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20 / RAPPORTS ANNUELS 2014 / FLW<br />
B. LES PRêTS ORDINAIRES<br />
AUX FAMILLES (fonds B2 - HOP)<br />
74 % des crédits<br />
couvrent des achats seuls ou<br />
avec travaux peu importants.<br />
93 % des familles<br />
emprunteuses<br />
disposent de revenus précaires<br />
ou modestes.<br />
1. Répartition des prêts<br />
ordinaires d’après leur objet<br />
Les tableaux de la page suivante traitent de la destination de<br />
nos crédits.<br />
En 2014, ce sont les achats seuls et les achats avec travaux<br />
peu importants qui constituent la part la plus élevée des opérations<br />
: à elles deux, ces catégories représentent plus de 74 % de<br />
l’ensemble des destinations. Cette part est stable par rapport à<br />
2013 (73 %), et à 2012 (72 %).<br />
Le montant moyen des opérations d’achat s’établit à 155.483<br />
EUR, ce qui représente une hausse de 8,51 % par rapport à 2013.<br />
Ainsi, comme nous l’évoquions précédemment, les prix <strong>du</strong> marché<br />
immobilier ont continué d’augmenter en 2014 dans toutes les<br />
provinces (l’augmentation fluctue entre 3,4 % et 5 %), à l’exception<br />
<strong>du</strong> Hainaut.<br />
Il faut ajouter à ce premier facteur explicatif, l’augmentation de<br />
la capacité d’emprunt des emprunteurs. Celle-ci est <strong>du</strong>e tant à la<br />
baisse des taux d’intérêt <strong>du</strong> FLW en 2014 qu’à la présence plus<br />
importante d’emprunteurs bénéficiant de revenus modestes et<br />
moyens ou de deux revenus.<br />
La combinaison de ces facteurs a donc mené au financement<br />
d’opérations plus coûteuses.<br />
Quant à la construction, elle représentait encore 7,6 % de l’activité<br />
il y a 10 ans. En 2014, inexorable déclin, c’est à peine plus de 3 %<br />
de l’ensemble des opérations!<br />
Parmi les 36 opérations financées, 13 concernent des constructions<br />
de type courant et 23 sont relatives à des constructions<br />
groupées (immeubles ven<strong>du</strong>s par des sociétés de logements <strong>du</strong><br />
secteur public).<br />
Au-delà des coûts de plus en plus importants de la construction<br />
de nouveaux logements, eu égard notamment aux contraintes<br />
énergétiques de plus en plus strictes, la raréfaction des terrains<br />
à bâtir constitue un frein si pas un obstacle à la concrétisation<br />
de ce type d’opérations. Dans ce contexte, de très nombreuses<br />
familles n’ont d’autre ressource que de se tourner vers l’achat et<br />
la rénovation, bien souvent progressive, d’un logement existant.<br />
À l’aube d’une poussée démographique en Wallonie qui va susciter<br />
des besoins croissants en logement, il y a matière à réflexion<br />
tant dans le chef <strong>du</strong> <strong>Fonds</strong>, que dans le chef des pouvoirs publics<br />
wallons afin de relancer la construction de logements et de préparer<br />
la Wallonie à cette importante évolution.