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56 / RAPPORTS ANNUELS 2014 / FLW<br />
Cet accompagnement social se veut personnalisé et adapté à la<br />
situation de la famille candidate. Ainsi, en 2014, le <strong>Fonds</strong> a<br />
relogé 5 familles qui se trouvaient en situation de grande précarité<br />
et dont les enfants étaient placés ou en voie de l’être. Dans de<br />
telles situations, le rôle <strong>du</strong> logement est déterminant pour éviter<br />
l’éclatement familial et pour donner aux parents les moyens<br />
d’assumer leur rôle. Pour ce faire, le <strong>Fonds</strong> travaille en étroite<br />
collaboration avec d’autres services d’accompagnement : le CPAS,<br />
le service d’aide à la jeunesse, le service d’aide familiale, etc.<br />
Cette complémentarité s’organise autour des parents pour soutenir<br />
la famille dans sa démarche de reconstruction.<br />
Lorsque les logements sont éloignés des bureaux régionaux, le<br />
<strong>Fonds</strong> les confie à des partenaires locaux qui se chargeront de la<br />
gestion locative et de l’accompagnement social. Dans ce cas, et<br />
conformément aux mandats de gestion conclus avec ces derniers,<br />
les attributions et le suivi des locataires sont assurés par les<br />
partenaires.<br />
Les autres types de ménages occupent des logements de 1 ou 2<br />
chambres. Ces petits logements proviennent principalement de<br />
deux sources :<br />
¼¼la première concerne les espaces rési<strong>du</strong>els créés dans des<br />
immeubles rénovés par le FLW. Là où il n’est pas possible de<br />
créer un logement familial supplémentaire, le <strong>Fonds</strong>, soucieux<br />
de ne pas gaspiller les espaces de logement, crée des<br />
habitations plus petites. Celles-ci sont très utiles pour reloger<br />
des parents de familles qui ne sont plus nombreuses et dont<br />
les revenus précaires constituent un frein pour un relogement<br />
dans le privé.<br />
¼¼la seconde vise les logements créés dans des communes<br />
rurales, à destination des ménages qui occupent de façon<br />
permanente des équipements à vocation touristique (habitants<br />
permanents). Dans ce cas, les logements sont conçus en<br />
étroite collaboration avec les communes et leur antenne<br />
sociale de façon à rencontrer les attentes d’un public qui a<br />
développé des modes d’habiter parfois différents de la norme.<br />
Le <strong>Fonds</strong>, reconnu pour son expérience en matière d’opérations<br />
expérimentales, s’est vu confier dans le cadre <strong>du</strong> programme<br />
communal <strong>du</strong> logement 2014/2016 la construction de 2 X 10<br />
maisons respectivement situées à Esneux et à Durbuy.<br />
En 2014, 14 petits logements ont été attribués. Parmi ceux-ci,<br />
6 sont des logements destinés à des ménages HP et 3 font partie<br />
<strong>du</strong> site de la Forestaille, à Lobbes.<br />
Parmi les 1.126 contrats en cours, 49 % sont gérés en direct et<br />
51 % sont confiées à des partenaires. L’augmentation des locations<br />
confiées à des partenaires vient <strong>du</strong> fait que le <strong>Fonds</strong> a développé,<br />
au cours de ces dernières années, un nombre plus important<br />
d’opérations dans des communes éloignées de ses bureaux<br />
régionaux, et ce pour deux raisons :<br />
¼¼la Région a incité toutes les communes à participer à l’effort<br />
de la politique régionale en proposant des opérations dans le<br />
cadre des programmes pluriannuels. En fonction de la densité<br />
d’habitat dans la commune concernée, des seuils ont été<br />
fixés à 5 % ou à 10 % de logements dits « publics ». Dès lors,<br />
les communes qui n’atteignaient pas le seuil fixé par la<br />
Région ont sollicité les opérateurs, dont le <strong>Fonds</strong>, afin de<br />
créer de nouveaux logements sur leur territoire.<br />
¼¼la pression immobilière dans les grandes villes de Wallonie<br />
est telle que le <strong>Fonds</strong> éprouve des difficultés à mener des opérations<br />
d’achat/rénovation en raison <strong>du</strong> coût des immeubles,<br />
même en très mauvais état. Dès lors, les nouvelles opérations<br />
dans les centres villes dépendent le plus souvent des opportunités<br />
offertes par les pouvoirs locaux quand ceux-ci disposent<br />
encore de réserves immobilières qui peuvent être mises à<br />
disposition <strong>du</strong> <strong>Fonds</strong>.<br />
Notre société a la volonté de continuer à créer de nouveaux logements<br />
dans les grandes villes comme elle le fait depuis plus de<br />
30 ans. Les familles candidates qui se présentent aux permanences<br />
témoignent de la nécessité d’augmenter le nombre de logements<br />
familiaux à loyer modéré.<br />
De plus, l’accompagnement social personnalisé <strong>du</strong> <strong>Fonds</strong> est<br />
reconnu, comme en attestent les articles 34 et 41 <strong>du</strong> contrat de<br />
gestion qui prévoit que le <strong>Fonds</strong> gère en direct au moins 40 % des<br />
locations et insiste sur la poursuite de l’accompagnement social.<br />
Un accompagnement qui commence dès la première rencontre<br />
des candidats-locataires avec nos intervenants sociaux <strong>du</strong> <strong>Fonds</strong>.<br />
Pour ces deux raisons, le <strong>Fonds</strong> compte poursuivre des acquisitions<br />
dans les villes de Liège, Namur, Charleroi et Mons et dans les<br />
environs. Sur les 155 logements repris au dernier programme<br />
pluriannuel de la Région, 26 sont prévus dans les quatre villes<br />
précitées, soit 17 % seulement <strong>du</strong> total, ce qui est insuffisant au<br />
regard <strong>du</strong> nombre de candidatures évoqué ci-après. C’est pourquoi<br />
l’acquisition dans les centres reste une priorité pour le <strong>Fonds</strong>.