Ravindra NANDA Technique segmentée Dwight DAMON Les ...

Samedi 10 novembre • Salle 351
Mélanie PERRET
Traitements précoces en classe III : le multi-attache
interceptif est-il aussi performant
Auteurs : Perret M, Aknin JJ, Gebeile-Chauty S.
Le traitement interceptif classique de classe III est le masque de Delaire.
Cependant, un certain nombre de praticiens effectue un traitement interceptif
en denture mixte par multi-attache avec des élastiques de classe III.
Le but de cette étude rétrospective multicentrique est de comparer à court
terme et à long terme, les effets squelettiques, alvéolaires et dentaires, ainsi
que les indications de chirurgie orthognathique qui peuvent être posées
après un traitement interceptif des anomalies de classe III par masque de
Delaire ou par multi-attache en denture mixte.
L’échantillon comprend 69 enfants (38 filles, 31 garçons) présentant, en
denture mixte, une malocclusion de classe III. Ces patients sont séparés en
2 groupes selon le traitement interceptif mis en place : le groupe masque
de Delaire D comprend 31 enfants (13 garçons, 18 filles et le groupe multiattache
M comprend 38 enfants (18 garçons, 20 filles).
3 clichés céphalométriques de profil ont été utilisés : au temps initial (T0 : 9
ans 2 mois), après la phase active d’interception (T1), et après la surveillance
vers l’âge civil de 15 ans (T2). Ils ont été exploités avec la technique de
superposition de Pancherz. les mesures effectuées sont : le surplomb incisif,
la relation molaire, le décalage alvéolaire, le décalage squelettique, la divergence
faciale. De plus, l’indication d’une éventuelle chirurgie orthognathique
est notée. Le test t de Student et le test du Khi-deux sont effectués.
A T0, il n’y a pas de différence entre les groupes.
Les résultats à court terme et à long terme sont étudiés pour chacun des
deux groupes.
Ainsi, le masque facial de Delaire ne serait pas plus performant que le traitement
interceptif par multi-attache en denture mixte, dans la correction
précoce des anomalies de classe III.
Bastien LESNE
Distraction Symphysaire et Orthodontie
Distraction Symphysaire et Orthodontie Résumé de la communication : La
technique d’ostéo-distraction est utilisée couramment en chirurgie pour corriger
certaines affections (traumatismes ou infections) de la face, ou la rétrognathie
mandibulaire. Aujourd’hui, son indication peut-être étendue à la
correction d’anomalies du sens transversal. Face à un encombrement dentaire,
l’orthodontiste dispose de plusieurs options thérapeutiques ; on peut
citer le stripping, les extractions dentaires ou la vestibulo-version incisive. Si
l’expansion maxillaire est fréquemment utilisée, l’expansion transversale
mandibulaire par des moyens orthodontiques est à proscrire car inefficace
et récidivante. L’utilisation d’un dispositif de distraction au niveau de la
symphyse permet de lever cet interdit. Le protocole d’une ostéo-distraction
symphysaire est le suivant : une préparation orthodontique pré-chirurgicale,
une chirurgie (ostéotomie symphysaire et pose du distracteur), une période
de latence (5 à 7 jours), puis une période de distraction proprement dite (le
plus souvent 1 mm/j en 2 activations) suivie d’une période de consolidation
(3 mois) pendant laquelle le traitement orthodontique peut être repris.
L’expansion basale et alvéolaire permet ainsi une correction de l’encombrement
dentaire. Cette technique apparaît comme polyvalente, peu invasive
et stable dans le temps. Ses indications majeures sont l’hyposymphysie,
l’encombrement incisif, la récidive de traitements orthodontiques et certains
grands syndromes. Cette méthode peut aussi être proposée pour répondre
à des préoccupations esthétiques ou comme alternative aux traitements
classiques de l’encombrement dentaire.
Sabouni WADDAH
Respiration et aerophonoscope
Le rôle de la respiration nasale dans le développement du squelette facial
a déjà été démontré par de nombreux travaux en France et à l’étranger.
L’étiopathogénie des différentes anomalies crânio-faciales en relation ou
consécutives à des problèmes respiratoires n’a pas été vraiment clarifiée.
L’aérophonoscope constitue un outil simple permettant d’évaluer de manière
précise et reproductible les troubles respiratoires hauts et leur rééducation.
L’étude a porté sur 105 cas et permis d’analyser les corrélations entre les
différents signes cliniques et radiologiques des respirateurs dits « buccaux ».
Samedi 10 novembre • Salle 3 51
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