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Dès la présentation du certificat médical et la réalisation d’un test de condition physique (connaître ses capacités et ses limites) la personne peut se mettre à pratiquer. Il n’y a pas de limitation dans le temps ni dans le nombre des séances. Les entretiens individuels et les documents écrits n’existent pas. Seul un émargement visant à vérifier la participation régulière des patients est mis en place. En cas d’absence, on leur demande de prévenir l’association (signe marqué d’un intérêt pour les cours). L’objectif est d’entretenir voire d’ améliorer la condition physique avec une modification durable du comportement. Il y a les prémices d’une Education Thérapeutique du Patient due sans doute à ma sensibilité et à ma formation initiale d’Educatrice sportive en activités physiques pour tous au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports et de la Fédération Française d’‘Education Physique et de Gymnastique Volontaire. Les informations données font référence aux préconisations de l’Office Mondial de la Santé « Marcher 30 mn par jour préserve la santé, monter les Cours d’aqua-gym escaliers plutôt que prendre l’ascenseur ». Des messages de préventions, de conditions sécuritaires de pratique sont véhiculés oralement. Afin de répondre aux attentes des personnes, des tables rondes sont organisées afin d’identifier les besoins. En effet pour connaitre ces derniers et pour m’aider dans la classification de ceux-ci j’utilise à l’époque la pyramide d’Abraham Maslow, pionnier de la psychologie dite « Humaniste ». (voir annexe 1 pyramide). Je mets en œuvre des séances en partant de cette pyramide de Maslow en tenant compte des besoins vitaux de l’individu pour décliner des objectifs généraux, des objectifs spécifiques afin de répondre aux besoins des patients. La motivation est maintenue grâce à des cours diversifiés qui répondent aux attentes de tous. En 2004, je m’interroge sur le devenir des patients, forte d’une expérience de terrain d’animatrice en association à la Fédération Française d’Education Physique et de Gymnastique Volontaire. Je sais qu’il n’existe pas de club pouvant accueillir ces personnes souffrant de différences (poids, douleurs, fatigue,…). C’est ainsi que sur du temps bénévole je commence à motiver mes plus anciens patients pour devenir des responsables d’associations de patients. La première voit le jour en 2004 « Les Tamalous ». A ce jour 8 associations de patients couvrent le territoire avec des spécificités répondant aux attentes des personnes. « L e s c a m p a g n e s e t opérations de promotion de l’activité physique ou s p o r t i v e , p o u r ê t r e efficaces, doivent cibler les p e r s o n n e s l e s p l u s vulnérables ou les moins enclines à rompre avec la sédentarité. Il leur faut conjointement tenir compte de l’évolution des modes de vie et de travail, des disparités territoriales et des obstacles à lever en termes d’information, de m o t i v a t i o n e t d e représentations, qui varient considérablement selon les groupes sociaux. Enfin, la responsabilité individuelle, inhérente aux sociétés démocratiques, ne doit pas être sous estimée, le sport de masse devant rester, avant tout, un espace de liberté. » Marie – Cécile Naves, 2011. (voir annexe 2 - tableau des associations de patients) En 2007, les ateliers de remise à l’activité physique adaptée sont très prisés par les personnes fréquentant le réseau. Plus de 250 personnes se répartissent sur les dix créneaux d’activités physiques adaptées. Le nombre de personnes par groupe est important (environ 18 à 22 personnes en moyenne) Compte tenu de cet engouement, la direction décide de structurer cette activité. De plus les financeurs ont également des exigences quant à l’organisation de l’activité physique adaptée. 5
Afin de mieux identifier le parcours du patient, celui-ci devra participer à un entretien individuel avec un professionnel de santé pour établir un contrat d’éducation : consensus entre le soigné et le soignant. Les décisions prises : - Participer à un entretien individuel - Limiter la durée de prise en charge dans le temps (1an) En 2009, suite à un travail d’harmonisation régionale des réseaux de santé en Activité Physique Adaptée, il est convenu que le patient doive : -‐Participer à un entretien individuel -‐Suivre un parcours d’activités physiques pour une durée de16 séances -‐Intégrer un groupe fermé (8 à 12 personnes maxi) -‐Pouvoir intégrer une association de patients facilement. Le rapport du Plan National Nutrition Santé PNNS 2 « Activité physique et santé. Arguments scientifiques, pistes pratiques JM OPPERT, C. SIMON, D. RIVIERE, C.Y GUEZENNEC, 2005/2010, a été mon « livre de chevet » pendant quelque temps afin de m’aider dans la construction de mes séances pratiques. 6
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