Qualité Référence n°66
DOSSIER SPÉCIAL : Gestion électronique de document et contenus d’entreprise
DOSSIER SPÉCIAL :
Gestion électronique de document et contenus d’entreprise
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N° 66 AVRIL 2015 TRIMESTRIEL 20 €<br />
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ACTUALITES<br />
Êtes-vous prêt<br />
pour la révolution du savoir ?<br />
page 3<br />
MANAGEMENT PERFORMANCE<br />
Le bonheur<br />
est dans le taf…<br />
page 20<br />
GESTION DE LA QUALITE<br />
La personnalisation technologique,<br />
avenir de l’entreprise<br />
page 42<br />
DOSSIER SPÉCIAL :<br />
page 24<br />
Gestion électronique de document et contenus d’entreprise
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QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 41
SOMMAIRE<br />
3<br />
4<br />
7<br />
9<br />
11<br />
ACTUALITÉS<br />
Editorial : La révolution du savoir<br />
Evénement : Documation-MIS<br />
2015, manager l’information<br />
stratégie et business<br />
EasyPlug, l’aide à la saisie en<br />
temps réel sans intégration<br />
Sécurité renforcée dans les<br />
datacenters de Telehouse<br />
Chez 3M, l’éthique comme<br />
accélérateur de performance<br />
PERFORMANCES MÉTIERS<br />
DOSSIER SPÉCIAL GESTION ELECTRONIQUE<br />
DE DOCUMENT ET CONTENUS D’ENTREPRISE<br />
Préserver le capital informationnel des organisations ...............................24<br />
ECM et GED, l’accord parfait avec M-Files ..............................................27<br />
IntraQual Doc, la GED venue du management de la qualité ...................29<br />
16<br />
20<br />
22<br />
MANAGEMENT<br />
DE LA PERFORMANCE<br />
Révision de l’ISO 9001 et de l’ISO<br />
14001, l’avis des entreprises<br />
françaises<br />
Le bonheur est dans le taf…<br />
Les salariés d’abord, les clients<br />
ensuite...<br />
Avanteam, mariage de l’ECM et du BPM .................................................31<br />
YooFind, vous cherchez, vous trouvez .....................................................33<br />
GED et système d’archivage, concurrents ou complémentaires ? ...........35<br />
Le courriel, ce document qu’on oublie d’archiver ......................................36<br />
Une externalisation responsable et solidaire .............................................37<br />
GESTION DE LA QUALITÉ<br />
LA BOITE A OUTILS<br />
40<br />
42<br />
En 2015, la logistique sera<br />
innovante ou ne sera pas<br />
La personnalisation des<br />
nouvelles technologies, l’avenir<br />
de l’entreprise<br />
Organismes de conseil et de formation<br />
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12<br />
46<br />
48<br />
Lire, écouter, voir<br />
La sécurité informatique prête<br />
pour l’externalisation ?<br />
Répertoire des annonceurs<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 1
L’inclusivité n’est pas seulement<br />
qu’un mot…<br />
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Information<br />
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QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 2
ÉDITORIAL<br />
La révolution du savoir<br />
Il y a presque un demi-siècle déjà, les premiers grands calculateurs programmables permettaient à<br />
l’humanité d’accomplir un pas de géant en allant visiter notre plus proche voisine du système solaire,<br />
la Lune.<br />
Cet événement n’est pas qu’une formidable réussite technologique considérant les possibilités qu’offraient<br />
alors, l’électronique. C’est aussi un acte fondateur ; la première pierre posée sur la voie de la<br />
mondialisation au terme d’une prouesse partagée tout autour de la planète par l’intermédiaire du premier<br />
média de masse, la télévision.<br />
Pour la plupart, les autres étapes se déroulèrent de manière moins tapageuse dans les ambiances<br />
feutrées de réunions internationales coordonnées par le G5, devenu ensuite G6 puis G7 et même<br />
G8, l’Organisation mondiale du commerce, l’Organisation de coopération et de développement économique,<br />
le Forum économique mondial, le Fond monétaire international, la Banque mondiale et aussi,<br />
les instances de normalisations internationales. Dans le même temps des initiatives de coopération<br />
interétatiques ont fait naître l’Union européenne et sa monnaie unique, l’Accord de libre-échange<br />
nord-américain (Alena), le Marché commun du Sud (Mercosur) pendant que les géants économiques<br />
que sont la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie et l’Afrique du sud semblent déterminer à prendre leur part<br />
de la richesse mondiale.<br />
Il y a déjà la-encore, un quart de siècle, Internet se préparait à s’ouvrir à la sphère marchande. Si la<br />
mondialisation cherche encore les voies de son équilibre pour parvenir à un développement harmonieux,<br />
respectueux de l’environnement et apte à assurer une juste redistribution des richesses, elle<br />
dispose déjà de son réseau de communication. Internet, c’est d’ores et déjà l’anti Tour de Babel ; toutes<br />
les infrastructures, tous les supports – câbles, fibres, ondes – sont capables de véhiculer les données<br />
en se moquant tant des distances physiques que des frontières géostratégiques.<br />
Mieux, Internet et surtout, la révolution qui l’accompagne, est aujourd’hui un puissant ressort de croissance.<br />
Au diable la révolution technologique qui cède aujourd’hui sa première place dans les médias<br />
à… l’économie numérique. Les informations des entreprises et des organisations, celles créées à leur<br />
seul usage, celles issues de leurs échanges avec leurs partenaires et leurs clients, celles qu’elles<br />
rendent publiques et celles qu’elles protègent, voilà donc la nouvelle richesse de l’économie mondiale.<br />
Et n’en doutons pas, ceux qui sauront mieux que d’autres en maîtriser la valorisation, seront les véritables<br />
maîtres de notre siècle.<br />
Thierry PIGOT<br />
Rédacteur en chef<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 3
ACTUALITÉS<br />
Evénement<br />
Documation-MIS 2015,<br />
manager l’information stratégie et business<br />
Les 18 et 19 mars 2015, s’est tenue la 21 e édition du salon<br />
Documation-MIS sous le haut patronage d’Emmanuel<br />
Macron, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique.<br />
Réunissant de l’ordre de cent cinquante exposants<br />
et accueillant plus d’une centaine de conférences, cette<br />
édition a connu un grand succès auprès de professionnels<br />
nombreux à faire le déplacement.<br />
Crée en 1994, Documation a pour but<br />
de permettre aux entreprises spécialisées<br />
dans la gestion des contenus<br />
électroniques de présenter leurs solutions<br />
dans un espace d’exposition<br />
dédié. Ce salon professionnel a évolué<br />
au fil des ans afin de couvrir au sens<br />
le plus large, tous les aspects de la<br />
gestion électronique de l’informatio ;<br />
une problématique qui est devenue<br />
l’une des priorités des entreprises et<br />
plus généralement, de toutes les organisations<br />
en raison du développement<br />
rapide de des réseaux l’activité professionnelle<br />
mais aussi, de leur omniprésence<br />
dans la vie quotidienne.<br />
Pour la présente édition de ce rendez-vous<br />
existant depuis plus de deux<br />
décennies, Documation-MIS a accueilli<br />
156 exposants et reçu environ 6 500<br />
visiteurs sur deux jours. Ces derniers<br />
sont majoritairement des professionnels<br />
directement concernés par la gestion<br />
électronique de l’information au<br />
sein de leur organisation. Qu’ils soient<br />
responsables de la bonne marche et<br />
de l’évolution d’un intranet, chargés<br />
d’animer un portail et de développer<br />
les services attendus par leur public,<br />
missionnés sur des études ou dans la<br />
refonte de l’organisation des technologies<br />
de l’information et de la communication,<br />
ils viennent autant pour rencontrer<br />
les exposants que pour assister<br />
aux conférences et aux ateliers – 114<br />
en 2015 – qui ont attirés quelque 4 600<br />
auditeurs.<br />
Le cap qui est fixé, est celui de la transformation numérique des organisations. © Stéphane Laure<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 4
ACTUALITÉS<br />
Parmi les fonctions assumées des visiteurs<br />
dans leurs organisations respectives,<br />
on rencontre évidemment<br />
de nombreux directeurs du système<br />
d’information, des directeurs chargés<br />
des études, des développements numériques<br />
et de l’organisation ainsi<br />
que des directeurs de la qualité, des<br />
chefs de projets, des directeurs R&D<br />
qui côtoient des documentalistes ou<br />
encore, des directeurs des ressources<br />
humaines, des directeurs du marketing<br />
et des directeurs administratifs et<br />
financiers. Si environ la moitié d’entre<br />
eux sont des décideurs (46 %), près<br />
d’un tiers de ces visiteurs (31 %) sont<br />
porteurs de projets ; c’est dire si les<br />
discussions initiées au cours de ces<br />
deux journées sont importantes tant<br />
pour ces derniers que pour les professionnels<br />
du marché venus présenter<br />
leurs solutions.<br />
La gouvernance de l’information au<br />
cœur des problématiques<br />
En 2015, le cap est mis sur la transformation<br />
numérique des organisations.<br />
Les nouvelles obligations initiées par<br />
le législateur mais aussi, les impératifs<br />
d’efficacité et de réactivité dans<br />
un monde de compétition exacerbée,<br />
poussent les entreprises et les services<br />
publics vers la dématérialisation<br />
tant des documents que des processus<br />
qui règlent leur création, la collecte<br />
des données qu’ils renferment, leur circulation,<br />
leur préservation, etc.<br />
Si la gestion électronique des documents<br />
et la dématérialisation<br />
114 conférences traitaient cette année des enjeux<br />
de la transformation numérique des organisations. © Stéphane Laure<br />
constituent le socle en quelque sorte<br />
historique de Documation-MIS, l’organisation<br />
du salon veut aujourd’hui couvrir<br />
les cinq univers de la transformation<br />
numérique.<br />
Le premier est évidemment dédié au<br />
document et à son cycle de vie en recouvrant<br />
la gestion documentaire, la<br />
dématérialisation et l’archivage déjà<br />
évoqués mais aussi, l’éditique c’està-dire,<br />
les services et les moyens<br />
informatiques appliqués à l’édition<br />
de masse et la confiance numérique<br />
puisque, on le voit presque chaque<br />
jour, les données revêtent un caractère<br />
éminemment sensible pour les individus<br />
autant que pour les organisations.<br />
EN 2015, l’univers de la data gravite<br />
encore au plus près du concept de Big<br />
Data aussi appelé datamasse dans la<br />
langue de Voltaire. En effet, la quantité<br />
produite d’informations numériques<br />
est en croissance quasi exponentielle.<br />
Outre les problèmes de conservation<br />
qui en découle, des préoccupations<br />
nouvelles se font jour autour de la liberté<br />
d’accès aux informations avec<br />
l’open data, ainsi que dans la notion de<br />
droit à l’oubli. A l’heure où la data intelligence<br />
est porteuse d’espoirs de nouvelles<br />
découvertes, elle se voit dans le<br />
même temps, soupçonnée de porter<br />
atteinte aux libertés individuelles.<br />
L’univers des contenus reste très largement<br />
centré sur les applications d’un<br />
Web désormais autant tourné vers les<br />
ordinateurs sédentaires que vers les<br />
terminaux mobiles. Ces derniers imposent<br />
de remodeler en profondeur<br />
la manière de diffuser l’information<br />
aux internautes. Puisque l’écran d’un<br />
smartphone est assez peu adapté à<br />
l’affichage de textes volumineux, ce<br />
sont l’image et de plus en plus, la vidéo<br />
et les animations qui véhiculent le<br />
message. La mobilité accélère donc un<br />
peu plus, le développement du multimédia,<br />
même s’il faut inventer de nouveau<br />
moyen d’identifier ces contenus<br />
à la volée au moyen de descripteurs<br />
permettant de les retrouver à coup sûr<br />
mais sans alourdir, ni complexifier tant<br />
leur indexation que leur diffusion.<br />
L’univers des contenus mène invariablement<br />
à s’interroger sur celui<br />
des communautés pour lesquelles ils<br />
sont créés. L’entreprise, l’organisation<br />
sont déjà des communautés d’individus<br />
fédérés autour du projet ou de la<br />
mission. Elles s’élargissent aux parties<br />
prenantes qui doivent elles aussi,<br />
trouver des points d’accès et des outils<br />
de communication leur permettant de<br />
se reconnaître dans la ou les communautés<br />
constituées. Ces participations<br />
croisées urbi et orbi les renforcent en<br />
permettant que les contributions significatives<br />
profitent au plus grand<br />
nombre.<br />
Documents, données, contenus, communautés...<br />
pour que ces univers expriment<br />
les forces qu’ils recèlent, il<br />
faut encore qu’une gouvernance leur<br />
apporte un ciment fédérateur. Gouvernance<br />
de l’information, gouvernance<br />
des données, gouvernance des projets,<br />
l’heure n’est plus aux initiatives<br />
visant à répondre à un besoin ou à un<br />
problème ponctuel. La transformation<br />
numérique des organisations impose<br />
qu’une réflexion stratégique conduise<br />
à la mise en place d’un schéma directeur<br />
clarifiant les objectifs en permettant<br />
à chacun de trouver sa place dans<br />
l’économie de l’information.<br />
Thierry PIGOT<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 5
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ACTUALITÉS<br />
Relation client<br />
EasyPlug, l’aide à la saisie<br />
en temps réel sans intégration<br />
Editeur de solutions spécialisées dans l’optimisation de<br />
la qualité des données, DQE Software a récemment lancé<br />
EasyPlug, une application d’aide à la saisie en temps réel,<br />
qui est autonome et ne nécessite aucune intégration dans<br />
les CRM ou ERP du client.<br />
La qualité des données est essentielle<br />
à la connaissance du client et à<br />
la construction de toute stratégie relationnelle<br />
pérenne. A ce titre, la saisie<br />
des informations est un pivot sur lequel<br />
repose une part importante de cet édifice.<br />
Non seulement, il est évidemment essentiel<br />
que les données soient exactes<br />
et fiables mais il faut aussi qu’elles<br />
soient analogues – c’est-à-dire, comparables<br />
– voire, identiques lorsque<br />
nécessaire, afin de permettre des tris<br />
et des recherches pertinents. Il suffit<br />
qu’une « coquille » se glisse dans le<br />
libellé d’une adresse pour générer des<br />
erreurs dans le traitement d’un dossier<br />
et se transformer en source de confusion,<br />
de retard de prise en compte des<br />
demandes du client, etc.<br />
DQE Software conçoit des solutions<br />
d’aide à la saisie en temps réel, intégrées<br />
aux solutions logicielles de<br />
gestion de la relation-client (CRM, de<br />
l’anglais Customer Relationship Management)<br />
et des progiciels de gestion<br />
intégrés (ERP, de l’anglais Enterprise<br />
Resource Planning) en place, facilitant<br />
ainsi la collecte de données fiables.<br />
Avec EasyPlug, DQE Software propose<br />
aux spécialistes de la relation<br />
clients et du marketing, une solution<br />
d’auto- complétion des formulaires de<br />
données, basée sur une reconnaissance<br />
et une comparaison des champs<br />
en temps réel, qui pour la première<br />
fois, est totalement indépendante et ne<br />
nécessite aucune intégration dans les<br />
CRM ou ERP du client.<br />
Connectée aux référentiels de données<br />
de DQE Software (adresses postales,<br />
téléphone, email, données B2B<br />
sur 200 pays), et après avoir effectué<br />
« Nous offrons aux équipes en charge de la<br />
relation client et du marketing une application<br />
prête à l’emploi » Nathalie Schulz, directrice<br />
générale de DQE Software<br />
une correspondance (mapping) entre<br />
les champs du formulaire et l’application<br />
EasyPlug, l’utilisateur dispose d’un<br />
assistant fiable et sécurisé pour enrichir<br />
les champs du formulaire qu’il doit<br />
remplir.<br />
Utilisable en back-office ou en front-office,<br />
EasyPlug est une application multilingue<br />
conçue pour être non intrusive,<br />
et qui peut devenir opérationnelle en<br />
moins d’une heure. Elle permet d’intégrer<br />
l’interface de saisie dans les applications<br />
métiers des entreprises et<br />
lève le frein d’intégration de solutions<br />
de services en ligne (web services)<br />
sur des systèmes même considérés<br />
comme, obsolètes.<br />
Reposant sur une base de données<br />
pérenne, l’application EasyPlug permet<br />
de simplifier, d’optimiser et d’unifier la<br />
saisie des coordonnées des clients<br />
dans les points de vente, dans les<br />
centres d’appels, etc. La connaissance<br />
des clients s’en trouve évidemment<br />
améliorée et les erreurs d’adressage<br />
lors des publipostages par exemple,<br />
sont limitées. L’application EasyPlug<br />
permet d’accroitre de façon significative<br />
le retour sur investissement des<br />
campagnes marketing et donc, de gagner<br />
aussi en productivité sur ce point.<br />
« Accompagner les entreprises dans<br />
l’adoption d’une démarche préventive<br />
afin de fiabiliser leurs données clients<br />
est notre priorité. Avec EasyPlug,<br />
nous levons un frein technologique<br />
en affranchissant le client de toute intégration<br />
informatique pour offrir aux<br />
équipes en charge de la relation client<br />
et du marketing une application prête à<br />
l’emploi, leur permettant de valider et<br />
de fiabiliser les données saisies dans<br />
un formulaire, en temps réel », déclare<br />
Nathalie Schulz, directrice générale de<br />
DQE Software.<br />
Thierry PIGOT<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 7
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QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 8
ACTUALITÉS<br />
Numérique<br />
Sécurité renforcée<br />
dans les datacenters de Telehouse<br />
En janvier dernier, Telehouse a reçu la certification Payment<br />
Card Industry Data Security Standard pour l’ensemble<br />
de ses centres de données, disséminés à travers le monde.<br />
Il s’agit d’un standard de sécurité qui concerne des informations<br />
des plus sensibles… les données de paiement.<br />
Prestataire d’hébergement ayant développé<br />
ses activités en Europe depuis<br />
1988 et en France depuis 2001,<br />
Telehouse externalise tout ou partie de<br />
l’infrastructure informatique des entreprises.<br />
Il répond aux besoins d’hébergements<br />
physiques et virtuels (IaaS ou<br />
infrastructure as a service) de plus de<br />
1 000 entreprises de divers secteurs<br />
économiques tels que les télécoms,<br />
l’informatique, la finance, le luxe, l’automobile<br />
et l’énergie.<br />
Figurant en bonne place parmi les<br />
entreprises qui participent au développement<br />
et à la bonne marche des<br />
services en ligne d’origine française,<br />
présents sur Internet, Telehouse doit<br />
garantir une grande sécurité et bien<br />
sûr, fiabilité de ses infrastructures informatiques.<br />
Le Conseil des normes de sécurité PCI<br />
– Payment Card Industry – est un forum<br />
international ouvert qui vise à favoriser<br />
le développement, l’amélioration,<br />
le stockage, la diffusion et la mise en<br />
œuvre en continu de normes de sécurité<br />
pour la protection des données de<br />
comptes (fr.pcisecuritystandards.org).<br />
L’organisation qui a été fondée par<br />
American Express, Discover Financial<br />
Services, JCB International, Master-<br />
Card et Visa, propose d’améliorer la<br />
sécurité des données des comptes de<br />
paiement par l’éducation et la sensibilité<br />
aux normes de sécurité PCI.<br />
Les douze travaux du PCI DSS<br />
La norme Payment Card Industry Data<br />
Security Standard ou PCI DSS sert de<br />
référence aux conditions techniques et<br />
opérationnelles conçues pour protéger<br />
les données du titulaire. La norme PCI<br />
DSS s’applique à toutes les entités impliquées<br />
dans le traitement des cartes<br />
de paiement, notamment les commerçants,<br />
les entreprises de traitement,<br />
acquéreurs, émetteurs et prestataires<br />
de services, ainsi qu’à toutes les<br />
autres entités qui stockent, traitent ou<br />
transmettent des données du titulaire<br />
(CHD) ou des données d’identification<br />
sensibles.<br />
S’agissant des infrastructures informatiques,<br />
ce standard de sécurité comporte<br />
douze clauses parmi lesquelles<br />
figurent : l’obligation d’installer et de<br />
configurer un pare-feu, l’obligation de<br />
crypter les données circulant sur les<br />
réseaux publics, l’obligation de restreindre<br />
l’accès aux données tant sur le<br />
plan physique qu’au niveau des individus<br />
chargés de traiter les données ou<br />
encore, l’obligation de tester régulièrement<br />
les processus et les systèmes de<br />
sécurité, etc.<br />
Véritable standard de sécurité des<br />
données pour l’industrie des cartes<br />
de paiement, le programme PCI DSS<br />
a pour objectif d’améliorer la sécurité<br />
physique et logique des systèmes<br />
d’informations et requiert donc des entreprises<br />
concernées, de nombreuses<br />
Les bureaux de Telehouse à Londres<br />
exigences et le respect de bonnes<br />
pratiques. Du traitement au stockage<br />
en passant par l’utilisation des informations<br />
bancaires, la norme PCI DSS<br />
s’adresse à tous les acteurs manipulant<br />
ce type de données confidentielles.<br />
La certification PCI DSS obtenue par<br />
Telehouse montre tout d’abord son<br />
engagement à sécuriser les données<br />
critiques et à rendre ses infrastructures<br />
conformes aux normes et aux<br />
bonnes pratiques internationales. Elle<br />
contribue aussi à donner l’image d’un<br />
partenaire fiable pour externaliser la<br />
production informatique et les services<br />
numériques des entreprises. Enfin,<br />
c’est une bonne nouvelle pour la gouvernance<br />
informatique à un niveau global.<br />
Thierry PIGOT<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 9
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 10
ACTUALITÉS<br />
Responsabilité<br />
Chez 3M, l’éthique<br />
comme accélérateur de performance<br />
Multi spécialiste dans différents secteurs de hautes technologies,<br />
le groupe 3M vient d’être désigné parmi les 132<br />
entreprises les plus éthiques au monde par l’Institut Ethisphere.<br />
Particularité : cette distinction lui est octroyée pour<br />
la deuxième année consécutive.<br />
3M est une entreprise qui s’appuie<br />
sur différents domaines scientifiques<br />
pour mettre au point un large éventail<br />
de technologies qu’un grand nombre<br />
d’individus utilise au quotidien autant<br />
dans le cadre professionnel qu’à titre<br />
personnel. Présent dans plus de 70<br />
pays à travers le Monde, le groupe qui<br />
compte 90 000 collaborateurs au total,<br />
réalise un chiffre d’affaires de 32 milliards<br />
de dollars. Présent en France<br />
depuis 1952, 3M est implanté sur<br />
« L’engagement de nos collaborateurs vis-à-vis<br />
des normes éthiques les plus exigeantes favorise<br />
une relation de confiance avec nos clients<br />
et dans la qualité de nos produits. » Jim Zappa,<br />
Chief Compliance Officer3M<br />
quinze sites – dont treize usines – et<br />
emploie quelque 3 000 personnes.<br />
Dans un monde des affaires globalisé<br />
en perpétuelle accélération, se doter<br />
de politiques de conformité ne suffit<br />
pas pour maintenir les entreprises sur<br />
la bonne voie en matière d’éthique.<br />
C’est pourquoi l’Institut Ethisphere<br />
a reconnu 3M comme faisant partie<br />
des « Sociétés les Plus Éthiques au<br />
Monde » (2015 World’s Most Ethical<br />
Company) pour la deuxième année<br />
consécutive en 2015. Cette nomination<br />
est une reconnaissance de la politique<br />
de 3M dans la conduite des affaires,<br />
grâce aux efforts menés pour créer une<br />
Des produits aussi courants que le ruban en<br />
mousse acrylique sont largement utilisé dans<br />
l’électronique, le ferroviaire, l’aéronautique, etc.<br />
culture d’éthique et de transparence à<br />
tous les niveaux de l’entreprise.<br />
Pour mémoire, l’Institut Ethisphere<br />
(ethisphere.com) fondé en 2007 et<br />
constitué sous la forme d’une organisation<br />
indépendante, est aujourd’hui<br />
l’un des leaders mondiaux dans la définition<br />
et la promotion des standards<br />
éthiques des affaires qui nourrissent<br />
la culture d’entreprise, la confiance<br />
des marchés et le succès commercial.<br />
Ethisphere possède une expertise approfondie<br />
dans l’évaluation et la définition<br />
des standards éthiques, à partir<br />
d’analyses de données ayant pour<br />
but d’aider les entreprises à améliorer<br />
leur culture d’entreprise. L’institut attribue<br />
une reconnaissance face à ces<br />
standards en établissant le palmarès<br />
des « Sociétés les Plus Ethiques au<br />
Monde » et permet aux experts de l’industrie,<br />
de se reconnaitre en tant que<br />
communauté avec la Business Ethics<br />
Leadership Alliance (BELA). L’institut<br />
présente les tendances et les meilleures<br />
pratiques en matière d’éthique<br />
dans ses publications Ethisphere Magazine<br />
et World’s Most Ethical Companies<br />
Executive Briefing. Ethisphere<br />
est également le fournisseur de programmes<br />
de vérification indépendante<br />
des programmes de conformité et<br />
d’éthique des affaires.<br />
L’Institut Ethisphere récompense le<br />
programme d’éthique et de conformité<br />
de 3M et son implantation réussie<br />
au sein l’entreprise partout dans le<br />
monde, permettant la création d’une<br />
véritable entreprise citoyenne ayant<br />
une conscience aigüe de sa responsabilité<br />
sociale.<br />
« Les entreprises que nous distinguons<br />
au sein de notre classement<br />
font concorder conduite éthique des<br />
affaires et amélioration des performances<br />
», a déclaré Timothy Erblich,<br />
président-directeur général d’Ethisphere.<br />
« Elles utilisent l’éthique comme<br />
un moyen de renforcer leur leadership<br />
sur leur secteur, et ont conscience<br />
que la mise en œuvre d’une culture<br />
de l’éthique et sa reconnaissance par<br />
Ethisphere demandent bien davantage<br />
qu’un simple affichage des valeurs.<br />
C’est l’action collective de l’ensemble<br />
des salariés à tous les niveaux qui permet<br />
d’obtenir cette reconnaissance.<br />
Nous félicitons tous les salariés de 3M<br />
pour cette remarquable performance. »<br />
« Chez 3M, le respect du Code de<br />
Conduite est un effort collectif et une<br />
responsabilité portée par tous les collaborateurs<br />
envers les clients, les actionnaires,<br />
et les uns envers les autres »,<br />
explique Jim Zappa, Vice-Président<br />
Compliance et Ethique des Affaires de<br />
3M. « L’engagement de nos collaborateurs<br />
vis-à-vis des normes éthiques les<br />
plus exigeantes favorise une relation<br />
de confiance avec nos clients et dans<br />
la qualité de nos produits. »<br />
En France, au sein de la direction juridique,<br />
une responsable Ethic Compliance<br />
s’assure au quotidien que<br />
toutes les organisations respectent le<br />
code de conduite de 3M et les lois anti-corruption<br />
internationales et locales.<br />
Cette fonction dédiée, créée en 2013,<br />
démontre l’engagement de 3M France<br />
en faveur d’un haut niveau de standards<br />
éthiques.<br />
Kiran LUMETT<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 11
OUTILS<br />
Lire, écouter, voir<br />
Bibliographie<br />
Transitions énergétiques<br />
et perspectives<br />
Au-delà des débats passionnés, le<br />
livre intitulé « La guerre des Watts »<br />
lève le voile sur le quotidien du réseau<br />
électrique européen et les réelles capacités<br />
des nouvelles ressources.<br />
Quel est l’avenir des<br />
gaz et pétroles de<br />
schistes ? Que pouvons-nous<br />
attendre<br />
du nucléaire ou de<br />
l’éolien ? Pourquoi le<br />
solaire photovoltaïque<br />
doit-il changer de cap<br />
? Comment améliorer l’efficacité de nos<br />
habitats ? Le bois et la géothermie sontils<br />
vraiment des solutions pérennes ?<br />
Quel modèle d’industrie pour exister durablement<br />
? La grande hydraulique et le<br />
charbon sont-ils des monolithes Incontournables<br />
? La transition énergétique «<br />
verte » est-elle une utopie ?<br />
Dans cet ouvrage, les plus grands acteurs<br />
de l’énergie planétaire, et d’autres<br />
plus modestes mais néanmoins essentiels,<br />
partagent leurs passions et ouvrent<br />
les coulisses d’un univers hors du commun.<br />
Le watt devient surdoué, obéissant<br />
et s’adaptant à la microseconde aux impératifs<br />
des usages et de la production.<br />
L’efficacité énergétique quitte son image<br />
négative de préoccupation réservée aux<br />
moins nantis et s’oriente vers une révolution<br />
économique de premier plan. Le<br />
nouveau siècle se prépare ainsi à mettre<br />
en œuvre une kyrielle d’outils sophistiqués<br />
pour élaborer un panel énergétique<br />
« quatre étoiles ».<br />
Ce livre secoue les certitudes établies<br />
bien au-delà des frontières de l’Hexagone<br />
et construit un avenir avec des<br />
réalités tangibles. Les vraies capacités<br />
des énergies conventionnelles, intermittentes<br />
et compensées sont pointées<br />
heure par heure, et mises à nu pour la<br />
première fois.<br />
L’auteur dévoile ici le quotidien du réseau<br />
électrique européen et les capacités<br />
des nouvelles ressources pour<br />
enfin faire émerger une question fondamentale<br />
: la transition énergétique verte<br />
est-elle possible ou restera-t-elle une<br />
utopie ?<br />
« La guerre des watts », Jean-Christophe<br />
Lhomme, Editions Quae, 176<br />
pages, 29,50 euros<br />
Se préparer à intégrer<br />
l’ISO 45001<br />
Publié aux éditions Afnor, ce livre de<br />
Jean-Marc Gey et Daniel Courdeau,<br />
permet au lecteur de disposer de tous<br />
les éléments nécessaires pour réussir<br />
la mise en place d’un système de<br />
management de la santé et de la sécurité<br />
au travail et d’appréhender au<br />
mieux les exigences du futur référentiel<br />
ISO 45001.<br />
Avec près de 900<br />
000 accidents du<br />
travail par an, la<br />
santé et la sécurité<br />
au travail<br />
représentent des<br />
enjeux économiques<br />
et sociaux<br />
considérables.<br />
Avec cette nouvelle édition, le lecteur<br />
dispose de tous les éléments nécessaires<br />
pour réussir la mise en place d’un<br />
système de management de la santé et<br />
de la sécurité au travail et appréhender<br />
au mieux les exigences du futur référentiel<br />
ISO 45001.<br />
Après un rappel des concepts, des principes<br />
généraux et des principaux référentiels<br />
des systèmes de management<br />
de la santé et de la sécurité au travail,<br />
les deux auteurs explicitent les exigences<br />
de l’OHSAS 18001. Ils décrivent<br />
ensuite les étapes nécessaires à sa<br />
mise en œuvre et à son intégration dans<br />
un système <strong>Qualité</strong> Sécurité Environnement.<br />
Ils proposent également des outils<br />
pratiques et présentent des exemples<br />
concrets. Enfin, à partir d’études sur des<br />
entreprises certifiées OHSAS 18001 en<br />
France, les auteurs livrent leur analyse<br />
et tirent un bilan de l’impact de la certification.<br />
Cet ouvrage donne tous les éléments<br />
pour réussir la mise en place et l’intégration<br />
d’un système de management de la<br />
santé et de la sécurité au travail.<br />
« Le management de la santé et de la<br />
sécurité au travail », Jean-Marc Gey et<br />
Daniel Courdeau, Editions Afnor, 272<br />
pages, 30 euros<br />
Percer les secrets de<br />
l’Asie conquérante<br />
Face à la crise, est-il possible de<br />
s’inspirer de l’Asie pour réussir ?<br />
Quels sont les clés du dynamisme de<br />
la Chine ou de la Corée du nord ?<br />
Delivery, c’est la<br />
capacité à privilégier<br />
l’action pour<br />
obtenir les meilleurs<br />
résultats.<br />
C’est d’abord et<br />
avant tout expérimenter,<br />
s’adapter et apprendre, que ce<br />
soit à l’échelle de l’individu, de l’entre-<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 12
OUTILS<br />
prise ou de la société tout entière.<br />
Cette manière propre à l’Asie d’envisager<br />
le rapport à l’action explique en partie<br />
le dynamisme de la Chine ou de la<br />
Corée du Sud, pays dans lesquels cette<br />
approche permet notamment une plus<br />
grande facilité dans la mise en œuvre<br />
des réformes.<br />
Puisant dans leurs expériences et leurs<br />
pratiques professionnelles, les auteurs<br />
ont voulu, à travers vingt-et-un tableaux<br />
descriptifs et prospectifs, analyser certains<br />
facteurs jusqu’alors méconnus de<br />
la réussite asiatique et en tirer les meilleurs<br />
enseignements.<br />
Face à la crise et à la complexité d’un<br />
monde en mutation constante, ils proposent<br />
des clés de lecture innovantes<br />
qui permettront au lecteur de transformer<br />
radicalement son rapport à l’action<br />
et développer sa propre capacité de Delivery.<br />
« Agir en mode Delivery », David Autissier,<br />
Philippe Li, Jean-Michel Moutot,<br />
Editions Eyrolles, 176 pages, 19 euros<br />
Transversalité, comprendre<br />
les défis et les<br />
enjeux<br />
L’analyse des défis actuels de l’entreprise<br />
permet de mieux comprendre<br />
les enjeux auxquels doit répondre<br />
la transversalité. Et s’y intéresser<br />
consiste à prendre en compte la logique<br />
du marché.<br />
Sociologue de formation<br />
Daniel Ollivier dirige<br />
le cabinet Thera<br />
Conseil, spécialisé<br />
dans le domaine du<br />
conseil et de la formation<br />
auprès des<br />
dirigeants et managers sur les problématiques<br />
relatives à l’efficience managériale<br />
et de la conduite des changements<br />
à forte implication humaine. Egalement<br />
co-fondateur du Groupe Efficea et de Active<br />
Training, il propose sa vision du management<br />
transversal.<br />
L’entreprise est un lieu de production,<br />
mais elle devient fondamentalement<br />
un lieu de coopération et de partage.<br />
Aujourd’hui, la matière première n’est<br />
ni le charbon ni l’électricité, mais bien<br />
l’information. La transformation de l’information<br />
n’est possible qu’à travers<br />
l’alchimie du collectif. La question n’est<br />
plus d’avoir les meilleurs experts avec<br />
soi, mais d’être en capacité de travailler<br />
avec les meilleurs, qu’ils soient dans<br />
l’entreprise ou non.<br />
Pilotage des processus, management<br />
de projet, animation d’un réseau ou<br />
d’une communauté, gestion des relations<br />
avec les clients ou encore management<br />
des fonctions support... toutes<br />
ces activités impliquent un management<br />
transversal.<br />
Comment le mettre en œuvre ? Et surtout,<br />
comment le combiner avec la structure<br />
classique de management pyramidal?<br />
Comment chacun peut-il y trouver<br />
sa place ? Comment conserver le cap<br />
pour permettre à l’entreprise de prospérer<br />
et de rester au plus près de ses<br />
clients ?<br />
Ce livre novateur et anticipateur accompagne<br />
l’entreprise dans ce changement<br />
de paradigme.<br />
« Managez transversal ! », Daniel Ollivier,<br />
Editions Afnor, 220 pages, 22 euros<br />
Incarner le métier de manager<br />
Sylvia et Lucien Arcos ont décidé<br />
d’aider les organisations à se transformer<br />
en revisitant le métier de<br />
manager. Ils proposent un livre de<br />
référence, utile à toute personne qui<br />
compte sur une équipe pour progresser.<br />
Les deux auteurs embrassent<br />
aussi bien la<br />
dimension stratégique<br />
du management que<br />
les enjeux opérationnels.<br />
Ils aident les managers<br />
à développer<br />
leur exigence et leur clairvoyance quant<br />
aux stratégies, aux postures, aux pratiques<br />
et aux comportements qu’il faut<br />
changer ou transformer. Sylvia et Lucien<br />
Arcos expliquent, simplement, comment<br />
piloter les actes clefs du management<br />
(cadrer l’action, les rôles et les missions,<br />
définir un objectif, prendre une décision,<br />
communiquer, informer, etc.).<br />
Comme un dictionnaire, ce livre peut<br />
être consulté régulièrement pour revisiter<br />
son approche managériale à l’aune<br />
des exemples et des actes clefs décrits.<br />
Il est riche des ressentis puisés dans les<br />
25 années d’expérience des deux auteurs,<br />
témoins de l’expression forte des<br />
besoins exprimés par les managers : se<br />
poser, sentir qu’ils ne sont pas seuls,<br />
qu’ils peuvent être entendus, éclairés<br />
par des concepts adaptés, afin d’identifier<br />
des voies de sortie pour certaines<br />
situations a priori désespérées.<br />
Un livre à découvrir par toutes celles<br />
et ceux qui dirigent une équipe et qui<br />
sont en quête de réponses concrètes à<br />
certaines questions liées à des enjeux<br />
complexes, ou pour approfondir une notion<br />
en alliant théorie et pratique, tout en<br />
allant à l’essentiel.<br />
« Le grand livre du management », Sylvia<br />
et Lucien Arcos, Afnor Editions, 284<br />
pages, 28 euros<br />
Qu’a tu fais de ton<br />
talent ?<br />
« Ai-je ou non du talent ? » Si cette<br />
question vous interpelle, rassurez-vous<br />
: nous avons tous des talents<br />
! Mais bien souvent nous n’en<br />
avons pas conscience ou nous les<br />
sous-estimons.<br />
Parce que notre culture valorise davantage<br />
l’effort que l’aisance, ce que nous<br />
faisons sans difficulté nous paraît sans<br />
valeur. Mais le talent est bien cette capacité<br />
à faire quelque chose spontanément,<br />
mieux que les autres et sans difficulté<br />
apparente.<br />
Parallèlement à son parcours de diri-<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 13
www.intertek-certification.fr<br />
Intertek Certification France<br />
Un partenaire local,<br />
une dimension internationale<br />
Certification<br />
ISO 9001 – ISO 14001<br />
OHSAS 18001 – ISO 13485<br />
ISO 22716 – ISO 27001<br />
AS/EN 9100 – ISO/TS 16949<br />
Formation IRCA<br />
ISO 9001 – ISO 14001<br />
OHSAS 18001<br />
Agroalimentaire – Agricole<br />
Certification Phyto – 2BSvs<br />
CSA/GTP – ISO 22000<br />
FSSC 22000 – Qualimat<br />
Transport ® – HACCP – MSC<br />
Audits fournisseurs<br />
Audit social – Vérification de<br />
responsabilité sociétale – Evaluation<br />
fournisseurs<br />
Présent dans plus de 100 pays,<br />
Intertek Certification France intervient<br />
dans l’ensemble des secteurs d’activité sur<br />
un vaste choix de normes et référentiels.<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 14<br />
Intertek Certification France<br />
67 Boulevard Bessières - 75017 Paris<br />
Tél. : 01 42 54 01 21<br />
Contact : certification.france@intertek.com
OUTILS<br />
geant d’entreprise chez Essilor, CooperVision<br />
Inc., Alain Afflelou ou encore,<br />
Lenôtre avant de créer le groupe Savoir-Faire,<br />
Thierry Dubois s’intéresse<br />
depuis plus de trente ans à la personne<br />
humaine. Il étudie l’évolution de l’être<br />
humain depuis les origines ainsi que<br />
les découvertes sur le fonctionnement<br />
du cerveau, entreprend différentes démarches<br />
de développement personnel<br />
et explore la connaissance et la<br />
conscience de soi.<br />
Coach de cadres et dirigeants depuis 20<br />
ans, il développe sa compréhension de<br />
la réussite par son travail original sur les<br />
talents qu’il utilise comme clé de succès<br />
dans ses accompagnements.<br />
Il communique aujourd’hui ses réflexions<br />
et ses découvertes dans un<br />
ouvrage intitulé « Le livre pour découvrir<br />
vos talents ». Plus qu’un essai ou<br />
un compilée de pratiques, ce plaidoyer<br />
de la valeur intrinsèque de chacun,<br />
propose d’occuper la place d’un guide<br />
pour le développement personnel de<br />
ses lecteurs. De manière inédite, il propose<br />
une démarche originale pour vous<br />
aider à reconnaître vos talents, à vous<br />
les approprier et à les mettre au cœur<br />
de vos activités pour mieux gérer votre<br />
parcours et réussir votre vie.<br />
Sous une forme autant ludique que pédagogique,<br />
cet ouvrage nous invite à<br />
découvrir les clés permettant de repérer<br />
nos talents et révéler ce que nous avons<br />
de remarquable et de singulier. En s’appuyant<br />
sur des outils pragmatiques tels<br />
que la carte des talents, l’auteur nous invite<br />
à repérer les registres dans lesquels<br />
nous disposons d’une aisance naturelle.<br />
A cela s’ajoute des exercices pour repérer<br />
les activités correspondant à vos<br />
talents et dans lesquelles vous pourrez<br />
réussir avec aisance et autorité.<br />
« Le livre pour découvrir vos talents »,<br />
Thierry Dubois, Editions Eyrolles, 136<br />
pages, 19,90 euros<br />
Verba volant, scripta manent<br />
L’écrit est partout, dans l’entreprise<br />
comme dans la vie privée : rapports,<br />
procédures, notes et bien sûr, courriels.<br />
Tout le monde écrit<br />
et ceux qui s’en<br />
étaient protégés<br />
pendant leur scolarité<br />
se retrouvent<br />
contraints d’améliorer<br />
leur pratique de<br />
rédaction. Amenés<br />
à progresser sur<br />
ce terrain pour évoluer dans leur carrière,<br />
assistantes, ingénieurs, financiers,<br />
scientifiques, commerciaux… devraient<br />
s’efforcer de mieux écrire, de façon synthétique<br />
et rapide.<br />
Ingénieur agronome de formation, l’auteur<br />
a d’abord découvert les ateliers<br />
d’écriture avant de se spécialiser dans<br />
la rédaction de supports de formation et<br />
de documentation pour les entreprises.<br />
Deux expériences qui lui ont appris qu’il<br />
existait des règles d’écriture efficace.<br />
Dans l’écriture, à vocation professionnelle<br />
notamment, il ne faut pas seulement,<br />
écrire juste ; il faut aussi rédiger<br />
vite, court et bien. Vite, car tout professionnel<br />
est souvent dans l’urgence et<br />
court, parce qu’il y a toute les chances<br />
que le destinataire ait peu de temps à<br />
accorder à sa lecture.<br />
L’auteur propose une méthode d’écriture<br />
pragmatique et pleine d’humour accompagnée<br />
d’exercices simples et variés,<br />
d’astuces et de conseils qui aideront à<br />
écrire vite, court et bien, pour être vraiment<br />
lu et mieux compris.<br />
« Écrire vite, écrire court, écrire bien »,<br />
Étienne Magnin, Gereso Éditions, 198<br />
pages, 19 euros<br />
Gérer l’accident<br />
Les risques professionnels sont aujourd’hui<br />
un véritable enjeu de santé<br />
publique. En effet, au regard de la<br />
loi : « est considéré comme accident<br />
du travail, quelle qu’en soit la cause,<br />
l’accident survenu par le fait ou à<br />
l’occasion du travail à toute personne<br />
salariée ou travaillant, à quelque titre<br />
ou en quelque lieu que ce soit, pour<br />
un ou plusieurs employeurs ou chefs<br />
d’entreprise. »<br />
Les statistiques<br />
démontrent que le<br />
nombre d’accidents<br />
du travail est en<br />
hausse : accidents<br />
de trajet, maladies<br />
professionnelles,<br />
accidents et décès<br />
liés au travail...<br />
Cet ouvrage s’adresse aux employeurs<br />
soucieux d’optimiser la gestion de leurs<br />
accidents du travail. Il aborde la gestion<br />
des accidents du travail au regard de la<br />
législation relevant du régime général de<br />
la Sécurité sociale.<br />
Il aborde la gestion administrative ainsi<br />
que le suivi de ces dossiers notamment<br />
au niveau des arrêts de travail qu’ils génèrent.<br />
Vient ensuite l’aspect « tarification<br />
» pour tenter de mieux comprendre<br />
l’enjeu financier qui se cache derrière<br />
cette notion. Enfin l’ouvrage se termine<br />
sur le contentieux afin d’analyser les<br />
différents recours possibles à l’encontre<br />
des décisions de la Sécurité sociale.<br />
Lorsqu’il survient, l’accident du travail<br />
peut déstabiliser le fonctionnement de<br />
l’entreprise qui n’y est pas forcément<br />
préparée. Et face aux démarches à accomplir,<br />
il est parfois difficile pour l’employeur<br />
de choisir la meilleure option.<br />
Intégrant la dernière actualité de la réforme<br />
de la tarification des ATMP, cet<br />
ouvrage complet, pratique et accessible,<br />
accompagne les dirigeants et les services<br />
ressources humaines dans le suivi<br />
de ces dossiers souvent complexes.<br />
« Les accidents du travail », Sandrine<br />
Ferrand, Gereso Éditions, 185 pages,<br />
21,85 euros<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 15
PERFORMANCE MANAGEMENT<br />
Avis d’expert<br />
Révision de l’ISO 9001 et de l’ISO 14001,<br />
l’avis des entreprises françaises<br />
A la différence de la réglementation, les normes volontaires<br />
sont élaborées par et pour les utilisateurs. Au niveau<br />
français, L’Afnor est chargée de porter leur voix, notamment<br />
auprès des instantes européenne et internationale<br />
de normalisation volontaire. La révision des normes volontaires<br />
les plus connues en matière de management de la<br />
qualité (ISO 9001) et de l’environnement (ISO 14001) en est<br />
un nouvel exemple.<br />
Dès 2009, suite à la publication de<br />
la dernière version de l’ISO 9001 en<br />
2008, l’ISO posait déjà la question de<br />
l’évolution de cette norme ainsi que<br />
de l’ISO 14001 parue elle en 2004. En<br />
effet ces dernières versions ne furent<br />
qu’un toilettage ne conduisant qu’à des<br />
évolutions de forme et non pas de fond<br />
par rapport en particulier à la version<br />
2000 de l’ISO 9001, qui elle intronisait<br />
le management de la qualité.<br />
Or, depuis 2000 ou 1996 pour l’ISO<br />
14001, les pratiques et les méthodes<br />
déployées par les entreprises ont<br />
considérablement évolué. Ainsi l’ISO<br />
Hervé Ross-Carré © Pauline de Courrèges<br />
devait en priorité tenir compte des<br />
pratiques et des souhaits des entreprises<br />
pour faire évoluer les textes des<br />
normes. L’ISO, relayé localement par<br />
les organismes nationaux (Afnor pour<br />
la France) organisa une enquête internationale<br />
à laquelle plusieurs centaines<br />
d’entreprises françaises ont<br />
répondu. Cette enquête a abouti en<br />
2012 à la formalisation d’un cahier des<br />
charges de la révision, basé principalement<br />
sur les attentes des utilisateurs ;<br />
certaines de ces attentes se rapportent<br />
à des demandes de simplification, documentaires<br />
par exemple ou d’accès<br />
des PME et PMI à la certification, mais<br />
aussi liées à la stratégie, la performance<br />
et la responsabilité sociétale.<br />
Grace à cette révision, l’ISO veut garantir,<br />
pour les deux prochaines décennies,<br />
la pertinence de ces outils<br />
au regard des enjeux des organismes<br />
et de leur écosystème, par la prise en<br />
compte de deux sujet d’importance.<br />
D’une part, la refonte des normes de<br />
système de management selon une<br />
structure commune dite « de Haut niveau<br />
» (HLS). D’autre part, la prise en<br />
compte des évolutions des attentes<br />
des parties prenantes et de l’écosystème<br />
des organisations (économique,<br />
sociologique, technique, etc…), à travers<br />
onze thèmes et vingt-cinq recommandations<br />
dont le développement durable,<br />
l’amélioration de la performance,<br />
le respect des lois et l’évaluation de la<br />
conformité ou encore, la gestion opérationnelle<br />
stratégique.<br />
Il s’agit d’embrasser tout cela sans<br />
oublier bien sûr de lever les obstacles<br />
à leur application et de proposer des<br />
opportunités de développement dans<br />
différents domaines : développer l’ISO<br />
9001 et de l’ISO 14001 dans les petites<br />
organisations, maîtriser de la chaîne<br />
de valeur, le cycle de vie, la chaîne logistique,<br />
etc., dialoguer avec les parties<br />
prenantes, communication avec<br />
l’extérieur, etc.<br />
Sur cette base, de fin 2012 à 2014 des<br />
experts ont donc rédigé les projets de<br />
normes qui furent disponibles pour<br />
tous lors d’une enquête publique lors<br />
de laquelle tout un chacun, pouvait télécharger<br />
le document sur le site Afnor<br />
pour en prendre connaissance et faire<br />
part de ses remarques, par écrit, au<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 16
www.qualityandco.com<br />
secrétaire de la commission de normalisation.<br />
L’enquête publique du DIS ISO 9001 (Draft International<br />
Standard) s’est tenue entre mai et juillet 2014 et entre septembre<br />
et octobre pour le DIS ISO 14001.<br />
Une mobilisation sans précédent en France<br />
A l’occasion de l’enquête publique réalisée en France, Afnor<br />
a recueilli plus de 2000 commentaires formulés par des<br />
utilisateurs de la norme ISO 9001 version 2015 et plus de<br />
800 sur l’ISO 14001. Un taux de participation exceptionnel,<br />
jamais vu jusqu’à présent ; preuve que ces normes phare<br />
d’organisation, demeurent un socle essentiel pour le management<br />
des entreprises et que leurs nouvelles versions reflètent<br />
au mieux les bonnes pratiques de management.<br />
Les réunions de dépouillement des commentaires se sont<br />
achevées respectivement en novembre et décembre 2014<br />
sur un vote français en faveur des deux projets (DIS). Si<br />
une bonne partie des avis portaient sur le vocabulaire et les<br />
définitions, citons par exemple le terme « risque » qui fait<br />
son apparition dans la révision 2015, les utilisateurs se sont<br />
largement exprimés sur la formation de nouveaux concepts,<br />
comme l’analyse du contexte de l’organisme et de ses parties<br />
intéressées pertinentes ou encore la disparition de certaines<br />
exigences. Notons que très peu de remarques portaient sur<br />
le fond de ce qui pouvait apparaitre comme de nouvelles<br />
exigences, elles demandaient surtout des précisions ou des<br />
éclaircissements. Les experts français mandatés pour soutenir<br />
nos propositions auprès de l’ISO viendront alimenter les<br />
prochains débats internationaux.<br />
Suite aux enquêtes, 89 % des pays appelés aux urnes ont<br />
accepté le projet de texte ISO 9001 en révision. Soit neuf<br />
points de plus qu’au vote précédent qui avait permis de franchir<br />
l’étape du Commitee Draft. Les aménagements apportés<br />
au projet de norme ont conduit certains pays, initialement<br />
opposés à son évolution, à finalement se prononcer en sa<br />
faveur. En ce qui concerne le management environnemental,<br />
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QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 17
PERFORMANCE MANAGEMENT<br />
92 % des pays mobilisés dans le cadre<br />
de la révision de la norme ISO 14001<br />
se sont prononcés en faveur du projet<br />
de texte.<br />
Les étapes suivantes sont désormais<br />
la publication entre mars et avril des<br />
projets définitifs (Final DIS), puis la publication<br />
de l’ISO 14001 en juillet 2015<br />
et de l’ISO 9001 en septembre 2015<br />
ISO 9001 et ISO 14001 version 2015,<br />
évolution ou révolution ?<br />
Depuis la dernière révision importante<br />
de la norme ISO 9001 en 2000, les<br />
pratiques de management ont considérablement<br />
changé et le contexte<br />
économique des entreprises est devenu<br />
plus complexe. La version 2015 des<br />
normes intègre ces enjeux et poursuit<br />
deux objectifs : aider les entreprises<br />
à mieux anticiper les besoins de leur<br />
marché et leur permettre de gagner en<br />
performance. Parmi les évolutions déjà<br />
actées, l’ISO 9001 version 2015 incite<br />
les entreprises à identifier les risques<br />
et les opportunités, à adapter la démarche<br />
qualité à la stratégie de l’organisation<br />
et à maîtriser l’intégralité de la<br />
chaîne (fournisseurs, sous-traitants…)<br />
pour créer de la valeur pour les clients.<br />
La nouvelle structure de la norme, dite<br />
« universelle », sera par ailleurs un<br />
formidable accélérateur pour intégrer<br />
d’autres systèmes de management<br />
complémentaires à l’instar de l’ISO<br />
14001, qui partage le calendrier de<br />
révision de l’ISO 9001. La norme ISO<br />
14001 s’inscrit, elle, clairement dans<br />
une perspective de développement<br />
durable par la préservation de l’environnement.<br />
Si nous devions résumer l’évolution<br />
de ces normes nous relèverions cinq<br />
grandes tendances, avec un aspect<br />
transversal qu’est l’analyse des risques<br />
et des opportunités<br />
Bien sûr, toutes les entreprises, n’ont<br />
pas participé aux travaux normatifs, ni<br />
répondu à l’enquête publique. Toutefois,<br />
depuis mi 2014 l’Afnor a rencontré<br />
plus de 7 000 utilisateurs lors de<br />
60 ateliers d’informations partout en<br />
France métropolitaine et en outre-mer<br />
et aussi, lors de conférences en ligne.<br />
Les nouveaux textes furent très bien<br />
accueillis et là encore les questions<br />
portaient sur les méthodes à mettre<br />
en œuvre et les modalités de certifications.<br />
Très peu, voire pas du tout de<br />
remise en cause des évolutions et des<br />
nouvelles exigences. La simplification<br />
documentaire et la structure commune<br />
des normes furent particulièrement<br />
plébiscitées. Lors des échanges, les<br />
participants ont tout à fait compris que<br />
ce qui était proposé était souvent déjà<br />
mis en œuvre, au moins en partie,<br />
dans les organisations. Donc ces révisions<br />
ne sont pas une révolution mais<br />
bien une évolution sur la base des pratiques<br />
des entreprises.<br />
Nous avons également proposé, pour<br />
que les entreprises puissent mesurer<br />
les écarts entre leur système de management<br />
et la version 2015 un autodiagnostic<br />
en ligne. Quelque 1 200 entreprises<br />
l’ont déjà utilisé pour les normes<br />
ISO 9001 et 14001… et là encore, les<br />
résultats sont encourageants. En effet,<br />
s’il y a des plans d’actions à mettre en<br />
œuvre, ceux-ci ne remettent pas en<br />
cause ce qui a déjà été réalisé dans<br />
les entreprises et les délais de transitions<br />
– au maximum trois ans – sont<br />
confortables et rassurants.<br />
Un point particulier pose toutefois<br />
des questions, celui concernant les<br />
risques et les opportunités. En effet,<br />
si l’approche par les risques est particulièrement<br />
déployée dans les pays<br />
anglo-saxons ou en Asie, bon nombre<br />
d’entreprises françaises devront porter<br />
leurs efforts sur ce point.<br />
Les entreprises sont aussi dans l’attente<br />
de méthodes ou de partages de<br />
bonnes pratiques car les normes ISO<br />
9001 et ISO 14001 n’en proposent pas,<br />
laissant le choix aux organismes de<br />
déployer les outils qui leur conviennent<br />
le mieux. Nous invitons alors les utilisateurs<br />
à prendre connaissance des<br />
annexes aux normes ainsi que des<br />
normes outils récemment publiées par<br />
l’Afnor pour accompagner cette dynamique<br />
de progrès.<br />
Hervé Ross-Carré, responsable développement<br />
environnement du groupe Afnor<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 18
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 19
PERFORMANCE MANAGEMENT<br />
Avis d’expert<br />
Le bonheur est dans le taf…<br />
Harder, better, faster, stronger… happier ? La transition numérique<br />
aidant, de nouveaux modèles d’entreprises dites,<br />
libérées se développent, innovant tout sur leur passage…<br />
y compris la façon de penser l’organisation et le management.<br />
Directement inspirées des modèles californiens, de<br />
plus en plus d’entreprises développent en France le principe<br />
du Happy Management.<br />
Qu’entend-on par Happy Management<br />
? Pourquoi ce phénomène est<br />
perçu comme la prochaine grande tendance<br />
managériale ? Est-ce applicable<br />
à toutes les entreprises ? Rencontre<br />
avec l’une des pionnières en France,<br />
Energie Perspective, qui carbure littéralement<br />
au Happy Management.<br />
Tout le monde en parle mais il demeure<br />
encore beaucoup de mystère autour<br />
du Happy Management. Une chose<br />
est certaine, le Happy Management,<br />
quand il s’applique de façon intuitive<br />
et naturelle, est souvent l’apanage de<br />
sociétés agiles et le propre de structures<br />
organiques, autrement appelées<br />
libérées : « on distingue les structures<br />
mécanistes, plus classiques, des structures<br />
dites organiques, où le vivant est<br />
considéré comme richesse essentielle<br />
de l’entreprise. Naturellement, le Happy<br />
Management est plus apte à se<br />
propager dans une structure libérée,<br />
qui plus est, sans antériorité », expose<br />
Claire Adam, happy manager chez Energie<br />
Perspective (EP). « On parlait<br />
hier de culture d’entreprise et de communication<br />
interne, aujourd’hui, on fait<br />
volontiers plutôt mention de la marque<br />
employeur. Le Happy Management va<br />
encore plus loin, il se situe au carrefour<br />
du management, des RH et de la communication<br />
globale de l’entreprise. »<br />
Il flotte comme un vent de légèreté<br />
chez Energie Perspective, société nantaise<br />
actuellement en train de révolutionner<br />
les travaux des particuliers. Sur<br />
leur site, sur les réseaux sociaux, dans<br />
leurs campagnes de communication,<br />
la jeune société affiche fièrement son<br />
happy management. Les trois fondateurs<br />
d’Energie Perspective semblent<br />
déjà porter naturellement en eux la<br />
happy touch. PYM, c’est le nom donné<br />
à leur trio : Pierre, Yann, Marc-Antoine.<br />
Rencontrés sur les bancs de l’école,<br />
ces trois-là ont tout de suite su qu’ils<br />
allaient entreprendre ensemble. Ils ont<br />
cette chance de s’être trouvés et d’être<br />
complémentaires : « Nous avons tous<br />
les trois des modes de pensée qui diffèrent<br />
mais qui se complètent. Et attention,<br />
pas une décision n’est prise sans<br />
que les trois associés ne soient d’accord.<br />
Nous sommes en mode collégial,<br />
circulaire » explique Pierre Leroy. Et<br />
si cette organisation managériale circulaire<br />
était à l’origine du Happy Management<br />
? « Lorsque nous avons<br />
fondé l’entreprise, nous n’avons pas<br />
réfléchi à un mode de management<br />
en particulier. Mais nous souhaitions<br />
tout de même repenser la façon de<br />
Repenser la façon de manager<br />
Vincent Brault<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 20
PERFORMANCE MANAGEMENT<br />
manager, loin des modèles classiques.<br />
Nous avons fonctionné à l’instinct, en<br />
avançant naturellement vers un management<br />
bienveillant axé sur le collaboratif<br />
et la transmission. C’est, nous en<br />
sommes persuadés, un des facteurs<br />
clés de succès d’Energie Perspective »<br />
complète Marc-Antoine Catherine. Effectivement,<br />
depuis la société a beaucoup<br />
grandi. L’équipe est désormais<br />
composée de 50 personnes. Et les<br />
profils diffèrent… de 23 à 57 ans, les<br />
UX Designers côtoient les opérateurs<br />
de saisie, les Data Scientists copinent<br />
avec les commerciaux. C’est cette hyper<br />
croissance qui a poussé PYM à<br />
vouloir structurer son Happy Management,<br />
en 2014. Pierre Leroy : « l’hyper<br />
croissance doit être accompagnée par<br />
l’ensemble des membres de l’équipe,<br />
eux-mêmes porteurs des valeurs et le<br />
projet d’entreprise. Dans le cas d’Energie<br />
Perspective, nous avons vite identifié<br />
le besoin de trouver une personne<br />
capable de s’emparer du rôle de Happy<br />
Manager, pour permettre à chacun<br />
de s’épanouir dans l’aventure et pour<br />
emmener tout le monde, sans exception<br />
dans la même direction. »<br />
Et le Happy Manager fût !<br />
En Juin 2014, PYM recrute Claire pour<br />
gérer ses relations publiques, tout<br />
en devinant rapidement le potentiel<br />
de happy manager de cette experte<br />
en communication. Pierre Leroy décrypte<br />
: « on ne s’improvise pas happy<br />
manager, il y a certains prérequis. Il<br />
faut d’abord avoir l’énergie et donner<br />
envie. Intelligence sociale et quotient<br />
émotionnel sont naturellement des<br />
atouts indispensables. Enfin, il faut<br />
un savoir-faire marketing et le sens<br />
de la communication, pour porter l’ensemble.<br />
Ce sont 3 qualités que nous<br />
immédiatement détectées chez Claire.<br />
Il y a eu synchronicité entre notre volonté<br />
première et la rencontre avec la<br />
personne à même d’incarner le Happy<br />
Management. » De son côté, Claire est<br />
venue au Happy Management d’abord<br />
par le prisme de la communication<br />
: « EP fait partie de ces entreprises<br />
qui cartonnent mais dont personne<br />
ne comprend exactement les métiers.<br />
L’idée de départ était de construire une<br />
stratégie de marque employeur forte<br />
permettant le rayonnement de l’entreprise<br />
sur tous les fronts, en pariant sur<br />
l’idée qu’une entreprise visible est une<br />
entreprise attractive. En marge de cela,<br />
j’ai découvert une entreprise où régnait<br />
une ambiance de travail positive et<br />
collaborative, avec un esprit d’équipe<br />
très fort. Alors, lorsque j’ai finalement<br />
été désignée comme happy manager,<br />
la mission a pris tout son sens :<br />
bien-être des membres de l’équipe et<br />
de l’ensemble de l’écosystème (partenaires,<br />
clients, prestataires), prolifération<br />
de la marque employeur sur tous<br />
les terrains, animation au quotidien et<br />
fidélisation des membres de l’équipe.<br />
Le Happy Management, s’est finalement<br />
imposé assez naturellement<br />
dans toutes les strates de notre écosystème.<br />
»<br />
Des outils et du temps<br />
Et ça se voit ! Chez EP, le Happy Management<br />
est partout. Et il ne se matérialise<br />
par que dans l’état d’esprit. Ainsi,<br />
on ne parle pas d’équipe mais de « EP<br />
Family » avec des membres plus que<br />
des salariés. On délivre aux nouveaux,<br />
un livret d’accueil avec un trombinoscope<br />
de l’ensemble des membres et<br />
un mug à leur prénom. Une fois par trimestre,<br />
un hackathon de 48h non-stop<br />
réunit l’ensemble des membres pour<br />
réfléchir au projet de société et aux<br />
nouveaux produits. EP a également<br />
repris et tordu le principe des TedX,<br />
mais ce sont cette fois les membres<br />
de la EP Family qui instruisent deux<br />
fois par mois les autres sur un sujet<br />
donné. « Mais le Happy Management<br />
régit aussi notre façon d’appréhender<br />
les RH, le marketing, la communication.<br />
Nous démultiplions d’ailleurs les<br />
points de contacts : Twitter, Vine, RP,<br />
Instagram, YouTube… Nous essayons<br />
de toujours aborder nos missions en<br />
nous distançant des référentiels. Cela<br />
peut donner des campagnes de communication<br />
atypiques et des offres<br />
d’emploi originales. Notre écosystème<br />
nous le rend bien, les candidatures<br />
par exemple que nous recevons sont<br />
un concentré de créativité et de « happiness<br />
», une preuve de la bonne compréhension<br />
de notre état d’esprit par la<br />
communauté, » explique Claire.<br />
Un management ouvert<br />
Mais le Happy Management ne peut<br />
s’appliquer qu’en présence de prérequis<br />
managériaux, comme le confie<br />
Marine, Community Manager chez<br />
EP : « travailler sur un projet porté par<br />
le happy management c’est bosser en<br />
coopération (et non sous les « ordres »<br />
de) avec des managers disponibles<br />
qui portent leur équipe vers le haut,<br />
dans la confiance et la transmission.<br />
Je bosse sans stress, en me sentant<br />
soutenue tout au long de la mission. »<br />
En filigrane du Happy Management, se<br />
cache un outil de performance dont les<br />
résultats commencent à poindre : réduction<br />
de 28 % du turnover et diminution<br />
de 50 % des frais de recrutement.<br />
Dans le cas d’Energie Perspective,<br />
ceux-ci ont tout bonnement disparu,<br />
les offres d’emploi étant maintenant<br />
portées par les fans et l’écosystème<br />
online EP Family. Quand on vise 100<br />
nouvelles recrues d’ici à trois ans,<br />
comme c’est le cas d’Energie Perspective,<br />
le jeu en vaut bien la chandelle.<br />
Vincent Brault, responsable Service<br />
Production de Energie Perspective<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 21
PERFORMANCE MANAGEMENT<br />
Cas d’excellence<br />
Les salariés d’abord, les clients ensuite…<br />
Vineet Nayar est l’auteur d’un ouvrage publié en anglais par<br />
les éditions Harvard Business Press dont le titre est : « Employees<br />
First, Customers Second: Turning Conventional Management<br />
Upside Down » que l’on peut traduire par, « Les<br />
salariés d’abord, les clients ensuite : renverser la logique<br />
conventionnelle du management ». Il y présente « l’inversion<br />
de la pyramide » qu’il a réalisée au sein de HCL technologies.<br />
Créée en 1976, HCL Technologies est<br />
une société indienne basée à Noida<br />
(état de l’Uttar Pradesh) qui, disposant<br />
de bureaux et de filiales implantés<br />
dans 31 pays dont la France, emploie<br />
plus de 100 000 collaborateurs<br />
de 100 nationalités. Elle propose un<br />
large éventail de services tels que l’administration<br />
des infrastructures informatiques<br />
à distance, l’externalisation<br />
du management des processus, le<br />
consulting avant, pendant et après implémentation<br />
et une foule d’autres activités<br />
liées à la gestion des systèmes<br />
d’information.<br />
Né en 1962, Vineet Nayar est le directeur<br />
général exécutif de cette société<br />
indienne qu’il a rejoint dès la fin de ses<br />
études. Il est titulaire d’une maîtrise<br />
d’Agriculture et technologie obtenue<br />
en 1983 en Inde à l’Université Govind<br />
Ballabh Pant ainsi que d’un diplôme<br />
de troisième cycle de gestion obtenu<br />
en 1985 à XLRI, l’une des principales<br />
écoles de commerce d’Asie.<br />
Lors de sa prise de fonctions, Vineet<br />
Nayar constatât que le dynamisme<br />
de la société s’essoufflait. Le taux de<br />
croissance était en baisse, l’avance sur<br />
les concurrents avait été perdue et les<br />
perspectives paraissaient bouchées.<br />
Il décida donc, avec le concours de<br />
ses collaborateurs, de procéder à une<br />
analyse du fonctionnement de la société,<br />
au moyen d’une procédure qu’il<br />
dénomme Miror Miror, dont l’idée tiendrait<br />
à inverser les tendances comme<br />
l’est le reflet dans un miroir. Sa première<br />
constatation fût que la structure<br />
Vineet Nayar, le directeur général exécutif<br />
de HCL Technologies<br />
pyramidale était archaïque car elle<br />
privilégiait le pouvoir hiérarchique, au<br />
détriment de la création de valeur par<br />
les productifs. C’est ce qui lui donna<br />
son idée initiale d’inversion de la pyramide.<br />
Tout en étant conscient qu’un<br />
tel retournement nécessiterait la participation<br />
de tous ou presque, qu’il ne<br />
pourrait pas l’imposer et qu’il n’imaginait<br />
même pas comment l’obtenir.<br />
Se basant sur sa propre expérience, il<br />
poussa chacun à reconsidérer son rôle,<br />
ses fonctions, ses résultats, ses relations<br />
avec les autres collaborateurs.<br />
Ceci suscita des réticences et même<br />
des réactions de rejet, lors de congrès<br />
destinés à exposer et à débattre des<br />
projets d’évolution de la société.<br />
Ceux-ci démontrèrent que le premier<br />
problème relevait de la confiance au<br />
sein de la société, des collaborateurs<br />
entre eux, entre eux et leurs supérieurs,<br />
les autres services et la direction.<br />
Il existait une trop grande part de<br />
non-dit qui provoquait la suspicion,<br />
des questions sans réponses, des<br />
refus injustifiés et des demandes insatisfaites.<br />
La première mesure prise<br />
pour résoudre le problème, consista<br />
à mettre en œuvre une transparence<br />
totale. Chacun pouvant contacter tous<br />
les autres et suivre le déroulement des<br />
demandes et des projets. Considérant<br />
que beaucoup de ceux-ci étaient, auparavant<br />
bloqués par une hiérarchie<br />
essentiellement préoccupée par la<br />
conservation de son pouvoir.<br />
L’idée de fond étant de mettre la direction<br />
au service des employés. D’inverser<br />
le système de relation, les supérieurs<br />
hiérarchiques devant apporter<br />
une assistance à leurs collaborateurs<br />
chargés de la production sur lesquels<br />
repose la création de valeur, sans imposer<br />
leurs désirs ou leur stratégie.<br />
Plus question de conserver des informations<br />
ou des données mais de les<br />
transmettre et d’assurer une coordination<br />
tout en représentant leurs collaborateurs<br />
auprès des autres services.<br />
Entre 2005 et 2009, HCL Technologies<br />
a doublé ses clients à 1 millions<br />
de dollars, quadruplé les clients entre<br />
5 et 10 millions de dollars et quintuplé<br />
ceux à 20 millions de dollars et plus. La<br />
société a atteint un chiffre d’affaire de<br />
5,7 milliards de dollars. Cette inversion<br />
a été une grande réussite à la fois par<br />
le développement et l’accroissement<br />
de rentabilité, commercialement par la<br />
satisfaction de la clientèle et pour les<br />
salariés dont le taux de satisfaction a<br />
atteint des sommets … et pour la gloire<br />
de Vineet Nayar également.<br />
Marc Albert Chaigneau, avocat d’affaires,<br />
auteur de « De la révolution à l’inversion<br />
», publié aux éditions Edilivre<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 22
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QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 23
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numériques plus connue sous<br />
sa dénomination anglo-américaine,<br />
digital asset management, sont autant<br />
d’approches quelque fois complémentaires,<br />
qui permettent d’adresser le besoin<br />
que connaissent les organisations<br />
en matière de préservation des différentes<br />
formes que revêt l’information<br />
utile découlant de leurs activités.<br />
Si à ce titre, la GED est historiquement,<br />
la première solution qui fut proposée<br />
aux organisations il y a quelque<br />
vingt-cinq ans, sa destination première<br />
semble aujourd’hui ne plus convenir<br />
aux besoins en constante évolution<br />
des organisations. En effet, par sa<br />
destination une GED aborde l’information<br />
sous la forme d’un document<br />
qu’elle permet de stocker dans un référentiel,<br />
de l’indexer et de le qualifier<br />
pour faciliter sa recherche et enfin, de<br />
le préserver. Or, un document est un<br />
fichier numérique qui va être généré<br />
par une application telle que celles<br />
constituant les suites bureautique (Documents-to-Go,<br />
LibreOffice, Microsoft<br />
Office, WPS Office, etc.), celles utilisées<br />
pour la mise en forme et l’édition<br />
à l’instar de Acrobat et InDesign<br />
développées par Adobe, etc. On peut<br />
aussi trouver en amont de la GED, des<br />
solutions couplant, matériel et logiciel<br />
afin d’assurer la numérisation de documents<br />
imprimés (télécopies, accusés<br />
de réception et missives associées,<br />
etc.).<br />
Les solutions de GED récentes ont<br />
aussi la capacité à intégrer des spécificités<br />
« métiers » et à répondre aux<br />
exigences des procédures liées à la<br />
qualité. Elles s’adaptent aussi à la<br />
nécessité d’associé un cycle ou tout<br />
simplement, une durée de vie aux documents.<br />
Enfin, elle apporte des fonctions<br />
complémentaires comme la possibilité<br />
de visualiser un contenu sans<br />
nécessairement disposer de l’application<br />
qui l’a généré et permettra souvent<br />
d’identifier les auteurs et de conserver<br />
différentes versions d’un même fichier.<br />
De la GED à l’ECM<br />
Un système de GED gère des documents,<br />
physiquement représenté<br />
par des fichiers distincts. Partant, un<br />
logiciel de GED ne propose habituel-<br />
11e tablette de l’épopée de Gilgamesh,<br />
British Museum de Londres, durée de conservation : environ 2 700 ans<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 24
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
lement aucune interface de saisie en<br />
ligne de l’information.<br />
La gestion de contenu d’entreprise<br />
regroupe des solutions permettant de<br />
gérer l’ensemble des contenus numérique<br />
d’une organisation et non plus<br />
seulement, des fichiers. Ici le terme<br />
contenu prend un sens large car il désigne<br />
l’ensemble des documents que<br />
l’on peut retrouver dans une GED mais<br />
aussi les contenus présents sur des<br />
services en ligne (World Wide Web,<br />
intranet et extranet, etc.) ainsi que des<br />
contenus multimédias, des courriels,<br />
des discussions issues de forums<br />
voire, des fils de microblogging tels<br />
que les messages postés sur Tweeter,<br />
des pages Wiki etc. Si l’on retrouve<br />
aussi une gestion du cycle de vie des<br />
documents, la gestion documentaire<br />
telle qu’approchée par le concept ECM<br />
vise aussi à construire des données<br />
structurées afin de faire converger les<br />
informations.<br />
Il apparait difficile de faire ressortir de<br />
réelles différences entre GED et ECM ;<br />
ce qui témoigne de la proximité de ces<br />
deux notions. L’ECM semble dès lors<br />
se poser comme une évolution de la<br />
GED s’ouvrant à des sources d’information<br />
plus volatiles et qui ne sont plus<br />
directement rattachées à une application.<br />
L’objectif est de permettre aux utilisateurs<br />
de stocker et partager des informations<br />
aussi diverses que variées<br />
dans leur forme.<br />
L’autre espace informationnel visé par<br />
l’ECM est celui des contenus à forte<br />
valeur ajoutée, à savoir les données<br />
structurées générées et exploitées au<br />
moyen d’applicatifs « métier ». Ces<br />
Papyrus d’Oxyrhynque pour le règlement de<br />
deux amphores de vin, Oxford Sackler Library,<br />
durée de conservation : environ 1 500 ans<br />
données représentent l’information<br />
possédée et exploitée par l’organisation<br />
au cœur de son métier et de ses<br />
processus vitaux. Leur intégration de<br />
manière dynamique et cohérente, au<br />
sein d’un référentiel unique et sécurisé<br />
permet aux organisations de décupler<br />
leur efficacité opérationnelle et les bénéfices<br />
qui en résultent.<br />
L’avis du Gartner<br />
Dans l’étude qu’elle a consacrée en<br />
2014 à l’ECM, la société américaine<br />
Gartner spécialisée dans l’analyse des<br />
technologies, indique dans son introduction<br />
: « l’ECM est utilisé pour créer,<br />
stocker, distribuer, archiver et gérer les<br />
contenus non structurés tels que des<br />
documents numérisés, des courriels,<br />
des rapports, des images et des documents<br />
bureautique mais aussi pour<br />
au finish, analyser leur utilisation pour<br />
permettre aux organisations de fournir<br />
un contenu pertinent aux utilisateurs<br />
où et quand ils en ont besoin. »<br />
Dans cette étude, l’entreprise d’analyse<br />
décrit encore les principaux<br />
sous-ensembles logiciels composant<br />
une suite de gestion de contenus d’entreprise.<br />
Les capacités fondamentales comprennent<br />
l’enregistrement, le contrôle<br />
de version, la sécurité des accès et<br />
éventuellement, la duplication des<br />
contenus à des fins de sauvegarde.<br />
La gestion des documents doit être<br />
conforme aux politiques de conservation<br />
réglementaire à moyen et long<br />
terme en assurant un filtrage critique<br />
des contenus revêtant une valeur juridique<br />
pour leur appliquer une signature<br />
probante et garantir leur intégrité.<br />
Le traitement d’image permet de capturer,<br />
de transformer et de gérer les<br />
documents imprimés numérisés notamment<br />
au moyen de technologies de<br />
reconnaissance optique de caractères<br />
et de recomposition intelligente des<br />
formulaires.<br />
Les contenus issus des médias sociaux<br />
qui sont en croissance soutenue<br />
dans les entreprises nécessitent une<br />
intégration poussée avec les sources<br />
tant pour préserver les contributions<br />
publiées que pour en poster de nouvelles<br />
préalablement approuvées.<br />
Enfin, les contenus provenant des<br />
différents sites Web que l’entreprise<br />
anime ou qu’elle participe à alimenter<br />
pose la question de la conservation de<br />
la présentation. Plusieurs approches<br />
sont retenues parmi lesquelles sa<br />
conversion vers un format versatile<br />
comme le Portable Document Format<br />
cher à Adobe ou la duplication pure<br />
et simple des bases de données et<br />
des éléments structurant les pages. Il<br />
s’agit à l’évidence d’un très vaste programme…<br />
Thierry PIGOT<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 25
QUALITÉ DE VIE<br />
au travail<br />
SÉCURITÉ<br />
des personnes<br />
et des biens<br />
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QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 26
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
Dossier<br />
ECM et GED, l’accord parfait avec M-Files<br />
Proposée par SteamDesign, M-Files est une solution de gestion<br />
de contenu d’entreprise et de gestion électronique de<br />
Documents s’appuyant sur le concept des métadonnées<br />
pour apporter des réponses aux problèmes de gestion, de recherche<br />
et de suivi de leurs informations rencontrés par les<br />
entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité.<br />
La navigation basée sur les métadonnées<br />
apporte une solution aux difficultés<br />
rencontrées couramment dans<br />
les approches classiques de classement<br />
des documents par dossiers,<br />
lesquelles sont généralement élémentaires<br />
et consistent à stocker un fichier<br />
à un seul endroit, ou bien de créer des<br />
copies du fichier ou des raccourcis<br />
dans plusieurs dossiers. C’est précisément<br />
l’approche technologique retenue<br />
par l’éditeur américain M-Files dont<br />
les solutions sont commercialisées en<br />
France par StreamDesign.<br />
M-Files propose un classement automatique<br />
et dynamique. Les documents<br />
sont accessibles partout où l’utilisateur<br />
s’attend intuitivement à les trouver, et<br />
ce, sans duplication. Cette approche<br />
apporte aux utilisateurs de réels gains<br />
d’efficacité et de confort dans leur exploitation<br />
quotidienne des documents,<br />
qu’il s’agisse de les créer, de les partager,<br />
d les valider, de les diffuser, de les<br />
modifier, etc.<br />
M-Files prend en charge la réplication<br />
des documents et des données, apportant<br />
ainsi des solutions à des attentes<br />
diverses telles que l’amélioration des<br />
performances d’accès aux documents<br />
depuis des sites distants et disposants<br />
d’une faible bande passante, la consolidation<br />
de données, la haute disponibilité<br />
en apportant une tolérance<br />
aux pannes de connexion réseau, le<br />
partage collaboratif de documents à<br />
processus transversal, la diffusion de<br />
documents auprès de tiers, clients,<br />
sous-traitants, l’archivage des documents.<br />
Un éventail fonctionnel étendu<br />
Pour les organisations, M-Files présente<br />
l’avantage d’être une solution<br />
collaborative. Un seul espace de travail<br />
peut être proposé aux utilisateurs<br />
en autorisant la modification simultanée<br />
de plusieurs documents par un ou<br />
plusieurs intervenants. Les fonctions<br />
de co-rédaction, de verrouillage et de<br />
publication éliminent les conflits d’accès,<br />
les risques de perte de données et<br />
les confusions entre les versions.<br />
Elle permet aussi de restaurer les versions<br />
antérieures en affichant les modifications<br />
apportées ultérieurement.<br />
Le journal des activités et l’historique<br />
des modifications permettent de suivre<br />
l’origine, la cause et les circonstances<br />
des transformations assurant ainsi une<br />
forme de traçabilité.<br />
Outre que la solution M-Files s’intègre<br />
directement dans l’interface de Windows<br />
et notamment, son Explorateur<br />
de fichiers et son navigateur Web, elle<br />
assure une compatibilité étendue avec<br />
Microsoft Office et s’interface directement<br />
avec les progiciels tels que ERP,<br />
CRM, gestions de maintenance et de<br />
production, applicatifs RH, etc. Les flux<br />
d’information transitant par la messagerie<br />
électronique sont aussi directement<br />
pris en charge.<br />
A ce premier ensemble incontournable,<br />
s’ajoute la possibilité d’archiver des documents<br />
imprimés à partir de n’importe<br />
quel numériseur ou d’une imprimante<br />
multifonction. Le contenu de ces derniers<br />
est alors indexés au moyen d’une<br />
analyse par reconnaissance optique<br />
de caractères tandis qu’ils sont stockés<br />
au format PDF/A.<br />
Workflows et processus<br />
Les workflow de M-Files permettent de<br />
renforcer la maîtrise des processus, de<br />
vérifier l’application des procédures,<br />
d’améliorer les performances de l’entreprise,<br />
d’optimiser la cohérence et<br />
la qualité des documents et d’éviter<br />
l’oubli accidentel d’une étape ou d’une<br />
information importante.<br />
Ils peuvent concerner l’approbation<br />
des contrats, le traitement des factures<br />
ou de tout document à valeur<br />
probante, la validation des plans, la<br />
diffusion des procédures, et plus généralement<br />
toutes les activités critiques<br />
de l’entreprise exigeant délais, qualité,<br />
productivité et coordination.<br />
M-Files satisfait les exigences en matière<br />
de documentation imposées par<br />
les réglementations et les normes de<br />
<strong>Qualité</strong>. Cette solution permet notamment<br />
aux entreprises de respecter la<br />
conformité aux réglementations et aux<br />
normes telles que : ISO 9001, FDA 21<br />
CFR Part 11, HIPAA et Sarbanes-Oxley.<br />
Thierry PIGOT<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 27
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QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 28
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
Dossier<br />
IntraQual Doc, la GED venue<br />
du management de la qualité<br />
Editeur de la solution de gestion électronique de documents<br />
IntraQual Doc , QualNet est une entreprise qui s’appuie sur<br />
différents domaines d’expertise importants comme le management<br />
des problématiques <strong>Qualité</strong> – Sécurité – Environnement<br />
(QSE), la maîtrise des processus et une connaissance<br />
approfondie des technologies liées au Web.<br />
Pour mieux coller au fonctionnement<br />
des organisations, IntraQual Doc de<br />
QualNet permet de définir le rôle et les<br />
prérogatives de chaque utilisateur. La<br />
logique fonctionnelle passe aussi par<br />
un plan de classement rigoureux et<br />
la capacité à enrichir la structure de<br />
gestion documentaire avec des types<br />
de documents spécifiques à l’organisation,<br />
en reprenant sa propre terminologie<br />
pour mieux suivre sa logique<br />
opérationnelle.<br />
Les documents peuvent être issus des<br />
nombreuses applications qu’utilisent<br />
les entreprises (suite bureautique, applicatifs<br />
métier, etc.) avant d’être importée<br />
dans IntraQual Doc mais il est<br />
aussi possible de créer directement<br />
un nouveau document depuis la fenêtre<br />
d’un navigateur Web connecté à<br />
l’éditeur de la solution. Les documents<br />
suivent le circuit de validation (correction,<br />
vérification, approbation, etc.)<br />
défini dans le processus avant d’être<br />
référencés, indexés et signés numériquement<br />
pour aboutir à leur mise à<br />
disposition des publics concernés.<br />
Puissante dans ses approches d’intégration<br />
et de référencement, cette<br />
solution se montre aussi des plus<br />
complètes et des plus développées<br />
dans les moyens qu’elle offre pour la<br />
recherche des documents. Elle intègre<br />
évidemment un moteur de recherche<br />
fonctionnant sur la base de motsclés<br />
qui peuvent être croisés avec les<br />
seules métadonnées ou avec le contenu<br />
intégral des documents. L’utilisateur<br />
peut aussi s’appuyer sur la représentation<br />
graphique des processus de<br />
l’organisation puis circuler dans tel ou<br />
tel sous-ensemble jusqu’à afficher la<br />
liste des références concernées. Enfin<br />
dernière possibilité, il est encore possible<br />
de naviguer au sein de l’arborescence<br />
du plan de classement jusqu’à<br />
atteindre le document souhaité qu’il est<br />
encore possible d’ajouter à une liste<br />
de « favoris ». Loin d’en complexifier<br />
l’utilisation, ses différentes approches<br />
disponibles simultanément permettent<br />
à chaque utilisateur d’en passer par le<br />
schéma de recherche qui lui convient<br />
le mieux.<br />
Au reste, la facilité tant dans le déploiement<br />
de la solution que ses possibilités<br />
d’adaptation étendu et sa facilité d’utilisation,<br />
est l’une des force d’IntraQual<br />
Doc et explique aussi, son succès.<br />
Des progrès technologiques continus<br />
Depuis un an environ, QualNet repense<br />
entièrement la manière d’intégrer les<br />
documents dans l’application. Les navigateurs<br />
actuels compatibles HTML5,<br />
offrent déjà des possibilités particulièrement<br />
puissantes qui peuvent être<br />
supplées par l’intégration de composants<br />
logiciels additionnels dans les<br />
applications telles que Microsoft Word.<br />
Ces améliorations permettent à l’utilisateur<br />
d’intégrer des documents<br />
plus aisément dans la GED. Le glisser-déposer<br />
est un exemple simple,<br />
permettant de rendre plus intuitive<br />
encore, l’utilisation de la solution. Et<br />
si l’utilisateur y trouve son compte, les<br />
administrateurs fonctionnels ne sont<br />
pas en reste puisque le processus<br />
d’intégration gagne en sûreté générant<br />
moins de problème de transfert de documents.<br />
Les administrateurs informatiques<br />
bénéficient aussi de ces améliorations<br />
avec un déploiement et une<br />
maintenance totalement transparents.<br />
Les évolutions incontournables à venir,<br />
concernent l’ergonomie pour les<br />
utilisateurs comme pour les administrateurs.<br />
La richesse de transformation<br />
du document déjà possible à partir de<br />
Microsoft Word devrait rapidement<br />
l’être aussi avec les feuilles Excel et<br />
les diaporamas PowerPoint. Un autre<br />
projet d’enrichissement fonctionnel<br />
s’oriente vers des solutions de signature<br />
à valeur probante via certificats de<br />
signatures électroniques.<br />
Depuis son changement d’organisation<br />
en 2014, QualNet améliore ses logiciels<br />
non plus en créant des versions<br />
majeures tous les deux ou trois ans<br />
mais en délivrant de manière continue<br />
des évolutions et de nouvelles fonctionnalités.<br />
Solution proposée suivant le schéma<br />
classique d’un déploiement au sein du<br />
système d’information du client, Intra-<br />
Qual Doc peut aussi être exploité en<br />
mode SaaS (Software as a Service)<br />
avec des coûts maîtrisés et connus<br />
à l’avance. Cette approche facilite<br />
considérablement les mises à jour logicielles,<br />
les sauvegardes ou encore,<br />
l’évolution de l’infrastructure.<br />
Kiran LUMETT<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 29
ème<br />
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QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 30
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
Dossier<br />
Avanteam,<br />
mariage de l’ECM et du BPM<br />
Avanteam c’est à la fois une entreprise créée en 2003 et<br />
une suite logicielle professionnelle couvrant l’automatisation<br />
de processus (BPM), la gestion électronique des documents<br />
(ECM), le management de la qualité et des risques<br />
auxquels s’ajoutent des outils de gestion automatisée des<br />
factures et des courriers ainsi qu’un module spécialement<br />
dédié à l’administration des ressources humaines.<br />
les analystes sans aucune programmation.<br />
Les workflows graphiques<br />
couvrent la modélisation bien sûr mais<br />
aussi, la génération d’applications,<br />
l’exploitation en ligne et le pilotage.<br />
Sa base d’organisation intégrée est en<br />
mesure de communiquer avec les annuaires<br />
d’entreprise.<br />
Parmi les applications professionnelles<br />
proposées par Avanteam, c’est Document<br />
Manager qui couvre l’essentiel<br />
des processus et des fonctionnalités<br />
nécessaire à une exploitation raisonnée<br />
tant des documents eux-mêmes<br />
que des flux qu’ils parcourent au sein<br />
de l’organisation. En ce sens, Document<br />
Manager se positionne à la<br />
frontière entre la gestion de contenus<br />
d’entreprise (ECM) et la gestion des<br />
processus (BPM).<br />
Capitalisant sur son expérience, Avanteam<br />
affirme que les informations les<br />
plus importantes d’une organisation<br />
se trouvent à 80 % sous forme de documents.<br />
Pour valoriser ce capital, il<br />
faut être en mesure de gérer le contenu<br />
des documents et leurs différentes<br />
versions au fil du temps. Il faut aussi<br />
contrôler la mise à jour et la publication<br />
des informations sous différents formats,<br />
assurer des diffusions personnalisées<br />
et contextuelles et bien sûr, garantir<br />
la traçabilité des enregistrements<br />
à des fins d’audit ou de conformité.<br />
Avanteam Document Manager agrège<br />
le contenu des gisements d’information<br />
pour capitaliser leur valeur en diminuant<br />
leurs coûts de gestion et de<br />
stockage. Le logiciel permet de créer<br />
et de mettre à jour des documents au<br />
terme d’un processus collaboratif et va<br />
jusqu’à automatiser la publication des<br />
contenus au moyen d’agents intelligents.<br />
Optimiser les processus de travail<br />
Les processus constituent le fil conducteur<br />
qui permet à l’entreprise de créer<br />
de la valeur pour ses clients. Avanteam<br />
Document Manager dispose donc d’un<br />
environnement appelé Process Designer,<br />
qui permet de littéralement dessiner<br />
les processus de travail et de les<br />
lier données des formulaires électroniques<br />
prédéfinis.<br />
Ce logiciel de modélisation et d’informatisation<br />
des processus collaboratifs,<br />
permet d’une façon simple de communiquer<br />
à l’ensemble de la communauté<br />
professionnelle concernée, les exigences<br />
des clients et la manière dont<br />
l‘entreprise y répond. Il permet de véhiculer<br />
les informations pour accélérer<br />
les traitements et de mieux exploiter<br />
les indicateurs et les connaissances<br />
pour détecter les potentiels d‘amélioration.<br />
En automatisant les tâches de gestion<br />
et en communicant la bonne information<br />
à l‘inter venant concerné à chaque<br />
étape, le logiciel permet de gagner du<br />
temps et de fournir un meilleur service.<br />
Il est possible de dessiner et d’informatiser<br />
des processus de travail en<br />
quelques heures et sans programmation.<br />
Les formulaires, les profils d’accès,<br />
les listes de diffusion ainsi que les<br />
workflows peuvent être crées ou mis<br />
à jour par des acteurs « métier » ou<br />
Un pilotage précis des activités<br />
Document Manager et son module de<br />
workflow graphique, Process Designer<br />
couvrent à eux deux, un large éventail<br />
de fonctions qui participe à l’optimisation<br />
globale du fonctionnement des<br />
organisations. Ils vont permettre d’automatiser<br />
certains processus de travail<br />
tels que le suivi des dossiers et de la<br />
facturation, les démarches « qualité »,<br />
etc.<br />
La gestion du cycle de vie des documents<br />
et leur publication ainsi que la<br />
gestion de leur contenu s’étendent de<br />
la création – avec intégration dynamique<br />
dans les applications bureautiques<br />
telles que Microsoft Office – à<br />
l’archivage en passant par les étapes<br />
de révision et d’approbation. Si la solution<br />
supporte tous les types de documents,<br />
elle permet gérer les cycles de<br />
validation avec signature électronique<br />
et notification automatique par messagerie<br />
électronique aux collaborateurs<br />
concernés lors de la publication, d’une<br />
modification ou d’un retrait. Et, le système<br />
permet de réaliser la diffusion<br />
électronique des documents en gérant<br />
les accusés de réception.<br />
Sur la plan de la consultation des données<br />
indexées par le référentiel documentaire,<br />
il est possible de proposer<br />
un accès contextuel à l’information.<br />
Il est possible de proposer des plans<br />
de classement multiples et personnalisables,<br />
d’effectuer des recherches en<br />
texte intégral ou par formulaire et enfin,<br />
de s’abonner à des flux par centre d’intérêt<br />
ou par liste de diffusion.<br />
Kiran LUMETT<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 31
transitions iso 9001 et 14001 version 2015 :<br />
passez le cap en toute sérénité avec sgs<br />
Appliquées dans un million d’entreprises à travers le monde, l’ISO 9001 et l’ISO 14001 évoluent significativement en 2015.<br />
Sur le fond et la structure des normes, des changements apparaissent comme fondamentaux : l’approche « risques et opportunités »<br />
témoignent notamment des nouveaux enjeux et des leviers de performance de l’entreprise engendrés par ces évolutions.<br />
Les solutions SGS pour accompagner ces transitions : • Formation • Diagnostic • Audit à blanc • Certification<br />
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QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 32
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
Dossier<br />
YooFind,<br />
vous cherchez, vous trouvez<br />
La solution Yoofind proposée par Wooxo entre dans une catégorie<br />
très spécifique qui ne permet pas de la comparer<br />
à une gestion électronique de documents. Elle témoigne<br />
cependant de la qualité et la simplicité des services d’accès,<br />
de sauvegarde, de partage mais aussi, d’indexation et<br />
de recherche qu’il est possible d’offrir en mettant plusieurs<br />
technologies complémentaires à contribution.<br />
Wooxo, c’est à l’origine un système<br />
de sauvegarde de fichiers prenant la<br />
forme d’un véritable coffre-fort capable<br />
de résister même à un incendie. En<br />
son sein, le dispositif abrite une unité<br />
centrale et au moins deux disques durs<br />
offrant une capacité de stockage redondante<br />
(Raid 1) et assurant le cryptage<br />
des données à la volée.<br />
Ce système est compatible avec les<br />
annuaires LDAP (Lightweight Directory<br />
Access Protocol) et se montre par<br />
exemple, capable d’importer les droits<br />
d’accès aux fichiers issus d’un Active<br />
Directory utilisé par un système fonctionnant<br />
sous Windows Server au sein<br />
du réseau de l’organisation.<br />
Le système offre différents services<br />
qui viennent se greffer sur l’équipement.<br />
Le premier d’entre eux est appelé<br />
YooBackup assure la sauvegarde<br />
des fichiers de tous les terminaux sur<br />
site et en mobilité tout en garantissant<br />
la confidentialité en rendant données<br />
illisibles par un tiers. Pour sa part, Yoo-<br />
Sync permet de constituer une espace<br />
de partage documentaire sécurisé en<br />
ligne en synchronisant les documents<br />
modifiés sur tous les équipements<br />
concernés. Il est dès lors possible de<br />
travailler à plusieurs sur des documents<br />
au sein d’espaces collaboratifs<br />
sécurisés.<br />
Vers un gestion documentaire minimaliste<br />
Lancé fin 2014, YooFind est le dernier<br />
avatar des services complémentaires<br />
fonctionnant sur le système de sauvegarde<br />
Wooxo. L’idée est simple : permettre<br />
aux utilisateurs qui partagent<br />
en fonction de leur droit d’accès, tout<br />
ou partie des fichiers d’un système<br />
Wooxo, de disposer d’un moteur de<br />
recherche aussi simple d’emploi que<br />
ceux qui ont fait la fortune des multinationales<br />
du Web.<br />
En fonction de son paramétrage, le<br />
service YooFind va périodiquement –<br />
en général durant les heures creuses<br />
– indexer le contenu des fichiers<br />
d’un serveur. Il prend évidemment en<br />
compte, le nom du fichier, sa date de<br />
création, son type, ses métadonnées<br />
et les informations descriptives qui lui<br />
sont associées (ex. : EXIF et XMP pour<br />
les images). Surtout, il réalise une indexation<br />
des textes contenus dans les<br />
fichiers ; ce qui autorise évidemment<br />
à réaliser des recherches considérablement<br />
plus poussées. Le service<br />
YooFind intègre un système de numérisation<br />
et de reconnaissance optique<br />
de caractères qui permet par exemple,<br />
d’archiver des documents de travail reçus<br />
sous la forme de télécopies ou de<br />
courriers imprimés. Il peut de surcroît,<br />
effectuer des conversions de ces documents<br />
à la volée sous la forme de<br />
PDF/images.<br />
Le serveur Wooxo intégrant un serveur<br />
Web, c’est par l’intermédiaire d’un banal<br />
navigateur que les utilisateurs accèdent<br />
au moteur de recherche du service<br />
YooFind. Comme ils le feraient sur<br />
un site Internet, les requêtes peuvent<br />
se limiter à la saisie d’un ou plusieurs<br />
mots-clés pour rechercher l’expression<br />
exacte, tous les mots mais sans en<br />
respecter l’ordre ou toute combinaison<br />
des termes contenus dans l’expression.<br />
Le moteur est aussi en mesure<br />
Wooxo, un système de sauvegarde et de partage<br />
synchronisé de fichiers multiposte ouvert<br />
à des fonctions de gestion documentaire<br />
de retourner des résultats à partir d’expressions<br />
approchantes, rendant le<br />
service opérationnel même lorsqu’une<br />
faute ou un mot tronqué est proposé<br />
par l’utilisateur. Enfin des options de<br />
recherche, dite avancée, permettent<br />
d’affiner les résultats en spécifiant un<br />
format de fichiers, des dates, une provenance,<br />
la langue employée dans le<br />
document, etc.<br />
Certes, YooFind n’est pas à proprement<br />
parler une gestion électronique<br />
de documents au sens strict. C’est au<br />
mieux, un service qui s’en approche.<br />
Reste qu’il est à la fois simple à mettre<br />
en œuvre et facile à utiliser sans formation.<br />
C’est une solution pratique<br />
pour des organisations de taille modeste,<br />
(TPE, PMI, PME , SCOP, etc.)<br />
qui à partir d’un seul équipement se<br />
voient en mesure de protéger leurs<br />
données contre les pannes, les vols et<br />
même les incendies, peuvent proposer<br />
à leurs collaborateurs un service<br />
de synchronisation de leurs fichiers<br />
de travail même à distance ainsi qu’un<br />
moteur de recherche leur permettant<br />
d’accéder à la somme informationnelle<br />
que l’organisation choisit de mettre en<br />
commun.<br />
Thierry PIGOT<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 33
avant premiere !<br />
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QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 34
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
Dossier<br />
GED et système d’archivage,<br />
concurrents ou complémentaires ?<br />
La gestion électronique des documents (GED) et le système<br />
d’archivage électronique (SAE) sont des outils qui présentent<br />
des ressemblances au point d’être parfois confondus.<br />
Leurs finalités et leurs fonctionnalités sont pourtant<br />
fondamentalement différentes. Plutôt que de les opposer, il<br />
est nécessaire de réfléchir à leur complémentarité, source<br />
d’une gestion efficace de l’information dans l’entreprise.<br />
Une première idée reçue tend à affirmer<br />
: « la GED et le SAE, c’est la<br />
même chose, un seul outil suffit. »<br />
C’est faux… Certes, l’usage qui en est<br />
fait et l’expérience utilisateur qui est<br />
proposée sont souvent semblables :<br />
on se connecte via l’interface ergonomique<br />
d’un terminal informatique à un<br />
outil de recherche afin de trouver un<br />
document électronique. Pourtant les<br />
back office d’une GED et d’un SAE<br />
n’ont réalité rien à voir... tout comme<br />
en pratique leurs finalités et leurs fonctionnalités.<br />
Une seconde idée reçue souvent entendue<br />
assure : « je n’ai pas besoin<br />
d’un SAE pour sauvegarder mes documents<br />
importants. » C’est tout aussi<br />
erroné. En effet, seul un système d’archivage<br />
électronique est à même de<br />
fournir un environnement physique et<br />
informatique sécurisé garantissant l’intégrité<br />
et la pérennité des documents<br />
probants de l’entreprise. Aucune GED<br />
ne pourra remplir cette mission. Or,<br />
ne pas être en mesure d’apporter la<br />
preuve, c’est faire courir des risques<br />
juridiques et financiers à l’entreprise...<br />
Enfin une troisième idée reçue dénonce<br />
: « une GED va compliquer ma<br />
recherche d’informations. » C’est encore<br />
faux. La finalité d’une GED est<br />
justement de permettre d’accéder facilement<br />
et rapidement au document<br />
recherché. Une gestion électronique<br />
de documents bien conçue facilitera<br />
donc les recherches des collaborateurs,<br />
sans accroître la complexité de<br />
la procédure d’accès aux documents.<br />
GED, SAE, qui fait quoi ?<br />
La finalité de ces outils diffère, car ils<br />
répondent à des besoins différents de<br />
l’entreprise. Il en est logiquement de<br />
même pour leurs fonctionnalités, qui<br />
permettent aisément de les distinguer.<br />
Les définitions même de ces deux outils<br />
diffèrent et nous renseignent sur<br />
leurs finalités respectives. Une gestion<br />
électronique de documents est un<br />
système de gestion de l’information<br />
permettant de classer et de décrire<br />
des documents. Un système d’archivage<br />
électronique est un système de<br />
conservation de l’information permettant<br />
de garantir la disponibilité, la confidentialité,<br />
l’intégrité et la pérennité des<br />
documents.<br />
La GED permet de faciliter le partage<br />
de l’information quand le SAE permet<br />
de garantir la confiance dans le contenu<br />
des documents. Partant la GED va<br />
être utilisée pour la gestion quotidienne<br />
des documents dans la conduite des<br />
affaires alors que le SAE assure la<br />
conservation sécurisée des seuls documents<br />
probants.<br />
Sur le poste de travail de l’utilisateur,<br />
le dispositif d’accès à la base des documents<br />
gérés par une GED prend la<br />
forme d’un logiciel banalisé, de plus en<br />
plus souvent aujourd’hui, un banal navigateur<br />
Web (Firefox, Internet Explorer,<br />
etc.). A l’inverse, un SAE respecte<br />
les normes NF Z 42-013 et ISO 461<br />
et repose sur un logiciel, des baies de<br />
stockage, un environnement sécurisé,<br />
etc.<br />
Leur complémentarité, un atout<br />
pour l’entreprise<br />
La GED et le SAE sont des outils ayant<br />
des finalités bien différentes : faciliter<br />
l’activité de l’entreprise pour la GED,<br />
la sécuriser pour le SAE. Il serait donc<br />
contreproductif d’essayer de substituer<br />
l’une à l’autre.<br />
Au contraire, chacun de ces outils<br />
gagne à avoir des fonctionnalités<br />
bien circonscrites à sa mission. Une<br />
GED sera d’autant plus facile à utiliser<br />
qu’elle n’aura pas à gérer les questions<br />
d’intégrité et de pérennité qui<br />
sont normalement du ressort du SAE.<br />
De même, la sélection des documents<br />
à conserver dans le SAE peut être facilitée<br />
par une GED bien pensée et bien<br />
gérée.<br />
Pour une efficacité maximale il est nécessaire<br />
de réfléchir à leur bonne articulation,<br />
en abordant de façon globale<br />
le besoin informationnel de l’entreprise<br />
qui lui-même, découle de son métier.<br />
Séverine Denys, responsable de l’activité<br />
AE, Locarchives<br />
Laurence Anouilh,<br />
consultante Locarchives<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 35
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
Dossier<br />
Le courriel, ce document<br />
qu’on oublie d’archiver…<br />
Les courriels professionnels sont des documents à part entière.<br />
Ils peuvent contenir des informations clés et engager<br />
la responsabilité de l’entreprise. Il est donc nécessaire sinon,<br />
indispensable de penser à les intégrer à la politique de<br />
gestion documentaire.<br />
Les courriels sont omniprésents dans<br />
les entreprises sauf… dans les archives.<br />
Lors de la mise en place d’une<br />
politique de gestion documentaire, une<br />
entreprise pense rarement à prendre<br />
en compte les messages électroniques<br />
que ce soit ceux émis ou reçus par les<br />
collaborateurs.<br />
Cet oubli est paradoxal étant donné<br />
l’importance prise par la messagerie<br />
électronique dans le monde professionnel.<br />
En effet, 38 % des collaborateurs<br />
reçoivent et traitent plus d’une<br />
centaine de courriels par jour.<br />
La conséquence de cette inflation de<br />
correspondances électroniques est<br />
par certains côtés, alarmante. Une<br />
grande partie du patrimoine informationnel<br />
d’une entreprise est désormais<br />
concentrée dans les comptes de messagerie<br />
électronique de ses collaborateurs.<br />
Cette situation peut générer des<br />
risques. Ainsi, lorsqu’un collaborateur<br />
est en déplacement, en vacances ou<br />
arrêté pour raison de santé, ses collègues<br />
ne peuvent évidemment pas<br />
accéder à sa messagerie, ce qui peut<br />
provoquer une déperdition d’informations.<br />
De plus, cette situation peut se<br />
révéler particulièrement dommageable<br />
lorsque les courriels sont susceptibles<br />
d’engager la responsabilité de l’entreprise.<br />
Un courriel a une valeur probante<br />
Depuis la loi du 13 mars 2000 en effet,<br />
un courriel, au même titre que tout écrit<br />
numérique, peut constituer une preuve<br />
juridique en cas de contentieux ou de<br />
litige.<br />
Conformément aux articles 1316-1 et<br />
4 du Code civil, un courriel a la même<br />
valeur probante qu’un document imprimé.<br />
Il doit cependant remplir deux<br />
conditions : son auteur doit être clairement<br />
identifié, par exemple par l’utilisation<br />
d’une signature électronique et il<br />
doit être établi et conservé de manière<br />
à pouvoir en garantir l’intégrité, par<br />
exemple par le stockage dans un système<br />
d’archivage électronique (SAE).<br />
Mais la jurisprudence récente dans<br />
les domaines du droit où la preuve est<br />
libre montre qu’une entreprise peut se<br />
voir opposer un courriel même s’il ne<br />
répond pas à ces deux critères (Cf.<br />
Cour de cassation, 2e chambre civile,<br />
27 novembre 2014, n°13- 27.797 et<br />
Cour de cassation<br />
Chambre sociale, 25 septembre 2013,<br />
n° 11-25.884).<br />
Il est donc nécessaire d’identifier de<br />
manière large les messages engageant<br />
la responsabilité de l’entreprise<br />
et les risques juridiques ou financiers<br />
qui en découlent.<br />
Pour une politique d’archivage des<br />
courriels<br />
L’objectif principal d’une bonne gestion<br />
des courriels est d’abord, de permettre<br />
d’identifier les documents engageants<br />
de l’entreprise et de garantir leur valeur<br />
probatoire et informationnelle ainsi que<br />
la pérennité de leur contenu, pendant<br />
la période où ils peuvent être utilisés.<br />
Elle vise également la réduction des<br />
coûts de stockage grâce à une gestion<br />
mieux maitrisée des volumes.<br />
Pour être efficace, la gestion des courriels<br />
doit combiner une organisation,<br />
Hervé Streiff, Locarchives<br />
des dispositifs techniques et un accompagnement<br />
des utilisateurs, levier<br />
indispensable à la réussite d’un tel<br />
projet. En résumé, la gestion des courriels<br />
est un projet d’entreprise qui doit<br />
être prévu, géré, planifié et administré<br />
comme tel.<br />
De par leur mission, les directions des<br />
systèmes d’information sont souvent<br />
les premières à tirer l’alarme en cas<br />
de saturation de l’espace de stockage<br />
dédié aux messageries et à demander<br />
aux utilisateurs de faire du tri dans<br />
leurs boites à lettres. Mais elles se<br />
cantonnent en général à l’aspect technique<br />
de leur mission, sans l’intégrer<br />
dans une réflexion globale sur la gestion<br />
documentaire de l’entreprise.<br />
C’est pourquoi il importe d’impliquer<br />
d’autres acteurs dans la gouvernance<br />
d’une politique d’archivage des courriels<br />
: la direction juridique, la direction<br />
des ressources humaines et surtout la<br />
direction générale puisqu’il s’agit d’un<br />
projet d’organisation transversal s’intégrant<br />
dans une stratégie globale de<br />
maîtrise des risques.<br />
Séverine Denys, responsable Archivage<br />
Electronique, Locarchives<br />
Hervé Streiff, responsable Conformité et<br />
Sécurité de l’Information, Locarchives<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 36
PERFORMANCE MÉTIERS<br />
Dossier<br />
Une externalisation<br />
responsable et solidaire ?<br />
Dans un contexte où les entreprises consacrent encore de<br />
5 % à 15 % de leur chiffre d’affaires à la gestion de leurs documents<br />
imprimés, il paraît stratégique de passer du papier<br />
au support électronique et d’en passer progressivement par<br />
la dématérialisation. Mais pourquoi ne pas en profiter pour<br />
miser sur l’économie sociale et solidaire comme le suggère<br />
Algo’Tech Informatique.<br />
Depuis plus de 15 ans, Algo’Tech Informatique<br />
développe des solutions logicielles<br />
à valeur ajoutée qui permettent<br />
aux industriels de sécuriser leurs installations<br />
techniques et, plus particulièrement,<br />
leurs infrastructures électriques.<br />
Algo’Tech Informatique équipe<br />
aujourd’hui plus de 1 500 clients en<br />
France et à l’international, avec de<br />
l’ordre de 4 500 licences installées<br />
dans les secteurs de l’aéronautique,<br />
de l’automobile, de la chimie-pharmacie,<br />
des organismes de contrôle, des<br />
bureaux d’études, des centres hospitaliers,<br />
etc.<br />
De façon plus globale, Algo’Tech Informatique<br />
se positionne, notamment,<br />
comme un prestataire proposant des<br />
solutions de gestion documentaire et<br />
de dématérialisation de la documentation<br />
imprimée, dédiées aux services<br />
techniques et de maintenance.<br />
Depuis l’automne 2014, l’entreprise<br />
propose des prestations de service de<br />
mise à jour des bases de données documentaires<br />
ainsi que, de création et<br />
de reprise des schémas des installations<br />
techniques. Ces prestations sont<br />
réalisées en partenariat avec deux<br />
entreprises de l’économie sociale et<br />
solidaire : STEP, entreprise d’insertion<br />
située à Pau dans les Pyrénées-Atlantiques<br />
et FMS, entreprise adaptée et<br />
solidaire basée à Saint- Geours-de-<br />
Maremne dans les Landes.<br />
Ce partenariat revêt une important<br />
toute particulière pour Algo’Tech, les<br />
valeurs de solidarité faisant partie de<br />
la charte d’engagement de cette entreprise<br />
auprès de ses clients. A travers<br />
cette offre de service, elle souhaite<br />
permettre à ses clients d’améliorer la<br />
sécurité et le maintien en conditions<br />
opérationnelles de leurs installations<br />
techniques, tout en étant dans une démarche<br />
sociale et solidaire. L’objectif<br />
est d’améliorer la qualité, l’efficacité et<br />
les temps d’intervention des services<br />
de maintenance.<br />
C’est aussi pour les donneurs d’ordre<br />
des grandes entreprises, qui placent la<br />
RSE au cœur de leurs préoccupations,<br />
un choix éthique et responsable.<br />
Une nouvelle offre de services en<br />
dématérialisation<br />
La nouvelle activité de services développée<br />
en partenariat avec les entreprises<br />
locales d’insertion STEP et l’entreprise<br />
adaptée et solidaire FMS, est<br />
opérationnelle depuis l’automne dernier.<br />
Algo’Tech a déjà convaincu plusieurs<br />
clients, parmi les différentes entités<br />
du groupe Nestlé, EDF ou DSM,<br />
pour n’en citer que quelques-uns.<br />
Quatre personnes ont été recrutées et<br />
formées chez les partenaires et elles<br />
sont complètement opérationnelles<br />
à ce jour. En 2015, l’objectif est de<br />
déployer cette offre sur toute la base<br />
de clients et de constituer une équipe<br />
de dix personnes à temps plein chez<br />
STEP et FMS. « Nous offrirons ainsi<br />
à nos clients flexibilité et possibilité de<br />
faire face à des surcharges de travail<br />
grâce à l’intervention de professionnels<br />
aguerris dans le respect de valeurs<br />
de solidarité et ce, à des coûts compétitifs<br />
» déclare Jean-Michel Petolat,<br />
Jean-Michel Petolat, pdg d’Algo’Tech Informatique<br />
ancien de la direction de Capgemini et<br />
aujourd’hui président directeur général<br />
d’Algo’Tech Informatique.<br />
Kenny Bertonazi, directeur de l’entreprise<br />
d’insertion STEP, témoigne :<br />
« grâce au partenariat avec Algo’Tech,<br />
nous avons pu développer une activité<br />
qui restait jusqu’alors embryonnaire, le<br />
dessin technique. Cette nouvelle activité<br />
permet de pouvoir construire des<br />
parcours d’insertion plus qualitatifs<br />
en y associant, notamment, de la formation<br />
dispensée par Algo’Tech. Elle<br />
permet donc d’envisager une insertion<br />
plus durable de nos collaborateurs à<br />
l’issue de leurs deux années de travail<br />
dans notre entreprise. »<br />
Selon Cyril Gayssot, directeur de l’entreprise<br />
adaptée et solidaire, FMS :<br />
« notre collaboration avec Algo’Tech, à<br />
la fois complémentaire et collégiale, se<br />
déroule parfaitement bien. La montée<br />
en charge est progressive et maîtrisée.<br />
Aujourd’hui, nous arrivons à une phase<br />
de maturité, les premiers livrables ont<br />
donné entière satisfaction à nos clients<br />
qui ont qualifié notre travail comme<br />
étant du niveau d’un bureau d’études…<br />
A ce jour, nous avons créé deux emplois<br />
auprès de personnes en situation<br />
de handicap. D’un point de vue social,<br />
notre collaboration est une victoire ! »<br />
Thierry PIGOT<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 37
Étude de Cas BSI Outscale<br />
Avec BSI, mettez vos informations confidentielles<br />
en sécurité grâce à la norme ISO/IEC 27001:2013<br />
sur le Management de la Sécurité de l’Information<br />
Outscale, nouveau fournisseur de services Cloud Outscale délivre aux entreprises les plus hauts<br />
en France à l’international, a été certifié conforme standards de performance et de qualité en matière<br />
à la norme ISO/IEC 27001:2013 par le Groupe BSI. de services Cloud IaaS de Classe Entreprise.<br />
Edouard Camoin, Responsable <strong>Qualité</strong> et Sécurité, Outscale assure la puissance et la disponibilité<br />
répond à quelques questions au sujet de cette des ressources en temps réel dans le Cloud et la<br />
certification.<br />
sécurisation des données. Sa présence dans les<br />
Pour plus d’informations sur la norme meilleurs ISO 39001, centres de merci données de contacter en Europe, aux BSI États- au 01 55<br />
BSI est tout rendez-vous simplement sur l’organisme bsigroup.fr de<br />
Unis et en Asie, lui permet d’opérer les ressources<br />
normalisation qui aide les organisations à faire informatiques de ses clients dans le monde entier.<br />
de l’excellence une habitude. Nous le réalisons Son logiciel propriétaire Tina OS permet de piloter<br />
grâce à une gamme unique de produits et de et d’automatiser une infrastructure Cloud tout en<br />
services, qui vous permet en premier de lieu répondant aux standards du marché, grâce<br />
de comprendre en quoi consiste la meilleure à une compatibilité avec le service Amazon EC2.<br />
pratique, comment y arriver et finalement<br />
Les principales missions de l’Institut pour<br />
intégrer l’excellence comme une habitude<br />
Outscale sont les suivantes :<br />
constante au sein de votre organisation.<br />
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des clients que nous offrons, sont la différence • les audits de certification ISO/IEC 27001<br />
qui importe le plus pour nos clients au niveau • l’accompagnement<br />
mondial - en améliorant leur business.<br />
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QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 38
Comment avez-vous découvert<br />
la la norme ISO/IEC 27001 ? ?<br />
Edouard Camoin. Le Le Président d’Outscale,<br />
Laurent Seror, a connu a la la norme ISO/IEC<br />
27001 lors lors du du rachat de de sa sa précédente<br />
société AGARIK par par BULL, qui qui était, était, à cette à cette<br />
époque, en en plein plein process de de certification.<br />
Pour quelles raisons vous a-t-il paru<br />
important d’initier un un processus<br />
de de certification ISO/IEC 27001 ? ?<br />
Edouard Camoin. Il nous Il nous a paru a paru important<br />
d’initier un un processus de de certification ISO/ ISO/<br />
IEC IEC 27001 pour pour rassurer nos nos clients sur sur la la<br />
qualité de de notre infrastructure et et de de nos nos<br />
services.<br />
Également, la la certification obtenue évite évite<br />
aux aux entreprises futures clientes d’effectuer<br />
un un audit audit sur sur le le perimètre concerné.<br />
Selon vous, en en quoi quoi la la norme<br />
ISO/IEC 27001 répond aujourd’hui<br />
aux aux besoins des des entreprises ou ou<br />
institutions désireuses de de renforcer,<br />
ou ou de de mettre en en place des des actions<br />
efficaces en en matière de de sécurité de de<br />
l’information ? ?<br />
Edouard Camoin. La La norme ISO/IEC 27001<br />
fournit un un guide de de bonnes pratiques et et<br />
pousse à mettre à en en place un un système de de<br />
management du du SI SI : gestion : du du risque,<br />
revue du du risque, point point de de contrôle de de<br />
sécurité à mettre à en en oeuvre…<br />
Grâce à cette à cette norme, les les entreprises<br />
ont ont une une manière rigoureuse de de gérer gérer<br />
leur leur sécurité en en interne et et assurer les les<br />
clients qu’une gestion de de la la sécurité est est<br />
correctement mise mise en en oeuvre.<br />
Au Au vu vu du du périmètre certifié par par<br />
BSI, BSI, et et de de votre activité, pour<br />
34 11 quelles 40 ou raisons pensez-vous qu’un<br />
processus de de certification ISO/IEC<br />
27001 est-il important ? ?<br />
Edouard Camoin. Le Le périmètre défini pour pour<br />
Outscale concerne l’infrastructure,<br />
les les opérations, les les services sales sales & marketing. & Concernant l’infrastructure, cela cela apporte<br />
aux aux clients l’assurance qu’un certain<br />
nombre de de bonnes pratiques en en matière de de<br />
sécurité sont sont mise mise en en oeuvre.<br />
Concernant les les services Sales & Marketing, & nous nous estimons que que la la sécurité doit doit débuter<br />
par par là là car car ce ce sont sont les les premières personnes<br />
face face aux aux clients. Tout Tout ce ce qui qui expose le le client<br />
doit doit être être protégé.<br />
Pourquoi avez-vous choisi BSI BSI ? ?<br />
Edouard Camoin. Le Le choix s’est s’est porté<br />
sur sur BSI BSI : :<br />
• parce • que que c’est c’est un un certificateur<br />
international<br />
• parce • que que c’est c’est le le fondateur de de la la norme<br />
• de • de par par sa sa réputation<br />
Comment s’est réalisé le le processus<br />
de de préparation à à la la certification ? ?<br />
Et Et par par quelles étapes avez-vous<br />
dû dû passer ? ?<br />
Edouard Camoin. Au Au moment de de la la<br />
fondation d’Outscale, nous nous nous nous sommes<br />
préparés en en interne et et avons procédé à à<br />
une une analyse des des risques avec avec le le concours<br />
d’un d’un prestataire. Nous Nous avons fait fait un un<br />
premier audit audit interne de de notre SMSI SMSI qui qui<br />
nous nous a révélé a des des points d’amélioration.<br />
Nous Nous avons ensuite procédé à une à une réimplémentation<br />
car car la la norme avait avait<br />
ré-<br />
changée, passant de de ISO/IEC 27001:2005<br />
à ISO/IEC à 27001:2013. Nous Nous avons alors alors<br />
procédé à un à un second audit audit interne de de notre<br />
SMSI. C’est C’est à ce à ce moment que que nous nous avons<br />
fait fait le le choix de de BSI. BSI. Le Le pré-audit nous nous a a<br />
appris que que nous nous pouvions être être certifié si si<br />
nous nous réajustions certains points. Enfin, nous nous<br />
avons passé les les audits de de certification : :<br />
documentaire et et processus.<br />
Quels types de de services votre<br />
organisme de de certification a a pu pu<br />
vous proposer pour avancer<br />
durant la la phase d’implémentation ? ?<br />
Et Et que que vous ont-ils apporté ? ?<br />
Edouard Camoin. Notre organisme<br />
de de certification nous nous a proposé a un un<br />
pré-audit SMSI, ce ce qui qui nous nous a permis a de de<br />
concentrer les les efforts aux aux bons bons endroits.<br />
Il nous Il nous a également a proposé du du conseil<br />
à l’implémentation à et et un un événement de de<br />
remise de de certification qui qui a permis a de de<br />
valoriser les les équipes et et de de communiquer<br />
cette cette certification aux aux parties prenantes : :<br />
nos nos actionnaires, les les média, le le marché.<br />
Comment avez-vous, ainsi que que<br />
vos vos équipes, vécu les les audits de de<br />
certification BSI BSI ? ?<br />
Ceux-ci, au-delà d’un d’un avis avis positif<br />
pour la la certification, ont-ils apporté<br />
une une valeur ajoutée qui qui vous sera sera<br />
utile pour l’entreprise ? ?<br />
Edouard Camoin. Les Les audits de de certification<br />
BSI BSI nous nous ont ont beaucoup apporté en en<br />
termes de de pédagogie, de de conseil et et<br />
d’accompagnement. Ils Ils nous nous ont ont également<br />
permis de de mettre en en valeur le le SMSI SMSI et et cela cela<br />
bien bien au-delà de de l’audit.<br />
Comment le le processus<br />
d’implémentation et et de de préparation<br />
à à la la certification ISO/IEC 27001<br />
a-t-il été été perçu par par les les collaborateurs<br />
d’Outscale ? ?<br />
Edouard Camoin. C’était difficile au au départ<br />
car car cela cela était était vu vu comme une une contrainte en en<br />
interne. Mais Mais ils ils y ont y ont vu vu les les bénéfices et et<br />
les les voient même aujourd’hui jour jour après<br />
jour jour grâce à des à des processus bien bien défini<br />
et et des des méthodes communes de de travail.<br />
Qu’attendez-vous dans le le temps<br />
de de la la mise en en place d’un d’un système<br />
de de management ISO/IEC 27001<br />
au au sein sein d’Outscale ? ?<br />
Edouard Camoin. Nous Nous attendons une une<br />
fiabilité permanente dans dans la la manière<br />
de de travailler et et l’amélioration continue<br />
des des méthodes communes de de travail.<br />
Quels conseils donneriez-vous<br />
à à des des institutions ou ou entreprises<br />
qui qui aujourd’hui se se posent<br />
des des questions sur sur la la norme<br />
ISO/IEC 27001 ? ?<br />
Edouard Camoin. Nous Nous le le conseillons<br />
aux aux entreprises voulant améliorer leur leur<br />
organisation interne.<br />
L’entreprise se se lançant dans dans ce processus<br />
doit doit accepter de de rentrer dans dans une une rigueur<br />
et et un un travail d’équipe.<br />
Cela Cela convient aux aux entreprises qui qui veulent<br />
s’engager vers vers une une croissance durable de de<br />
leur leur entreprise.<br />
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QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 39
GESTION DE LA QUALITÉ<br />
Avis d’expert<br />
En 2015, la logistique<br />
sera innovante ou ne sera pas<br />
Limiter les risques d’erreurs et les confusions, réduire les<br />
délais d’attente et les temps de non-production, les objets<br />
connectés peuvent se muer en auxiliaires précieux pour<br />
l’optimisation de la logistique. Dans le transport des marchandises,<br />
l’optimisation a aussi un effet bénéfique pour<br />
l’environnement.<br />
Les objets connectés vont s’affirmer<br />
comme le fer de lance de l’optimisation<br />
logistique. La force des objets<br />
connectés est de générer de l’information<br />
et de la rendre accessible en<br />
temps réel. Cet atout peut être récupéré<br />
par l’ensemble de la chaîne logistique<br />
aussi bien pour garantir à ses<br />
responsables une visibilité en temps<br />
réel des flux, pour tracer l’histoire<br />
d’un produit depuis sa conception<br />
à sa consommation en passant par<br />
son transport, pour procéder à une<br />
maintenance proactive ou renforcer<br />
la standardisation et la sécurité.<br />
Par exemple, l’heure d’arrivée estimée<br />
1 du chargement à destination qui<br />
permet au destinataire de s’organiser<br />
pour limiter le temps d’attente du<br />
camion sur le site, constitue un cas<br />
d’application extrêmement pertinent<br />
d’exploitation des données en provenance<br />
des objets connectés pour la<br />
logistique. Grâce à ces derniers, cette<br />
heure serait définie précisément par<br />
le croisement de données issues de<br />
la géolocalisation des camions (camions<br />
connectés), de prévisions de<br />
trafic provenant de sources tierces<br />
(communauté d’abonnés à un opérateur<br />
téléphonique ou à un système<br />
communautaire) et de données sociales<br />
du chauffeur. Soit un gain de<br />
temps et d’efficacité.<br />
« Dans les entrepôts, les objets connectés sont en passe de favoriser l’optimisation logistique »<br />
Mais ce n’est pas tout ! Y compris<br />
dans l’entrepôt, les objets connectés<br />
sont en passe de favoriser l’optimisation<br />
logistique. Certains prestataires<br />
ont commencé à équiper leurs<br />
préparateurs de commandes de lunettes<br />
connectées enrichies d’applications<br />
logistiques industrielles, afin<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 40
GESTION DE LA QUALITÉ<br />
de les guider visuellement à travers<br />
les méandres de l’entrepôt pour gagner<br />
du temps. D’autres envisagent<br />
l’usage de drones d’intérieur afin<br />
d’automatiser les inventaires. L’intérêt<br />
de ces dispositifs ? Réduire les<br />
temps non-productifs et les risques<br />
d’erreurs, améliorer la productivité et<br />
la qualité.<br />
2015 ou l’année du décollage du<br />
Big Data dans la logistique<br />
Si dans certains secteurs le doute<br />
subsiste à propos de la pertinence<br />
du Big Data, la logistique n’est pas<br />
dans ce cas. En effet, la collecte et<br />
l’analyse des données temps réel et<br />
statistiques peuvent offrir une aide<br />
concrète à la prise de décision notamment<br />
en cas de perturbation de la<br />
chaîne logistique.<br />
Les données temps réel permettent<br />
de calculer précisément les tournées<br />
de centre-ville en tenant compte, par<br />
exemple, des perturbations sur le trajet<br />
liées aux fermetures de routes, aux<br />
déviations, aux éléments de synchronisation<br />
des feux tricolores ou encore<br />
à la disponibilité des espaces logistiques<br />
urbains. Alors que les données<br />
statistiques, utilisées par des acteurs<br />
majeurs tels que DHL ou Amazon,<br />
rendent possible la prévision des volumes<br />
de charge ou les ventes à venir<br />
pour mieux anticiper les ressources<br />
logistiques nécessaires à leur traitement.<br />
Que manque-t-il pour que ces applications<br />
se généralisent ? La connexion<br />
de tous les acteurs pour collecter les<br />
données, produire les programmes<br />
performants d’analyse correspondants<br />
et in fine les transmettre aux<br />
parties prenantes. Des conditions qui<br />
pourraient commencer à être réunies<br />
dans les prochains mois…<br />
La logistique verte va prendre des<br />
couleurs<br />
Cette année, la mairie de Paris va<br />
présenter son schéma directeur<br />
2015-2020 de la ville intelligente et<br />
durable et la France accueillera la<br />
21e conférence du climat. Ces initiatives,<br />
qui symbolisent la volonté<br />
politique de prendre à bras le corps<br />
le problème environnemental dans<br />
toutes ses composantes, auront nécessairement<br />
un impact sur la chaîne<br />
logistique et son verdissement. A quoi<br />
pourrait ressembler une logistique<br />
verte ? Plusieurs pistes sont à l’étude.<br />
Le format hub logistique de proximité<br />
permettant de livrer les centres<br />
ville avec des petits véhicules est un<br />
concept intéressant, emblématique<br />
de la logistique urbaine verte. Si le<br />
choix du mode de livraison amont est<br />
idéalement dans ce schéma fluvial et<br />
ferré, comme l’illustre des enseignes<br />
telles que Franprix ou Monoprix, l’organisation<br />
du flux en aval, au-delà du<br />
choix des véhicules, donne lieu à de<br />
nombreuses interrogations concernant<br />
le moyen le plus efficace de réduire<br />
l’empreinte écologique globale<br />
de la livraison : faut-il faire cohabiter<br />
dans les tournées la livraison des<br />
commerces et des particuliers ? Fautil<br />
organiser des boucles complètes<br />
comprenant la livraison et la collecte<br />
pour les retours d’articles ? Comment<br />
organiser les espaces logistiques urbains<br />
pour opérer les livraisons de<br />
manière efficace ?<br />
La mise en place d’une logistique<br />
centralisée au sein des zones commerciales<br />
ou centres commerciaux<br />
constitue une autre piste riche en<br />
avantages. Au-delà des bénéfices<br />
écologiques évidents, cet enchevêtrement<br />
du lieu de vente et du centre<br />
logistique permettrait de proposer un<br />
Isabelle Badoc<br />
accès de réception unique et spécialisé<br />
pour les transporteurs, faciliterait<br />
la mutualisation des flux en amont et<br />
des opérations de livraison et libérerait<br />
de la surface commerciale en<br />
constituant une zone de stockage des<br />
marchandises en lieu et place des réserves<br />
magasin. Dans le cadre de ce<br />
dispositif, les magasins appelleraient<br />
depuis ce hub de proximité les quantités<br />
souhaitées à une fréquence de<br />
deux fois par jour… Comme les pharmacies<br />
!<br />
Sous l’impulsion du développement<br />
de nouvelles technologies et sous la<br />
pression des enjeux environnementaux,<br />
le secteur de la logistique s’apprête<br />
à subir des changements profonds.<br />
Certains donneront même lieu<br />
aux tendances précitées. Et l’enjeu<br />
pour les acteurs de ce secteur sera<br />
de s’y adapter au plus vite sous peine<br />
d’être irrémédiablement dépassées.<br />
Isabelle Badoc, responsable de la<br />
gamme Generix Collaborative Supply<br />
Chain chez Generix Group<br />
1<br />
Abrégé en ETA, de l’anglais Estimated Time of Arrival<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 41
OUTILS<br />
Avis d’expert<br />
La personnalisation des nouvelles<br />
technologies, l’avenir de l’entreprise<br />
Le secteur de l’informatique évolue rapidement, c’est un<br />
fait. Les nouvelles technologies ne sont pas seulement plus<br />
simples à utiliser qu’auparavant : elles sont devenues une<br />
extension de notre personnalité. La prochaine étape est de<br />
maîtriser ce lien fort et « émotionnel » avec les terminaux<br />
et les applications dans l’entreprise. Une fois cet objectif<br />
atteint, les entreprises pourront accroître leur productivité<br />
et renforcer leur collaboration.<br />
Ces appareils ont défini une nouvelle<br />
norme pour les futures tendances<br />
technologiques. La puissance de l’informatique<br />
est immense, même pour<br />
les tâches les plus simples. Il y a vingt<br />
ans, on se débarrassait des moustiques<br />
avec un journal enroulé : maintenant<br />
il y a une application pour ça.<br />
En somme, nous vivons donc dans un<br />
monde radicalement différent.<br />
Vidéoconférences, gestion des<br />
comptes en banque, lecture de livres,<br />
jeux, messagerie instantanée avec<br />
des amis, écoute de musique... la<br />
liste de nos nouvelles capacités est<br />
longue. Comment ne pas tisser un lien<br />
émotionnel avec de tels appareils ?<br />
De professionnels chaque jour plus nombreux, mettent leur ordinateur et leur<br />
smartphone personnel au service de l’organisation qui les emploie<br />
En l’espace d’une génération, nous<br />
avons pu assister à une véritable révolution<br />
dans le domaine des nouvelles<br />
technologies. Nous sommes<br />
passés des mainframes aux environnements<br />
client-serveur avant de<br />
voir progresser la mobilité grâce aux<br />
ordinateurs portables et nous avons<br />
assisté à ce qui restera probablement<br />
comme l’avancée la plus marquante<br />
de l’histoire récente : le lancement de<br />
l’iPhone en 2007. Une chose est sûre :<br />
beaucoup de choses ont changé.<br />
Il serait bien entendu naïf de notre part<br />
de penser que cette transformation<br />
accélérée de notre vie professionnelle<br />
quotidienne a désormais pris fin. Bien<br />
d’autres changements restent à venir.<br />
Apple nous a offert, en tant que<br />
consommateurs, la possibilité de<br />
prendre une technologie de pointe et<br />
de l’utiliser pour nous rendre la vie<br />
plus agréable. Depuis, de plus en<br />
plus de services et d’applications ont<br />
évolué et créé un lien émotionnel fort<br />
avec les utilisateurs. Désormais, qui<br />
pourrait honnêtement affirmer pouvoir<br />
se passer allègrement de son iPhone<br />
ou de son Samsung Galaxy et autre<br />
smartphone dernier cri ?<br />
À quelles répercussions faut-il s’attendre<br />
dans le milieu professionnel ?<br />
La consumérisation de l’informatique<br />
a eu un impact. Paul Maritz, directeur<br />
stratégique chez EMC et ancien CEO<br />
de VMware, soutient d’ailleurs que la<br />
qualité « grand public » est amenée à<br />
devenir la nouvelle référence.<br />
Désormais, l’importance de disposer<br />
de l’information au bout des doigts est<br />
si grande que ce qui correspondait auparavant<br />
aux technologies de niveau<br />
professionnel, est aujourd’hui appelé<br />
simplement nouvelles technologies.<br />
Ce que le grand public possède entre<br />
les mains aujourd’hui, est également<br />
ce qu’il utilisera en entreprise. L’attachement<br />
existe déjà et ces appareils<br />
sont plus que suffisants dans le cadre<br />
de leurs missions.<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 42
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Le pouvoir pour le peuple<br />
L’influence des nouvelles technologies destinées aux particuliers<br />
sur les caractéristiques de celles utilisées au travail<br />
a provoqué l’émergence du BYOD (Bring Your Own Device<br />
soit en français, « venez avec votre équipement »). Si cette<br />
évolution a parfois été observée en raison de l’inadéquation<br />
ou de l’indigence des appareils technologiques fournis par<br />
l’entreprise, elle résulte le plus souvent du refus de la part<br />
d’un employé de rompre le lien existant avec son équipement<br />
personnel.<br />
Quelle que soit la motivation menant au BYOD, le résultat<br />
est que les décisions concernant le matériel utilisé en entreprise<br />
sont de plus en plus rarement prises par l’entreprise<br />
elle-même.<br />
C’est une preuve de plus que le grand public exerce une<br />
influence jamais vue auparavant sur l’informatique en entreprise.<br />
Qu’il s’agisse d’iOS ou d’Android, l’utilisation d’un<br />
appareil mobile change les dynamiques de communication,<br />
de collaboration et d’utilisation de données.<br />
La sécurité est reine<br />
Les DSI sont préoccupés par la sécurité des données. Rien<br />
n’est possible tant qu’elle n’est pas garantie. Les problématiques<br />
liées à la gestion simultanée de la sécurité des données<br />
et de leur accessibilité sont évidemment complexes.<br />
Cependant, une stratégie focalisée sur la conteneurisation,<br />
et livrant des kits de développement logiciels (SDK) répondant<br />
aux besoins en matière de sécurité ainsi que l’encapsulation<br />
simple d’applications peut atteindre cet objectif.<br />
Les entreprises peuvent alors progresser vers l’étape suivante<br />
: l’utilisation de la mobilité sécurisée pour effectuer<br />
leur transformation. Les employés disposent des appareils<br />
de leur choix, et certains analystes pensent que d’ici deux<br />
ans, 80 % de la population de l’Europe et des États-Unis<br />
possèdera un smartphone. Désormais, les départements<br />
informatiques des entreprises disposent eux aussi des<br />
moyens leur permettant de sécuriser cette mobilité.<br />
Nous sommes arrivés à l’étape intéressante pour les entreprises<br />
: celle où elles peuvent être libres et créer un environnement<br />
informatique tirant parti de l’affection des consommateurs<br />
pour leur appareil. Elles ont ainsi l’opportunité<br />
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QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 44
OUTILS<br />
d’atteindre des niveaux de productivité,<br />
d’efficacité et de collaboration sans<br />
précédent.<br />
Le premier objectif est d’associer<br />
les appareils et les préférences des<br />
consommateurs-employés avec les<br />
applications nécessaires à leurs métiers.<br />
Les logiciels professionnels ont<br />
été initialement conçus pour être utilisés<br />
sur un bureau, avec un clavier<br />
et une souris. La mobilité supprime<br />
ces éléments de l’équation et pose<br />
une problématique différente. Selon<br />
un rapport d’Infonetics Research sur<br />
la sécurité mobile, près d’un million<br />
d’applications conçues pour Android<br />
intègreront le monde de l’entreprise<br />
cette année (www.infonetics.com).<br />
Associer les employés à un modèle<br />
d’informatique d’entreprise<br />
Ainsi, pour satisfaire les collaborateurs<br />
désirant utiliser davantage leurs<br />
smartphones et leurs tablettes, et<br />
habitués à un grand nombre d’applications<br />
spécifiques dans leur vie personnelle,<br />
les entreprises n’ont qu’une<br />
seule solution de disponible : leur<br />
fournir des applications !<br />
Il peut s’agir de développer des applications<br />
personnalisées pour des<br />
processus métiers spécifiques, de<br />
recourir aux applications sécurisées<br />
disponibles dans le commerce ou de<br />
mettre en place leur propre place de<br />
marché d’applications. Cette dernière<br />
option permet aux départements informatiques<br />
d’exercer un contrôle sur<br />
leurs systèmes d’information à un niveau<br />
impossible à atteindre dans un<br />
scénario de BYOD classique.<br />
Les départements informatiques ne<br />
peuvent pas contrôler les appareils<br />
personnels de leurs employés et,<br />
dans la plupart des cas, ne peuvent<br />
pas maîtriser les données entrantes<br />
pas plus que leur destination après<br />
qu’elles aient transité sur ces appareils.<br />
La solution n’est pas de tout<br />
contrôler. Il s’agit plutôt de créer un<br />
environnement informatique qui soit<br />
conforme au besoin de l’utilisateur<br />
tout en répondant aux objectifs de<br />
l’entreprise.<br />
Prenons l’exemple de Facebook en<br />
tant qu’application populaire auprès<br />
des utilisateurs. Quelles sont les raisons<br />
d’un tel succès ? La première<br />
raison est évidemment le fait que leurs<br />
amis utilisent également cette application.<br />
Pourquoi ? Parce qu’ils peuvent<br />
communiquer les uns avec les autres<br />
par messagerie instantanée ou à<br />
l’aide de courriels. Ils peuvent également<br />
partager leurs photos, leurs vidéos,<br />
des liens vers des articles qu’ils<br />
apprécient et toute autre chose jugée<br />
intéressante.<br />
Portons ces éléments dans le milieu<br />
professionnel. En quoi des outils tels<br />
que Salesforce Chatter ou Microsoft<br />
Sharepoint sont-ils si différents de ce<br />
que propose Facebook aux particuliers<br />
? Si vous les rendez accessibles<br />
sur les terminaux mobiles des collaborateurs<br />
et si vous vous assurez qu’ils<br />
soient adaptés à la plate-forme, il y a<br />
de bonnes chances qu’ils soient effectivement<br />
utilisés.<br />
La bonne nouvelle est qu’une fois ce<br />
type d’outils sécurisés à l’aide d’un<br />
conteneur, ils peuvent être supervisés<br />
et gérés. Les équipes informatiques<br />
peuvent analyser leur utilisation tout<br />
en contrôlant simultanément les données<br />
disponibles et leurs destinations.<br />
Comme énoncé plus haut, il est impossible<br />
de contrôler ce que fait un<br />
Florian Bienvenu<br />
collaborateur... ou alors indirectement.<br />
Si vous parvenez à mettre en place<br />
un environnement contrôlé au sein<br />
duquel vos employés travaillent sereinement,<br />
vous serez alors arrivé sur la<br />
terre promise de l’informatique.<br />
Simplifier la transformation d’entreprise<br />
?<br />
Il n’existe pas de méthode simple afin<br />
de transformer fondamentalement<br />
le fonctionnement d’une entreprise.<br />
Ce n’est jamais simple. Cependant,<br />
connaître la direction à prendre et l’itinéraire<br />
pour y arriver est assurément<br />
utile.<br />
La mobilité a déjà modifié le comportement<br />
des collaborateurs mais très<br />
peu d’entreprises ont réellement intégré<br />
cette évolution au sein d’une véritable<br />
stratégie de mobilité, et surtout,<br />
afin d’en faire un avantage concurrentiel.<br />
Cessons d’obliger les employés à<br />
mettre de côté leur forte relation avec<br />
leur smartphone et mettons plutôt ce<br />
lien au profit de l’entreprise.<br />
Florian Bienvenu, vice-président UK,<br />
Europe Centrale, Europe du Sud et<br />
Moyen Orient de Good Technology<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 45
OUTILS<br />
Système d’information<br />
La sécurité informatique prête pour<br />
l’externalisation ?<br />
Alors que la sécurisation des entreprises face aux cyber-attaques<br />
gagne en complexité, une étude commanditée par<br />
Fortinet démontre que les décideurs informatiques, plutôt<br />
que de s’orienter vers une sécurisation réalisée en interne,<br />
privilégient plutôt les services de sécurité managés.<br />
À l’occasion d’une étude menée auprès<br />
de plus de 1 600 décideurs informatiques<br />
au sein de grandes entreprises,<br />
ces derniers révèlent un appétit<br />
croissant pour les services de sécurité<br />
managés. Ainsi, un quart d’entre eux<br />
déclare que l’externalisation partielle<br />
ou totale de leur sécurité informatique<br />
auprès de fournisseurs de services<br />
managés constitue l’initiative la plus<br />
importante pour faire face aux menaces<br />
de plus en plus complexes et<br />
nombreuses qui pèsent sur leur organisation.<br />
Plus de 75% des décideurs estiment<br />
que les fonctions de pare-feu, de prévention<br />
d’intrusions et de protection<br />
de leur messagerie électronique sont<br />
éligibles à l’externalisation. Ces fonctionnalités<br />
basiques, depuis longtemps<br />
considérées comme pouvant être déléguées<br />
à un partenaire externe de<br />
confiance, sont désormais rejointes<br />
par des fonctionnalités plus évoluées<br />
telles que l’authentification, les analyses<br />
pour une protection de type ATP<br />
(Advanced Threat Protection), voire<br />
la protection contre les attaques par<br />
déni de service (DDoS ou, distributed<br />
denial-of-service). Aujourd’hui, les décideurs<br />
informatiques sont minoritaires<br />
à penser que les fonctions de sécurité<br />
les plus évoluées ne peuvent être externalisées<br />
auprès d’un prestataire de<br />
service de management de la sécurité<br />
informatique ou MSSP (Managed Security<br />
Service Provider).<br />
Un revirement des mentalités<br />
Neuf DSI interrogés sur dix indiquent<br />
que les menaces actuelles, plus complexes<br />
et plus fréquentes, rendent leur<br />
mission de sécurité plus ardue qu’il y<br />
a un an. Les attaques d’envergure et<br />
autres scandales de sécurité nationale,<br />
ont fait la « Une » de nombreux<br />
médias dans le monde. Cette médiatisation<br />
a incité les directions générales<br />
à prendre davantage conscience des<br />
problématiques de sécurité informatique,<br />
avec comme conséquence, une<br />
implication plus forte de leur part dans<br />
cette discipline et une plus grande<br />
pression sur les décideurs informatiques.<br />
Ainsi, selon ces mêmes décideurs, la<br />
pression des directions générales pour<br />
assurer la sécurité de leur entreprise<br />
a progressé de presque d’un tiers au<br />
cours des douze derniers mois, rendant<br />
ainsi la sécurité primordiale et<br />
prioritaire par rapport aux nombreuses<br />
autres initiatives métier.<br />
À cet état des lieux, s’ajoutent les exigences<br />
de sécuriser la mobilité des<br />
collaborateurs et de protéger le Big<br />
Data. On comprend mieux le poids qui<br />
pèse sur les professionnels de l’informatique,<br />
les incitant à réévaluer leurs<br />
objectifs pour atteindre cette résilience<br />
face à des cyber-menaces particulièrement<br />
dynamiques.<br />
Ainsi, 90 % des décideurs informatiques<br />
déclarent avoir été encouragés<br />
à étudier de nouveaux investissements<br />
en matière de sécurité et à repenser<br />
leur stratégie de sécurité, compte tenu<br />
des problématiques de confidentialité<br />
des données et des projets de sécurité<br />
autour du Big Data.<br />
Il n’est donc guère surprenant que<br />
cette migration vers les services de<br />
sécurité managés soit moins justifiée<br />
par des critères financiers et de ressources,<br />
et davantage par le besoin<br />
d’une infrastructure de sécurité exhaustive,<br />
performante et hautement<br />
disponible.<br />
La gestion de cyber-menaces complexes<br />
en constante augmentation,<br />
constitue la principale raison qui encourage<br />
l’externalisation, pour la moitié<br />
des personnes interrogées. Parmi<br />
les autres raisons citées, viennent, de<br />
manière hiérarchique, les défis liés à la<br />
confidentialité des données, un modèle<br />
économique plus adapté pour la sécurité<br />
et, la carence de compétences et de<br />
ressources adéquates en interne.<br />
Alors que les avantages de l’externalisation<br />
des infrastructures et des applications<br />
sont compris depuis longtemps,<br />
la migration vers des services<br />
de sécurité managés a souvent été freinée<br />
compte tenu des craintes liées à<br />
la délégation de cette fonction critique.<br />
Cette inquiétude est surtout palpable<br />
au sein des grandes entreprises. Néanmoins,<br />
l’attitude des décideurs IT est en<br />
train d’évoluer, face à la réalité de devoir<br />
lutter contre des menaces toujours<br />
plus complexes et fréquentes.<br />
L’externalisation acceptée même<br />
pour un besoin personnel<br />
Lorsqu’ils sont interrogés sur leurs<br />
habitudes personnelles en matière<br />
sécurité, 56 % des répondants s’es-<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 46
OUTILS<br />
timent prêts à confier leurs propres<br />
données personnelles à un fournisseur<br />
de services qui externalise la sécurité<br />
informatique. Cet essor des offres asa-service<br />
dans nos vies personnelles<br />
incite sans doute les décideurs informatiques<br />
à se sentir plus en confiance<br />
face à l’adoption des services hébergés<br />
partagés via Internet (cloud). Ils reconnaissent<br />
ainsi, qu’avec une stratégie<br />
d’externalisation pertinente et une<br />
prise de décision éclairée, la sécurité<br />
informatique peut également s’inscrire<br />
dans un tel modèle.<br />
Bien sûr, l’idée de confier la sécurité<br />
informatique, et notamment les fonctionnalités<br />
complexes, à un prestataire<br />
externe, nécessite un haut niveau de<br />
confiance et des assurances. Pour les<br />
décideurs informatiques interrogés,<br />
c’est la réputation d’un MSSP sur le<br />
marché des grandes entreprises qui<br />
compte le plus dans la décision conduisant<br />
à le retenir.<br />
Au-delà de cette réputation – facteur<br />
décisionnel le plus important – d’autres<br />
critères sont pris en compte dans le<br />
choix d’un fournisseur : le panel de<br />
services offerts, suivi de l’envergure<br />
mondiale du fournisseur et enfin, les<br />
accords de niveau de services proposés.<br />
Alors que les menaces ont continué à<br />
évoluer au cours des douze derniers<br />
mois, il n’est guère surprenant que<br />
les entreprises de toutes tailles se<br />
penchent de plus en plus sur le modèle<br />
MSSP pour des solutions de sécurité<br />
économiques contre les menaces et<br />
peut-être le plus important pour une<br />
maîtrise des risques sans discontinuité.<br />
Mais cette externalisation est également<br />
encouragées par d’autres<br />
besoins, parmi lesquels figurent : la<br />
volonté d’assurer la conformité réglementaire,<br />
une prise de conscience plus<br />
forte des dirigeants d’entreprise face<br />
aux risques informatiques, la prolifération<br />
des menaces, le besoin d’identifier<br />
les collaborateurs experts en sécurité<br />
et la nécessité d’une veille mondiale<br />
sur les menaces.<br />
Avec une large majorité des décideurs<br />
informatiques déclarant constater davantage<br />
de pression sur eux et une<br />
complexité croissante de leur métier,<br />
l’essor des services de sécurité managés<br />
devient une tendance clairement<br />
orientée à la hausse et qu’il va falloir<br />
suivre de près.<br />
Christophe Auberger,<br />
Directeur Technique chez Fortinet<br />
Christophe Auberger<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 47
Au sommaire<br />
du prochain numéro<br />
(programme non définitif susceptible de modification)<br />
FOCUS<br />
Contrôle qualité dans l’industrie<br />
Management de la performance<br />
BPM & management des processus<br />
Améliorer les process de l’entreprise<br />
Performance des métiers<br />
L’ISO 9001:2015, évolution ou révolution ?<br />
Management de la qualité<br />
L’accompagnement vers la certification<br />
Retours d’expériences<br />
La boîte à outils du manager<br />
Conseils, fiches pratiques et outils du manager, témoignages et bonnes pratiques<br />
Pour aller plus loin plus vite<br />
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Répertoire des annonceurs<br />
AVANTEAM ...............................23<br />
BSI France .......................2, 38, 39<br />
EXPO PROGICIELS .................32<br />
FELIX INFORMATIQUE ............19<br />
G2DEV ..........................Deuxième<br />
JOB EXPLORER ...........Troisième<br />
LRQA ..........................................8<br />
MINITAB ....................................28<br />
PREVENTICA ...........................26<br />
QUALNET ...................................6<br />
CONCEPTION ÉDITORIALE & RÉALISATION<br />
MRJ<br />
54, Boulevard Rodin<br />
92130 Issy les Moulineaux<br />
Tél. : 01 73 79 35 67<br />
Fax. : 01 34 29 61 02<br />
www.mrj-presse.fr<br />
(la rédaction n’est pas responsable des documents<br />
qui lui sont adressés, sauf demande express,<br />
ceux-ci ne sont pas retournés)<br />
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />
Jérémie Roboh<br />
RÉDACTEUR EN CHEF<br />
Thierry Pigot<br />
(t.pigot@mrj-corp.fr)<br />
Ont participé à ce numéro :<br />
Christophe Auberger, Isabelle Badoc, Florian<br />
Bienvenu, Vincent Brault, Marc Albert Chaigneau,<br />
Hervé Ross-Carré<br />
ÉDITION<br />
Maquette et couverture :<br />
RVJ-WEB (www.rvj-web.com)<br />
PUBLICITÉ<br />
MRJ - Tél. 01 73 79 35 67<br />
Sonia Cheniti - s.cheniti@mrj-corp.fr<br />
DIFFUSION ET ABONNEMENTS<br />
Prix du numéro : 20 euros<br />
Abonnement 4 numéros : 58 euros<br />
Étranger : 80 euros<br />
Règlement par chèque bancaire<br />
à l’ordre de MRJ<br />
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courriel : abonnement@qualite-references.com<br />
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IMPRESSION<br />
PAUKER HOLDING KFT<br />
11-15 Baross utca<br />
H-1047 Budapest - HONGRIE<br />
N° ISSN : 1293-2949<br />
Commission paritaire : 0414 T 78263<br />
Dépôt légal : à parution<br />
Trimestriel – <strong>n°66</strong><br />
Avril 2015<br />
GLOBALLIANCE .......................34<br />
INTERTEK CERTIFICATION ...14<br />
ISIWARE ......................Quatrième<br />
SGS ICS ....................................32<br />
SOLUTIONS ERP .....................44<br />
STREAM DESIGN ...................10<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 48
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QUALITÉ RÉFÉRENCES AVRIL 2015 PAGE 50<br />
Audits Pénibilité<br />
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Gestion des risques