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Vote d'orientation Vote d'orientation - SNUipp

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interprofessionnelle par les grandes confédérations.Beaucoup d'AG ont essayé de contribuer à laconstruction de cette dynamique interprofessionnelle.Au bilan, rien ou presque sur les retraites, nousn'avons pas réussi à empêcher le passage du projetFillon qui constitue une régression majeure. Pourl’Education nous notons un recul sur la décentralisationmais un maintien du transfert des personnelsTOS...Même si certains collègues peuvent s’interrogeraujourd’hui sur cette mobilisation. Ne pas se battreface aux projets rétrogrades du gouvernement auraitdonné le signal d’une acceptation et aurait laissé lechamp libre à de nouvelles attaques encore plusfortes avec des personnels complètement désorientés!Le plus grand crédit à mettre au compte de cettemobilisation exceptionnelle tient aux valeurs qu’ellea su porter devant tout le pays autour notamment del’école publique, de l’égalité, de la solidarité, et ceavec le soutien de l’opinion publique. L'intransigeancedu gouvernement dans son offensive libéralecontre l'éducation et les retraites a provoqué uneprise de conscience et une riposte qui ont porté desespoirs immenses qui se retrouvant aujourd’hui alorsque de nouvelles menaces se profilent et que desmobilisations vont être nécessaires…Les aides éducateursDepuis l’an dernier, leur mission se termine. Quandce dispositif avait été mis en place en 1997, nous enavions critiqué l’aspect précaire, tant pour les personnelsconcernés que pour les missions elles-mêmes.Mais nous faisions le pari d’arriver à créer sur ladurée un véritable rapport de force pour obliger à lareconnaissance de nouveaux métiers dans les écolesaux côtés des enseignants et permettre l’embauche deces personnels afin qu’ils ne se retrouvent pas au chômage.Nous les avons syndiqués, avons organisédes actions de grèves et de manifestations avec eux,avons cherché à intégrer la défense de leur avenir enlien avec les revendications des enseignants desécoles. Nous avons réussi à faire prendre en compteun certain nombre de droits liés à leur statut de droitprivé (conditions de travail, formation, droits syndicaux...).Leur présence dans les écoles était appréciée. Elle acontribué à mettre en évidence la nécessité de créationsd’emplois publics nouveaux pour répondre auxexigences d’encadrement, de surveillance, de documentation,de maintenance informatique.Bien que ces besoins soient officiellement admis, ilsquittent les écoles par milliers sans que nous nesoyons capables de l’empêcher.Comment et pourquoi nous retrouvons-nous danscette situation ? Les grèves de l’an dernier dans lesécoles étaient marquées par une affirmation d’unrefus de la disparition des AE comme d’un refus deleur mise au chômage. Mais l’élargissement de lamobilisation aux retraites n’a-t-elle pas contribué àune relativisation de la défense des AE ? Y a-t-il desraisons plus profondes à cela comme le fait que seulement1/3 des écoles bénéficiaient de leur présenceou bien que leur statut (et donc leur contribution aufonctionnement des écoles) n’était pas vécu par lesenseignants comme suffisamment pérennes, renvoyanten cela à l’aspect précaire du dispositif ? Le<strong>SNUipp</strong> a-t-il suffisamment attiré l’attention de laprofession sur ces questions ? Avons-nous suffisammentfait, à tous les niveaux, pour les AE ?L’argent de l’école“ Il est nécessaire que l’Etat effectue un suivi plusrigoureux des moyens accordés aux écoles pourcompenser les inégalités territoriales et celles entreécoles et garantisse une dotation suffisante qui permettentà chaque école de mettre en œuvre les activitésnécessaires à l’application des programmesnationaux ”. C’est ce que nous écrivions lors denotre dernier congrès national et c’est pour cela quenous avons réalisé une grande enquête en 2002 dansles départements afin de mettre en lumière ces disparités.Sur la base de ce travail de synthèses départementales,nous avons pu marquer la rentrée deseptembre 2002 par un véritable pavé dans la mare: les écarts pouvaient aller de 1 à 10 entre écoles, lesinégalités allaient en s’accentuant ! Le sérieux de nosinformations n’était contesté par personne, le ministèreparlant même des inégalités d’équipements desécoles dans la circulaire de rentrée sur l’applicationdes nouveaux programmes. La presse, les partenairesde l’école reprenaient ces éléments en lesmettant aussi en valeur contribuant à révéler à l’opinionce que nos collègues ressentent au quotidien. Nuldoute qu’ils ont joué un rôle important dans laréflexion et l’engagement des enseignants des écoleslors des mobilisations de l’an dernier par rapportaux questions de décentralisation, révélateurs, pource qui concerne les écoles, des dangers d’un éclatementdu cadre national du service public. Cela renforcenotre exigence d’une réflexion à entamer d’urgenceavec les ministères concernés, les collectivitéslocales, les représentants des enseignants, des parentsd’élèves pour la création d’un mécanisme de péréquation.L’université d’automnedu <strong>SNUipp</strong>Suite à l’engagement de notre congrès de Tours en2001, nous avons lancé cette université en octobre2001 et, avec sa 3ème édition cette année, elle connaîtde plus en plus de succès (400 participants). Face àl’inexistence de cadres de réflexion sur l’école primaireouverts à la profession, devant l’appétenceexistant chez nos collègues, et non satisfaite parl’institution, sur tout ce qui a trait à la réflexionpédagogique, aux questions du métier et de l'écolepublique dans toutes leurs dimensions, nous avons faitle choix de faire de cette université un lieu deréflexions entre enseignants des écoles, chercheurs,professionnels de l’éducation sur l’école primaireet ses enjeux. Nous voulons confronter le vécu desenseignants, leurs aspirations sur le métier avec lesmultiples réflexions qui existent dans la société surl’école, dont naturellement la démarche syndicale. Detelles confrontations doivent nous permettre deconstruire un outil de réflexion pour la profession etcontribuer à enrichir notre propre élaboration syndicalesur la transformation de l’école et du métierpour notre démarche revendicative. Comment faireavancer encore les choses pour répondre à ces 2objectifs ?Nous avons la volonté de diffuser le plus largementpossible dans la profession les travaux de cette universitépar le biais de Fenêtres sur Cours que nousavons envoyé à tous les enseignants des écoles. C’estune façon de porter, en direction de toute la profession,de façon régulière, nos problématiques sur latransformation de l’école. Les travaux de Bombannesdoivent être mis à profit dans les départements soustoutes les formes possibles.Cette année, après le mouvement du Printemps et enplein débat “ officiel ” sur l’avenir de l’école, nousavons pu ainsi marquer notre approche syndicalesur les questions en jeu aujourd’hui par l’organisationd’une table ronde clôturant l’université et nouspermettant de mettre en avant ce que nous portionsen tant que syndicat dans ce débat.Confiance des personnelset représentativitéLors des élections paritaires qui se sont déroulées en2002, les enseignants des écoles ont renforcél_audience du <strong>SNUipp</strong> et par là-même sa premièreplace d’organisation syndicale dans les écoles.Avec 43,94 % des voix à la CAPN (+ 1,2 point) et45,5 % (+ 1,3 point) des voix aux CAPD, il enregistreencore une progression par rapport au précédentscrutin et devance désormais le second (SE-UNSA)de 42800 voix (soient 20 points).Même s’il est en légère baisse, le taux de participationde plus de 67 % traduit l’attachement de la professionà l’élection de ses représentants syndicaux.Qu’il s’agisse de la CAPN ou des CAPD, le <strong>SNUipp</strong>est désormais majoritaire dans plus des deux tiers desdépartements (10 de plus que précédemment). Toutefois,il convient de nous interroger sur la baisse (enpourcentage) qui nous a touchés dans 27 départements.Ces résultats traduisent la confiance des enseignantsdans la capacité du <strong>SNUipp</strong> à les défendre au quotidien,à agir pour la transformation du métier et del’école, à œuvrer pour la réussite de tous les élèves.Lors de ces élections et au sein des listes FSU, le<strong>SNUipp</strong> est devenu majoritaire dans les CAPA desPEGC avec 32,67 % (+2,53 %) et a affirmé sa progressionchez les AE passant de 43,4 à 50,5 %.Enfin, lors des élections aux CA d’IUFM de cestrois dernières années, les listes de la FSU n’ontcessé de progresser, recueillant lors du dernier scrutin51,6 % des suffrages.11

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