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Brésil (dans ses Considérations géographiques sur l'histoire
du Brésil, rapport fait à la Société de géographie,
extrait du Bulletin de la Société, 1857). On sait aussi
que, complétée par Margry lui-même en 1867 dans son
livre: Les navigations françaises et la révolution maritime
du XIVe siècle, la démonstration fut parachevée
en 1869 par d'Avezac qui, sous le titre : la campagne
de l'Espoir, relation authentique du voyage du capitaine
Gonneville, édita la déclaration faite en 1505 devant la
Table de marbre par le navigateur, retrouvée à la Bibliothèque
de l'Arsenal 1.
Il résulte de la description qui est faite du pays où
abordèrent les Français et des habitants qu'ils y rencontrèrent,
qu'ils avaient atteint la côte méridionale du
Brésil et qu'au retour ils touchèrent à Bahia.
Mais au xvir 3 siècle, l'assertion de l'abbé Paulmyer
revendiquant pour son aïeul l'honneur de la découverte
des « terres australes » ne trouva pas de contradicteurs.
Les privilèges concédés par la Déclaration royale d'août
1664 à la Compagnie des Indes orientales « du cap de
Bonne-Espérance jusque dans les Indes et mers orientales,
même depuis le détroit de Magellan et Le Maire dans
toutes les mers du Sud » ne découragèrent pas l'abbé,
comme le montrent plusieurs pièces qui suivent : je les
ai trouvées dans les papiers de Du Fresne qui, dès le
mois de juin 1664, note avoir entretenu Colbert de ce projet
et qui s'y intéressait encore en 1667. Paulmyer rêvait
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de trouver dans l'accomplissement de cette oeuvre un titre
1. Gravier, p. 8-11.
2. Dans l'agenda qui est mentionné plus haut, dans ma notice
sur Du Fresne et ses papiers (Revue de l'histoire des colonies,
1917, p 397).
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