types de marché où le vin est destiné à êtrevendu. <strong>Les</strong> images évoquées doivent êtretrès significatives. <strong>Des</strong> coloris sont créés etdes motifs sont sélectionnés autour du nom,constituant le visuel d’un label qui sera finalementprésenté aux consommateurs sous laforme d’une étiquette pour bouteille de vin.»«Une impression artistique peut détonneravec le côté commercial, et il faut parfoisharmoniser diverses alternatives afin deconcilier des aspects différents,» souligneMadame Angervo.«<strong>Les</strong> motifs qui marchent bien sont lesfl eurs et les animaux comme l’ours, le kangourou,le chien ou le lézard,» énumère MadameAngervo.Selon elle, il est possible de déceler les différencesentre les designs d’étiquette des paysayant une culture vinicole ancestrale et ceuxdu nouveau monde.«<strong>Les</strong> étiquettes de l’ancien monde ont pourtradition de peindre l’aristocratie et l’élégance.D’un autre côté, elles peuvent être difficiles àinterpréter. Le nom du raisin local peut parexemple être confondu avec le nom du labelou l’acheteur peut l’interpréter comme étantun nom de ville. <strong>Les</strong> étiquettes du nouveaumonde ont une lecture facile. Le label del’entreprise se distingue bien, il peut y avoirplusieurs catégories de prix sous un label et unlabel peut être spécifié par rapport à un raisinou un sous-label,» précise Madame Angervo.De l’avis de Madame Angervo, les étiquettesde vin du nouveau monde constituent undesign plus accessible. <strong>Les</strong> producteurs utilisentdavantage des motifs animaux ou florauxet l’humour peut également jouer un rôle.«J’espère que les étiquettes maintiendrontune culture régionale individuelle. C’est auxacheteurs de décider par eux-mêmes quellesorte de vin ils vont sélectionner au coup parcoup. Une bonne étiquette aide à faire sonchoix.»Une étiquette auto-adhésivede haute qualitéL’étiquette qui se trouve sur la bouteille devin doit subir un grand nombre de manipulationscar le voyage est long entre le vignobleet le consommateur. C’est pour cetteraison que Madame Angervo demande expressémentaux fabricants de faire attentionà la qualité du matériau de l’étiquette. <strong>Des</strong>matériaux de haute qualité sont la garantied’une impression de haute qualité et fontbien ressortir les coloris. <strong>Les</strong> papiers de faiblequalité peuvent se déchirer et l’étiquette peutmême se détacher de la bouteille.«Si l’étiquette n’adhère pas bien sur labouteille, cela peut coûter cher si le fabricantdoit ré-encoller les étiquettes. Si les étiquettesse détachent plus tard chez le détaillant,les bouteilles doivent être récupérées dans lesmagasins et retournées chez le fournisseur.<strong>Les</strong> étiquettes défectueuses gênent égalementle travail de contrôle.»«Une étiquette auto-adhésive est peut-êtreplus chère qu’une étiquette gommée, maiselle offre de meilleurs résultats en terme dequalité,» estime Katja Angervo.lance leClasseur Spécial VinLe Classeur Spécial Vin de seralancé ce printemps. Ce nouvel outil à l’intentionde nos clients pratiquant l’étiquetagedu vin contient une brochure d’informationsdétaillée, un échantillonnage des produitsstandard d’étiquetage du vin et desVW<strong>Raflatac</strong> échantillons imprimés de matériaux sélectionnés pour l’étiquetage du vin.La nouvelle brochure <strong>Raflatac</strong>, «De beauxadhésifs pour des vins raffinés», comprisedans le pack, propose une documentationtechnique détaillée sur la gamme <strong>Raflatac</strong>de frontaux, d’adhésifs et de dorsaux. Cettebrochure comporte également un chapitresur un dépistage des pannes qui traite desobstacles les plus communément rencontréslors de l’étiquetage des bouteilles de vin.Ce classeur, disponible en anglais, français,allemand, espagnol et italien, seraprésenté aux clients par le biais de leurs bureauxde vente <strong>Raflatac</strong>. Une édition spécialedestinée à l’Australie traite des questions particulièresau marché de l’étiquetage des vinsaustraliens, comme le climat et le stockage.Murielle Langlais, Product Manager, EndUse Marketing, au sein du Groupe Rafl atacexplique : «Cela fait déjà un bon momentque <strong>Raflatac</strong> travaille avec les producteurs devin. Comme l’étiquetage auto-adhésif gagneen popularité sur le marché de l’étiquetagedes vins, <strong>Raflatac</strong> est tenu de mettre au pointdes produits novateurs ainsi que de la documentationpour répondre aux besoins desutilisateurs finaux.»<strong>Les</strong> matériaux auto-adhésifs offrent denombreux avantages par rapport aux étiquettestraditionnelles gommées. Pour n’enciter que quelque uns : la souplesse, la facilitéd’adaptation, la rentabilité et des applicationsplus faciles et plus propres. <strong>Les</strong> <strong>complexes</strong>auto-adhésifs permettent également desgraphismes de meilleure qualité, disponiblesavec une gamme de processus d’impressionplus large. L’étiquetage auto-adhésif du vinest né en Australie il y a près de 20 ans, lapremière machine d’étiquetage automatiqueétant apparue en 1984 lors de l’expositionfrançaise Vinitech de Bordeaux.Photo: Jouko Järvinen24 RAFLATALK
<strong>Des</strong> <strong>complexes</strong> auto-adhésifspourétiqueter des substrats de petit diamètreAucun autre secteur n’estaussi diversifié, en matière detypes d’emballage, que celui del’industrie pharmaceutique etmédicale.Un seul regard dans n’importe quelle pharmaciesuffit pour s’apercevoir du nombreimpressionnant de différents types de produitsemballés. <strong>Les</strong> médicaments prescritspar un médecin peuvent, par exemple, êtreconditionnés dans des bouteilles de verreclassiques de couleur ambre et porter uneétiquette papier brillante ou mate, sur laquellese trouvent simplement les indicationsconcernant le médicament. <strong>Les</strong> produits soussurveillance pharmaceutique sont conditionnésdans un contenant en polyéthylèneblanc décoré d’une étiquette ultra-brillanteimprimée en multicolore. Pour ces applications,il est possible de trouver relativementfacilement des <strong>complexes</strong> auto-adhésifs quiconviennent.Mais l’étiquetage dans l’industrie pharmaceutiqueimplique souvent des substratsde petit diamètre. En effet, les ingrédientsmédicaux font l’objet de dosages de plus enplus concentrés et une tendance se dessineen faveur de conditionnements de plus petitdiamètre. <strong>Des</strong> applications sur des flaconscompressibles en polyéthylène basse densitéde collyre ou de solution nasale peuventconstituer un véritable défi lors du choix desmatériaux d’étiquetage.<strong>Les</strong> nouvelles surfaces et lesdernières méthodes d’essai<strong>Les</strong> tendances et développements de l’étique-Photos: Sami HeleniusRAFLATALK 25