La réussite de tous :une exigence sociale,une exigence démocratique12La croisée des cheminsNotre congrès se tient à mi-chemin du mouvement duprintemps de 2003 et du vote possible d'une nouvelleloi <strong>d'orientation</strong> sur l'école. D'un côté, une aspirationpuissante à plus d'égalité et de service public au servicede la réussite de tous, de l'autre une volonté deréduire les ambitions d'éducation et de formationpour tous les jeunes en s'appuyant sur la décentralisationRaffarin, la précarisation des statuts, les recrutementsinsuffisants.Notre congrès est un moment fort d'expression detous ceux qui ne se résignent pas.C'est un momentfédérateur des idées et propositions de tous ceux quifont le pari de la réussite de tous, et de l'Education unepriorité nationale.L'école : toujours un enjeusocialLe système éducatif a connu au cours des trente dernièresannées deux mouvements qui se sont alimentésl'un l'autre : la massification (85 % d'une classed'âge scolarisée de 3 à 18 ans) et l'élévation duniveau de qualification. Entre 1985 et 1995, le pourcentaged'enfants d'une classe d'âge accédant auniveau bac a doublé pour s'établir à 62 %. Les sortiessans qualification sont passées de 40 % en 1968 à 9% en 1991. Le taux d'élèves comptabilisant uneannée de retard en fin de CM 2 est passé de 25,4 %en 1991 à 19,5 % aujourd’hui alors que la DEP notequ'en moyenne les acquis des élèves dans ce domaine(lecture) ne sont pas apparus différents à 10 ans d'intervalle.Ces deux mouvements sont à la fois cause et conséquenced'une attente sociale très forte vis à vis del'école. Ils se sont déroulés dans un contexte économiquedifficile marqué par une augmentation duchômage (en particulier chez les jeunes), la précarité,l'aggravation des inégalités sociales.Cette contradiction nourrit des exigences de la partdes jeunes diplômés, des attentes de la part desfamilles. Elle peut être source de tensions dans le systèmeéducatif, entre les personnels.Selon les recommandations internationales, lesbesoins en formation pour les années à venir sontforts.Le gouvernement a décidé de résoudre cette contradictionselon sa propre logique.Comme tous les services publics, l'école est unecible : la part du PIB consacrée à l'éducation estpassée de 7,4 % à 6,9 % de 93 à 02. Le budget actuels'inscrit dans cette restriction budgétaire, conséquencedes baisses d'impôts, des allégements decharges patronales, de la volonté de réduire le nombrede fonctionnaires.Mais l’Ecole aussi un enjeu social. S'appuyant sur leslimites actuelles du système éducatif qu'il qualified'indépassables, nombreux sont ceux qui souhaitent,y compris au gouvernement ,une véritable marchearrière : retour aux fondamentaux lire - écrire- compter, orientation précoce au collège notamment versl'apprentissage, remise en cause de la scolarité jusqu'à16 ans, renoncement à l'objectif de 80 % au niveaubac, volonté d'éclatement du cadre national tropcontraignant.Le rapport de l'Internationale de l'Education de 1999a mis l'accent sur les convoitises marchandes que peuventsusciter les systèmes éducatifs à travers lemonde. En effet, cette dimension n'échappe pas àl'OMC qui souhaite inscrire les services éducatifs surla liste des produits à libéraliser dans le cadre de l'Accordgénéral sur le commerce des services (AGCS).La conception du patronat entre déjà à l'école defaçon insidieuse ( via le vocabulaire, l'autonomie etla concurrence entre établissements, le sponsoring...).L'éducation n'est pas une marchandise, elle doit resterun service public gratuit et laïque. Les missionsde l'éducation qui sont la formation et la qualificationdu travailleur, du citoyen et de l'homme doivent êtrepensées en dehors de tout objectif de rentabilité.Le <strong>SNUipp</strong> inscrit les travaux de son congrès enarticulation avec ceux de la FSU à Perpignan :défense des services publics, réussite de tous,construction du collège de la réussite pour tous (sereporter au texte collège), culture commune. Nousréaffirmons notre exigence d'élévation du niveau deformation et de qualification pour tous les jeunesainsi que celle de leur permettre de vivre dans desconditions décentes de logement, d'accès aux loisirs,aux vacances, à la culture.C'est indispensable pour que les jeunes de demainpuissent prendre leur avenir en main, comprendre lemonde, agir sur lui et s'y épanouir.C'est indissociable de notre lutte pour une société plusjuste, plus solidaire, plus démocratique.C'est dans le cadre d'un projet libéral de société etdans un contexte qui détruit les solidarités, aggraveles inégalités, subordonne l'éducation et la formationaux besoins de l'économie que s'annonce une nouvelleloi <strong>d'orientation</strong>.Le <strong>SNUipp</strong> s'opposera à toute loi qui viserait àremettre en cause le service public d'éducation. Ilappellera alors à une mobilisation large et unitaire.Notre exigence de transformation du système éducatifdoit se traduire par une programmation budgétaire(postes, recrutement, formation...) assurant la réussitede tous.Réussite des élèves et démocratisationde l'écoleSi les taux de scolarisation, de réussite et d'intégrationont progressé, la démocratisation du système éducatifstagne.Aujourd’hui encore 7% des jeunes sortent du systèmeéducatif sans qualification. 15 % des élèves entrentau collège sans maîtriser les compétences de base.Ces chiffres sont insupportables.A cela s'ajoute la question de la persistance du lienentre l'échec scolaire et l'origine sociale des élèves,ce que confirme malheureusement la dernière étudedu CERC sur les enfants vivant en situation de pauvreté.Or, on sait que “ la pauvreté éprouvée dansl'enfance risque d'avoir des conséquences durables quipèseront toute la vie tout particulièrement lors du passageà l'âge adulte, conduisant à une reproduction desinégalités d'une génération à l'autre ” (rapport CERC2004). Aujourd’hui 87 % d'enfants de cadres supérieursobtiennent le bac contre 45 % d'enfants d'ouvriersnon qualifiés. L'orientation dans les différentesfilières reste marquée par l'origine sociale.D'autre part, les filles réussissent mieux que les garçonsau cours de la scolarité obligatoire mais elles ontau final des diplômes moins valorisants sur le marchédu travail.L'école n'est pas à l'écart des pressions libérales quirenvoient à l'individu et à sa responsabilité unique, saréussite, son insertion. La tendance est à privilégierle répressif au détriment de l'éducatif et à stigmatiserles pauvres (projets de lois Sarkozy). Les dernièresmesures sur l'absentéisme en sont une illustration.Pour le <strong>SNUipp</strong>, la réussite de tous exige une politiquevolontariste, ambitieuse, nécessitant des dispositifsoffensifs. C'est un choix de société, que la collectivitéprend en charge et non une offre dont chacunest libre ou pas de se saisir.Ainsi la scolarisation d'enfants et de jeunes en situationde handicap, de maladie ou en graves difficultésréinterroge les pratiques, les contenus et l'organisationde l'école (se reporter au texte Intégrationet AIS ). Il en est de même pour les élèves non francophonesou ceux qui intègrent l'école après six anssans avoir été scolarisés antérieurement.Les politiques éducatives récentes dans le domainede l'école primaire marquent une extension des missionsde l'école.Mais elles se traduisent souvent par une accumulationde directives jugées toutes prioritaires, sans augmentationde moyens.Chaque ministre, soucieux de laisser la trace de sonaction, souhaite engager une action rapide et visible.Alors que le temps de l'éducation est un temps long,les enseignants sont soumis à une succession d'injonctionsparfois contradictoires. Les exemples nemanquent pas. Ainsi, après avoir invité les écoles àdévelopper les classes à PAC - ce que les enseignantsont fait avec intérêt - le ministère a, de fait,interrompu le processus (absence de relance et de crédits).Les revirements dans le domaine de l'enseignementdes langues vivantes à l'école primaire sont aussinombreux.La notion de projet dans l'école, si elle n'est pasrejetée par les enseignants, a connu au fil des ans lesdérives bureaucratiques qui ont pris le pas sur les fondementspédagogiques de cette notion. La rédactiondes projets d'école s'apparente bien souvent à unacte administratif fastidieux.Cycles, projets, évaluations...les textes ne manquentpas mais sont souvent fort éloignés des réalités, et peud'évaluations existent et sont mises à disposition desenseignants. Pour obtenir une subvention pour la
BCD ou une sortie au musée, il faut souvent remplirde nombreux formulaires et rappeler encore et encoreses objectifs.L'idée d'expérimentation a été tellement galvaudéequ'elle est à la limite de perdre toute crédibilité. Uneexpérimentation chasse l'autre, souvent sans bilansérieux, ou bien on généralise avant même d'avoirmesuré les effets de l'expérience engagée.La première année d'expérimentation des maîtressurnuméraires ( 2001 - 2002) a débouché sur unbilan positif : meilleurs résultats aux évaluationsnationales et à celles faites en classe, amélioration del'autonomie, de la confiance en soi, de la motivationde chaque élève, meilleure connaissance de l'élève dufait des regards croisés, possibilité de projets pédagogiquesinnovants. Aucune suite n'y a été donnée.Une nouvelle expérimentation, dont le <strong>SNUipp</strong> asoutenu le principe, portant sur 100 classes de CP àeffectifs réduits a démarré à la rentrée 2002. Pour larentrée 2003, le ministre Luc Ferry a annoncé que lenombre de classes serait porté à 4 000 (100 000élèves à la rentrée 2004) sans dégager aucun moyennouveau (des CP bénéficiant de la présence d'unassistant d'éducation 3 heures par semaine, sont baptisés“ CP expérimentaux ”, des dédoublements sefont en mobilisant des moyens AIS, en réquisitionnantles maîtres surnuméraires), souvent sans transparenceni concertation. Ces dispositifs ne peuvent enaucun cas être assurés par des personnels précaires etnon enseignants.Le <strong>SNUipp</strong> doit se saisir de ces expérimentationspour porter les revendications des équipes concernées,en particulier en terme de temps, pour relayer dansla presse le bilan que font les collègues de ces expérimentations.Ces expériences peuvent être des pointsd'appui pour notre revendication de plus de maîtresque de classes.Le <strong>SNUipp</strong> demande que de vraies expérimentationsavec plus de maîtres que de classes, pas seulementen CP, soient programmées en lien avec larecherche et en accord avec les équipes pédagogiquescomposées des enseignants et des enseignantsspécialisés. Ces expérimentations doivent voir lejour avec des moyens spécifiques qui ne gagent pasles moyens humains et techniques existants dansl'école ou le département. Les modalités et les contenusde l'évaluation de ces dispositifs doivent être lefruit d'une concertation étroite entre les enseignants,leurs représentants et les partenaires de la recherche.Des leviers pour favoriserla réussite de tous les élèvesDans l'état actuel, l'école primaire ne parvientpas à donner à tous les élèves les compétences nécessairesà une scolarité réussie au collège. C’est particulièrementvrai pour 15 % des nouveaux collégiens.Il est insupportable pour un grand nombre decollègues de ne pas avoir les moyens de permettre àtous les élèves de surmonter leurs difficultés.Alors qu'il dit partager ce constat, le ministère met àmal des dispositifs existants pour aider à la réussitede tous : la scolarisation des plus petits en maternelleest remise en cause, l'AIS est laissé à l'abandon, la formationcontinue subit d'importantes réductions. (sereporter au texte intégration et AIS).Le <strong>SNUipp</strong> a élaboré au cours de ses précédentscongrès un corpus revendicatif solide et cohérent(plus de maîtres que de classes, travail en équipe ettemps de concertation, polyvalence d'équipe, formation,AIS, rôle de l'école maternelle, baisse deseffectifs). Véritable boussole de nos interventions,mais aussi carte d'identité, ces revendications sontpartagées par la majorité de nos collègues. Ils les ontvalidées lors des élections professionnelles maisaussi en répondant massivement aux initiatives quele <strong>SNUipp</strong> propose à leur sujet : infos syndicales,stages, université d'automne... Ils les ont portéesdans les réunions autour du débat sur l'école.Pourtant, devant les difficultés, le doute s'installechez nos collègues. Aujourd’hui, il y a urgence à sortirde l'exercice solitaire du métier et à en développerl'exercice solidaire.Plus de maîtres que de classes, travailen équipe et temps de concertationPour mieux prendre en charge les élèves en difficultépassagère ou plus durable, pour assurer toutes les missionsqui leur sont confiées, les enseignants desécoles ont fait preuve d'une grande capacité d'initiativeet de créativité professionnelle. Dans un grandnombre d'écoles, l'objectif d'un travail en équipeavec plus de maîtres que de classes devient perceptible.C'est le cas notamment dans les écoles qui ontpu bénéficier d'enseignants supplémentaires (ZEP,langues...) d'intervenants extérieurs, d'aides éducateurset d'assistants d'éducation , et qui ont contribuéà faire évoluer les représentations sur le traditionnel: un maître / une classe. La nécessité de concertationau sein de l'équipe s'est accrue ainsi que celle des liensavec les parents d'élèves, le secteur social... L'augmentationdu temps de concertation permettra aussià tous les collègues de se saisir de la question de ladirection d'école.Afin de diversifier les pratiques enseignantes, depouvoir alterner travail en groupe classe et travail enpetits groupes, de pratiquer la co-intervention dansune classe permettant un regard croisé sur les élèves,de mieux prendre en charge les enfants en difficulté,il est indispensable d'attribuer aux écoles plus demaîtres que de classes. Cela doit s'accompagner decréations d'emplois statutaires d'enseignants. Desétudes montrent que ce sont les enfants en difficultéqui profitent le plus des situations pédagogiquesvariées. C'est aussi la condition pour que tous lesenseignements soient assurés et que la polyvalencede l'équipe puisse se substituer à la polyvalence et àla solitude du maître, véritable gageure au vu del'étendue des contenus d'enseignement.Après avoir conçu les évolutions du système éducatifuniquement sous la forme de conseils donnés auxenseignants et d'aides individualisées apportées àchaque élève, il faut maintenant mettre en oeuvre unaccompagnement des équipes et des écoles. Ellesont besoin de moyens leur permettant de transformerleur manière de travailler, de pouvoir être plus créativesprofessionnellement, de mesurer les effets de cequ'elles font. Les équipes doivent pouvoir prendre durecul, analyser leur travail avec des formateurs quiviennent de l'extérieur. Les équipes doivent garder lecontrôle de ces temps de formation et avoir la possibilitéde se placer en dehors des priorités nationales,académiques et départementales. L'évaluation tellequ'elle existe actuellement sous forme d'inspectionindividuelle sanctionnée par une note est un dispositifd'un autre âge. Il faut réfléchir à de nouvellesformes d'évaluation: elles devront passer par desmodalités donnant plus de place à la cohérenced'équipe et à la formation. Le <strong>SNUipp</strong> s'engage àpoursuivre la popularisation des expériences d'évaluationsalternatives à l'inspection menées déjà danscertains départements afin de sensibiliser et mobiliserla profession sur ces questions. Ainsi l'expérimentationmenée depuis 4 ans dans les Hautes Alpesremplace l'inspection traditionnelle par un véritableaccompagnement d'équipes d'école dans lequel lanote évolue uniquement avec l'ancienneté générale deservice. Il est nécessaire d'assurer la pérennisation decette expérience et d'en favoriser son extensionaccompagnée des moyens nécessaires.3 heures de concertation hebdomadairesincluses dans le temps de serviceLe travail en équipe, donnée nouvelle de notre profession,doit faire partie intégrante de notre temps deservice. La revendication d'une transformation duservice des enseignants des écoles portée par le<strong>SNUipp</strong> est une demande qui a commencé à prendrecorps dans les mobilisations de ces dernières années.La pétition que nous avons lancée sur cette revendicationa rencontré un large écho (30 000 signatures).Au niveau ministériel cette exigence n'est plus ignoréemême si aucune traduction n'est encore tangible.La progressivité des apprentissages, leur cohérenced'une classe à l'autre, les liaisons GS-CP et CM2-6ème, et l'objectif de réussite de tous exigent que soitaugmenté le temps de concertation. Il faut augmenterle temps consacré à la réflexion personnelle et collectiveavec le dégagement de trois heures hebdomadairesinstitutionnalisées dont les contenus etl'organisation seront définis par les équipes pédagogiquessans diminuer les horaires des élèves.Le <strong>SNUipp</strong> engagera une réflexion sur les façons dontles revendications peuvent se traduire concrètementdans les écoles. Il travaillera à l'évaluation des besoinsnécessaires à la mise en oeuvre de ce nouveau fonctionnement.Le congrès du <strong>SNUipp</strong> estime que deux journéessont nécessaires pour préparer la rentrée et organiserle travail des équipes pédagogiques sur l'année scolaire.Pour la rentrée 2004, le congrès du <strong>SNUipp</strong> proposede prendre au niveau national deux demi-journéessupplémentaires sur le temps de travail à partirdu premier septembre comme temps de concertationafin de rétablir deux jours de pré-rentrée. Lecongrès mandate le CN pour mettre en oeuvre lesmodalités de cette action.La formation des maîtresLa formation, initiale ou continue, devrait constituerun puissant levier pour transformer l'école (sereporter au texte sur lIUFM, l'entrée dans le métier).Le <strong>SNUipp</strong> réaffirme l'importance d'une formationsur le temps de service à la fois professionnalisante,qualifiante, pouvant déboucher sur une validationuniversitaire, et permettant de répondre aux demandesde chacun. Elle doit être augmentée de façon importante.La question d'en faire une obligation de servicesera étudiée dans le syndicat.Le rôle des formateurs 1er degré (IPEMF, conseillerspédagogiques) est essentiel. Leur connaissance dumétier et du système scolaire leur donne une placeprivilégiée, tant en formation initiale que continue.Leur aide aux collègues pour mettre en place sur leterrain les différentes demandes institutionnelles, oupour finaliser les avancées de la recherche pédagogique,est aujourd’hui incontournable. La qualité dela formation passe par une amélioration des dispositifsde formation des formateurs.Toutes les initiatives du <strong>SNUipp</strong> montrent les besoinset la volonté de notre profession d'obtenir une formationcontinue ambitieuse. Les choix politiquesen matière éducative et les contraintes budgétairesempêchent une telle formation.Mettre en place des nouveaux programmes, introduirel'enseignement des langues vivantes, décider l'intégrationdes élèves en situation de handicap, inciter autravail d'équipe, aux partenariats, à la liaison avec lesfamilles et procéder en même temps à une réductiondrastique des plans de formation continue, c'est privilégierles effets d'annonces, plutôt qu'une réellepolitique éducative.Favoriser la réflexion et les échanges sur les pratiquesprofessionnelles, les nouvelles missions assignéesà l'école, la mise en oeuvre des nouveaux programmes,mettre à la disposition des enseignantsles principaux résultats de la recherche, notammentsur la difficulté scolaire, concevoir le métier d'enseignantcomme celui de concepteur des pratiques etnon de simple exécutant, nécessitent un plan d'urgencepour la formation. La convention pour l'égalitédes chances filles-garçons doit également être unepréoccupation dans la formation.Ce plan devra inclure des formations dans des champstels que la sociologie, l'ethnologie, la psychologie, letravail en équipe… Il faut prendre en compte lesbesoins de formation dans tous les domaines scientifiques,sciences humaines comprises. Les apportsde la recherche en ces domaines qui alimentent la13