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Référentiel+des+métiers+des+systèmes+d'information

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d’Oracle par Hana. Demain, les évolutions viendrontdes demandes de clients et d’utilisateurs qui voudrontbénéficier de certaines fonctionnalités (congés, notesde frais…) sur leurs smartphones. »ÉRIC RISPAUD,DIRECTEUR DE PROJET CRMSALESFORCE ET SOLUTIONSMULTI-CLOUD, CAPGEMINI« Je réalise l’avant-vente de projets développés avecSalesforce et je conduis des projets mettant en placedes progiciels de gestion de la relation client (CRM)en mode SaaS. »Titulaire en 2003 d’un master de SupTélécom Bretagne,Éric Rispaud intègre Coheris, un éditeur deprogiciel français, comme consultant CRM. En 2007,il est recruté par Capgemini comme chef de projetCRM ; à partir de 2008, il est responsable des projetsSalesforce, un CRM déployé exclusivement dans lecloud. Depuis 2010, il a la charge des relations avecl’éditeur Salesforce, et réalise les avant-ventes autourde ces solutions.En fonction des projets qui lui sont confiés, il peutintervenir comme chef de projet CRM, en tant queresponsable du delivery global (fonctionnel et technique)des projets dans le cloud, ou responsable del’offre Salesforce.« Dans le domaine du cloud, et des progiciels en modeSaaS (Software as a Service), le premier rôle duconsultant est de cerner si le client est prêt à appréhenderune solution rapide à mettre en place, maisqui ne permettra que des adaptations spécifiquesdans le degré de liberté fourni par l’éditeur. En effet,l’avantage de ce type de solution est la rapidité demise en place et un retour sur investissement qui peutêtre élevé pour les entreprises utilisatrices. »Éric Rispaud est en contact direct avec les utilisateurssoit lorsqu’il est en avant-vente et présente l’offre deCapgemini à ses clients et prospects : « Il faut présenterla solution standard aux utilisateurs, en expliquantles paradigmes et en montrant bien que toutn’est pas faisable et que les développements spécifiquespeuvent remettre en cause le produit en termesde délais d’implémententation, de coûts récurrents etau final de retour sur investissement. »Il intervient également en tant que directeur de projetlors de missions, encadrant des équipes de 20 à40 consultants qui réalisent l’analyse des besoinsfonctionnels des utilisateurs et leur présentent lasolution standard via des storyboards. « Un consultantn’écrit plus de spécifications fonctionnelles“papier”, mais manipule des écrans pour montrerdirectement à l’utilisateur les possibilités en termes desolutions. Nous utilisons la méthode agile : nousavons une démarche basée sur une approche itérativepar phases courtes pour avancer rapidement sur leschoix du design et valider les choix fonctionnels avecles utilisateurs clefs. L’avantage de ce type de solutionest la vélocité et la minimisation de l’effet tunnel classiquedans l’implémentation de projets informatiques.»« Il n’y a pas de réelle distinction entre les aspectstechniques et fonctionnels : le rôle d’un consultant estd’être expert dans le produit dans tous ces aspects.Sur Salesforce, par exemple, le nombre d’appels quotidiensentrants sur son cloud est une limite imposéepar l’éditeur pour garantir la qualité de service ; c’estun aspect à prendre en compte lors de l’intégrationde la solution chez les clients, ce qui oblige le consultantà intégrer dans la solution technique cettecontrainte en termes de supervision des flux. Demême, l’ergonomie du produit est imposée. » Parailleurs, travailler dans le cloud impose également desavoir prendre en compte les aspects de cryptage etde stockage des données.« Quand on travaille sur ce type de projet, il fautsavoir que les tests d’intégration sont effectués en live,avec les données réelles et de véritables adressesmails ; en effet, Salesforce administre lui-même le produitet le client n’a plus besoin de gérer d’infrastructures.Ce mode de fonctionnement est très différentdes progiciels hébergés par le client où la mise enproduction est faite après que les tests de non-régressionet les tests de charges ont été réalisés sur desplateformes spécifiques. »Pour Éric Rispaud, pour gérer des projets en modeSaaS il faut savoir travailler avec une approche souscontrainte : « il faut être capable d’admettre que lescontraintes sont redevenues techniques et non budgétairesafin de gagner en vitesse et acceptation utilisateurs». •LES MÉTIERS DES ÉTUDES INFORMATIQUES 8 – CONSULTANT INTÉGRATEUR DE PROGICIELAPEC – RÉFÉRENTIEL DES MÉTIERS CADRES DES SYSTÈMES D’INFORMATION 71

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