Ravindra NANDA Technique segmentée Dwight DAMON Les ...

Lundi 12 novembre • Salle Havane
Serge LE TEXIER
Limites de l’analyse occlusale
L’analyse occlusale a pour but de vérifier que l’occlusion permet des fonctions
de déglutition, de posture, de phonétique sans contraintes articulaires
et/ou neuromusculaires nécessitant une adaptabilité du patient. Elle permet
aussi un diagnostic différentiel entre une occlusion pathogène, facteur
aggravant ou facteur déclenchant de désordres neuromusculaires et/ou
articulaires. Elle intervient au début, en cours et à la fin du traitement d’orthodontie
pour vérifier la fonctionnalité occlusale et éventuellement la nécessité
d’un ajustement.
Une analyse occlusale crédible a pour limite, premièrement l’obtention
d’une relation intermaxillaire reproductible impliquant une détente neuromusculaire
et une coaptation articulaire réelles et objectives, deuxièmement
une technique d’enregistrement indépendante de l’opérateur respectant
les principes proprioceptifs et les réflexes posturaux, troisièmement la possibilité
d’objectiver une posture mandibulaire induite par des contacts prématurés
, des contraintes neuromusculaires et articulaires provoqués.l’analyse
occlusale étant un examen complémentaire, elle ne devra pas être dissociée
d’une observation clinique complète impliquant des signes cliniques
locorégionaux et généraux d’ordre psychique et somatique.
Armelle MANIERE
Compromis et équilibre occlusal : Faut-il corriger les
Classes II ?
La Classe II d’Angle ? elle peut aller du décalage d’un quart de cuspide à
une cuspide entière.
Quels sont les rapports molaires idéaux en O.I.M.?.Il doit s’établir une relation
cuspides-fosses bloquant le sens vertical, une stabilisation vestibulo-linguale
par les contacts transversaux simultanés (A-B-C) et une stabilisation mésiodistale.
En général, la relation des prémolaires et canines suit celle des molaires.
La situation de relation « cuspide-cuspide » ou Classe II « demi-cuspide »
est une anomalie de calage: l’O.I.M. est imprécise, il n’y a pas de stabilité
mandibulaire d’ou une adaptation fonctionnelle, mais qui peut avoir des
limites : cette relation molaire est potentiellement pathogène pour l’appareil
manducateur. Comme les études sur la relation entre malocclusion et Dysfonctionnement
de l’Appareil Manducateur ne donnent pas d’association
précise entre ces deux composants, on ne peut qu’évoquer une possible
pathogénicité.
Existe-t-il une relation molaire acceptable en Classe II ?
- en ce qui concerne le centrage (mandibulaire) il n’y a pas de différence
entre Classe I et II
- en ce qui concerne le calage : il semble « évident » que la Classe II Totale
assure le respect de la relation cuspide-fosse, d’où un calage mandibulaire
acceptable dans les trois sens de l’espace;
- pour ce qui est du guidage : la Classe II Totale au niveau canin peut induire
une rétro-fonction mandibulaire qui doit être « parée » par un très bon calage
une dent/deux dents.
Si la correction de la Classe II passe par une chirurgie orthognathique : il
faudra être attentif particulièrement dans les situations de petite mandibule,
chez la femme hyperdivergente, qui présente des antécédents de D.A.M.
Tous les compromis sont acceptables s’il y a respect des fonctions de calage,
qui peut-être amélioré par une équilibration, et de guidage. Toute correction
orthodontique doit optimiser les fonctions occlusales, pour assurer un
meilleur pronostic de pérennité de l’appareil manducateur.
Samuel DWORKIN
TMD: Is it out of Occlusion?
L’occlusion engendre-t-elle des troubles articulaires ?
Samuel F. Dworkin, DDS, PhD (Hon: D. Sci; Dr. Odont.)
Seattle, WA USA
Abstract
Temporomandibular disorders (TMD) include a number of clinical syndromes
whose chief characteristic is persistent or chronic pain in the masticatory
muscles and/or the temporomandibular joint. Despite decades of intense
research and clinical experience, no clear etiologic factors have emerged.
Of special relevance to this presentation has been a persistent view
by some orthodontic, prosthodontic and surgical schools of thought that
occlusion has critical roles in the onset and maintenance of TMD pain. This
almost exclusive focus on a narrow set of pathobiologic factors has been
actively disputed and is not associated with evidence-based approaches
for altering occlusal relationships as a valid treatment for TMD pain and associated
dysfunction A review of the evidence (or lack of it) associated
with occlusion and orthodontic status or treatment as contributing to either
the cause or the relief of TMD will be offered, followed by presentation of a
biopsychosocial model for understanding chronic pain conditions, focusing
on TMD. This alternative model integrates relationships between biologic
factors, emotional status and psychosocial behavior as the scientific basis
for understanding the complexity of chronic pain—invoking genetics, gender
and emerging understandings of how chronicity produces simultaneous
changes in brain-mind-body relationships. It is suggested that only by approaching
TMD as a chronic pain condition can we evolve a scientificallyvalidated
alternative view of TMD which will lead to evidence-based newer
treatments; it is also suggested that the biopsychosocial perspective helps
explain generally unsubstantiated views about malocclusion and orthodontic
treatments either as a cause or a cure for TMD.
Renato COCCONI
Esthétique du profil sous nasal
The pursuit of a dental Class 1 should not be achieved at the expense of the
face.
Angle’s paradigm that good alignment and occlusion of natural teeth will
automatically produce facial beauty has been proven to be inadequate.
This occlusocentric perspective should evolve into a new perspective that
considers the malocclusion in the context of the entire face.
In this different perspective the aesthetic analysis of the face is the cardinal
reference to define the ideal position of teeth, jaws and other components
of the face.
The Naso Labial Unit is one of the most important components of the face
that we can influence with our orthodontic and surgical treatments; the
framework of supporting structures of this unit will be discussed along with its
clinical implications.
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