<br />

IA 38208<br />

GAUTIE Jérôme<br />

CENTRE D'ETUDES DE L'EMPLOI<br />

L’évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> l'emploi en faveur <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes en France<br />

Paris, <strong>Centre</strong> d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> l'emploi, 1996.- 144 p. bibliogr.<br />

Un bilan critique <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux d'évaluation quantifiée <strong><strong>de</strong>s</strong> effets <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> l'emploi en<br />

faveur <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes aussi bien au niveau <strong>de</strong> leurs métho<strong><strong>de</strong>s</strong> que <strong>de</strong> leurs résultats est dressé. Les<br />

problèmes d'ordre méthodologique et théorique <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluations sur données micro-économiques sont<br />

abordés. Les principales étu<strong><strong>de</strong>s</strong> empiriques françaises d'ordre micro-économétrique, consacrées aux<br />

mesures en faveur <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes, sont évoquées. Les cadres d'analyse théorique permettant d'appréhen<strong>de</strong>r<br />

les effets macro-économiques <strong>de</strong> la politique active <strong>de</strong> l'emploi et <strong>de</strong>ux séries <strong>de</strong> travaux empiriques<br />

français consacrés aux effets macro-économiques <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures en faveur <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes sont analysés.<br />

IA 38027<br />

JAMET Jean-Louis<br />

CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DE PARIS<br />

Pour une réforme <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> à l'emploi<br />

Paris, CCIP, 1996.- 19 p., tabl., annexes<br />

Les dispositifs d'ai<strong>de</strong> à l'emploi font l'objet <strong>de</strong> critiques répétées : ils sont multiples, coûteux et<br />

d'efficacité inégale. Une rationalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> semble nécessaire, par une redéfinition <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

<strong>de</strong> l'emploi et une amélioration <strong>de</strong> la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> dispositifs publics. En annexe, l'historique <strong>de</strong> la<br />

politique <strong>de</strong> l'emploi <strong>de</strong> 1974 à 1996.<br />

DRE PERR<br />

PERICARD Michel, NOVELLI Hervé<br />

ASSEMBLEE NATIONALE<br />

Rapport sur les ai<strong><strong>de</strong>s</strong> à l'emploi<br />

Paris, Assemblée nationale, 1996.- 277 p. + 296 p., tabl.<br />

Le système <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> à l'emploi est complexe et coûteux et les ai<strong><strong>de</strong>s</strong> sont souvent inefficaces et<br />

porteuses d'effets pervers. Des propositions sont formulées autour <strong>de</strong> quatre gran<strong><strong>de</strong>s</strong> options : simplifier ;<br />

recentrer (c'est-à-dire mieux cibler les publics concernés par les ai<strong><strong>de</strong>s</strong>) ; activer (c'est-à-dire préférer les<br />

mesures en faveur <strong>de</strong> l'activité à celles liées à l'in<strong>de</strong>mnisation du chômage) ; re<strong>de</strong>ployer et donc favoriser<br />

le redéploiement <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> à l'emploi vers le soutien à l'initiative.<br />

IA 37644(1-2)<br />

146


WUHL Simon<br />

Insertion : les <strong>politiques</strong> en crise<br />

Paris, PUF, 1996.- 285 p., bibliogr.<br />

L'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> sociales menées au cours <strong><strong>de</strong>s</strong> vingt <strong>de</strong>rnières années permet <strong>de</strong> mettre en<br />

évi<strong>de</strong>nce trois pério<strong><strong>de</strong>s</strong> : les années 70, où la croissance économique était capable d'engendrer le<br />

progrès social ; la pério<strong>de</strong> 1980-87, caractérisée par la montée du chômage et <strong>de</strong> l'exclusion ; enfin,<br />

<strong>de</strong>puis la fin <strong><strong>de</strong>s</strong> années 80, l'avènement d'un cycle <strong>de</strong> croissance dépourvu d'effets sur le chômage a<br />

remis en question l'espoir fondé sur la croissance, et les phénomènes d'exclusion ont fait l'objet d'une<br />

prise <strong>de</strong> conscience croissante. C'est à cette époque que s'est imposée l'idée d'une crise <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

d'insertion, nées au cours <strong><strong>de</strong>s</strong> années 80. Sur la base d'une analyse <strong>de</strong> ces évolutions <strong>politiques</strong> et<br />

socio-économiques, l'enjeu <strong>de</strong> la recherche est doublé : comprendre les mécanismes fondamentaux qui<br />

grèvent les capacités intégratrices <strong>de</strong> notre société ; définir la contribution <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> d'insertion à<br />

l'avènement <strong>de</strong> nouveaux paradigmes, conciliant développement économique et intégration<br />

professionnelle. Une place importante est réservée à l'examen <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>de</strong> développement local.<br />

CDU 34073<br />

ABROSSIMOV Christine<br />

Les <strong>politiques</strong> d'insertion dans l'emploi <strong><strong>de</strong>s</strong> publics en difficulté : définir, repérer, évaluer<br />

in Travail et emploi, n° 70, 1997.- pp. 81-89, tabl.<br />

Les publics prioritaires <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> l'emploi sont définis administrativement ; les parcours<br />

d'insertion professionnelle sont i<strong>de</strong>ntifiés ; l'efficacité <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> lutte contre l'exclusion est évalué.<br />

CDU ; IA P.407<br />

Bilan <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> l'emploi en 1996<br />

in Dossiers <strong>de</strong> la DARES, n° 5-6, déc. 1997.- 226 p., tabl., graph.<br />

En 1996, dans un contexte économique <strong>de</strong> croissance ralentie, la politique <strong>de</strong> l'emploi poursuit la<br />

réorientation engagée à partir <strong>de</strong> 1992-93, en faveur <strong>de</strong> l'abaissement du coût du travail pour les emplois<br />

peu qualifiés et <strong>de</strong> l'aménagement du temps <strong>de</strong> travail. Elle a permis <strong>de</strong> créer 60 000 emplois<br />

supplémentaires dans le secteur marchand, même si la baisse <strong><strong>de</strong>s</strong> entrées en CES s'est traduite par la<br />

perte <strong>de</strong> 35 000 emplois dans le secteur non marchand. Au total, les ai<strong><strong>de</strong>s</strong> à l'emploi ont permis d'éviter<br />

45 000 chômeurs supplémentaires. Le résultat est meilleur qu'en 1995, en raison notamment <strong>de</strong> la<br />

montée en puissance <strong>de</strong> l'allocation <strong>de</strong> remplacement pour l'emploi.<br />

IA P.379BIS<br />

DELAGE Bernard (dir.)<br />

UNIVERSITE DE BORDEAUX II<br />

L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> sociales. Objectifs et moyens<br />

Talence, MSHA, 1997.- 278 p., ann., in<strong>de</strong>x, graph., bibliogr.<br />

La première partie <strong>de</strong> l'ouvrage est composée <strong><strong>de</strong>s</strong> actes d'un colloque, organisé en juin 1993 par la<br />

Maison <strong><strong>de</strong>s</strong> sciences <strong>de</strong> l’homme d’Aquitaine (MSHA), sur les moyens <strong>de</strong> l'évaluation du RMI et, plus<br />

généralement, <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> sociales. Les interventions sont regroupées en quatre parties : un bilan<br />

national <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes posés par l'évaluation ; la comman<strong>de</strong> d'évaluation par l'Etat d'une part, et par le<br />

Département <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong> d'autre part ; la réponse <strong><strong>de</strong>s</strong> évaluateurs qui ont travaillé sur les <strong>de</strong>ux<br />

comman<strong><strong>de</strong>s</strong>, évoquées ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus, ainsi que sur d'autres recherches commandées par la MIRE en<br />

Dordogne ou en Giron<strong>de</strong> ; les attentes <strong><strong>de</strong>s</strong> déci<strong>de</strong>urs. La secon<strong>de</strong> partie est consacrée à trois textes<br />

produits par les chercheurs <strong>de</strong> l'équipe du CEDAS. Un article <strong>de</strong> synthèse permet <strong>de</strong> circonscrire les<br />

contradictions <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> sociales, du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l'ambivalence <strong>de</strong> leurs objectifs et <strong>de</strong> celui <strong>de</strong><br />

l'imbroglio <strong>de</strong> leurs moyens ; il montre les inci<strong>de</strong>nces que produit ce désordre sur leur évaluation. Les<br />

<strong>de</strong>ux autres contributions apportent un éclairage sur certaines réalités importantes <strong>de</strong> l'évaluation : l'une<br />

en soulignant l'opportunité <strong>de</strong> l'analyse secondaire <strong>de</strong> données <strong>de</strong> gestion, et l'autre en illustrant les<br />

obstacles <strong>politiques</strong> à l'évaluation rencontrés sur le terrain <strong>de</strong> la prévention et <strong>de</strong> la délinquance.<br />

CDU 38772<br />

GELOT Didier, SIMONIN Bernard<br />

Vingt ans d'évaluation <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> l'emploi. L'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures, <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

questionnements et <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

in Lettre du <strong>Centre</strong> d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> l'emploi, n° 48, juin 1997.- pp. 1-10, bibliogr.<br />

147


La politique publique <strong>de</strong> l'emploi a commencé d'être évaluée quand le taux <strong>de</strong> chômage a franchi le seuil<br />

<strong>de</strong> 5%, et n’a cessé <strong>de</strong> croître et <strong>de</strong> réclamer <strong><strong>de</strong>s</strong> para<strong><strong>de</strong>s</strong>. Depuis vingt ans, les métho<strong><strong>de</strong>s</strong>, les objets et<br />

les questionnements s'améliorent pour répondre <strong>de</strong> façon toujours plus fiable aux interrogations sur<br />

l'efficacité <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures, mais aussi pour s'adapter aux modifications progressives <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs <strong>de</strong> la<br />

politique, infléchis par l'aggravation du chômage et les difficultés éprouvées par les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d'emploi.<br />

IA P.228<br />

JEANDIDIER Bruno, BLANCHET Didier, KLEIN Annabel<br />

Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> familiales : nouvelles métho<strong><strong>de</strong>s</strong>, premiers résultats<br />

in Recherches et prévisions, n° 48, juin 1997.- pp. 1-64, tabl., graph., bibliogr.<br />

Une première étu<strong>de</strong> confronte cinq métho<strong><strong>de</strong>s</strong> pour analyser les dimensions redistributives <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

<strong>de</strong> prestations familiales. La secon<strong>de</strong> compare plusieurs dimensions redistributives <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

familiales <strong>de</strong> la France, <strong>de</strong> la Belgique, <strong>de</strong> l'Irlan<strong>de</strong> et du Luxembourg. Un panorama critique <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> économistes sur ce qui détermine les comportements <strong>de</strong> fécondité fait l'objet <strong>de</strong> la troisième étu<strong>de</strong>.<br />

Enfin, un modèle <strong>de</strong> microsimulation du processus <strong>de</strong> formation <strong><strong>de</strong>s</strong> familles, intégrant l'interaction entre<br />

ce processus, l'évolution du niveau <strong>de</strong> vie individuel et les comportements d'activité est élaboré.<br />

CDU ; IA P.631<br />

Action sociale et politique <strong>de</strong> la ville. Vers une refondation du « droit commun » <br />

in Cahiers du CR.DSU, n° 19, juin 1998.- 43 p., phot., bibliogr.<br />

Ce dossier comprend <strong><strong>de</strong>s</strong> articles théoriques et <strong><strong>de</strong>s</strong> compte rendus d'expériences locales, qui illustrent<br />

diverses modalités d'articulation entre les domaines respectifs <strong>de</strong> l'action sociale et <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la<br />

ville. Trois thèmes sont successivement abordés : la recomposition (synergie ou hybridation) <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

logiques institutionnelles, au niveau départemental (Conseil général du Rhône) ou local (Contrat <strong>de</strong> ville<br />

d'Annemasse) ; les approches collectives, participatives ou territorialisées, mises en oeuvre dans divers<br />

contextes locaux (Andrézieux-Bouthéon, Vaulx-en-Velin, Vizille, St-Martin d'Hères) ; l'évolution <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

dynamiques sociales et <strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong> d'intervention (St-Fons).<br />

CDU<br />

ALDEGHI Isa, LE QUEAU Pierre, SIMON Marie-Odile<br />

CENTRE DE RECHERCHE POUR L'ETUDE ET L'OBSERVATION DES CONDITIONS DE VIE ;<br />

FEDERATION NATIONALE DES ASSOCIATIONS D'ACCUEIL ET DE READAPTATION SOCIALE<br />

L’accueil en urgence <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes en difficulté, enquête 1997. Cinquième enquête <strong>de</strong><br />

l'Observatoire <strong>de</strong> l'urgence sociale<br />

Paris, CREDOC, 1998.- 127 p., ann., cartes<br />

Résultats d'une enquête menée auprès d'un millier <strong>de</strong> personnes travaillant dans le domaine <strong>de</strong> l'urgence<br />

sociale, issues <strong>de</strong> la fonction publique ou du milieu associatif. Quatre point sont développés : 1- le<br />

réseau d'accueil et sa capacité à faire face aux <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> en urgence ; 2- les difficultés d'accueil <strong>de</strong><br />

certaines catégories <strong>de</strong> population ; 3- l'adéquation entre offre et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, pour chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines<br />

d'intervention <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels en contact direct avec le public ; 4- le cas <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

populations étrangères ou issues <strong>de</strong> l'immigration. Concernant ce <strong>de</strong>rnier point, plusieurs hypothèses<br />

sont avancées pour expliquer le manque <strong>de</strong> solutions adaptées à ces publics.<br />

CDU 37115<br />

ARGOUD Dominique<br />

Politique <strong>de</strong> la vieillesse et décentralisation. Les enjeux d'une mutation<br />

Ramonville Saint-Agné, Editions ERES, 1998.- 226 p.<br />

Evaluation critique <strong>de</strong> la politique décentralisée d'action sanitaire et sociale en direction <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes<br />

âgées. La première partie, consacrée aux rôle <strong>de</strong> l'État et <strong><strong>de</strong>s</strong> départements avant et après la<br />

décentralisation, s'interroge sur la difficile régulation et sur les dysfonctionnements <strong>de</strong> la politique<br />

gérontologique La <strong>de</strong>uxième partie, centrée sur le niveau départemental, examine les relations entre<br />

acteurs et leur impact sur la définition <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong>. Elle se <strong>de</strong>man<strong>de</strong> notamment si le dualisme entre<br />

le sanitaire (géré par l'État) et le secteur social (dépendant du Conseil général) ne risque pas <strong>de</strong><br />

constituer un obstacle à la mise en cohérence <strong>de</strong> la multiplicité <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs gérontologiques. Enfin, la<br />

troisième partie tente <strong>de</strong> dépasser la relation binaire État-département, en observant les dynamiques à<br />

l'oeuvre au niveau le plus local.<br />

CDU 36972<br />

148


FAYOLLE Anne<br />

Les missions locales, laboratoire d'idées au service du développement local<br />

in Projet, n° 256, déc. 1998.- pp. 24-30<br />

Les missions locales pour l'emploi <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes ont été trop souvent instrumentalisées par l'État dans la<br />

gestion <strong>de</strong> dispositifs, alors qu'elles sont surtout un lieu qui invite tous les partenaires locaux <strong>de</strong><br />

l'insertion à coopérer et qu'elles prennent en compte les problèmes globaux <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes. Un <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

problèmes <strong><strong>de</strong>s</strong> missions locales concerne leur évaluation.<br />

CDU ; IA P.325<br />

POINSOT Marie<br />

Contrats <strong>de</strong> ville. in Les mesures et indicateurs d'intégration<br />

Strasbourg, Conseil <strong>de</strong> l'Europe, 1998.- pp. 129-139, bibliogr.<br />

Depuis 1977, l'Agence pour le développement <strong><strong>de</strong>s</strong> relations interculturelles (ADRI) a pour mission <strong>de</strong><br />

favoriser l'intégration <strong><strong>de</strong>s</strong> populations immigrées en France par tous les moyens appropriés, et le<br />

développement harmonieux <strong><strong>de</strong>s</strong> relations entre les communautés françaises et étrangères. La réussite<br />

<strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> la ville passe par l'intégration <strong><strong>de</strong>s</strong> immigrés. Les actions qui concourent à cette<br />

intégration doivent constituer un aspect important <strong>de</strong> la négociation <strong><strong>de</strong>s</strong> Contrats <strong>de</strong> ville. L'évaluation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> actions d'intégration en France est difficile. La définition <strong>de</strong> l'intégration est, elle-même, sujette à<br />

discussion. Cette évaluation donne lieu à <strong>de</strong>ux types d'approches : approche sectorielle (logement,<br />

santé), approche transversale en termes <strong>de</strong> systèmes locaux, régionaux ou nationaux d'intervention.<br />

L'évaluation est jusqu'ici envisagée dans sa dimension <strong>de</strong> production <strong>de</strong> connaissances qui apporte un<br />

regard qualitatif sur les actions d'intégration en cours. La mise en place <strong>de</strong> méthodologies doit amener<br />

une dimension <strong>de</strong> prospective. L'évaluation <strong>de</strong>vient, alors, productrice <strong>de</strong> changement <strong>de</strong> l'action<br />

publique.<br />

CDU 38685<br />

RIVASI Michèle<br />

ASSEMBLEE NATIONALE<br />

Rapport d'information déposé par la délégation <strong>de</strong> l'Assemblée nationale pour l'Union<br />

européenne sur le Ve Programme-cadre <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> la Communauté<br />

européenne<br />

Paris, Assemblée nationale, 1998.- 80 p., tabl., ann.<br />

L'Union européenne se dote d'un Ve Programme-cadre fixant les objectifs, les actions et les moyens <strong>de</strong><br />

la politique <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong> développement pour la pério<strong>de</strong> 1998-2002. Le bilan du IVe Programmecadre<br />

fait apparaître une absence <strong>de</strong> cohérence et <strong>de</strong> stratégie qui a engendré dispersion et<br />

saupoudrage. Ce constat doit être rapproché du retard <strong>de</strong> l'Europe dans la compétition mondiale pour les<br />

secteurs <strong>de</strong> pointe. Ce Ve Programme-cadre <strong>de</strong>vrait être concentré sur un nombre réduit d'objectifs, et il<br />

<strong>de</strong>vrait être plus flexible et plus favorable à l'innovation et au souci <strong>de</strong> dégager une valeur ajoutée<br />

européenne.<br />

IA 39258<br />

LANGLOIS André<br />

Le RMI : 10 ans <strong>de</strong> Revenu minimum d’insertion<br />

Paris, Actualités sociales hebdomadaires, 1999.- 68 p., in<strong>de</strong>x<br />

Dans le premier chapitre <strong>de</strong> ce recueil sur le RMI, l’auteur énumère les conditions nécessaires pour en<br />

bénéficier : la rési<strong>de</strong>nce en France, les conditions propres à l’allocataire, les conditions propres aux<br />

autres membres du foyer, les conditions propres à certaines catégories <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs. Dans le<br />

<strong>de</strong>uxième chapitre, il détaille le niveau <strong>de</strong> ressources garanti par le RMI, et explique ce qu’est une<br />

allocation différentielle. Dans la troisième partie, il présente les droits connexes, comme la fiscalité, le<br />

droit aux prestations familiales et sociales, la couverture <strong><strong>de</strong>s</strong> risques maladie et maternité, l’assurance<br />

acci<strong>de</strong>nts du travail, les effets <strong>de</strong> seuil et <strong>de</strong> statut. Dans le quatrième chapitre, il décrit le parcours entre<br />

la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du RMI et la fin du droit à celui-ci, donne quelques informations sur les contrôles, les<br />

frau<strong><strong>de</strong>s</strong>, les sanctions répertoriées et le service contentieux du RMI. La <strong>de</strong>rnière partie est consacrée<br />

aux <strong>politiques</strong> d’insertion du RMI - ses institutions, son financement - et au RMI dans les DOM.<br />

ECOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION<br />

149


Promotion 1997-1999 Cyrano <strong>de</strong> Bergerac. Séminaire <strong>de</strong> questions sociales : l'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

jeunes. Groupe n° 2 : L'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes, une réalité européenne et internationale<br />

complexe et diverse<br />

Paris, ENA, 1999.- 76 p., tabl., graph., ann., bibliogr.<br />

La comparaison <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> d'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes révèle le caractère atypique <strong>de</strong> la stratégie<br />

française qui se caractérise par une diversité d'inspirations altérant sa cohérence. L'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

performances illustre la moindre efficacité du système français d'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes. Ces résultats<br />

légitiment la transposition <strong><strong>de</strong>s</strong> réussites étrangères selon une méthodologie appropriée. Des propositions<br />

sont formulées en vue d'enrichir la stratégie française d'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes : donner à l'administration<br />

les moyens d'une méthodologie plus rigoureuse <strong><strong>de</strong>s</strong> comparaisons internationales, renforcer les marges<br />

<strong>de</strong> manoeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs <strong>de</strong> l'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes, renforcer le caractère incitatif <strong><strong>de</strong>s</strong> lignes directrices<br />

pour l'emploi, placer la politique d'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes au coeur d'une stratégie d'activation <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses<br />

<strong>de</strong> l'emploi, associer le mon<strong>de</strong> du travail au projet pédagogique <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes, les <strong>politiques</strong> ciblées sur les<br />

publics les plus en difficulté doivent assurer l'égalité <strong><strong>de</strong>s</strong> chances.<br />

IA 40499<br />

ECOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION<br />

Promotion 1997-1999 Cyrano <strong>de</strong> Bergerac. Séminaire <strong>de</strong> questions sociales : l'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

jeunes. Groupe n° 3 : Les acteurs et les mesures <strong>de</strong> l'insertion : cohérences, incohérences et<br />

résultats<br />

Paris, ENA, 1999.- 75 p., tabl., graph., ann., bibliogr.<br />

La volonté <strong>de</strong> réorienter <strong><strong>de</strong>s</strong> dispositifs instables vers une meilleure prise en compte <strong><strong>de</strong>s</strong> réalités locales<br />

s'est traduite par un certain enchevêtrement <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs. Les premières tentatives <strong>de</strong> coordination <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

acteurs se sont avérées encourageantes mais insuffisantes. L'impact <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> pour l'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

jeunes apparaît aujourd'hui décevant. Les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> actuelles pourraient servir <strong>de</strong> cadre à une<br />

organisation plus efficace <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs <strong>de</strong> l'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes. Trois types <strong>de</strong> propositions sont<br />

formulées : clarifier le rôle <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs <strong>de</strong> l'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes autour du pivot régional, structurer et<br />

renforcer les partenariats locaux, renforcer l'efficacité <strong>de</strong> la mise en oeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> dispositifs d'insertion.<br />

IA 40500<br />

ECOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION<br />

Promotion 1997-1999 Cyrano <strong>de</strong> Bergerac. Séminaire <strong>de</strong> questions sociales : l'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

jeunes. Groupe n° 5 : Les dimensions sociales <strong>de</strong> l'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes : santé, logement,<br />

minima sociaux<br />

Paris, ENA, 1999.- 66 p., tabl., ann., bibliogr.<br />

Les jeunes <strong>de</strong> 16 à 25 ans en insertion vivent une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> transition et d'incertitu<strong><strong>de</strong>s</strong>. Des difficultés<br />

parfois graves d'accès au revenu, au logement ou à la santé, sont un obstacle à l'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes les<br />

plus fragiles. Les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> ne prennent en charge que partiellement les dimensions revenu,<br />

logement et santé <strong>de</strong> l'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes. Du fait <strong>de</strong> l'inégale mobilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs <strong>de</strong> l'insertion,<br />

les jeunes s'inscrivent mal dans les dispositifs. Des propositions sont formulées pour une politique<br />

globale d'insertion : définir <strong><strong>de</strong>s</strong> principes d'action pour les acteurs <strong>de</strong> l'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes, mener une<br />

action prioritaire en faveur <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes en gran<strong>de</strong> difficulté, sécuriser le parcours <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes en insertion.<br />

IA 40502<br />

ECOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION<br />

Promotion 1997-1999 Cyrano <strong>de</strong> Bergerac. Séminaire <strong>de</strong> questions sociales : l'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

jeunes. Groupe n° 12 : L'évaluation <strong>de</strong> l'insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes : comment apprécier l'efficacité <strong>de</strong><br />

l'action publique <br />

Paris, ENA, 1999.- 76 p., tabl., graph., ann., bibliogr.<br />

Les pratiques françaises en matière d'évaluation <strong>de</strong> l'insertion professionnelle <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes sont<br />

nombreuses et diversifiées. La spécificité du modèle français d'évaluation tient au contexte institutionnel<br />

et social. La contribution <strong>de</strong> l'évaluation à l'amélioration <strong>de</strong> la politique d'insertion professionnelle <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

jeunes s'est révélée inégale. Les obstacles au développement <strong>de</strong> l'évaluation tiennent moins à sa qualité<br />

qu'à son environnement. L'exploitation <strong>de</strong> l'évaluation suppose son adaptation aux <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong><br />

l'administration et du politique.<br />

IA 40509<br />

MARTIN Gérard (dir.)<br />

150


La dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> sociales. Observation, management, évaluation<br />

Paris, L'Harmattan, 1999.- 367 p.<br />

Les interventions <strong>publiques</strong>, comme réponse aux problèmes sociaux, sont ici analysées à travers<br />

l'observation sociale et sa rhétorique, le management et ses postures, et l'évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong><br />

sociales. Cet ouvrage se veut un gui<strong>de</strong> rassemblant les questions que l'on doit se poser sur la politique<br />

sociale ; il clarifie les concepts, propose <strong><strong>de</strong>s</strong> approches efficaces <strong>de</strong> cette politique, montre les pièges à<br />

éviter et rappelle les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> à utiliser quand on s'intérresse à ce champ, encore mal cerné ou investi<br />

par les sciences humaines qu'est la dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> sociales.<br />

CDU 39544<br />

ROBIN-RODRIGO Chantal, BOURGUIGNON Pierre<br />

Le territoire <strong>de</strong> la cité au service <strong>de</strong> l'emploi. Rapport au Premier ministre<br />

Paris, Assemblée nationale, 1999.- 139 p.<br />

Ce texte constitue le rapport d'une mission parlementaire et la réponse à la question du Premier<br />

ministre : comment assurer un développement économique équilibré <strong><strong>de</strong>s</strong> villes et agglomérations, et<br />

faciliter l'accès à l'emploi <strong>de</strong> la population <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers en difficulté L'enjeu <strong>de</strong> cette mission est donc<br />

<strong>de</strong> doter les acteurs <strong><strong>de</strong>s</strong> futurs Contrats <strong>de</strong> ville 2000-2006 d'outils puissants et diversifiés pour que le<br />

retour <strong>de</strong> la croissance pénètre aussi dans lesquartiers en difficulté. Ce rapport est le résultat <strong>de</strong><br />

rencontres <strong>de</strong> parlementaires avec : <strong><strong>de</strong>s</strong> représentants <strong>de</strong> l'Etat, <strong><strong>de</strong>s</strong> responsables d'administrations<br />

centrales et déconcentrées, d’associations, <strong><strong>de</strong>s</strong> chefs d'entreprises, <strong><strong>de</strong>s</strong> chercheurs, <strong><strong>de</strong>s</strong> partenaires<br />

sociaux, etc. Il développe tout d'abord un constat : la politique <strong>de</strong> la ville, après avoir privilégié le<br />

traitement social du chômage, doit s'attacher à impulser le développement local urbain par le biais <strong>de</strong><br />

projets <strong>de</strong> territoire. Il <strong><strong>de</strong>s</strong>sine ensuite la métho<strong>de</strong> : pour traduire le projet <strong>de</strong> territoire en actions<br />

concrètes et coordonnées, pour combiner stratégie économique et stratégie d'emploi, une équipe<br />

d'ingénierie <strong>de</strong> haut niveau doit se mettre enplace. Il décrit enfin les moyens : pour disposer <strong>de</strong> leviers<br />

d'action efficaces, les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> en faveur <strong>de</strong> l'emploi et <strong>de</strong> la création d'activité doivent faire<br />

l'objet d'aménagements, d'assouplissements et <strong>de</strong> compléments qui sont ici préconisés.<br />

CDU 39823<br />

151


localisation <strong><strong>de</strong>s</strong> documents<br />

Les documents cités dans cet ouvrage peuvent être consultés dans les centres <strong>de</strong> documentation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

organismes suivants :<br />

COTE / LIEU<br />

AUB<br />

CA<br />

CDT<br />

Agence d’urbanisme Bor<strong>de</strong>aux Métropole Aquitaine (AURBA)<br />

Rue Jean Fleuret - BP 549 - 33002 Bor<strong>de</strong>aux ce<strong>de</strong>x<br />

tél. 05 56 99 86 39 - fax 05 56 24 39 50<br />

a.urba@wanadoo.fr - http ://www.fnau.org<br />

Villes en développement - ISTED<br />

Arche <strong>de</strong> la Défense - 92055 Paris-La Défense ce<strong>de</strong>x<br />

tél. 01 40 81 11 78 - fax 01 40 81 15 99<br />

ved@isted.3ct.com<br />

<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> documentation <strong>de</strong> l’aménagement et <strong><strong>de</strong>s</strong> transports (CDAT)<br />

METL / DAEI - Tour Pascal B - 92055 Paris-La Défense Ce<strong>de</strong>x<br />

tél. 01 40 81 17 89 - fax 01 40 81 16 27<br />

gouedard@eises.equipement.gouv.fr - http ://www.equipement.gouv.fr/ecostat<br />

CDU <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> documentation <strong>de</strong> l'urbanisme (CDU) - METL / DGUHC<br />

DC Arche <strong>de</strong> la Défense - 92055 Paris-La Défense Ce<strong>de</strong>x<br />

DRI tél. 01 40 81 11 78 - fax 01 40 81 15 99<br />

PU cdu@dguhc.equipement.gouv.fr - http ://www.equipement.gouv.fr/urbanisme/cdu<br />

CTM<br />

CTN<br />

D22<br />

D31<br />

D59<br />

<strong>Centre</strong> d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> techniques <strong>de</strong> l’Equipement (CETE) <strong>de</strong> l’Est<br />

1, Bd <strong>de</strong> la Solidarité - BP 85230 6 57076 Metz ce<strong>de</strong>x 3<br />

tél. 03 87 20 43 22 - fax 03 87 20 46 99<br />

<strong>Centre</strong> d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> techniques <strong>de</strong> l’Equipement (CETE) <strong>de</strong> l’Ouest<br />

MAN - rue René Viviani - BP 46223 - 44262 Nantes ce<strong>de</strong>x 2<br />

tél. 02 40 12 83 28 - fax 02 40 12 84 44<br />

ctouest@worldnet.fr<br />

Direction départementale <strong>de</strong> l’Equipement (DDE) <strong><strong>de</strong>s</strong> Côtes d’Armor<br />

3, place du Général <strong>de</strong> Gaulle - BP 2361 - 22023 St-Brieuc ce<strong>de</strong>x 1<br />

tél. 02 96 62 70 53 - fax 02 96 62 10 85<br />

Direction départementale <strong>de</strong> l’Equipement (DDE) <strong>de</strong> Haute-Garonne<br />

Cité admnistrative, bât. A - Bd Armand Duportal - 31074 Toulouse ce<strong>de</strong>x<br />

tél. 05 61 58 50 03 - fax 05 61 58 54 48<br />

Direction départementale <strong>de</strong> l’Equipement (DDE) du Nord<br />

44, rue <strong>de</strong> Tournai - 59019 Lille ce<strong>de</strong>x<br />

tél. 03 20 40 53 99 - fax 03 20 06 83 24<br />

152


DCN<br />

DRE<br />

EPC<br />

IA<br />

IAB<br />

ITR<br />

IUG<br />

<strong>Centre</strong> d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong> techniques <strong>de</strong> l'équipement <strong>de</strong> Nord Picardie (CETE)<br />

2, rue <strong>de</strong> Bruxelles - BP 275 - 59019 Lille ce<strong>de</strong>x<br />

tél. 03 20 49 60 00 - fax 03 20 53 15 25<br />

cete59@wanadoo.fr<br />

Direction régionale <strong>de</strong> l’équipement d’Ile-<strong>de</strong>-France (DREIF)<br />

21/23, rue Miollis - 75732 Paris ce<strong>de</strong>x 15<br />

tél. 01 40 61 82 34 ou 82 25 - fax 01 40 61 85 85<br />

Ecole nationale <strong><strong>de</strong>s</strong> ponts et chaussées (ENPC)<br />

Cité Descartes - 6/8, av. Blaise Pascal - 77455 Marne-la-Vallée ce<strong>de</strong>x 2<br />

tél. 01 64 15 34 75 - fax 01 64 15 34 79<br />

levy@enpc.fr - http ://www.enpc.fr<br />

Institut d'aménagement et d'urbanisme <strong>de</strong> la Région d’Ile-<strong>de</strong>-France (IAURIF)<br />

15, rue Falguière - 75740 Paris Ce<strong>de</strong>x 15<br />

tél. 01 53 85 79 20 - fax 01 53 85 76 02<br />

mediatheque@iaurif.org - http ://www.iaurif.org<br />

Institut d’aménagement - Université <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux 3 - Service documentation<br />

Esplana<strong>de</strong> Michel <strong>de</strong> Montaigne - 33405 Talence ce<strong>de</strong>x<br />

tél. 05 56 84 50 46 (p. 17.26) - fax 05 56 84 51 36<br />

Institut d’aménagement du territoire et <strong>de</strong> l’environnement <strong>de</strong> Reims (IATEUR)<br />

Université <strong>de</strong> Reims - Faculté <strong>de</strong> droit et <strong><strong>de</strong>s</strong> sciences économiques<br />

57 bis, rue Pierre-Taittinger - 51096 Reims ce<strong>de</strong>x<br />

tél. 03 26 05 38 60 - fax 03 26 05 38 25<br />

Institut d'urbanisme <strong>de</strong> Grenoble<br />

Université <strong>de</strong> Grenoble II-Pierre Mendès-France<br />

2, rue François Raoult - 38000 Grenoble<br />

tél. 04 76 85 16 68 - fax 04 76 56 21 76<br />

153


sigles<br />

ADRI<br />

AFTRP<br />

ALT<br />

ANAH<br />

C3E<br />

CAD<br />

CDC<br />

CEDAS<br />

CEE<br />

CEOPS<br />

CER<br />

CERAT<br />

CERTU<br />

CES<br />

CETE<br />

CGPC<br />

CHRS<br />

CLI<br />

CNAM<br />

CNDSQ<br />

CNE<br />

CNLRQ<br />

CNRS<br />

CPVS<br />

CRE<br />

CREAI<br />

CREDOC<br />

CRESAL<br />

CSE<br />

CSRE<br />

CSTB<br />

CVH<br />

DAC<br />

DAEI<br />

DAFU<br />

DARES<br />

DATAR<br />

DDE<br />

DEP<br />

DGI<br />

DGUHC<br />

DHC<br />

DIJ<br />

DIV<br />

DPS<br />

DR<br />

Agence pour le développement <strong><strong>de</strong>s</strong> relations interculturelles<br />

Agence foncière et technique <strong>de</strong> la Région parisienne<br />

Ai<strong>de</strong> aux associations logeant à titre temporaire <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes défavorisées<br />

Agence nationale pour l'amélioration <strong>de</strong> l'habitat<br />

<strong>Centre</strong> d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> économiques d’entreprises<br />

Comité d'ai<strong>de</strong> au développement (OCDE)<br />

Caisse <strong><strong>de</strong>s</strong> dépôts et consignations<br />

<strong>Centre</strong> d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong>de</strong> développement <strong><strong>de</strong>s</strong> applications <strong><strong>de</strong>s</strong> sciences sociales<br />

<strong>Centre</strong> d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> l’emploi<br />

Conception d’évaluation pour les organisations et les <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> (ENTPE)<br />

<strong>Centre</strong> d'économie régionale<br />

<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche sur le politique, l’administration et le territoire (IEP Grenoble)<br />

<strong>Centre</strong> d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> sur les réseaux, les transports, l’urbanisme<br />

et les constructions <strong>publiques</strong><br />

Contrats emploi solidarité<br />

<strong>Centre</strong> d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> techniques <strong>de</strong> l’Equipement<br />

Conseil général <strong><strong>de</strong>s</strong> ponts et chaussées<br />

<strong>Centre</strong> d'hébergement et <strong>de</strong> réadaptation sociale<br />

Commission locale d’insertion<br />

Conservatoire national <strong><strong>de</strong>s</strong> arts et métiers<br />

Commission nationale <strong>de</strong> développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers<br />

Conseil national <strong>de</strong> l’évaluation<br />

Comité national <strong>de</strong> liaison <strong><strong>de</strong>s</strong> Régies <strong>de</strong> quartier<br />

<strong>Centre</strong> national <strong>de</strong> la recherche scientifique<br />

<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> prospective et <strong>de</strong> veille scientifique (DRAST)<br />

Contrat <strong>de</strong> retour à l'emploi<br />

<strong>Centre</strong> régional pour l'enfance et l'adolescence inadaptée<br />

<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche pour l'étu<strong>de</strong> et l'observation <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions <strong>de</strong> vie<br />

<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherches et d'étu<strong><strong>de</strong>s</strong> sociologiques appliquées <strong>de</strong> la Loire<br />

Conseil scientifique <strong>de</strong> l’évaluation<br />

Comité scientifique régional d'évaluation<br />

<strong>Centre</strong> scientifique et technique du bâtiment<br />

Convention ville-habitat<br />

Direction d’administration centrale<br />

Direction <strong><strong>de</strong>s</strong> affaires économiques et internationales<br />

Direction <strong>de</strong> l’aménagement foncier et <strong>de</strong> l’urbanisme<br />

Direction <strong>de</strong> l’animation, <strong>de</strong> la recherche, <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> statistiques<br />

(Ministère <strong>de</strong> l’Emploi et <strong>de</strong> la solidarité)<br />

Délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale<br />

Direction départementale <strong>de</strong> l’Equipement<br />

Département <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong>de</strong> la prospective (Ministère <strong>de</strong> la Culture)<br />

Direction générale <strong><strong>de</strong>s</strong> impôts<br />

Direction générale <strong>de</strong> l’urbanisme, <strong>de</strong> l’habitat et <strong>de</strong> la construction<br />

Direction <strong>de</strong> l’habitat et <strong>de</strong> la construction<br />

Délégation à l’insertion sociale et professionnelle <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes<br />

Délégation interministérielle à la ville<br />

Direction du personnel et <strong><strong>de</strong>s</strong> services<br />

Direction <strong><strong>de</strong>s</strong> routes<br />

154


DRAST Direction <strong>de</strong> la recherche et <strong><strong>de</strong>s</strong> affaires scientifiques et techniques<br />

DRE Direction régionale <strong>de</strong> l’Equipement<br />

DSQ Développement social <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiers<br />

DSU Développement social urbain<br />

DTA Directive territoriale d'aménagement<br />

DVA Dossier <strong>de</strong> voirie d’agglomération<br />

ENA Ecole nationale d’administration<br />

ENPC Ecole nationale <strong><strong>de</strong>s</strong> ponts et chaussées<br />

ENS Ecole normale supérieure<br />

ENTPE Ecole nationale <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux publics <strong>de</strong> l’Etat<br />

EPTS Exercice <strong>de</strong> planification territoriale stratégique<br />

FNDE Fonds national <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l’évaluation<br />

FSL Fonds <strong>de</strong> solidarité pour le logement<br />

FSU Fonds social urbain<br />

GAPP Groupe d’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong> (ENS <strong>de</strong> Cachan)<br />

HEC Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> Hautes étu<strong><strong>de</strong>s</strong> commerciales<br />

HVS Habitat et vie sociale<br />

IGAS Inspection générale <strong><strong>de</strong>s</strong> affaires sociales<br />

INSEE Institut national <strong>de</strong> la statistique et <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> économiques<br />

LARES Laboratoire <strong>de</strong> recherches en sciences sociales (Université <strong>de</strong> Renne 2)<br />

LATTS Laboratoire Techniques, territoires et sociétés (ENPC)<br />

LOV Loi d'orientation pour la ville<br />

MEC Mission d’évaluation et <strong>de</strong> contrôle <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses <strong>publiques</strong><br />

MEP Mission évaluation et prospective (DPS)<br />

MIRE Mission recherche-expérimentation (Ministère <strong><strong>de</strong>s</strong> Affaires sociales)<br />

MOUS Maîtrise d'oeuvre urbaine et sociale<br />

OCDE Organisation <strong>de</strong> coopération et <strong>de</strong> développement économiques<br />

OPAH Opération programmée d'amélioration <strong>de</strong> l'habitat<br />

OPARCA Opération programmée d’aménagement et <strong>de</strong> rénovation du commerce et <strong>de</strong> l’artisanat<br />

OPHLM Office public d’HLM<br />

ORSTOM Institut français <strong>de</strong> recherche scientifique pour le développement en coopération<br />

PACT-ARIM Protection, amélioration, conservation, transformation <strong>de</strong> l’habitat - Association<br />

<strong>de</strong> restauration immobilière<br />

PALULOS Prime à l’améliortion <strong><strong>de</strong>s</strong> logements à usage locatif et d’occupation sociale<br />

PAP Prêt aidé à l’accession à la propriété<br />

PARENE Parrainage et réseaux pour les nouvelles entreprises<br />

PCA Plan construction et architecture<br />

PDALD Plans départementaux d'action pour le logement <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes défavorisées<br />

PIB Produit intérieur brut<br />

PLA Prêt locatif aidé<br />

PLAI Prêt locatif aidé d’insertion<br />

PLDS Programme local <strong>de</strong> développement social<br />

PLH Programme local <strong>de</strong> l'habitat<br />

PPBS Planning programming budgeting system<br />

PREDIT Programme <strong>de</strong> recherche et d’innovation dans les transports terrestres<br />

PST Programmes sociaux thématiques<br />

PTZ Prêt à taux zéro<br />

PU Plan urbain<br />

RCB Rationalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> choix budgétaires<br />

RFA République fédérale d’Allemagne<br />

RHI Résorption <strong>de</strong> l’habitat insalubre<br />

RMI Revenu minimum d’insertion<br />

SDAU Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme<br />

SDAURIF Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme <strong>de</strong> la Région d'Ile-<strong>de</strong>-France<br />

SDAURP Schéma d'aménagement et d'urbanisme <strong>de</strong> la Région parisenne<br />

SETRA Service d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> techniques <strong><strong>de</strong>s</strong> routes et autoroutes<br />

SFE Société française d’évaluation<br />

TUC Travaux d’utilité collective<br />

155


UNFOHLM Union nationale <strong><strong>de</strong>s</strong> fédérations d’organismes d’habitation à loyer modéré<br />

UNIL Union nationale interprofessionnelle du logement<br />

ZFU Zones franches <strong>urbaines</strong><br />

ZRU Zones <strong>de</strong> redynamisation urbaine<br />

156


adresses utiles<br />

Conseil national <strong>de</strong> l’évaluation (CNE)<br />

18, rue <strong>de</strong> Martignac<br />

75007- Paris<br />

tél. 33 (0)1 45 56 50 08<br />

<strong>Centre</strong> européen d’expertise en évaluation<br />

<strong>Centre</strong> for European evaluation expertise<br />

13 bis, place Jules Ferry - 69006 Lyon<br />

tél. 33 (0)4 72 83 78 80 - fax 33 (0)4 72 83 78 81<br />

c3e@c3e.fr - http ://www.c3e.fr<br />

Sur le site Internet : prestations (formations, préparation d’une évaluation, réalisation d’une<br />

évaluation, assistance qualité) ; références ; experts ; contacts ; autres sites européens et<br />

internationaux.<br />

Le site <strong>de</strong> l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> organisations et <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

http ://www.geocities.com/athens/agora/1476/<br />

Site bilingue (français-anglais) sur l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> organisations et <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong>,<br />

présente <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources Internet concernant l’évaluation, l’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>politiques</strong> <strong>publiques</strong><br />

et les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> recherche ; en particulier, fournit une importante bibliographie anglosaxonne.<br />

157

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