23.12.2012 Views

Ravindra NANDA Technique segmentée Dwight DAMON Les ...

Ravindra NANDA Technique segmentée Dwight DAMON Les ...

Ravindra NANDA Technique segmentée Dwight DAMON Les ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Samedi 10 novembre • Salle Havane<br />

Michel DANGUY<br />

La stabilité en orthodontie : un enjeu multifactoriel<br />

La stabilité est par définition la tendance d’un système à demeurer dans son<br />

état d’équilibre ou de régime permanent.<br />

Cependant, l’orthodontie est-elle à même de modifier un équilibre dit pathologique<br />

vers un équilibre physiologique plus stable.<br />

Dans nos propos nous élimineront les anomalies d’origines basales majeures<br />

qui nécessiteraient un traitement chirurgical ainsi que les anomalies traumatiques<br />

et les grands syndromes.<br />

Nous focaliserons cet exposé sur des facteurs orthodontiques qui peuvent<br />

induire secondairement une non stabilité par manque d’équilibre au sein de<br />

l’architecture cranio-faciale.<br />

Dans une seconde partie nous aborderons les effets de l’évolution de l’individu<br />

liés à la croissance puis au vieillissement en relation avec les changements<br />

d’équilibre.<br />

Jean-Luc OUHIOUN<br />

Contention, récidive… et post-contention<br />

L’orthodontie ne pourra survivre que si elle parvient à résoudre le difficile<br />

problème de la post-contention et de la récidive (même s’il s’agit le plus<br />

souvent de rechute comme le préconise Jacques Talmant) qui accompagne<br />

cette période avec une fréquence importante selon les travaux de Little<br />

et de Riedel en 1988.<br />

L’origine des principales dysmorphies est essentiellement génétique ou environnementale.<br />

Il faut donc s’attacher à rechercher l’étiologie la plus précise du ou des problèmes<br />

que nous avons à traiter en tentant de la supprimer avant et pendant<br />

le traitement, puis de s’assurer de l’atteinte de cet objectif pendant la<br />

période de contention.<br />

Nous pouvons alors considérer la matrice fonctionnelle comme étant responsable<br />

de ce phénomène de récidive dans la majorité des cas. La stabilité<br />

du résultat se prépare par conséquent dès le début du traitement en<br />

cherchant à neutraliser ou à optimiser cette matrice fonctionnelle. Elle devra<br />

être considérée sous 4 aspects :<br />

• La ventilation-déglutition<br />

• La musculature<br />

• <strong>Les</strong> praxies<br />

• La posture<br />

Son contrôle devra être assuré pendant la phase de contention, ce qui nous<br />

permettra de définir la post-contention la plus appropriée en fonction des<br />

résultats obtenus.<br />

Gardons à l’esprit ce propos de Frankel : « Il est tout à fait possible d’obtenir<br />

un résultat morphologique tout en ayant un échec fonctionnel ». La gestion<br />

des problèmes de récidive est certainement à rechercher dans cette voie.<br />

André J. HORN<br />

Stabilité…<br />

La stabilité d’un traitement orthodontique implique un ensemble de facteurs<br />

indépendants ou dépendants du praticien, mais aussi indépendants ou dépendants<br />

du patient .<br />

La qualité du traitement d’une malocclusion dépend de la pathologie et<br />

de la difficulté initiale à traiter, de la « philosophie » du praticien et de ses<br />

techniques utilisées.<br />

Comment concilier l’inconciliable : une occlusion parfaitement corrigée, esthétique<br />

et stable, dans un environnement toujours en mouvement. Peut-on<br />

concevoir qu’au cours du vieillissement, seule l’occlusion dentaire corrigée<br />

orthodontiquement reste jeune et intacte ?<br />

L’occlusion idéale de fin de traitement n’est stable que sur une paire de<br />

moulage : seul le plâtre ne récidive pas. À partir d’une occlusion parfaite à<br />

la fin du traitement, cette occlusion va évoluer, s’adapter à l’environnement<br />

et vieillir avec le patient.<br />

Ne faut-il pas redéfinir le concept de stabilité, d’un point de vue physiologique<br />

évolutif ?<br />

Henri LABARRERE<br />

Stabilite et vieillissement - des traitements orthodontiques<br />

5 ans et plus après...<br />

Première partie:<br />

Pour minimiser la procédure de contention il est nécessaire de respecter des<br />

procédures bien définies et codifiées pour obtenir une stabilité de l’alignement<br />

dentaire après la fin du traitement.<br />

1• La supraclusion doit être réduite à 1mm<br />

2• les incisives maxillaires doivent être torquées à 24° par rapport à la ligne<br />

NA et correctement ingressées<br />

3• l’angle inter-incisif doit être compris entre 130° et 136°<br />

4• l’arcade mandibulaire doit être complètement nivelée sans expansion<br />

canine, sans ingression incisive en période de croissance, sans vestibuler<br />

les incisives<br />

5• les molaires et prémolaires doivent être redressées (90°/ plan occlusal) en<br />

les distalant lors de la préparation d’ancrage<br />

6• les arcades doivent être symétriques et présenter une intercuspidation to<br />

tale en relation centrée et sa stabilité sera vérifiée.<br />

7• le cas devra être stabilisé par une contention fixe de canine à canine<br />

jusqu’à la fin de la croissance<br />

Des finitions occlusales les plus précises possibles sont une nécessité pour<br />

assurer la stabilité du résultat dans le temps; elles seront détaillées cliniquement.<br />

Deuxième partie:<br />

Seront abordés et illustrés par des cas cliniques hors contention les problèmes<br />

de stabilité dans les cas de classe I, classe II, classe III.<br />

Samedi 10 novembre • Salle Havane

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!