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Mémoire - Université Ferhat Abbas de Sétif

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En effet le semis direct présente la plus faible efficacité d’utilisation <strong>de</strong>s précipitations avecune valeur <strong>de</strong> 7.2 kg/ha/mm. Alors que le labour conventionnel et le travail minimum ont <strong>de</strong>s valeursrelativement plus élevées <strong>de</strong> 14.6 et 13.2 kg/ha/mm. L’efficacité d’utilisation <strong>de</strong>s précipitations pourproduire <strong>de</strong> la biomasse aérienne est en faveur du travail minimum qui présente une valeur <strong>de</strong> 41.6kg/ha/mm, contre 32.1 kg/ha/mm pour le semis direct et 26.0 kg/ha/mm pour le labour conventionnel(Tableau 9).Panda et al. (2003) in Chenaffi et al. (2010), notent que l'alimentation en eau du blé se localise à laprofon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> 0-45cm .Selon Chenaffi et al. (2008) les besoins en eau décadaires <strong>de</strong> la culture <strong>de</strong> blédur sont <strong>de</strong> 103 mm pour la pério<strong>de</strong> gonflement-épiaison.Les variations <strong>de</strong> la teneur eau du sol sont sous l'effet <strong>de</strong> l’interaction <strong>de</strong> la précipitation, latempérature, le vent et la radiation solaire avec le sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> la culture. Néanmoins,les pratiques culturales améliorent l'efficience <strong>de</strong> l'utilisation <strong>de</strong> l'eau <strong>de</strong>s précipitations (Peterson etal. 1996 in Chenaffi et al, 2010).La présence d'un mulch en surface dans les systèmes <strong>de</strong> conservation limite l’évaporation etaugmente la rétention en eau dans les premiers centimètres <strong>de</strong> sol (Blanco-Canqui et Lal, 2007;Huwe, 2003; Lal et al. 2007 in Jean-François.V. 2009,).Kravchenko et Thelen (2007), Sa<strong>de</strong>ghi et Bahrani (2009), mentionnent que l’humidité d’un solcouvert est supérieure à celle d’un sol nu.Les travaux <strong>de</strong> Kribaa.M. et al.,(2001) effectué dans la région <strong>de</strong> Sétif indiquent que la conduiteconventionnelle <strong>de</strong> la céréale diminue le réserve en eau dans le sol.Sur la base <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> la campagne 2010/11, le comportement <strong>de</strong> la culture est sensible au mo<strong>de</strong><strong>de</strong> travail du sol. En effet l’analyse en composantes principales, dont les <strong>de</strong>ux premiers axesexpliquent 100% <strong>de</strong> la variation, montre que le travail conventionnel s’oppose au non labour tout lelong d’axe 1, alors que le travail minimum est plus représenté par l’axe 2 (Tableau 10). Ces résultatssuggèrent que le comportement <strong>de</strong> la culture est complètement différent selon le type <strong>de</strong> travail du soladopté. En effet le ren<strong>de</strong>ment grain, l’indice <strong>de</strong> récolte, la précocité à l’épiaison, la hauteur <strong>de</strong> lavégétation et l’efficacité d’utilisation <strong>de</strong>s précipitations pour produire du grain sont positivementliées à l’axe 1, alors que la biomasse aérienne et les quantités <strong>de</strong>s précipitations utilisées lui sontnégativement liées (Tableau 10). Le nombre d’épis, le nombre <strong>de</strong> grains par m² et l’efficacité

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