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Economie & Finance<br />

La gestion du patrimoine,<br />

àl’écoute de l’humain<br />

Benoît Quisquater, récemment promu directeur de BGL BNP Paribas Banque Privée,<br />

nous parle de son métier éminemment technique mais avant tout relationnel. Car, il le<br />

dit lui-même: «Bien entendu, nous parlons d’argent, mais nous devons avant tout nous<br />

intéresser à la personne».<br />

Nommé au poste de directeur du département<br />

Banque Privée chez BGL BNP Paribas le<br />

1 er décembre dernier, Benoît Quisquater<br />

n’avait rien d’un petit nouveau. «Je suis de la<br />

maison», dit-il, «cela fait 28 ans que je travaille<br />

pour BGL BNP Paribas. L’un des grands<br />

avantages de faire partie d’un groupe de<br />

taille importante est de pouvoir mener une<br />

carrière variée tout en restant fidèle à un<br />

même employeur». Entré dans l’entreprise<br />

via son département informatique, il change<br />

d’orientation en rejoignant le département<br />

Marketing et Stratégie Commerciale, pour<br />

passer ensuite à la vente institutionnelle. Cela<br />

fait un peu plus de trois ans qu’il a rejoint le<br />

métier de la Banque Privée en prenant<br />

notamment la direction de trois des cinq centres<br />

de banque privée de BGL BNP Paribas.<br />

«Je connais donc très bien cette banque et<br />

ses différentes structures», sourit-il.<br />

Un service complet et sur-mesure<br />

En tant que grande banque du pays, BGL<br />

BNP Paribas occupe notamment la première<br />

place auprès des professionnels et PME, et la<br />

deuxième place pour la clientèle des particuliers.<br />

Benoît Quisquater précise d’emblée que<br />

l’entreprise dispose de deux départements<br />

pour ses activités de banque privée. L’un,<br />

appelé Wealth Management International,<br />

s’occupe de clients non-résidents; et l’autre,<br />

la Banque Privée dont il est en charge, offre<br />

des services à une clientèle habitant au<br />

Luxembourg et dans les régions frontalières.<br />

Ce département propose un service sur-mesure<br />

de valorisation, de protection et de transmission<br />

du patrimoine. «Un client accède à nos conseils<br />

àpartir d’avoirs de 250.000 euros». Il ajoute:<br />

«Nous avons une soixantaine de collaborateurs<br />

qui gèrent ce patrimoine dans une approche globale<br />

des besoins et projets de la personne».<br />

Au niveau de l’investissement d’abord: «On<br />

peut identifier trois grands types de clients: ceux<br />

qui souhaitent tout gérer eux-mêmes, ceux qui<br />

acceptent volontiers notreaide mais prennent les<br />

décisions finales, et ceux qui préfèrent se laisser<br />

guider», décrit-t-il. Mais, étant donné la complexité<br />

actuelle des marchés financiers, de plus<br />

en plus se tournent vers les deux derniers modèles:<br />

la gestion conseillée ou la gestion discrétionnaire.<br />

«Nous disposons d’une équipe de dizaines,<br />

voire, en comptant nos bureaux internationaux,<br />

de centaines de personnes qualifiées et<br />

dédiées au sujet». Au niveau de la protection, ils<br />

offrent par exemple des solutions d’assurance.<br />

Enfin, au regard de la transmission, ils s’assurent<br />

que celle-ci se passera au mieux après le décès<br />

du client, «que ce soit envers les héritiers, envers<br />

une fondation, ou encore en faveur d‘œuvres<br />

philanthropiques par exemple», explique-t-il.<br />

L’une des caractéristiques actuelles de ce métier<br />

est que le client est de plus en plus mobile. «Les<br />

individus ne sont plus mono-pays. De nombreux<br />

luxembourgeois ont un appartement à la côte<br />

belge, une villa dans le Sud de la France ou une<br />

chambre d’étudiant en Allemagne. Les<br />

connexions entre les pays sont de plus en plus<br />

fréquentes et l’un de nos services répond justement<br />

à ce besoin. Il s’agit de l’ingénierie patrimoniale»,<br />

relate le directeur. «Des personnes spécialisées,<br />

expertes chacune pour un pays d’Europe,<br />

conseillent au mieux ces clients migrateurs sur les<br />

aspects successoraux, fiscaux ou en relation avec<br />

la structuration de leur patrimoine».<br />

Une optique humaine<br />

Le secteur de la banque privée est avant tout<br />

une activité commerciale qui nécessite un<br />

contact avec le client. «C’est un versant très<br />

concret du domaine bancaire qui me plaît beaucoup»,<br />

raconte Benoît Quisquater. «Nous travaillons<br />

bien entendu sur le développement du<br />

patrimoine du client tout en tenant compte de sa<br />

vie dans son ensemble. Nous ne nous intéressons<br />

pas qu’à son portefeuille. Nous tenons<br />

compte de sa situation familiale, de ses projets<br />

privés, familiaux, professionnels ou encore<br />

immobiliers». En effet, insiste-t-il, dans cette<br />

fonction, l’important c’est l’humain: «Bien<br />

entendu, nous parlons d’argent, mais nous<br />

devons avant tout nous intéresser à la personne:<br />

qu’aime-t-elle faire et qu’aura-t-elle envie de<br />

fairedans le futur? Cette curiosité pour l’humain<br />

est la meilleure façon de déterminer comment<br />

gérer au mieux le patrimoine d’un client».<br />

Afin de tisser une relation de confiance avec<br />

leurs clients, les gestionnaires ont donc besoin de<br />

les connaître au mieux. «Dans une situation<br />

idéale, un client garderait le même conseiller<br />

durant de nombreuses années. Bien entendu, ce<br />

n’est pas toujours possible. Mais nous nous<br />

efforçons de maintenir tout de même une relation<br />

durable grâce à l’uniformité de la qualité des<br />

prestations de nos conseillers», expose-t-il.<br />

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<strong>LG</strong> - Avril 2016

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