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DOSSIER Au

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Vie pédagogique 116, septembre-octobre2000ÉVÉNEMENTSÀ VENIRCONGRÈS DE L’AQEPL’Association québécoise des éducateurset des éducatrices du primaire(AQEP) tiendra son congrèsannuel les 16, 17 et 18 novembreprochain au Palais des congrès etmaison du citoyen à Hull.Le thème : <strong>Au</strong> primaire : 2000 et uneidées pour une école en projet…Renseignements et inscriptionPluri Congrès inc.Tél. : (450) 652-0918Téléc. : (450) 929-1472Courriel : jocbr@videotron.caCOLLOQUE DE L’ACSQL’Association de cadres scolairesannonce la tenue de son colloqueannuel les 29 et 30 novembre ainsique le 1 er décembre 2000 à l’HôtelHilton à Québec.Le thème : L’école d’aujourd’hui etde demain : une équipe passionnéepar le développement des compétences.Renseignements :ACSQ195, rue de LavigerieBureau 170Sainte-Foy (Québec)G1V 4N3Tél. : (418) 654-0014Téléc. : (418) 654-1719SiteERRATUMDans le numéro 114, février-mars2000 à la page 43, nous avonsmalencontreusement placé dans lamauvaise colonne deux éléments dutableau de madame Portelance.Nous nous en excusons. Il faut, biensûr, placer les savoirs dynamiqueset les savoirs personnalisés dans lacolonne des Savoirs pratiques.lus, vus et entendusDELANNOY, CÉCILE. ÉLÈVES ÀPROBLÈMES, ÉCOLE À SOLUTIONS ?PARIS, ESF ÉDITEUR, 2000, 236 P.Cet ouvrage de Cécile Delannoyouvre des pistes stimulantes pouraider les jeunes en difficulté d’apprentissageet de comportement àfaire des apprentissages qui leurpermettent de se construire commepersonne et de s’intégrer à lasociété et au monde du travail. Ilréconfortera celles et ceux qui travaillentdéjà à mettre en place dessolutions de rechange et à les faireévoluer (écoles pour décrocheurs,projets d’alternance études-travail,dans leur fonction et ont le soucide se renouveler;– que « les qualités personnelles,humaines et professionnelles duchef d’établissement sont souventun élément déterminant dans laréussite – et parfois l’échec – deces structures »;– qu’on y pratique diverses formesd’alternance.L’auteure affirme que « non seulementces structures offrent uneseconde chance, mais elles permettentaux jeunes de s’identifier à uneécole fière d’elle-même ».Après avoir relevé les caractéris-lus,tiques des établissements visités, àgroupes-foyers, etc.), puisqu’ils ytrouveront une certaine confirmationdes choix qu’ils ont faits.Consciente de l’échec de l’écolepublique ordinaire à faire réussir leplus grand nombre d’élèves, l’auteurea étudié ce qui se passe dansdivers établissements d’enseignementqui reçoivent depuis nombred’années des adolescents, incapablesde s’intégrer à l’école pourtous ou rejetés par elle, et quiarrivent jusqu’à un certain point àla fin du deuxième chapitre, CécileDelannoy discute de certains choixqu’ils font et qui peuvent paraître« incompatibles » avec les valeursfondatrices de l’école laïque, notammenten ce qui a trait auxvaleurs transmises aux jeunes età la « mission émancipatrice del’école ».Enfin, dans le troisième chapitreportant sur des pistes pour l’avenir,Cécile Delanoy analyse avec soin ceque l’on entend par réussite dansvus etentendusles retenir et à les mener à la réalisationd’un projet de vie. La descriptionde quelques-uns de cesétablissements fait l’objet du premierchapitre.Puis, l’auteure analyse les traitscommuns de ces établissements enmontrant en quoi ils diffèrent desécoles ordinaires. Les professionnelsqui interviennent dans lesécoles « différentes » ne seront sansdoute pas surpris d’apprendre,entre autres choses :– qu’il s’agit d’établissements depetite taille dans lesquels les personnessont reconnues;– qu’on y soigne d’une manièreparticulière la qualité de la relation,notamment en adoptantdeux attitudes : « l’acceptation dujeune tel qu’il est à son arrivée »et « l’exigence, en tant que signed’estime, de respect »;– qu’on y jouit d’une marge demanœuvre plus grande qu’ailleurs,ce qui permet de régler plusrapidement les problèmes;– que les adultes qui ont souventchoisi d’être là s’engagent à fondces écoles et étudie les coûts deleurs structures par rapport à ceuxde l’école ordinaire. Elle s’interrogeégalement sur la possibilité deréformer l’ensemble du systèmed’éducation et considère qu’il estplus réaliste de croire que « l’offrealternative, extérieure à l’éducationnationale, restera indispensableaussi longtemps que la diversificationà l’intérieur sera insuffisantepour répondre aux besoins de tousles élèves. C’est-à-dire certainementencore longtemps. »Puisqu’il sera difficile de réformerl’ensemble du système d’éducation,que pourrait-on généraliser despratiques constatées ? Quatre éléments: réduire la taille des établissements;introduire certaines formesd’alternance dans le systèmescolaire; agir sur le recrutement, laformation et l’accompagnement desenseignants; rendre les structuresévolutives et juger les directeursd’établissement sur leur capacité àles faire évoluer. Après un dernierchapitre sur le nécessaire partenariatavec la famille, l’auteure conclutque « les “écoles différentes”nous enseignent qu’on ne peut entout cas faire l’économie ni de l’initiativeni de la responsabilité ».Luce BrossardIMBERT, FRANCIS. L’IMPOSSIBLEMÉTIER DE PÉDAGOGUE. PRAXIS OUPOIÈSIS ÉTHIQUE OU MORALE, PARIS,ESF, 2000, 172 P., COLL.PÉDAGOGIESFreud parlait en boutade de troismétiers impossibles, les deux autresétant soigner et diriger. Commequoi ceux ou celles qui fuiraientl’enseignement pour des tâches dedirection tomberaient peut-être,comme on disait au temps du navigateurUlysse, de Charybde enScylla, c’est-à-dire d’un remousdangereux à un récif fatal !La célèbre opposition entre agir etfabriquer (praxis-poièsis) héritéed’Aristote et approfondie par lescontemporains sert de limite à touteattente bureaucratique exagérée ence qui a trait à l’obligation de résultats.L’enseignant est en situationd’obligation de moyens : le résultatest aléatoire, parce que l’on n’est pasen face d’un objet mais d’un sujet.Sujet que l’on ne peut traiter, selon lenéologisme de Lacan, en « assujet »,un être assujetti et subordonné.Les analyses de Francis Imbert meparaissent particulièrement capablesde redonner du corps au soucid’une autonomie à développer,d’aider à sortir des sentiers battus ence domaine. L’auteur s’appuie sur laréflexion philosophique la plusvivante, sur une connaissance approfondiede la psychanalyse et sur ladynamique innovatrice de la pédagogieinstitutionnelle pour outiller laprise de conscience par l’enseignantd’enjeux trop souvent négligés.Quiconque a l’intuition du ravagepossible de l’idéologie managérialesciemment ou naïvement transposéeà l’école trouvera des convergencesfortes chez F. Imbert. En peu demots, disons qu’il outille pour uneanalyse des expériences d’apprentissagequi les place sur l’horizon dugrand souci humaniste d’émancipationet de prise de responsabilité.Arthur MarsolaisPÉDAGOGIQUE 57

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