Canada arrive au <strong>de</strong>uxième rang avec 4.8 millions <strong>de</strong> tonnes par an, suivi <strong>de</strong> la Turquie et <strong>de</strong>s États-Unis, avec 1.99 et 2.67 millions <strong>de</strong> tonnes métriques respectivement. Ces quatre pays fournissent àeux seuls les <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong> la production mondiale (Ice, 2011).En Algérie la céréaliculture constitue la principale activité, notamment dans les zones ari<strong>de</strong>s etsemi-ari<strong>de</strong>s. Les terres annuellement emblavées représentent 3,6 millions d’hectares. Le blé dur estune ancienne culture dont l’origine remonte à la venue <strong>de</strong>s arabes (Ducellier, 1931). La superficieoccupée par le blé dur est, en moyenne, <strong>de</strong>1.3 millions d’hectares, durant la pério<strong>de</strong> 2000-2010(Madr, 2011). L’importance <strong>de</strong>s superficies occupée par cette espèce, comparativement à lasuperficie occupée par l’orge, est influencée par le prix à la production garanti par l’état. Ces prixsont <strong>de</strong> 4500, 3500 et 2500 DA respectivement pour le blé dur, le blé tendre et l’orge.Selon Hakimi (1993), l’orge et le blé dur assuraient le gros <strong>de</strong>s besoins alimentaires <strong>de</strong>shabitants et <strong>de</strong> leur cheptel, au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> coloniale et bien avant cette <strong>de</strong>rnière. Depuisl’indépendance, une forte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> alimentaire se faisait sentir sur le blé dur et le blé tendre, alorsque l’orge prenait une <strong>de</strong>stination fourragère (Hakimi, 1993). Actuellement, le pays se classe aupremier rang mondial pour la consommation <strong>de</strong> blé avec une moyenne dépassant largement les 200kg/hab/an, comparativement à l'Egypte dont la moyenne est <strong>de</strong> 131 kg/hab/an et à la France dont lamoyenne est <strong>de</strong> 98 kg/hab/an(Hervieu et al., 2006).La croissance démographique, le changement <strong>de</strong> modèle <strong>de</strong> consommation et les ou tien <strong>de</strong>sprix <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> base, font que le volume <strong>de</strong>s céréales consommées est en constanteaugmentation. Ainsi au cours <strong>de</strong> l’année 2011, les importations, à partir <strong>de</strong> l’union européenne, sontpassées <strong>de</strong> 3.98 à 5.5 millions <strong>de</strong> tonnes pour le blé tendre et <strong>de</strong> 1.24 à 1.85 millions <strong>de</strong> tonnes pour leblé dur, ces volumes sont les plus élevés <strong>de</strong>puis l’indépendance, selon la Fao (2011). La productiondu blé dur, comme celle du blé tendre, est très fluctuante. Pour la pério<strong>de</strong> 2000 -2010, la production<strong>de</strong> blé dur a varié <strong>de</strong> 9 à 23 millions <strong>de</strong> quintaux (Madr, 2011).Cette production est loin <strong>de</strong> couvrir la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> qui est <strong>de</strong> plus en plus importante, suite aufaible nombre <strong>de</strong> produits <strong>de</strong> substitution et au soutien <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s céréales (Badrani, 2004). Lesren<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> la céréaliculture algérienne sont très bas, comparativement à la moyenne mondiale quiest <strong>de</strong> 29 q ha -1 , et celles <strong>de</strong>s pays voisins qui est <strong>de</strong> 25 q ha -1 (Fao stat, 2010). Le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> blédur, a varié <strong>de</strong> 10 à 15 q ha -1 , au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 2000-2010 (Madr, 2011). La faiblesse <strong>de</strong> laproduction, dont les causes sont multiples, associée à une forte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> alimentaire, justifie le faitque le pays se présente comme un gros importateur potentiel.
Le grain du blé dur sert à la production <strong>de</strong> pâtes alimentaires, du couscous, et à bien d’autresmets comme le pain, et divers gâteaux (Troccoli et al., 2000). Il est utilisé pour faire les chappattisdans le sous-continent indien et tortillas en Amérique Central et du Sud (Pena et Pfeiffer, 2005). Lapaille est utilisée comme litière et comme aliment pour les animaux (<strong>Abbas</strong> et Ab<strong>de</strong>lguerfi, 2005). Legrain <strong>de</strong> blé dur a une gran<strong>de</strong> valeur nutritionnelle, suite à sa richesse en protéine et la présence dugluten qui donne aux pâtes alimentaires une meilleure tenue à la cuisson (Troccoli et al.,2000).3- Biologie et cycle <strong>de</strong> la culture du blé dur (Triticum durum Desf.)Le blé dur est une plante annuelle, monocotylédone, appartenant à la famille <strong>de</strong>s Poaceae. Laclassification du blé dur, selon Brouillet et al., (2006) est la suivante :KingdomSubkingdomSuperdivisionDivisionClassSubclassOr<strong>de</strong>rFamilyGenusSpeciesPlantaeTracheobiontaSpermatophytaMagnoliophytaLiliopsidaCommelinidaeCyperalesPoaceaeTriticum LTriticum durum DesfLe grain <strong>de</strong> blé comporte trois parties distinctes. Le germe est riche en lipi<strong>de</strong>s, protéines,vitamines et éléments minéraux ; il représente environ 3% du grain. Il est éliminé à la mouture pouréviter le rancissement et augmenter la durée <strong>de</strong> conservation. Les enveloppes sont constituées par lepéricarpe, le tégument séminal et l'assise protéique. Ils représentent 13 à 15% du poids du grain. Lepéricarpe et le tégument séminal sont essentiellement composés <strong>de</strong> cellulose et <strong>de</strong> matières minérales.L'assise protéique est riche en lipi<strong>de</strong>s, protéines, matières minérales et vitamines. Les enveloppessont éliminées pendant la mouture, et constituent le son. L'aman<strong>de</strong>, qui donne la semoulecaractéristique du blé, représente 82 à 85% du poids du grain. Elle est composée essentiellementd'amidon, <strong>de</strong> 10 à 12% <strong>de</strong> protéines et d’une faible proportion <strong>de</strong> matières minérales et <strong>de</strong> vitamines(Bozzini, 1998).
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de l’eau du blé dur (Triticumdur
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