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Ravindra NANDA Technique segmentée Dwight DAMON Les ...

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Samedi 10 novembre • Salle 352AB<br />

Wacyl MESNAY<br />

l’orthodontiste face à un trouble douloureux de l’ATM<br />

La définition de l’Association Internationale de l’Etude de la douleur (IASP<br />

1979) illustre bien le caractère plurifactoriel de la notion de douleur :<br />

«La douleur est une expérience à la fois sensorielle et émotionnelle désagréable,<br />

associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite<br />

dans les termes d’un tel dommage.»<br />

<strong>Les</strong> connaissances fondamentales sur la somesthésie douloureuse ont<br />

considérablement évolué ces dernières années. La conception bio-médicale<br />

classique associait systématiquement une origine organique à toute<br />

sensation douloureuse. La conception actuelle nuance cette approche.<br />

Elle intègre une composante affective qui majore la perception douloureuse.<br />

Lorsque le stress, l’anxiété prédominent dans le tableau clinique d’un<br />

patient douloureux, on parle alors d’un «trouble douloureux » : La sensation<br />

douloureuse revêt une forme particulière en intensité et en durée.Le<br />

système neuro-végétatif peut etre durablement modifié pour entretenir un<br />

«douleur chronique» Le patient présente également un « comportement<br />

douloureux » identifiable. La douleur est au centre de certaines actions et<br />

interactions psycho-sociales.<br />

L’évaluation et le traitement comportemental d’un trouble douloureux de<br />

l’ATM est présenté au travers d’un cas clinique en consultation ODF.<br />

Vianney DESCROIX<br />

Quels médicaments pour soulager<br />

La plupart des traitements orthodontiques sont générateurs de douleur et<br />

doivent à ce titre s’accompagner d’une thérapeutique antalgique. Il n’existe<br />

pas aujourd’hui de consensus concernant la prise en charge pharmacologique<br />

de la douleur provoquée par ces traitements. <strong>Les</strong> études cliniques<br />

sur le sujet sont très peu nombreuses. Elles montrent cependant que les traitements<br />

les plus efficaces sont ceux qui ciblent spécifiquement la composante<br />

inflammatoire de ces douleurs. Il s’agit essentiellement des antiinflammatoires<br />

non stéroïdiens. Après de brefs rappels essentiels de pharmacologie, nous<br />

insisterons sur les différentes modalités thérapeutiques permettant d’abolir<br />

au mieux les phénomènes algiques propres aux traitements orthodontiques.<br />

Bernard FLEITER<br />

Traitements non médicamenteux<br />

L’occlusion ne peut être directement incriminée dans la genèse des Algies<br />

et Dysfonctionnements de l’appareil manducateur (ADAM). Cela pourra<br />

surprendre un certain nombre de confrères car durant de nombreuses années<br />

l’occlusion était au contraire considérée comme le pivot des ADAM.<br />

Comment expliquer une telle réorientation diagnostique et thérapeutique ?<br />

Tout simplement, car de nombreux facteurs contributifs sont susceptibles de<br />

favoriser l’émergence de troubles fonctionnels de l’appareil manducateur.<br />

Parmi ceux-ci, nous retrouvons : le stress, le bruxisme, les modifications hormonales<br />

chez la femme.<br />

Toutefois la malocclusion conserve un caractère d’entretien des dysfonctionnements<br />

une fois ceux ci-apparus. Il convient également de distinguer<br />

très nettement une malocclusion acquise au fil des années qui est en général<br />

bien tolérée et l’occlusion instable en fin de traitement qui est beaucoup<br />

plus pathogène et suceptible d’engendrer ou entretenir des ADAMs<br />

Ainsi, l’occlusion d’intercuspidation de fin de traitement orthodontique ou<br />

prothétique présentera, des contacts nombreux, répartis sur l’arcade et<br />

égaux en intensité. La restauration des contacts guidants est très importante<br />

dans l’économie de l’appareil manducateur.<br />

En tout état de cause les modifications importantes d’occlusion ne seront<br />

engagées qu’en présence de traitements restaurateurs ou orthodontiques<br />

indiqués par ailleurs, pour des raisons de confort ou esthétique.<br />

Thierry PIRAL<br />

Le sourire gingival<br />

La caractéristique des faces longues est le sourire gingival et la béance<br />

antérieure. La résolution de ce problème esthétique et fonctionnel est particulièrement<br />

délicate chez ces patients. L’orthodontie seule est insuffisante,<br />

la chirurgie orthognatique est alors indispensable. Une analyse clinique et<br />

céphalométrique préopératoire permet d’établir le plan de traitement, celui-ci<br />

repose, outre sa prise en charge orthodontique, sur une ostéotomie<br />

du maxillaire supérieur de type Lefort 1, plus ou moins associé à une ostéotomie<br />

sagittale bilatérale des branches montantes. <strong>Les</strong> retentissements de<br />

cette chirurgie sur la respiration nasale et l’esthétique du nez sont évoqués.<br />

Une présentation de cas clinique illustre cet exposé.<br />

Jean-Michel MISSIKA<br />

Le sourire à travers l’art<br />

La représentation des sentiments constitue une des quêtes majeures de<br />

l’art. Le sourire, ce mouvement singulier qui anime le visage exprime des<br />

états d’âme si différents qu’il est difficile de ne pas en trahir la subtilité. Capturer<br />

cet instant, ce mouvement, ce « vertige », tel est le défi de l’art qu’il soit<br />

sculpture, peinture, littérature, théâtre, ou photographie …<br />

Sourire céleste venu d’en haut, inspiré par Bouddha, Apollon ou la Vierge ;<br />

sourire d’en bas des démons ou des satyres ; enfin sourire de l’homme face<br />

à l’Autre, témoin d’une relation humaine ; Il peut alors se décliner en sourire<br />

convivial, narcissique, burlesque... D’une ambiguïté déroutante, il est<br />

un thème récurrent dans la poésie, souvent allié aux larmes. L’évolution<br />

du sourire à travers l’art suit dans une large mesure celle des canons de la<br />

beauté. Peintures et sculptures jalonnent ce parcours qui mène du sourire<br />

des Dieux au sourire des hommes, et de l’Antiquité aux temps modernes où<br />

il devient « sourire objet » avec l’apparition de la photographie. Expression<br />

désormais imposée, pour ne pas dire figure imposée de la vie sociale, le<br />

sourire, d’intime devient factice, standardisé, promotionnel. Il faut peut-être<br />

voir alors dans certaines des provocations de l’art contemporain, outre une<br />

manière de nous faire sourire, une façon de rendre compte de la singularité<br />

du sourire.<br />

ratoire dès le lendemain de l’intervention chirurgicale trouve place dans le<br />

traitement antalgique lui même. La prévention et la gestion de la douleur<br />

en chirurgie orthodontique reposent donc d’abord et surtout sur une stratégie<br />

efficiente et certainement pas sur un cumul de «recettes».<br />

Olivier HUE<br />

Le sourire en prothèse<br />

Dimanche 11 novembre • Salle Havane

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