etd’ajouter QUATRE affaires à l’ordre <strong>du</strong> jour :¤ Modification <strong>de</strong>s conventions d’occupation <strong>du</strong> domaine public – Rési<strong>de</strong>nce <strong>du</strong> Port – Commune/Casino¤ Mission <strong>de</strong> maîtrise d’œuvre pour le remp<strong>la</strong>cement <strong>du</strong> Pont tournant par un tunnel sous-marin¤ Améliorations qualitatives et remise aux normes <strong>du</strong> Centre d’Hébergement <strong>de</strong>s Capel<strong>la</strong>ns¤ Contrats d’accompagnement dans l’Emploi – Contrats d’avenirMr le Maire DECIDE <strong>de</strong> retirer l’affaire n°15 : REALISATION DES INFRASTRUCTURES POUR LE DESENCLAVEMENTDU PLAN D’EAU DES CAPELLANS <strong>de</strong> l’ordre <strong>du</strong> jour.1.- : Révision simplifiée <strong>du</strong> secteur <strong>de</strong> Las Routes, opération d’aménagement d’ensemble tendant à :- aménagement <strong>de</strong> l’entrée <strong>de</strong> ville Ouest- aménagement <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> grand écoulement <strong>du</strong> bassin versant <strong>de</strong> l’agouille <strong>de</strong> l’Aspre- traitement urbain et programme <strong>de</strong> construction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux petites zones 5NA situées <strong>de</strong> part et d’autre <strong>de</strong> <strong>la</strong>zone <strong>de</strong> grand écoulementApplication <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l’article L 146-4 II <strong>du</strong> co<strong>de</strong> l’urbanisme (espace proche <strong>du</strong> rivage).Délibération <strong>du</strong> conseil municipal tendant à solliciter l’avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s sites et l’accord <strong>du</strong> représentant<strong>de</strong> l’Etat sur le projet.RAPPORTEUR : M. Jacques BOUILLE - MAIRELe rapporteur expose au Conseil Municipal,Par délibération <strong>du</strong> conseil municipal en date <strong>du</strong> 29/03/2005, le conseil municipal a approuvé <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong>procé<strong>du</strong>re <strong>de</strong> révision simplifiée <strong>du</strong> p<strong>la</strong>n d’occupation <strong>de</strong>s sols en vue <strong>de</strong> l’aménagement <strong>du</strong> secteur <strong>de</strong> Las Routes situé àl’entrée Ouest <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune.Cet aménagement d’ensemble comprend trois volets indissociablement liés :- l’aménagement <strong>de</strong> l’entrée Ouest <strong>de</strong> <strong>Saint</strong> <strong>Cyprien</strong>- l’aménagement <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> grand écoulement <strong>du</strong> bassin versant <strong>de</strong> l’agouille <strong>de</strong> l’Aspre- le traitement urbain <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux zones 5NA situées <strong>de</strong> part et d’autre <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> grand écoulementCompte-tenu <strong>de</strong> l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong> ces trois volets <strong>de</strong> <strong>la</strong> même opération d’aménagement sur les autres aspects <strong>du</strong>dossier, <strong>la</strong> commune a souhaité que <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> ce projet d’équipement urbain fasse l’objet d’une même opérationd’aménagement, réalisée sous forme <strong>de</strong> zone d’aménagement concertée.L’opération d’ensemble re<strong>la</strong>tive à cet aménagement constitue à l’évi<strong>de</strong>nce une opération d’intérêt général pour <strong>la</strong> communedans chacun <strong>de</strong> ces trois volets :- le volet hydrauliqueLe projet entend créer une transparence hydraulique permettant <strong>la</strong> reprise <strong>de</strong>s eaux <strong>du</strong> bassin versant situé en aval <strong>de</strong> <strong>la</strong> RD81 (bassin versant <strong>de</strong> l’agouille <strong>de</strong> l’Aspre), tendant à l’assainissement quasi définitif, pour une occurrence proche <strong>de</strong>l’occurrence centennale, <strong>de</strong>s quartiers urbains situés en aval <strong>de</strong> <strong>la</strong> RD 81.- le volet paysager (entrée d’agglomération)Le projet s’inscrit dans une friche urbaine aujourd’hui non aménagée, constituant l’entrée Ouest <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune.Le projet d’aménagement retenu conserve en zone naturelle 1 ND toute <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> grand écoulement et ses abords, envégétalisant son emprise dans l’esprit d’une coupure d’urbanisation, et en créant <strong>de</strong>s cheminements piétonniers et <strong>de</strong>sparcours végétalisés permettant <strong>de</strong> relier l’ensemble <strong>de</strong>s quartiers périphériques.2
- le programme d’aménagement urbainLe programme <strong>de</strong> construction est conçu pour s’intégrer au bâti périphérique déjà existant sur le site et respecter <strong>la</strong> règled’extension limitée <strong>de</strong> l’urbanisation <strong>de</strong>s espaces proches <strong>du</strong> rivage.A cet effet, le parti d’aménagement retenu se caractérise notamment par :- un coefficient d’emprise au sol limité à 0.20- une limitation <strong>de</strong>s hauteurs autorisées à 15 m avec exceptionnellement quelques points forts à 18 m pour créer <strong>de</strong>sruptures architecturales- une limitation <strong>de</strong> <strong>la</strong> SHON autorisée à 26 000 m² représentant une <strong>de</strong>nsité moyenne inférieure à 0.3- l’articu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s surfaces bâties autour d’une gran<strong>de</strong> p<strong>la</strong>ce centrale constituant d’une part un lieu <strong>de</strong> vie pourl’ensemble <strong>du</strong> quartier et <strong>de</strong>s quartiers périphériques, d’autre part un geste architectural fort permettant unetransparence entre <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> grand écoulement et le port.- L’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> commerces et <strong>de</strong> services en rez-<strong>de</strong>-chaussée <strong>de</strong>s bâtiments d’habitation- La création d’espaces publics p<strong>la</strong>ntés et aménagés, d’aires <strong>de</strong> jeux pour les enfants, et d’aires <strong>de</strong> stationnementaménagées et p<strong>la</strong>ntéesEn application <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l’article L 146-4 II <strong>du</strong> co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’urbanisme, <strong>la</strong> commune doit, par délibération motivée,<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l’accord <strong>du</strong> représentant <strong>de</strong> l’Etat après avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong>s sites, dans le respect <strong>du</strong> principe d’extensionlimitée <strong>de</strong> l’urbanisation <strong>de</strong>s espaces proches <strong>du</strong> rivage.A cet égard, le rapporteur informe le conseil municipal <strong>de</strong> l’évolution récente <strong>de</strong> <strong>la</strong> jurispru<strong>de</strong>nce <strong>du</strong> Conseil d’Etat dansl’appréciation <strong>de</strong> cette notion :- dans sa décision, Mme BARRIERE (C.E. 03/05/2004 n° 251534, BJDU 2-2004 p. 86), le Conseil d’Etat écartel’application <strong>du</strong> régime <strong>de</strong>s espaces proches <strong>du</strong> rivage et <strong>la</strong> règle d’extension limitée <strong>de</strong> l’urbanisation, pour lessecteurs situés à l’arrière <strong>de</strong> l’urbanisation existante, sans co-visibilité avec le rivage.- Dans ses décisions syndicat <strong>de</strong> défense <strong>du</strong> Cap d’Antibes (C.E. 30/07/2004 n° 203766), et société Soleil d’Or (C.E.7/02/2005 n° 264315), <strong>la</strong> Haute Juridiction distingue, pour l’appréciation <strong>de</strong> <strong>la</strong> règle d’extension limitée <strong>de</strong>l’urbanisation, les espaces déjà urbanisés, <strong>de</strong> ceux totalement vierges.Quand l’espace concerné est déjà urbanisé, notamment en périphérie, comme c’est le cas <strong>de</strong> l’espèce, <strong>la</strong> règle s’apprécie<strong>de</strong> façon plus souple, au regard <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong>s quartiers périphériques :« Considérant que l’espace dans lequel se situe le terrain d’assiette <strong>du</strong> projet autorisé par le permis litigieux, situé entre unezone à l’urbanisation diffuse et une zone fortement urbanisée, est composé <strong>de</strong> terrains très partiellement boisés ; que leprojet consiste en <strong>la</strong> réalisation d’un ensemble <strong>de</strong> trois immeubles édifiés sur quatre étages au-<strong>de</strong>ssus <strong>du</strong> rez-<strong>de</strong>-chaussée,entourant un jardin paysager et disposé aux angles <strong>du</strong> triangle formé par le terrain d’assiette ; qu’ainsi, n’onobstant <strong>la</strong>circonstance que l’opération, qui con<strong>du</strong>ira à <strong>la</strong> création <strong>de</strong> 143 appartements à usage d’habitation, présente une surfacehors œuvre nette <strong>de</strong> 14 449 m² sur une parcelle <strong>de</strong> même superficie, l’extension <strong>de</strong> l’urbanisation qu’elle implique doit êtreregardée, en dépit <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>nsité, mais eu égard à son imp<strong>la</strong>ntation, son importance et à <strong>la</strong> <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s constructionsenvisagées, comme présentant un caractère limité au sens <strong>de</strong>s dispositions <strong>du</strong> II <strong>de</strong> l’article L 146-4 <strong>du</strong> co<strong>de</strong> <strong>de</strong>l’urbanisme » (C.E. 30/07/2003, syndicat <strong>de</strong> défense <strong>du</strong> Cap d’Antibes).« Considérant qu’en jugeant que <strong>la</strong> réalisation sur quatre parcelles réunies d’une superficie totale inférieure à 4000 m² situéedans <strong>la</strong> partie urbanisée <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Menton, d’un immeuble collectif <strong>de</strong> 3 à 5 étages, comportant 41 logements,construits par décrochage successif à l’arrière d’une vil<strong>la</strong> <strong>de</strong> caractère réhabilitée et entourée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux immeubles <strong>de</strong> 7étages avait le caractère <strong>de</strong> l’extension <strong>de</strong> l’urbanisation au sens <strong>du</strong> II <strong>de</strong> l’article L 146-4 <strong>du</strong> co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’urbanisme, le juge<strong>de</strong>s référés a commis une erreur <strong>de</strong> droit » (C.E. 7/02/2005 n° 264315 et 264372, société Soleil d’Or et commune <strong>de</strong>Menton).3