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THÈS EE - CESBIO - Université Toulouse III - Paul Sabatier

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Chapitre 1. Introduction généraleL’étude confirme que L-VV est quasiment insensible au riz à 25° et 35°. La comparaison deHH et VV montre que le rapport de polarisation HH/VV est élevé en fin de saison à 25° et defaçon moindre à 35°, mais que VV est supérieur à HH pendant quasiment toute la saison auxincidences élevées.En résumé, l’étude comparée des modèles et des données SAR réelles disponibles en bande Lfait apparaître une dynamique saisonnière relativement élevée en polarisation HH et HV àtoutes les incidences pour le cas général, mais qui peut être absente dans le cas des champsplantés mécaniquement à cause des interférences causées par la régularité des rangs.Les valeurs élevées du rapport de polarisation HH/VV aux faibles incidences pourraient êtrecaractéristique des rizières, mais doivent être confirmées sur des données réelles.1.5.4. SynthèsePour conclure, aux trois bandes de fréquence considérées, les travaux de modélisation etl’analyse de données réelles ont montré que les rizières pouvaient être caractérisées, souscertaines conditions (incidence, densité de plantation), par une dynamique saisonnière élevéede la rétrodiffusion en co-polarisation (augmentation supérieure à 5dB), et par un rapport depolarisation HH/VV élevé (supérieur à 3dB). Ces deux comportements se manifestent lorsquele mécanisme de rétrodiffusion dominant - au moins pour HH - est l’interaction surfacevolume(atténuée par le volume), ce qui ne peut être le cas que pour une végétation à structureverticale poussant sur une surface d’eau, et est donc relativement caractéristiques des rizièresdans un paysage agricole.Les polarisations croisées HV ou VH peuvent également connaître une augmentation de leurrétrodiffusion au cours de la saison, mais celle-ci semble due principalement à la diffusion devolume (simple ou multiple) et n’est donc a priori pas spécifique au riz.L’emploi de la bande L est pour l’instant délaissé, en raison des effets limitants de ladiffraction de Bragg et de l’indisponibilité de données présentant les polarisations HH et VVsimultanément avec une fauchée large. En effet, la seule possibilité actuellement et dans unavenir proche pour obtenir des mesures de HH/VV en bande L est d’utiliser le modepolarimétrique de PALSAR, qui ne fournit des images qu’avec une fauchée de 30km ce quiest insuffisant dans le cadre d’un suivi régional à continental.37

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