Ravindra NANDA Technique segmentée Dwight DAMON Les ...

Samedi 10 novembre • Salle Havane
Khuê NGUYEN KIM
Christian JOLIVET
Oclusion et Orthodontie
Depuis la première arthrotomographie jusqu’à l’imagerie numérisée, le progrès
des examens complémentaires a permis de comprendre la physiologie
de l’articulation temporo-mandibulaire, de visualiser la pathologie discale,
de préciser notre diagnostic. Parallèlement les études épidémiologiques ont
contribué à la fois à mieux cerner l’étiologie des dysfonctionnements de
l’appareil manducateur mais aussi à apprécier de façon objective l’efficacité
de nos thérapeutiques. Si dans les années 80, nous pensions tout traiter
par une occlusion dentaire voire dento-squelettique de Classe I, qu’en est-il
actuellement ?
Xavier PENIN
Utilisation des chartes d’arcades basées sur la variabilité
naturelle
L’étude d’un grand nombre d’arcades dentaires d’époques différentes (du
Moyen-age à aujourd’hui sans traitement) nous a permis de caractériser et
de visualiser la diversité naturelle des formes d’arcades. Il est ainsi apparu
que l’essentiel des différences entre toutes les arcades peut se résumer à
d’une part à de l’asymétrie et d’autre part à un type de variation principal
qui décrit l’essentiel des différences individuelles. Ces changements naturels
de forme se font autour d’un point fixe situé entre canines et prémolaires. A
partir de ces données expérimentales et avec l’aide de l’informatique on
peut calculer en quelques clics de souris une forme d’arcade individuelle
naturelle et symétrique pour chaque patient. Il suffit ensuite d’imprimer sur
papier les formes optimales pour le maxillaire et la mandibule pour disposer
de «patrons» très utile pour réaliser les arcs de traitement.
Paul SAULUE
Apport de l’orthodontiste dans les traitements des ADAM
La prise en charge thérapeutique d’un patient porteur d’une dysfonction
musculo-articulaire impose au praticien une réflexion sur la « démarche thérapeutique
».
Avant de proposer une indication thérapeutique, il est nécessaire de bien
évaluer le bénéfice que va retirer le patient de notre intervention. L’entretien
clinique, l’examen clinique proprement dit, et le pronostic qui en découle
sont des éléments incontournables qui vont participer à la prise de décision
thérapeutique (quand traiter, quand ne pas traiter, avec qui traiter, comment
traiter ?) Après avoir réalisé cette démarche, le praticien peut poser
cette question : quel protocole thérapeutique proposer ?
Deux cas cliniques traités illustreront cette démarche dans le cas de dysfonction
et de douleur musculaire ou articulaire.
Danielle DEROZE
Jean LACOUT
Occlusion optimale après chirurgie : les avantages de
l’élastopositionnement
Le geste chirurgical harmonise la relation interarcade et de ce fait l’esthétique
du patient .L’organisation de l’occlusion en post chirurgie doit être
considérée comme un élément essentiel de réussite fonctionnelle pour
la stabilité du résultat et le confort articulaire. L’élastopositionnement , en
prenant en compte les composantes de fonctionnement de l’ensemble de
l’appareil manducateur, permet d’optimiser les rapports interarcades et intraarcades
et de raccourcir le temps des finitions post chirurgicales.
Jean-Louis RAYMOND
Marie SAIVE
Cinématique et occlusion
Les enregistrements sirognathographiques permettent d’étudier la cinématique
mandibulaire lors des mouvements de latéralité ou pendant la mastication.
Les enregistrements réalisés sur des patients présentant un même type
de malocclusion, en l’occurrence une classe II division 1 subdivision, montrent
une similitude et une reproductibilité de la cinématique mandibulaire
susceptible de caractériser cette malocclusion.
Cette constatation pourrait signifier, plus globalement, qu’il existe un rapport
étroit entre l’organisation occlusale des arcades et la cinématique mandibulaire
ou plus précisément avec la mastication.
Cécile PADOVANI
La rééducation maxillo- faciale dans les pathologies
mandibulaires
La kinésithérapie maxillo-faciale a sa place dans les traitements de l’occlusion
car qui dit déséquilibre occlusal dit désiquilibre musculaire et articulaire.
Le kinésithérapeute doit obtenir une détente musculaire, l’élimination des
praxies pathogènes, l’élimination de la symptomatologie douloureuse afin de
retrouver une bonne coordination des groupes musculaires et articulaires.
massage, ultrasonothérapie, rééducation neuromusculaire active et activo
passive sont ses outils.
Dominique DEFFRENNES
Robert GARCIA
Correction chirurgicale d’une endognathie maxillaire
dans le cadre d’un traitement en technique linguale
La correction chirurgicale d’une endognathie du maxillaire est réalisée soit
au cours de la chirurgie orthognathique c’est-à-dire lors de lors du traitement
des décalages squelettiques soit au début du traitement orthodontique et
chirurgical nécessitant le plus souvent une deuxième intervention pour le
traitement de la dymorphose dento-maxillaire.
La correction chirurgicale de l’endognathie maxillaire nécessite la pose d’un
éventuel distracteur et une contention per et post-opératoire d’au moins 3
mois. La mise en place de ces appareils engendrent des problèmes techniques
lorsque l’appareil multibagues est en position linguale.
Les orateurs se proposent de redéfinir les indications chirurgicales d’une disjonction
du maxillaire et les différents moyens techniques à la disposition du
praticien pour la distraction transversal du maxillaire et de sa contention.
Samedi 10 novembre • Salle Havane