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Lundi 12 novembre • Salle Havane
Valentin LESNE
Compromis dans le traitement des séquelles des fentes
Auteurs : V. LESNE, C. LESNE, B. MAURAND, B. RAPHAEL
Service de Chirurgie Plastique et Maxillo-Faciale, CHU de Grenoble
La technique orthodontique dans les traitements des fentes labio-palatines
n’est pas différente de celle des traitements classiques. Les difficultés résident
dans le choix des orientations et des périodes de traitements, c’est à
dire à quel moment traiter. La décision d’une interception en denture temporaire,
ou la durée d’un traitement multibagues impliquent forcément des
compromis. La gestion des agénésies, avec la diversité des situations, exige
une réflexion pour le choix de la reconstitution prothétique, ou la fermeture
des espaces. Les compromis prennent également une importance capitale
dans la décision d’une chirurgie maxillaire. N’a-t-on pas tendance a juger
la qualité de la chirurgie primaire au petit nombre d’ostéotomies alors que
dans le même temps, les indications augmentent considérablement chez
les sujets non porteurs de fente. L’essentiel, en fait, reste à trouver un compromis
entre les propres convictions du praticien et les désirs du patient.
Yves TRIN
Les appareills orthodontiques: choix et compromis
Les patients adultes souhaitant un traitement orthodontique ont une demande
le plus souvent assortie d’exigences précises : appareil peu ou pas
visible, traitement le plus court possible et surtout éviter la chirurgie maxillofaciale.
Ces exigences peuvent amener le praticien à effectuer un arbitrage entre
ces exigences , la qualité et la stabilité du traitement. Nous allons passer en
revue différents cas de figures , ceci afin d’établir un canevas pour une ligne
de conduite pouvant être une base de départ pour l’établissement d’un
consensus pour les traitements d’adultes.
Frank POURRAT
Les exigences règlementaires en matière d’hygiène
et d’asepsie sont-elles un gage d’amélioration de la
qualité ou un surplus de travail incommensurable ?
Aujourd’hui les règlements, les référentiels, les normes, les directives, les arrêtés,
les lois… prennent de plus en plus de place dans notre quotidien orthodontique.
Bien qu’ils soient pesants sur notre activité professionnelle, ils sont
le garant de l’amélioration de notre qualité que ce soit tant dans notre cœur
de métier que dans les activités connexes indispensables à notre production.
L’hygiène et l’asepsie est la première marche à mettre en œuvre pour
une évolution décisive des bonnes pratiques. C’est donc en s’appuyant sur
les exigences normatives et référentielles que nous pourrons garantir la sécurité
de nos patients et de notre personnel. Nous vous proposons de décliner
tout au long du parcours du patient tous les éléments nécessaires à l’hygiène
et l’asepsie en s’appuyant sur :
• Les exigences et les recommandations
• Les moyens mis en œuvre
• Les outils méthodologiques permettant l’amélioration quotidienne de la
qualité
Nous présenterons donc le processus de stérilisation des dispositifs médicaux
et leur traçabilité mais aussi l’ergonomie autour du fauteuil pour une meilleure
hygiène et asepsie.
Aude HOELTZEL
Brigitte GEHRHARDT
Delphine STRESSER
Investissement et relationnel de l’équipe soignante
avec les patients
Nous allons présenter notre façon d’établir une relation privilégiée avec nos
patients au sein du cabinet.
Grâce aux renseignements recueillis lors de la première consultation, un
dossier personnalisé sera réalisé pour chaque patient, révélant le suivi thérapeutique
depuis le diagnostic jusqu’à la fin du plan de traitement.
Cet outil pédagogique et ludique sera utilisé comme lien entre le patient,
sa famille, les assistantes et le praticien.
Nous prendrons l’exemple d’un patient chez lequel le traitement débutera
par une étape fonctionnelle pour se poursuivre par une étape fixe, tout en
insistant sur la complémentarité et la spécificité de l’équipe soignante.
Amel RABBAH
Rôle de l’assistante dans le collage indirect
Je compte présenter un procédé totalement inédit d’aide au collage indirect
dont la partie de laboratoire est entièrement réalisée par l’assistante.
La partie originale de ce procédé c’est qu’aucune structure de laboratoire,
type taille plâtre ou autre machine n’est nécessaire.
Je propose de développer toutes les étapes réalisées par l’assistante.
J’ai participé activement à la mise au point de ce système en collaboration
avec mon praticien et souhaite en faire bénéficier l’ensemble de la
profession.
Lundi 12 novembre • Salle Bordeaux