• Diplomatie pour concilier des intérêts parfois divergents: ceux des métiers et ceux techniques etfinanciers.–LA MOBILITÉ–POSTES PRÉCÉDENTS (P-1)• Développeur ABAP (SAP)• Consultant MOA• Chef de projet MOE• Spécialiste du domaine fonctionnel du progicielÉVOLUTIONS PROFESSIONNELLES(P+1)• Responsable de projet en maîtrise d’œuvre• Chef de projet MOA• Responsable du système d’information métier• Responsable de la MOA• Directeur de projet• Directeur des études informatiques–TÉMOIGNAGES–LIONEL ARZUR,CHEF DE PROJET SAP, AUGUSTAREEVES« En tant que chef de projet SAP, je coordonne l’implémentationou l’évolution de SAP chez nos clients, enparticipant à la répartition entre paramétrage etdéveloppement pour chaque fonctionnalité. »Titulaire du diplôme d’ingénieur de l’ENI Brest obtenuen 2003 et d’un master d’administration desentreprises, Lionel Arzur est embauché par une SSIIUnilog Logica CMG comme analyste SAP en missionpour un laboratoire pharmaceutique. En 2008, il estconsultant SAP au sein de Thalès Services, SSII detaille importante. Depuis 2010, il est chef de projetSAP chez Augusta Reeves (intégrateur et distributeurSAP société comprenant 180 consultants), gérant desprojets autour de SAP, principalement pour desgrands groupes du secteur de la distribution, du BTP,ou pour des acteurs du secteur public.« Je collabore à la phase d’avant-vente du projet et jeparticipe au chiffrage pour les domaines pour lesquelsje suis référent, notamment les aspects CRM ou workflowde SAP. »Lors de la réalisation des projets, Lionel Arzur coordonnedes équipes de 2 à 10 consultants SAP pourmener des projets d’intégration du progiciel chez desclients : « SAP est un progiciel : les consultants fonctionnelsanalysent les besoins métiers des clients demanière à paramétrer l’outil en fonction de leursbesoins. Certaines fonctionnalités ne pouvant pas êtrecouvertes, les consultants technico-fonctionnels spécifienttechniquement les développements qui serontréalisés dans des langages particuliers à SAP, le plusfréquemment ABAP. En tant que chef de projet, j’identifieles profils en fonction de la nature du projet et jeplanifie les interventions des consultants en fonctiondes phases du projet. »Lionel Arzur anime des ateliers de cadrage : « Lors deces réunions avec nos clients, nous enrichissons lesspécifications du cahier des charges par module, enprivilégiant le “standard SAP” et le paramétrage dansla mesure où les développements spécifiques sontsouvent complexes à gérer et coûteux lors des migrations.Ces ateliers auxquels participent les référentsclients permettent d’affiner la définition des fonctionnalitésspécifiques prévues dans le cahier des charges,présenter le standard SAP, présenter les “spécifiques”identifiés, et arbitrer entre paramétrage et développementsur mesure ; ces ateliers permettent égalementd’interpréter les spécifications fonctionnelles en spécificationstechniques pour les développements à réaliser.»Pendant toute la durée du projet, il participe aucomité de projet hebdomadaire organisé avec leclient de manière à suivre l’avancement du projet,identifier les problèmes éventuels, redéfinir en cas debesoin les plannings et les besoins et évaluer les picsde charge.Pour Lionel Arzur, la capacité d’adaptation est essentiellepour un consultant SAP, car il doit pouvoir intégrerles spécificités fonctionnelles de chaque client(secteurs, métiers…), être en mesure d’aller d’un moduleà l’autre. « Un consultant SAP doit répondre à des problématiquesconcrètes et être au service des besoins desutilisateurs non informaticiens, tout en étant capablede conserver la cohérence de l’ensemble des modulesentre eux : la double compétence informatique et fonctionnelleest un atout dans le domaine du progiciel. »« Le métier de consultant SAP évolue avec les nouvellesfonctionnalités développées par l’éditeur.Aujourd’hui, avec le développement du CRM sur SAP,nous sommes amenés à travailler de plus en plus fréquemmentavec des utilisateurs des services marketingou avant-vente. Les nouvelles fonctionnalités ontégalement des conséquences au point de vue technique,pas seulement sur le code ABAP, mais parexemple sur des fonctionnalités de chargement desdonnées. La gestion des bases de données va égalementse transformer avec les problématiques de reportingdécisionnel et de big data et le remplacement70APEC – RÉFÉRENTIEL DES MÉTIERS CADRES DES SYSTÈMES D’INFORMATION
d’Oracle par Hana. Demain, les évolutions viendrontdes demandes de clients et d’utilisateurs qui voudrontbénéficier de certaines fonctionnalités (congés, notesde frais…) sur leurs smartphones. »ÉRIC RISPAUD,DIRECTEUR DE PROJET CRMSALESFORCE ET SOLUTIONSMULTI-CLOUD, CAPGEMINI« Je réalise l’avant-vente de projets développés avecSalesforce et je conduis des projets mettant en placedes progiciels de gestion de la relation client (CRM)en mode SaaS. »Titulaire en 2003 d’un master de SupTélécom Bretagne,Éric Rispaud intègre Coheris, un éditeur deprogiciel français, comme consultant CRM. En 2007,il est recruté par Capgemini comme chef de projetCRM ; à partir de 2008, il est responsable des projetsSalesforce, un CRM déployé exclusivement dans lecloud. Depuis 2010, il a la charge des relations avecl’éditeur Salesforce, et réalise les avant-ventes autourde ces solutions.En fonction des projets qui lui sont confiés, il peutintervenir comme chef de projet CRM, en tant queresponsable du delivery global (fonctionnel et technique)des projets dans le cloud, ou responsable del’offre Salesforce.« Dans le domaine du cloud, et des progiciels en modeSaaS (Software as a Service), le premier rôle duconsultant est de cerner si le client est prêt à appréhenderune solution rapide à mettre en place, maisqui ne permettra que des adaptations spécifiquesdans le degré de liberté fourni par l’éditeur. En effet,l’avantage de ce type de solution est la rapidité demise en place et un retour sur investissement qui peutêtre élevé pour les entreprises utilisatrices. »Éric Rispaud est en contact direct avec les utilisateurssoit lorsqu’il est en avant-vente et présente l’offre deCapgemini à ses clients et prospects : « Il faut présenterla solution standard aux utilisateurs, en expliquantles paradigmes et en montrant bien que toutn’est pas faisable et que les développements spécifiquespeuvent remettre en cause le produit en termesde délais d’implémententation, de coûts récurrents etau final de retour sur investissement. »Il intervient également en tant que directeur de projetlors de missions, encadrant des équipes de 20 à40 consultants qui réalisent l’analyse des besoinsfonctionnels des utilisateurs et leur présentent lasolution standard via des storyboards. « Un consultantn’écrit plus de spécifications fonctionnelles“papier”, mais manipule des écrans pour montrerdirectement à l’utilisateur les possibilités en termes desolutions. Nous utilisons la méthode agile : nousavons une démarche basée sur une approche itérativepar phases courtes pour avancer rapidement sur leschoix du design et valider les choix fonctionnels avecles utilisateurs clefs. L’avantage de ce type de solutionest la vélocité et la minimisation de l’effet tunnel classiquedans l’implémentation de projets informatiques.»« Il n’y a pas de réelle distinction entre les aspectstechniques et fonctionnels : le rôle d’un consultant estd’être expert dans le produit dans tous ces aspects.Sur Salesforce, par exemple, le nombre d’appels quotidiensentrants sur son cloud est une limite imposéepar l’éditeur pour garantir la qualité de service ; c’estun aspect à prendre en compte lors de l’intégrationde la solution chez les clients, ce qui oblige le consultantà intégrer dans la solution technique cettecontrainte en termes de supervision des flux. Demême, l’ergonomie du produit est imposée. » Parailleurs, travailler dans le cloud impose également desavoir prendre en compte les aspects de cryptage etde stockage des données.« Quand on travaille sur ce type de projet, il fautsavoir que les tests d’intégration sont effectués en live,avec les données réelles et de véritables adressesmails ; en effet, Salesforce administre lui-même le produitet le client n’a plus besoin de gérer d’infrastructures.Ce mode de fonctionnement est très différentdes progiciels hébergés par le client où la mise enproduction est faite après que les tests de non-régressionet les tests de charges ont été réalisés sur desplateformes spécifiques. »Pour Éric Rispaud, pour gérer des projets en modeSaaS il faut savoir travailler avec une approche souscontrainte : « il faut être capable d’admettre que lescontraintes sont redevenues techniques et non budgétairesafin de gagner en vitesse et acceptation utilisateurs». •LES MÉTIERS DES ÉTUDES INFORMATIQUES 8 – CONSULTANT INTÉGRATEUR DE PROGICIELAPEC – RÉFÉRENTIEL DES MÉTIERS CADRES DES SYSTÈMES D’INFORMATION 71
- Page 3:
-LES MÉTIERSDES SYSTÈMESD’INFOR
- Page 7:
-ENTREPRISESET CADRESDES SYSTÈMESD
- Page 10 and 11:
-Tableau 4--LES SERVICES DE L’INF
- Page 12 and 13:
Parmi ces structures, la taille dé
- Page 14 and 15:
-LES PRINCIPAUX PÔLES DE COMPÉTIT
- Page 16 and 17:
nombre de DSI se sont dotées d’o
- Page 18 and 19:
possibles, à optimiser les applica
- Page 20 and 21:
-CARTOGRAPHIEDES MÉTIERSPAR FAMILL
- Page 22 and 23: -CARTOGRAPHIEDES MÉTIERSSELON L’
- Page 25 and 26: -1DIRECTEUR DES SYSTÈMESD’INFORM
- Page 27 and 28: VARIABILITÉ DES ACTIVITÉSLes miss
- Page 29 and 30: est présenté au comité exécutif
- Page 31 and 32: -2RESPONSABLE INFORMATIQUE-• RESP
- Page 33 and 34: Au sein de l’entreprise, le respo
- Page 35: EXEMPLE D’OFFREResponsable inform
- Page 39 and 40: -3DIRECTEUR DES ÉTUDESINFORMATIQUE
- Page 41 and 42: • Dans certaines grandes entrepri
- Page 43 and 44: cess proches de CMMI. Par ailleurs,
- Page 45 and 46: -4CONSULTANT MAÎTRISE D’OUVRAGE-
- Page 47 and 48: tique (soit dépendant de la direct
- Page 49 and 50: et rédaction d’un cahier des cha
- Page 51 and 52: -5URBANISTE -ARCHITECTE FONCTIONNEL
- Page 53 and 54: fonctionnels (travaillant au sein d
- Page 55 and 56: MICHEL DARDET,DIRECTEUR ASSOCIÉ EN
- Page 57 and 58: -6DIRECTEURDE PROJET INFORMATIQUE-
- Page 59 and 60: des fonctions de représentation lo
- Page 61 and 62: manière à équilibrer les phases
- Page 63 and 64: -7CHEF DE PROJET MAÎTRISED’ŒUVR
- Page 65 and 66: Quelques chefs de projets sont des
- Page 67 and 68: UMUT SARIYILDIZ, CHEF DE PROJETPROG
- Page 69 and 70: -8CONSULTANT INTÉGRATEURDE PROGICI
- Page 71: • Le type d’entrepriseQuand il
- Page 75 and 76: -9INGÉNIEURDÉVELOPPEMENT LOGICIEL
- Page 77 and 78: significatifs et impliquant un nomb
- Page 79 and 80: de délais, sur le projet pour comm
- Page 81 and 82: -10CONSULTANT INFORMATIQUEDÉCISION
- Page 83 and 84: ithmes dans une démarche explorato
- Page 85 and 86: un ensemble de systèmes souvent fo
- Page 87: EXEMPLE D’OFFREAnalyste R&D big d
- Page 91 and 92: -11DIRECTEUR DES INFRASTRUCTURESET
- Page 93 and 94: • Chez l’utilisateur, il occupe
- Page 95 and 96: « L’informatique n’a pas pour
- Page 97 and 98: -12RESPONSABLE DE PARCINFORMATIQUE-
- Page 99 and 100: En société de services, la dimens
- Page 101: EXEMPLE D’OFFREGestionnaire de pa
- Page 104 and 105: -13INGÉNIEURDE PRODUCTIONINFORMATI
- Page 106 and 107: -TÉMOIGNAGE-HUGUES FRITSCH,RESPONS
- Page 109 and 110: -14INGÉNIEUR QUALITÉ/MÉTHODES IN
- Page 111 and 112: - Chez le prestataire, le responsab
- Page 113: EXEMPLE D’OFFREEXEMPLE D’OFFREI
- Page 116 and 117: -15RESPONSABLE SÉCURITÉINFORMATIQ
- Page 118 and 119: CONTEXTE ET FACTEURS D’ÉVOLUTION
- Page 120 and 121: EXEMPLE D’OFFRERSSI H/FIssy-les-M
- Page 122 and 123:
-16ARCHITECTEINFRASTRUCTURES--LE PO
- Page 124 and 125:
-TÉMOIGNAGES-SÉBASTIEN HURST,DIRE
- Page 126 and 127:
EXEMPLE D’OFFREArchitecte infrast
- Page 128 and 129:
-17INGÉNIEUR SYSTÈME--LE POSTE-AC
- Page 130 and 131:
ÉVOLUTIONS PROFESSIONNELLES(P+1)
- Page 132 and 133:
EXEMPLE D’OFFREIngénieur systèm
- Page 134 and 135:
-18ADMINISTRATEURDE BASES DE DONNÉ
- Page 136 and 137:
COMPÉTENCES TECHNIQUES• Bonne co
- Page 138 and 139:
encontrer des interlocuteurs varié
- Page 140 and 141:
-19INGÉNIEURRÉSEAUX/TÉLÉCOMS--L
- Page 142 and 143:
• Très bonnes connaissances des
- Page 144 and 145:
EXEMPLE D’OFFREIngénieur réseau
- Page 146 and 147:
-ORGANISMESINSTITUTIONNELS-ANSSI (A
- Page 148 and 149:
-SYNDICATSPROFESSIONNELS-FIEEC (FÉ
- Page 150 and 151:
-ÉTABLISSEMENTSDE FORMATION-De nom
- Page 152 and 153:
MASTER RÉSEAUX,TÉLÉCOMMUNICATION
- Page 154 and 155:
ENSIMAG (École nationale supérieu
- Page 156 and 157:
-SITES INTERNET-Cette liste est une
- Page 158 and 159:
-ABRÉVIATIONS ET SIGLES-AMOA : Ass
- Page 160 and 161:
-D-DatacenterSite physique (interne
- Page 162 and 163:
Réseau socialCommunauté d’indiv