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Vote d'orientation Vote d'orientation - SNUipp

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pénurie, ne doivent pas conditionner l'attribution demoyens aux écoles. Nous refusons qu’une partie del'activité scolaire soit soumise à une forme de contractualisationet revendiquons des crédits pédagogiquessuffisants également répartis entre les écoles.Les enseignants ne peuvent plus continuer à rédigerun projet pour obtenir quelques crédits leur permettantd'équiper leur BCD alors même que la littératurea fait son entrée officielle dans les nouveaux programmesde l'école primaire. Les écoles doiventbénéficier d'une dotation financière pour constitueret renouveler leur BCD.Langues vivantesL'enseignement des langues s'est beaucoup développéavec des traductions départementales trèsdiverses. Les choix de l'administration en termesd'habilitation, de fléchage de postes, de carte deslangues ont souvent pour conséquences des obligationsde décloisonnement, le choix obligatoire de lalangue, la limitation dans le mouvement, voire un nonrespect des règles du mouvement.Les programmes sont ambitieux en terme d'apprentissages,mais les différents statuts et formations despersonnels chargés de cet apprentissage (enseignantsdu 1er et du 2nd degrés, locuteurs natifs, assistants,personnels contractuels) provoquent d’énormes disparitéssur les méthodes et contenus de l'apprentissage.Le <strong>SNUipp</strong> s'oppose au recrutement de précaires(contractuels, vacataires) sur ces missions.Le <strong>SNUipp</strong> revendique :- que cet enseignement soit assuré, dans des groupesà effectifs réduits, par des enseignants du premierdegré, formés dans le cadre de formations initiale etcontinue à dominantes, sur le temps de service. Celanécessite une politique ambitieuse de formation initialeet continue et l'augmentation conséquente duvolume horaire de formation continue afin que tousles enseignants accèdent à cette formation ;- que les cartes des langues soient redéfinies pour permettreune harmonisation départementale, académiqueet offrir aux familles un plus grand éventail dechoix, notamment en milieu rural, afin de favoriserla diversification linguistique ;- que les équipes choisissent le type d'organisation(pas de décloisonnements imposés) et que les organismesparitaires soient consultés.Il demande la suppression du fléchage des posteslangues pour le mouvement.Le <strong>SNUipp</strong> soutient le développement des classesbilingues comme outil efficace d'apprentissage linguistique,lien essentiel entre les générations et premièreéducation à l'altérité.Le <strong>SNUipp</strong> réaffirme son attachement à l'enseignementdes langues régionales dans le service publicd'éducation. Il revendique une offre de formationinitiale et continue en langues régionales.La mise en oeuvre du dispositif des dominantes deformation en langues et des classes bilingues faitapparaître des problèmes (décloisonnements imposés,postes fléchés...).Le <strong>SNUipp</strong> va poursuivre le recensement de l'évolutionde ce dispositif et construire des propositionsavec les personnels. Il en établira un bilan.Il s'intéressera aussi à la question de l'assimilation dela langue régionale et d'une langue vivante, là où c'estle cas.Des emplois nouveaux dans les écolesAvec l'arrivée des aides éducateurs, la preuve a étéfaite que les écoles ont besoin de personnels qualifiés,assurant des missions spécifiques complémentairesà celles des enseignants. Les études menées par leCEREQ montrent que les A.E. ont développé devraies compétences professionnelles et qu'ils assurentdes missions qui ne l'étaient pas avant leur arrivée.Les aides éducateurs s'en vont : 15 000 en juin 2003,presque autant cette année. Cela illustre la précaritédes emplois jeunes. Ils ne sont pas remplacés par lesassistants d'éducation, essentiellement recrutés sur despostes d'AVS et pour le dispositif illettrisme.Ce sont des milliers d'adultes en moins dans lesécoles auprès des élèves. Ce sont des missions qui nesont plus assurées. La plupart de ces écoles risque derevenir 5 ans en arrière.Il faut créer et doter toutes les écoles d'emplois statutairesde la fonction publique correspondant à cesmissions qui ne sont pas des missions d'enseignement(surveillance, gestion BCD, entretien et maintenanceinformatique, accompagnement lors des sorties ...)Politiques territoriales, continuitééducative, lien avec les famillesLes territoires représentent un enjeu majeur d'intégrationou d'exclusion. L'école révélateur ou amplificateurdes ségrégations spatiales ne peut pas corrigerles difficultés d'accès à la culture, au logement...En ce sens, la question des politiques d'aménagementdes territoires, de politique de la ville sont primordiales.Les ZEPLes conditions sociales se sont détériorées depuisvingt ans, les inégalités se sont accrues, et les quartierssitués en ZEP ont souvent vu s'étendre la paupérisationde leur population, accélérant les processusde ghettoïsation. Les taux de chômage, laprécarité, y sont en général développés très largementau- dessus de la moyenne nationale. L'absence demixité sociale peut accentuer les communautarismes.Depuis la relance de 1998, la politique ZEP s'essouffle.Dans certains endroits, les conditions detravail (postes RASED, effectifs, maîtres en plus, scolarisationdes deux ans) se sont même dégradées.La difficulté scolaire des écoles en ZEP et commeailleurs exige des transformations sociales : un travailpour tous, la fin des ghettos urbains et des zonesrurales déshéritées, la mixité sociale dans les ZEP,l'accès pour tous à la culture, à la santé, au logementdécent. Des dispositifs prenant réellement en compteles besoins nécessaires au maintien d'un même niveaud'exigence scolaire doivent être mis en oeuvre sansattendre. La sectorisation doit être respectée. Cesdispositifs doivent s'appuyer sur le travail d'équipespluridisciplinaires de l'Education nationale, les partenariatsavec les communes et les associations complémentairesde l'école. La notion de contrat doitêtre supprimée des textes encadrant l'Education Prioritaire,les moyens supplémentaires ( fonctionnementdes écoles et rémunération des personnels)devant répondre aux besoins des ZEP et non dépendre“ d'évaluations des résultats ”. Le service publicd'éducation ne peut être traité selon les critères et lesmodalités de fonctionnement de l'entreprise privée.Un bilan des dispositifs existants s'impose.Ces dispositifs doivent être mis en oeuvre dans lesécoles qui rencontrent des difficultés importantes,même si elles ne relèvent pas de ZEP.Pour le développement d'une véritable politiqued'éducation prioritaire, nos revendications pour transformerl'école (notamment la réduction du tempsd'enseignement des maîtres au profit d'un temps deconcertation accru, ) doivent s'appliquer, sans plusattendre, dans les secteurs les plus difficiles. Le<strong>SNUipp</strong>, constatant que les contraintes institutionnellessont les plus lourdes là où les difficultés sontles plus grandes, revendique que la discriminationpositive s'accompagne d'un encouragement des expérimentationspédagogiques en liaison avec la formationet la recherche. Si les savoirs sont émancipateurs,les pratiques pédagogiques sonteffectivement déterminantes dans la lutte contrel'échec scolaire des élèves des classes populaires.Aucune injonction, aucun renforcement ou pilotagehiérarchique ne peut remplacer un travail de conceptiondes équipes enseignantes.Cette politique doit s'appuyer sur un plan ambitieuxde formation initiale et continue des personnels auplus près des équipes.Une approche plus large de l'éducation des enfants sedéveloppe dans un cadre incluant le péri-scolaire etle rôle des familles. Cette évolution est stimulée à lafois par des politiques territoriales plus globalisanteset par les familles qui recherchent une continuité, unecoordination dans les prises en charge sociales desjeunes. C'est très sensible du côté des parents qui élèventseuls leurs enfants, des mères qui travaillent....La création d'un Conseil territorial de l'Educationnationale inclus dans le projet de loi sur la responsabilitélocale confirme ces évolutions.On peut aussi le constater avec :- les rythmes scolaires, l'organisation des temps del'enfant- les différentes formes de partenariats avec et autourde l'école, d'autant que ces activités périscolaires,publiques ou privées d'ailleurs, recouvrent parfois desdomaines de l'école (lecture, écriture, aide aux élèvesen difficulté, etc..)- les CEL qui s'articulent autour de Projets EducatifsLocaux existants.Seul le service public d'éducation garantit l'égalitédevant l'accès aux savoirs. Il doit en avoir les moyens.Les dispositifs péri-scolaires, parfois complémentaires,ne peuvent en aucun cas se substituer à l'école.Les projets CEL doivent être construits en concertationavec les enseignants et dans la plus grandetransparence financière .La place des parents à l'école est un débat récurrent.Certains enseignants dénoncent des formes deconsumérisme. Mais l'école, comme toute institutionau service de la population, est interrogée sur lecaractère réellement démocratique de son fonctionnement.Compte tenu de l'importance pour la réussitedes enfants d'une bonne relation entre les familles etl'école, il faut travailler à favoriser le lien entre lesparents et les enseignants.“ Zoom Guyane ”Sur notre planète, plus de 100 millions d’enfants enâge d’aller à l’école primaire n’y ont pas accès. Dansle monde entier, la France, vitrine des droits del’homme, prône et garantit le droit à l’Educationpour tous. Pourtant une de ses régions, éloignéesdes centres de décisions, en Amérique du sud,échappe à ce droit fondamental : la Guyane, immensepar sa superficie et seulement 200 000 habitants.La Défenseure des enfants, de passage dernièrementen Guyane, déclarait : “ Premier employeur dudépartement, l’Education nationale peine, elle aussi,à remplir sa mission. Dans la pratique, plusieursmilliers d’enfants, 3 500 selon le rectorat, 4 000selon le président du Conseil régional de la Guyane,7 % entre 6 et 16 ans selon l’Insee, ne sont pas scolarisés.”En décembre 2003, lors de sa visite, Monsieur leMinistre Darcos reconnaissait l’existence de 6 000enfants de 3 à 12 ans non scolarisés.Suite à la grève de 9 semaines initiée par le <strong>SNUipp</strong>,il y a maintenant trois ans, qui dénonçait, entre autre,la non scolarisation de plusieurs milliers d'enfants,une mission interministérielle s'était rendue enGuyane pour évaluer les besoins en terme de rattrapage.Pour la période 2000-2006, elle avait établi uneprogrammation de constructions de plus de 400classes nouvelles. Malheureusement, les communes,possédant une faible assiette fiscale, ne peuvent pasfaire face à la démographie galopante et à la forteimmigration qui les obligeraient à construire chacuneun, voire deux groupes scolaires chaque année.Depuis la situation s’est donc aggravée, et lesconstructions nouvelles qui représentent tout juste la15

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