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Ravindra NANDA Technique segmentée Dwight DAMON Les ...

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Dimanche 11 novembre • Salle 352AB<br />

Pierre COLON<br />

<strong>Les</strong> ciments verres ionomères : Le couteau suisse du<br />

chirurgien dentiste ?<br />

<strong>Les</strong> ciments verres ionomères sont proposés aux chirurgiens dentistes depuis<br />

plus de 30 ans. Pourtant, ces matériaux restent méconnus peut-être en raison<br />

d’une complexité apparente dans leurs formulations et leurs indications<br />

cliniques. En effet, la diversité des classes de ciments : CVI conventionnels<br />

fluides ou compactables, CVI modifiés par adjonction de résine photo ou<br />

chemo-polymérisable et parfois confusion avec les compomères, ne contribue<br />

pas à la clarté des brochures.<br />

Odontologie pédiatrique, odontologie restauratrice et prothétique, et bien<br />

sûr orthodontie disposent de leurs matériaux dédiés pour des indications<br />

spécifiques.<br />

Et si l’on inversait le problème en cernant les besoins de l’orthodontiste en<br />

choisissant le matériau le plus adapté même s’il n’est pas fléché sur la discipline<br />

clinique ? Et si l’on examinait de plus près les possibilités de ces matériaux<br />

en orthodontie ? Et si tout simplement on s’attachait à comprendre les<br />

mécanismes de la prise et de la structure de ces matériaux pour les utiliser<br />

dans bien des situations délicates en connaissant toutefois leurs limites ?<br />

Jean-Michel SAUTIER<br />

Bioinginierie dentaire- rêve ou future réalité<br />

La perte ou l’absence de dents résulte de pathologies variées, de désordres<br />

génétiques et du vieillissement grandissant de la population. Cependant,<br />

même si la dentisterie actuelle offre un arsenal thérapeutique très varié aux<br />

chirurgiens dentistes, ces solutions font davantage appel à des artifices ou<br />

prothèses qu’à des thérapeutiques de régénération. <strong>Les</strong> recherches de ces<br />

dix dernières années ont permis d’identifier de nombreuses molécules de<br />

signalisation contrôlant le développement dentaire. Parmi ces molécules,<br />

l’ectodysplasine semble jouer un rôle déterminant en régulant le nombre<br />

et la forme des dents. L’ectodysplasine est la molécule manquante dans le<br />

syndrome héréditaire qu’est la dysplasie ectodermique hidrotique. Le phénotype<br />

dentaire de ces patients inclut de nombreuses hypodonties et parfois<br />

une anodontie complète. Puisque l’ectodysplasine est une protéine sécrétée,<br />

il est tentant d’imaginer qu’elle pourrait être utilisée, dans le futur pour<br />

initier la repousse de nouvelles dents chez des patients édentés. La dysplasie<br />

cléidocranienne est un syndrome affectant les os et les dents, dont la cause<br />

est la mutation du gène RUNX2. Le phénotype dentaire est particulièrement<br />

intéressant, car il se traduit par des dents surnuméraires et parfois une quasi<br />

complète troisième dentition. Cela signifie, que nous possédons la capacité<br />

de développer une troisième dentition, qui est normalement inhibée par<br />

RUNX2. Ces informations, auxquelles s’ajoutent celles de souris mutées pour<br />

le gène RUNX2, ne pourraient-elles pas êtres utilisés pour induire une nouvelle<br />

dentition ?Un deuxièmement domaine intéressant de recherche concerne<br />

les cellules souches, et plusparticulièrement les cellules souches adultes dont<br />

certaines présentent une grande plasticité cellulaire. <strong>Les</strong> expériences sur des<br />

modèles animaux ont montré que tout ou partie d’une dent peut-être régénéré<br />

en utilisant des techniques d’ingénierie tissulaire qui combinent des cellules<br />

embryonnaires de dent et un support biodégradables, ou en essayant<br />

de reproduire le développement embryonnaire d’une dent.Ces nouvelles<br />

avancées dans la biologie du développement dentaire, des celles souches<br />

et de l’ingénierie tissulaire montrent l’émergence de stratégies thérapeutiques<br />

d’avant-garde qui devraient remplacer à l’avenir la dentisterie classique<br />

par une dentisterie régénératrice.La perte ou l’absence de dents résulte<br />

de pathologies variées, de désordres génétiques et du vieillissement grandissant<br />

de la population. Cependant, même si la dentisterie actuelle offre un<br />

arsenal thérapeutique très varié aux chirurgiens dentistes, ces solutions font<br />

davantage appel à des artifices ou prothèses qu’à des thérapeutiques de<br />

régénération.<br />

<strong>Les</strong> recherches de ces dix dernières années ont permis d’identifier de nombreuses<br />

molécules de signalisation contrôlant le développement dentaire.<br />

Parmi ces molécules, l’ectodysplasine semble jouer un rôle déterminant en<br />

régulant le nombre et la forme des dents. L’ectodysplasine est la molécule<br />

manquante dans le syndrome héréditaire qu’est la dysplasie ectodermique<br />

hidrotique. Le phénotype dentaire de ces patients inclut de nombreuses<br />

hypodonties et parfois une anodontie complète. Puisque l’ectodysplasine<br />

est une protéine sécrétée, il est tentant d’imaginer qu’elle pourrait être utilisée,<br />

dans le futur pour initier la repousse de nouvelles dents chez des patients<br />

édentés. La dysplasie cléidocranienne est un syndrome affectant les<br />

os et les dents, dont la cause est la mutation du gène RUNX2. Le phénotype<br />

dentaire est particulièrement intéressant, car il se traduit par des dents surnuméraires<br />

et parfois une quasi complète troisième dentition. Cela signifie,<br />

que nous possédons la capacité de développer une troisième dentition, qui<br />

est normalement inhibée par RUNX2. Ces informations, auxquelles s’ajoutent<br />

celles de souris mutées pour le gène RUNX2, ne pourraient-elles pas êtres<br />

utilisés pour induire une nouvelle dentition ?<br />

Un deuxièmement domaine intéressant de recherche concerne les cellules<br />

souches, et plus<br />

particulièrement les cellules souches adultes dont certaines présentent une<br />

grande plasticité cellulaire. <strong>Les</strong> expériences sur des modèles animaux ont<br />

montré que tout ou partie d’une dent peut-être régénéré en utilisant des<br />

techniques d’ingénierie tissulaire qui combinent des cellules embryonnaires<br />

de dent et un support biodégradables, ou en essayant de reproduire le développement<br />

embryonnaire d’une dent.<br />

Ces nouvelles avancées dans la biologie du développement dentaire, des<br />

celles souches et de l’ingénierie tissulaire montrent l’émergence de stratégies<br />

thérapeutiques d’avant-garde qui devraient remplacer à l’avenir la<br />

dentisterie classique par une dentisterie régénératrice.<br />

Dimanche 11 novembre • Salle 352AB

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