12.07.2015 Views

THÈS EE - CESBIO - Université Toulouse III - Paul Sabatier

THÈS EE - CESBIO - Université Toulouse III - Paul Sabatier

THÈS EE - CESBIO - Université Toulouse III - Paul Sabatier

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Chapitre 3. Modèle d’erreur pour les méthodes de classification basées sur un rapport d’intensité SAR.3.5. ConclusionsDans ce chapitre, nous avons examiné une méthode de classification utilisant un rapportd’intensité SAR. Nous avons adopté une approche bayésienne, qui se réduit à l’applicationd’un seuil sur le rapport d’intensité. On montre que si le nombre de vues des images utiliséesest élevé, le seuil optimal ne dépend pas des probabilités a priori des deux classes. Laméthode retenue est donc particulièrement simple.Cette étude a permis d’élaborer un modèle complet d’erreur permettant de calculer laperformance de ces méthodes en fonction de divers paramètres des systèmes SAR, enparticulier les erreurs d’étalonnage. Le modèle d’erreur, développé sur des bases théoriques, aété partiellement validé à l’aide de données réelles qui ont été dégradées pour simuler leserreurs d’étalonnage ou le phénomène d’ambiguïté.Suite à cette étude, un certain nombre de recommandations peuvent être faites pour ledéveloppement des futures missions SAR : le déséquilibre de gain entre les canaux et lastabilité radiométrique doivent idéalement tous deux rester inférieurs à 0,5dB, et il estsouhaitable que le rapport d’ambiguïté soit inférieur à -30dB. La répétitivité temporelle desobservations étant un paramètre majeur pour les méthodes basées sur le changement temporel,il paraît également important d’augmenter la fréquence de revisite des satellites ou de les fairefonctionner en constellations.L’utilisation de ce modèle permet aussi de prévoir dans quelle mesure les paramètres del’instrument ASAR sont adaptés aux méthodes que nous souhaitons développer. Nousenvisageons d’utiliser les modes Alternating Polarisation (données APP) pour la méthode durapport de polarisation, et Wide-Swath (donnée WSM) pour la méthode du changementtemporel. Nous ne prévoyons pas d’utiliser de polarisation croisée, donc la diaphonie n’estpas un paramètre critique. Avec une stabilité radiométrique de 0,41dB, les données APPprésentent des caractéristiques satisfaisant les recommandations que nous avons émises. Lastabilité radiométrique des données WSM, qui varie entre 0,6 et 0,8dB, est un peu moinsbonne que celle recommandée, mais ne devrait pas avoir un impact important. Le rapportd’ambiguïté d’APP, situé autour de -28dB, est proche de la valeur recommandée, et ne devraitdonc pas être problématique. Pour WSM, le rapport d’ambiguïté, qui peut varier entre -30,8 et-17,1dB, peut avoir des valeurs critiques pour certaines applications. Il faudra donc s’assurerque la séparabilité des classes soit suffisamment grande (∆r>4dB). Enfin, la fréquence derevisite du satellite (un passage sur la même orbite tous les 35 jours) risque d’être trop faible70

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!