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THÈS EE - CESBIO - Université Toulouse III - Paul Sabatier

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Chapitre 1. Introduction générale1.4. La télédétection : potentiel pour le suivi des rizièresQuestions : quelles familles d’instruments de télédétection spatiale sont aptes à observer lesrizières ? Lesquelles peuvent fonctionner à l’échelle régionale voire globale, avec unefréquence temporelle élevée ?Les techniques de télédétection consistent à identifier des caractéristiques de la surfaceterrestre et à estimer leurs propriétés bio-géophysiques en utilisant l’information portée par lerayonnement électromagnétique émis ou réfléchi par ces surfaces, dans un certain domaine delongueurs d’onde ou de fréquences 1 . Ce rayonnement électromagnétique est capté par desinstruments situés à grande distance des cibles observées : sur un avion ou un hélicoptère pourla télédétection aéroportée, et sur un satellite ou une navette spatiale pour la télédétectionspatiale. C’est cette distance qui permet d’observer de grandes surfaces de manièresynoptique. Pour répondre aux besoins de répétitivité de l’observation, nous nous ne nousintéressons ici qu’aux systèmes orbitaux, c’est-à-dire portés par des satellites.La variété des instruments de télédétection est grande, tout comme leur gammed’applications. Certains instruments comme les altimètres permettent d’obtenir desacquisitions monodimensionnelles, c'est-à-dire localisées spatialement sur la surface terrestrele long d’une ligne située à la verticale de la trajectoire du satellite qui le porte. Pour laproblématique qui nous concerne, nous nous intéressons toutefois ici uniquement auxsystèmes imageurs, qui permettent des acquisitions bidimensionnelles sous forme d’images dela surface observéeOn distingue tout d’abord les systèmes actifs et passifs, selon que l’onde détectée estinitialement émise par le système et réfléchie par la cible pour le premier cas, ou bien soitémise par une source externe et réfléchie par la cible, soit émise directement par la cible, pourle second cas. Une seconde distinction concerne le domaine électromagnétique auquelappartient le rayonnement enregistré par les capteurs, avec principalement deux grandesfamilles d’instruments : ceux qui opèrent dans le domaine optique, et ceux qui opèrent dans ledomaine des micro-ondes.1 La longueur d’onde λ et la fréquence f d’une onde électromagnétique sont liées par la relation : λ=c/f où c est lavitesse de la lumière (299 792 458 m/s). Une petite longueur d’onde correspond donc à une fréquence élevée, etinversement.22

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