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Vote d'orientation Vote d'orientation - SNUipp

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l’intégration.La question des horaires de services des enseignantsdans ces structures est régie par des textes contradictoires.Le <strong>SNUipp</strong> demande qu’une mise à plat soiteffectuée, en prenant en compte les missions nouvellesde ces personnels (publics hétérogènes, synthèse,concertation, suivi individuel).f) Les auxiliaires de vie scolaireDes services d'auxiliaires de vie scolaire (AVS) ontété créés essentiellement sous l’impulsion des associationssur la base du dispositif emplois jeunes etd’aides financières de l’État. Ils ont permis de surmonterles multiples obstacles pratiques de l’intégration: déplacements, hygiène, aides à la communication,prises de notes…En 2003 à la faveur de la création des assistantsd’éducation, l’Education nationale a repris en gestiondes services d’auxiliaires de vie scolaire en récupérantune partie des emplois-jeunes qui exerçaientdéjà dans les écoles. Une distinction reste fondamentale:- les AVS-collectifs qui sont une aide à l’enseignementdans les CLIS et UPI relèvent du régime généraldes Assistants d’éducation- les AVS-individuels sont une aide à la personne afinde suppléer à ses déficiences et sont attachés au projetindividualisé de l’enfant. Ils ont un régime différentquant au recrutement.Le Ministère avait annoncé un objectif de 6 000AVS-i. Le compte n’y est pas, les écoles commeles familles ne sont pas satisfaites : saupoudragesouvent soldé par des diminutions du temps de scolarisation,absence de formation, de remplacement,listes d’attente dans les commissions…Le <strong>SNUipp</strong>, comme les associations, demande lesmoyens de :- pérenniser ces dispositifs et garantir par des textesclairs le fonctionnement de ce service (coordinateur,moyens de fonctionnements ; remplacement,frais de déplacement) ;- assurer la transparence dans l’attribution des AVS(critères, …)- professionnaliser la fonction et de mettre fin à la précaritéet à l’absence de qualification liée au statutd’assistant d’éducation sous lequel sont recrutés lesAVS ;- assurer une véritable formation et faire reconnaîtrece nouveau métier.g) Les commissions spécialiséesLa loi à venir sur l’égalité des droits et des chancesdes personnes handicapées prévoit de redéfinir lescommissions spéciales : au sein des “ maisons départementalesdu handicap ”, les CDES et les COTO-REP seraient désormais réunies dans une “ commissiondes droits ”. À ce jour les incertitudes sonttotales quant à l'avenir des secrétariats de commissions,de leurs missions et de leurs moyens de fonctionnement.Quels que soient les dispositifs retenusau final, le rôle de coordination, d’accompagnementdes équipes, de recherche des solutions les mieuxadaptées et au plus près du terrain, joué jusqu’alorspar les secrétaires de commission est indispensable.Le Snuipp demande le maintien de commissionspour assurer ce rôle de coordination et de synthèse enlien avec les familles. Une formation spécifique deces personnels (évoquée dans les modules nationauxdu CAPA-SH) doit être proposée. Le recrutement,leurs horaires et missions doivent être, à cetteoccasion, clarifiés.h) La santé et l’aide socialeLes besoins sociaux et médicaux des élèves doiventêtre pris en charge par l’Education Nationale. Desassistantes sociales, des médecins et des infirmièresscolaires doivent intervenir en nombre suffisant dansles écoles afin de permettre une couverture de tout leterritoire, en particulier dans les zones rurales.Le <strong>SNUipp</strong> revendique le rétablissement de la préventionpar la médecine scolaire avec des visites àl’école élémentaire.IV - La formation spécialiséeLa formation des enseignants spécialisés a subi denombreuses évolutions depuis quelques années(CAEI, CAAPSAIS, Formations en alternance ou àdistance…), sans que ne soient résolus les problèmesde déficit de candidatures (variables selon les optionsou les départements), ni surtout celui des milliersd’enseignants non spécialisés affectés sur des postesde l’AIS. C’est essentiellement l’insuffisance desmoyens pour les départs en formation qui a créé cedéficit.Le ministère a créé une nouvelle certification pour le1er et le 2d degrés au motif de répondre à de nouveauxbesoins de formation, dont la formation continue,quasiment absente dans l'AIS.La nouvelle certification supprime certes des modalitésde formation très diverses (classique, à distance,en cours d’exercice…) et propose un modèleunique de formation en alternance et en cours d’exercicemais n’a pas pour autant répondu aux problèmesliés à la non-reconnaissance du travail des enseignantsspécialisés et à l’absence criante de politiqueambitieuse pour l’AIS.De nouvelles interrogations surgissent sur les contenusdes formations et la baisse du volume horaire,l’organisation de l’alternance, le suivi des stagiairessur le terrain, l’organisation des remplacements, lesmodalités d’intervention des stagiaires dans l’exercicede leur responsabilité, la construction de leuridentité professionnelle...Malgré notre demande de délais supplémentairespour la concertation et la négociation, le Ministère afait le choix d’une mise en place dans la précipitationavec des réductions de moyens dans les faits pour lepremier degré. Tout ceci explique que le <strong>SNUipp</strong> n’apas approuvé les textes officiels sur la mise en placedu CAPA-SH. Cette nouvelle organisation de la formationest souvent vécue comme une régression parrapport à la situation antérieure.Nous avons pu défendre le rétablissement dumémoire, l'affirmation des missions de prévention, ledéroulement de la formation dans un centre nationalou en IUFM, la mise en situation professionnelleaccompagnée (progressive pour certaines fonctions),le contrôle paritaire à tous les niveaux.Le cahier des charges des formations CAPA-SHdoit être mieux précisé et appliqué, pour les centresde formation comme pour les maîtres d’accueil.L’organisation et le suivi des formations doiventêtre réellement mis en œuvre par les centres AISdes IUFM ou par le Centre National de formation.Pour le <strong>SNUipp</strong>, ce dossier n’est pas clos. Il exigetoujours :- une formation de qualité égale pour tous. Celapasse aussi par la qualité des formateurs. Le <strong>SNUipp</strong>propose la création d’un CAFIPEMF-AIS permettantd’avoir des référents de terrain, reconnus et pleinementassociés à la formation.- la possibilité pour les stagiaires CAPA-SH d’êtredéchargés complètement pendant une année pleine deformation, d’un volume au moins égal à 750 heures,afin de leur permettre d’assurer dans de bonnesconditions leur spécialisation sur un plan théorique,pratique et professionnel.- la perspective assurée d'une reconnaissance universitaire,- un droit effectif à la formation continue avec unegarantie que les stagiaires soient remplacés sur leurposte.- un pilotage national au service d’une politique deformation volontariste, qui réponde aux besoins derecrutement de personnels spécialisés.Le Snuipp mettra tout en œuvre pour dresser unbilan sans concession de la mise en place du CAPA-SH, avec tous les personnels concernés, et à tous lesniveaux : départemental, académique, national, dansles centres de formation et dans les écoles.V - Psychologie scolaireAprès débat en congrès, la motion suivante est adoptée: “ Le Congrès National se prononce pour lapoursuite de la réflexion par l’organisation de débatsdans les départements et par la tenue d’un ConseilNational Technique, au plus tard dans le courant du1er trimestre de l’année scolaire 2004-2005, sur l’ensembledes questions de l’AIS et en particulier sur lapsychologie scolaire ”.IUFM, entrée dans le métier18I. La formation initialeA) Depuis le dernier congrès de Tours, le ministreLuc Ferry avait dévoilé ses projets et sa conceptionde la formation. Les 28 mesures proposées le 9 mars2003 en conseil des ministres consistaient à transformerles IUFM en écoles professionnelles, marquantainsi une rupture avec le projet qui avait présidéà la création de ceux-ci. Le ministère privilégiaitla formation “ sur le tas ”. Il projetait l’augmentationde la durée des stages en responsabilité, le butétant de transformer les IUFM en centres de gestiondes stagiaires placés sous l'autorité des recteurs et descorps d’inspection. Pour le <strong>SNUipp</strong>, une présenceaccrue sur le terrain ne peut, seule, garantir une formationprofessionnelle de qualité. C’est au contraireà une meilleure articulation entre théorie et pratiquequ’il faut travailler.L’enseignant dans ces projets, n’est alors plus considérécomme un concepteur mais un simple transmetteurdes savoirs. Dans la même lignée, le projetde concours est la traduction concrète de cette conception: avancement de l’épreuve d’admissibilité à la findu premier trimestre de l’année scolaire, disparitionde l’analyse des documents pédagogiques desépreuves d’admissibilité, épreuves artistiques quideviendraient optionnelles... Enfin, la PE1 dans cecadre n’aurait plus lieu d’exister.Un des fondements de ces réformes repose sur larecherche d’économies. Augmenter la durée desstages en responsabilité par exemple, c'est réduire lecoût de la formation en économisant des milliers depostes. Pour ce faire, les ministres font œuvre dedémagogie en faisant l'éloge de la “ pratique ”contre la “ théorie ”.Pour l’instant, la mobilisation unitaire des personnels( 1er avril 2003) a contribué à stopper ces projets. Ilfaut que les IUFM trouvent désormais un nouvelélan.

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