Ravindra NANDA Technique segmentée Dwight DAMON Les ...

Samedi 10 novembre • Salle 351
Emmanuelle DESFORGES
Rémy MATHIS
Astrid WILK
Beatrix ZAGALA-BOUQUILLON
L’impact psychologique des traitements chirurgico-
orthodontiques
Jérôme HEKIMIAN
Rôle des extractions de prémolaires dans l’évolution de la
troisième molaire mandibulaire
Auteur : Dr Jérôme HEKIMIAN
Co-auteur : Dr Jean-Jacques AKNIN
Parmi les nombreux facteurs entrant en jeu pour permettre la mise en place
de la troisième molaire mandibulaire sur l’arcade, l’influence des extractions
de prémolaires est depuis longtemps source de polémiques. Cette question
est essentielle afin d’évaluer le risque que les extractions de prémolaires
soient suivies, en fin de traitement, par la germectomie des dents de
sagesse, aboutissant ainsi à l’avulsion de 8 dents saines.
Tout d’abord, nous rappellerons les différents moyens d’estimation de l’encombrement
postérieur, qu’ils soient utilisables à partir d’une téléradiographie
de profil (TWEED, RICKETTS) ou d’une radiographie panoramique
(OLIVE, GANSS, VENTA, COUDERT).
Puis, nous nous intéresserons aux conclusions des diverses parutions scientifiques
concernant l’influence des extractions de prémolaires sur l’encombrement
postérieur.
Enfin, nous analyserons les résultats de notre étude clinique portant sur 60
sujets (30 traités sans extractions, 30 traités avec extractions de 35-45). Ces
patients sont tous normodivergents et présentent une malocclusion de type
Classe II division 1. Nous avons comparé les téléradiographies réalisées
avant traitement et après contention selon l’analyse de Pancherz. Ainsi le
taux d’évolution des troisièmes molaires mandibulaires passe de 10% dans
les cas sans extractions à 50% dans ceux avec. Des différences sont également
mises à jour au niveau du déplacement de la première molaire (dérive
mésiale supérieure de 3,5mm en moyenne en cas d’extractions) et de la
réduction de la longueur d’arcade (diminution supplémentaire de 6,5mm
en moyenne).
Masrour MAKAREMI
Influence de la mastication sur la maturation dentaire
Si de nombreuses études mettent en relation l’activité masticatrice et la
croissance du massif maxillo-facial, peu d’études établissent un lien entre
mastication et maturation dentaire .
Pourtant de récentes découvertes sur le rôle de certains facteurs de croissance
tel (IGF 1) sensible aux contraintes mécaniques et intervenant dans le
processus de maturation dentaire laissent entrevoir une possible influence
de l’activité masticatrice en denture déciduale et mixte sur la maturation
des dents permanentes.
Nôtre protocole expérimental a consisté à étudier et comparer à partir des
techniques histologiques le degré de maturation dentaire d’un point de
vue quantitatif et qualitatif. Au sein de deux populations de cochons nains
l’une ayant été nourrie par une alimentation molle la seconde par une alimentation
dure.
Laurent MORRA
Etude comparative entre des traitements interceptifs
de Classe II division 1 par Force Extra Buccale et par
Distal Active Concept : les FEB sont-elles encore justifiées
dans le traitement précoce des Classes II
Etude comparative entre des traitements interceptifs de Classe II division
1 par Force Extra Buccale et par Distal Active Concept : les FEB sont
elles encore justifiées dans le traitement précoce des Classes II? Résumé :
La prise en charge des classes II division 1 dès le stade de denture mixte
présente de nombreux avantages, comme le rétablissement d’une croissance
équilibrée et harmonieuse. L’objectif de cette étude est d’évaluer
les effets dento-alvéolaires et squelettiques, à court et à moyen terme, de
la thérapeutique de Force Extra Buccale appliquée aux premières molaires
supérieures associée à une mécanique de Classe II (n=37) et de comparer
nos résultats à un échantillon traité par DAC précoce (n=100). Les valeurs
céphalométriques, issues de l’analyse de PANCHERZ, sont analysées
à t1 (avant traitement précoce), à t1’ (après traitement précoce) et à t2
(avant traitement muti-attaches en denture adolescente). Des tests t de
Student sont effectués pour comparer les groupes à t1, t1’ et t2. Les résultats
obtenus mettent en évidence des effets thérapeutiques similaires des thérapeutiques
FEB et DAC précoces. Ils confirment l’effet orthopédique des
thérapeutiques FEB et DAC tout en soulignant une réponse mandibulaire
plus efficace en DAC précoce (taux de croissance de 11%) par rapport aux
FEB (taux de croissance de 9 %). Cette étude souligne aussi l’importance
de la participation squelettique dans la correction du surplomb incisif et de
la classe II molaire. L’emploi des FEB est-il encore justifié actuellement? Les
techniques intra-orales de distalisation molaire comme le DAC seraient-elles
une alternative séduisante aux forces extra-buccales ? Elles représentent
une solution plus esthétique et plus confortable pour nos patients?
Samedi 10 novembre • Salle 3 51