F. est hospitalisée 1 mois. Puis, à la demande du juge des <strong>en</strong>fants, un placem<strong>en</strong>t familial de F. et ses par<strong>en</strong>ts est mis <strong>en</strong> place <strong>en</strong> juin 2009. Actuellem<strong>en</strong>t le placem<strong>en</strong>t est poursuivi et les nouvelles sont plutôt bonnes. F. va bi<strong>en</strong>, le diabète est stabilisé, elle est scolarisée. Le travail éducatif avec les par<strong>en</strong>ts se poursuit et le papa bénéficie d’un travail saisonnier.” Figure 10 : Répartition par appareil des résultats de consultation des pati<strong>en</strong>ts mineurs et des autres pati<strong>en</strong>ts Système génital masculin Sang, système hématop./immunol. Cardiovasculaire Système urinaire Système génital féminin Métabolique, nutritionnel et <strong>en</strong>docrini<strong>en</strong> Grossesse, accouchem<strong>en</strong>t Neurologique Psychologique Œil Ostéoarticulaire Oreille Peau Général et non spécifié Système digestif Respiratoire 1,6 0,3 1,9 1,2 1,5 1,6 1,8 1,9 2,2 3,2 2,5 4,8 5,7 3,7 5,8 4,8 5,3 5,5 6,6 7,7 7,3 6,9 11,8 13,7 15,3 15,3 16,5 17,2 21,4 22,0 Autres pati<strong>en</strong>ts Mineurs 24,3 0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40 44 48 52 Tableau 60 : Groupe de pathologies diagnostiquées et/ou symptômes repérés chez les pati<strong>en</strong>ts mineurs (% <strong>en</strong> colonne) Groupe de pathologies les plus fréquemm<strong>en</strong>t diagnostiquées et/ou symptômes repérés les plus fréqu<strong>en</strong>ts 48,2 Pati<strong>en</strong>ts mineurs Autres pati<strong>en</strong>ts p Infections respiratoires supérieures 30,8 10,0 *** Diagnostics non classés ailleurs 12,5 2,3 *** Infections respiratoires inférieures 9,6 4,6 *** S/P du système digestif 5,5 8,5 *** Toux 5,4 2,7 *** Affections d<strong>en</strong>ts-g<strong>en</strong>cives 4,9 5,7 ns Infections oreille 4,6 1,1 *** Autres diagnostics respiratoires 3,9 3,6 ns Infections gastro-intestinales 3,9 1,0 *** Autres pathologies cutanées 3,7 4,0 ns Besoins prévisibles de prise <strong>en</strong> charge Court terme 69,6 47,2 *** Long ou moy<strong>en</strong> terme 14,8 49,2 *** *** : p
126 FOCUS SUR LES DIFFÉRENTS PUBLICS REÇUS ➔ L’ACCÈS AUX SOINS DES ENFANTS À MAYOTTE Contexte Extrait de Tribune « Expulsion des sans-papiers : Mayotte, territoire d’exception ? » Revue Humanitaire n°25, juin 2010 Olivier Bernard, Pierre Salignon, Jean-François Corty et Béatrice Luminet Il n’est pas de bon ton d’être malade lorsque vous êtes sans papiers, même dans une démocratie moderne où le système de santé s’est bâti sur le concept de solidarité <strong>en</strong>tre les individus, et alors que le droit à la santé a valeur constitutionnelle. À Mayotte plus qu’ailleurs, l’accès aux soins des plus précaires est mis à mal par une pression sécuri- taire et financière sans précéd<strong>en</strong>t dans l’histoire médicale contemporaine de la France. Mayotte, île de l’archipel des Comores, d’<strong>en</strong>viron 200 000 habitants, dont plus du quart <strong>en</strong> situation irrégulière (<strong>en</strong>viron 50 000), est un ter- ritoire français <strong>en</strong> voie de départem<strong>en</strong>talisation (d’ici 2011), mais dans lequel les lois de la République ne s’appliqu<strong>en</strong>t pas ou sont supplan- tées par des pratiques d’exception. Malgré des efforts certains réalisés ces dernières années pour r<strong>en</strong>forcer les capacités du sys- tème de santé local, les obstacles à l’accès aux soins y sont nombreux. Le premier obstacle est d’ordre sécuritaire. Mayotte se singularise par une pression policière <strong>en</strong>vers les personnes sans papiers sans com- mune mesure avec le reste du territoire français, hormis peut-être la région de Calais. On y rec<strong>en</strong>se 19 000 expulsions ri<strong>en</strong> qu’<strong>en</strong> 2009 sur un territoire de 374 km 2 , grand comme la moitié d’un départem<strong>en</strong>t, contre 26 000 <strong>en</strong> métropole. Les effectifs policiers et les moy<strong>en</strong>s dont ils dispos<strong>en</strong>t (radars, hélicoptère, navires…) y ont été r<strong>en</strong>forcés et sembl<strong>en</strong>t dis- proportionnés au regard du nombre d’habitants. Les desc<strong>en</strong>tes régulières des forces de l’ordre dans les bidonvilles et les villages, pour débusquer et arrêter les « clandestins », se déroul<strong>en</strong>t de jour comme de nuit, dans un climat de terreur perceptible, <strong>en</strong>tre- t<strong>en</strong>u par les pratiques agressives des policiers de la police aux frontières (PAF) et les g<strong>en</strong>darmes. Dans chaque famille, les comportem<strong>en</strong>ts sont désormais guidés par la peur perman<strong>en</strong>te d’être expulsés, <strong>en</strong> quelques heures, et sans recours possible le plus souv<strong>en</strong>t. Peu importe qu’une majorité des sans-papiers, hommes, femmes et <strong>en</strong>fants, viv<strong>en</strong>t à Mayotte depuis plus de 10 ans, pour certains y soi<strong>en</strong>t nés, comme leurs <strong>en</strong>fants, sans pouvoir le prouver bi<strong>en</strong> souv<strong>en</strong>t (la <strong>mise</strong> <strong>en</strong> place d’un état civil est réc<strong>en</strong>te). Peu importe la proximité familiale et historique <strong>en</strong>tre toutes les îles de l’archipel des Comores, rattachées ou pas à la France. Les personnes malades réfléchiss<strong>en</strong>t donc à deux fois avant de sortir de chez elles et de pr<strong>en</strong>dre le risque d’aller consulter dans les disp<strong>en</strong>- saires, de peur d’être arrêtées. Dans ce contexte, les retards de soins sont fréqu<strong>en</strong>ts, <strong>en</strong> particulier pour les femmes <strong>en</strong>ceintes et les <strong>en</strong>fants. Nombreux parmi ceux qui décid<strong>en</strong>t cep<strong>en</strong>dant de consulter dans le disp<strong>en</strong>saire de Médecins du Monde font état de leur stress, et refus<strong>en</strong>t de se r<strong>en</strong>dre à la pharmacie, à la PMI ou l’hôpital de peur d’être contrôlés et arrêtés. Les maladies infectieuses et tropicales classiques telles que la lèpre, le paludisme et la tuberculose sont pourtant ici rec<strong>en</strong>sées, comme des cas de rougeole et choléra. Sans parler d’autres pathologies chroniques nécessitant un suivi continu (diabète). (…) Un autre obstacle à l’accès aux soins réside lui, depuis 2005, dans la <strong>mise</strong> <strong>en</strong> place de soins payants pour toutes les personnes non affi- liées à la Sécurité sociale (sans-papiers étrangers mais aussi Mahorais). Ce recouvrem<strong>en</strong>t des coûts a notamm<strong>en</strong>t pour objectif implicite de dissuader toute immigration clandestine pour des raisons médicales <strong>en</strong> prov<strong>en</strong>ance des îles des Comores avoisinantes. Peu importe, comme le montr<strong>en</strong>t des études réc<strong>en</strong>tes, que les raisons de la migra- tion répond<strong>en</strong>t avant tout à des considérations économiques et familiales 141 . Devant les barrières à l’accès aux soins constatées, le collectif Migrants outre-mer, dont fait partie Médecins du Monde, a décidé dès février 2008 de saisir la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et l’exclusion (Halde) pour dénoncer les discriminations constatées à Mayotte <strong>en</strong> matière d’accès aux soins des étrangers <strong>en</strong> situation irrégulière et de leurs <strong>en</strong>fants, ainsi que des mineurs isolés. La Halde vi<strong>en</strong>t de r<strong>en</strong>dre ses conclusions le 1 er mars 142 . Et elle donne raison aux associations. Elle souligne d’abord que le refus d’ext<strong>en</strong>sion à Mayotte de l’aide médicale de l’État (AME), ou d’une couverture médicale équival<strong>en</strong>te, constitue une <strong>en</strong>trave au droit à l’assistance médicale prévu par la Constitution et plusieurs traités internationaux ratifiés par la France. La justification de ce refus par les autorités fran- çaises n’est, selon la Halde, ni objective ni raisonnable, et est de ce fait discriminatoire. La Halde rappelle égalem<strong>en</strong>t, conformém<strong>en</strong>t à la jurisprud<strong>en</strong>ce du Conseil d’État interprétant la Conv<strong>en</strong>tion internationale des droits de l’<strong>en</strong>fant, que le seul fait d’être mineur devrait donner un accès immé- diat aux soins de santé. Les mineurs isolés doiv<strong>en</strong>t par conséqu<strong>en</strong>t directem<strong>en</strong>t être affiliés à la sécurité sociale. La Halde demande <strong>en</strong>fin à l’État français de remédier à cette situation dans les mois à v<strong>en</strong>ir et aux ministres concernés de r<strong>en</strong>dre compte des mesures prises dans un délai de 3 mois (concernant les <strong>en</strong>fants) et 6 mois (pour l’AME). Même si il ne s’agit que d’un avis r<strong>en</strong>du public par la Halde, c’est un sérieux rappel à l’ordre qui est adressé aux autorités françaises. Car utiliser la médecine comme outil au service d’une politique migra- toire répressive est une régression infligée à la déontologie médicale la plus élém<strong>en</strong>taire. Ne pas vouloir pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte les effets inhu- mains et dégradants <strong>en</strong>g<strong>en</strong>drés par cette politique d’expulsions massives, notamm<strong>en</strong>t dans le domaine de l’accès aux soins, relève aussi de l’aveuglem<strong>en</strong>t face à des directives politiques absurdes et déshumanisées, à visée uniquem<strong>en</strong>t propagandiste et sécuritaire. Devant une telle absurdité, comm<strong>en</strong>t ne pas être choqué par ce qui se passe à Mayotte ? (141) Inserm, InVS, CIRE Réunion-Mayotte, « Santé et Migration à Mayotte », rapport final à l'AFD, 30 avril 2008. (142) Délibération 2010-87 du 1 er mars 2010. Observatoire de l’accès aux soins de la mission France de Médecins du Monde - Rapport 2009
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