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Maintenance & Entreprise n° 629

Entretien machines et interventions : Aérosols, des outils à tout faire

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Produits & Services<br />

Protection mécanique ><br />

Les coussinets, une spécialité<br />

SAMR<br />

Le coussinet sert à réduire les frottements entre l’arbre et<br />

les autres parties d’une machine comme les bielles ou les<br />

paliers. Les coussinets empêchent ainsi un grippage des<br />

pièces qui entraînerait leur destruction brutale.<br />

La composition du coussinet est complexe, il est constitué de<br />

deux demi-coquilles, identiques ou pas, généralement en acier<br />

ou en bronze, sur lesquelles sont apposés des métaux antifriction.<br />

Ces derniers, qui s’interposent au contact acier/acier,<br />

doivent répondre à de multiples exigences :<br />

• bas coefficient de frottement : pour limiter le dégagement de<br />

chaleur et l’usure dans les phases critiques (démarrage, vibration,<br />

lubrification dégradée…)<br />

• résistance à la compression car il porte les charges statiques<br />

et dynamiques qui peuvent atteindre des valeurs très élevées ;<br />

• résistance au fluage qui est la tendance à la déformation<br />

plastique, sous charge continue, bien qu’inférieure à la limite<br />

élastique ;<br />

• résistance à la fatigue, qui crée des ruptures sous des sollicitations<br />

répétées très inférieures à la résistance à la rupture<br />

du dit matériau;<br />

• bonne mouillabilité par les lubrifiants pour assurer la formation rapide du<br />

film d’huile en régime hydrodynamique et garantir un fonctionnement optimal<br />

en lubrification mixte (faible vitesse ou manque de lubrifiant) ;<br />

• bonne tenue en température<br />

: les résistances<br />

évoquées ci-dessus ont<br />

une tendance à se dégrader<br />

avec l’élévation de la<br />

température ;<br />

• dureté compatible avec<br />

celle de l’antagoniste : la<br />

dureté est souvent favorable<br />

au frottement mais<br />

son excès reportera l’usure sur l’organe mobile (l’arbre) que<br />

l’on veut justement protéger ;<br />

• bonne conductivité thermique : si plus de 70% des calories<br />

sont évacuées par la circulation du lubrifiant, une bonne partie<br />

l’est par la conduction du bâti puis par rayonnement. Un<br />

manque de conductivité thermique du matériau antifriction<br />

conduirait à un point chaud, et à une rupture certaine ;<br />

• bonne usinabilité : avec des tolérances dimensionnelles et<br />

géométriques au centième de millimètre, la capacité à l’usinage<br />

des matériaux sélectionnés, revêt toute son importance ;<br />

• bonne inscrutabilité, c’est-à-dire la capacité à absorber les<br />

microscopiques particules métalliques dures, pouvant polluer<br />

le lubrifiant, et qui, abandonnées en circulation dans les paliers,<br />

pourraient endommager l’arbre ;<br />

• enfin, très important, la résistance au grippage, c’est-à-dire<br />

l’in-accointance métallurgique des métaux en présence, qui<br />

garantit qu’en cas d’avarie, la machine puisse être arrêtée en<br />

urgence.<br />

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Janvier-Février-Mars 2012 – N°<strong>629</strong>

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