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Mémoire - Université Ferhat Abbas de Sétif

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Les effets <strong>de</strong>s stress abiotiques et biotiques sur la performance <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment grain peuvent êtreréduits ou minimiser par le choix <strong>de</strong> variétés résilientes et adaptées. L’adoption d’un itinérairetechnique approprié contribue, au même titre que la variété, à minimiser la baisse du ren<strong>de</strong>ment sousles effets <strong>de</strong>s stress (Bouzerzour et Refoufi, 1993 ; Chenaffi et al., 2006, Nouar et al., 2011). Letravail du sol, la préparation du lit <strong>de</strong> semis, la date <strong>de</strong> semis et l’entretien <strong>de</strong> la culture (fertilisation,désherbage, protection phytosanitaire) ai<strong>de</strong>nt à une meilleure expression du potentiel <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment<strong>de</strong> la variété adoptée (Pala et al., 2000).4.2. L’itinéraire technique adoptéSur les hautes plaines orientales la céréaliculture est pratiquée, en pluviale, dans un systèmebiennal jachère– céréale. L’adoption <strong>de</strong> la jachère cible, entre autres, l’emmagasinement <strong>de</strong> plusd’eau dans le profil, dans l’espoir d’en faire bénéficier la céréale qui suit. Cette pratique, bienraisonnée, améliore la fertilité azotée du sol, l’eau stockée à plus <strong>de</strong> 60 cm <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur, facilite lesemis <strong>de</strong> la céréale et maitrise la flore adventice (Oird, 1977). Ceci résulte, souvent, en uneaugmentation du ren<strong>de</strong>ment grain qui ne dépasse guère les 15%, en comparaison avec la pratique <strong>de</strong>la jachère enherbée ou <strong>de</strong> la céréale continue (Oird, 1977 ; Austin, 1998).Ces résultats remettent en question les avantages qu’on peut tirer <strong>de</strong> la jachère, dans les régionsari<strong>de</strong>s et semi- ari<strong>de</strong>s, notamment en matière <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong> l’eau (Sebillotte, 1985).En effet, il estpeu économique <strong>de</strong> laisser <strong>de</strong>s parcelles sans cultures. D’autant plus que ces parcelles restent en l’état(en jachère) durant plus <strong>de</strong> 16 mois. Le labour précoce sur jachère, s’il contrôle efficacement la floreadventice, se montre le plus souvent moins efficace en termes <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong> l’eau. De plus, ilaugmente la sensibilité du sol à l’érosion, notamment sur les parcelles en pente et sur les solslimoneux du sud (Bouguendouz et al., 2011).En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la jachère nue, <strong>de</strong>ux autres variantes existent, la jachère pâturée et la jachèrefauchée (<strong>Abbas</strong> et Ab<strong>de</strong>lguerfi, 2005). Les parcelles en jachère à pâturer sont laissées en l’état pourproduire <strong>de</strong> l’herbe et servent comme pâturages aux ovins. Le travail du sol intervient, dans ce cas,tardivement lorsque le cycle <strong>de</strong> la végétation en place tire vers sa fin ou lorsque les premièresparcelles d’orge sont moissonnées. Ce labour tardif produit <strong>de</strong> grosses mottes qui durcissent au cours<strong>de</strong> l’été, rendant l’affinement du lit <strong>de</strong> semis plus difficile et expose les premiers cm <strong>de</strong> la surface dusol à une forte évaporation (Oird, 1977).

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