23.12.2012 Views

Ravindra NANDA Technique segmentée Dwight DAMON Les ...

Ravindra NANDA Technique segmentée Dwight DAMON Les ...

Ravindra NANDA Technique segmentée Dwight DAMON Les ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Samedi 10 novembre • Salle 342AB<br />

Valentin LESNE<br />

Malformationx cranio- faciales sévères - Approche génétique,<br />

clinique et philosophique<br />

Présentation du thème<br />

Auteurs : V. LESNE, C. LESNE, B. MAURAND, B. RAPHAEL<br />

La technique orthodontique dans les traitements des fentes labio-palatines<br />

n’est pas différente de celle des traitements classiques. <strong>Les</strong> difficultés résident<br />

dans le choix des orientations et des périodes de traitements, c’est à<br />

dire à quel moment traiter. La décision d’une interception en denture temporaire,<br />

ou la durée d’un traitement multibagues impliquent forcément des<br />

compromis. La gestion des agénésies, avec la diversité des situations, exige<br />

une réflexion pour le choix de la reconstitution prothétique, ou la fermeture<br />

des espaces. <strong>Les</strong> compromis prennent également une importance capitale<br />

dans la décision d’une chirurgie maxillaire. N’a-t-on pas tendance a juger<br />

la qualité de la chirurgie primaire au petit nombre d’ostéotomies alors que<br />

dans le même temps, les indications augmentent considérablement chez les<br />

sujets non porteurs de fente. L’essentiel, en fait, reste à trouver un compromis<br />

entre les propres convictions du praticien et les désirs du patient.<br />

Philippe VIOSSAT<br />

Echographie foetale et malformations crânio-faciales.<br />

<strong>Les</strong> trois examens échographiques systématiquement proposés durant la<br />

grossesse permettent dès le premier trimestre de détecter un certain nombre<br />

de malformations crânio-faciales. Cependant ce mode de diagnostic<br />

n’est pas infaillible et les images ne parlent pas d’elles-mêmes : on soulignera<br />

l’importance de l’aspect dynamique de l’examen, seul à même de diminuer<br />

la part subjective menant à des faux-positifs comme à des faux-négatifs.<br />

L’intérêt de l’imagerie tridimensionnelle dans ce contexte sera également<br />

abordé en conclusion.<br />

Pierre-Simon JOUK<br />

Génétique et anomalies du développement crânio-facial<br />

La plupart des malformations et dysmorphies crâniofaciales surviennent<br />

dans des familles ou aucun facteur de risque n’avaient préalablement été<br />

identifiés. La plupart de ces anomalies du développement embryonnaires<br />

sont d’origine multifactorielle impliquant la combinaison de facteurs de risque<br />

génétique, environnementaux et liés au simple hasard. La probabilité<br />

de combinaison de ces mêmes facteurs de risque chez un apparenté est en<br />

général faible ainsi donc que le risque de récurrence familial. Beaucoup plus<br />

rarement, des malformations isolées ou s’intégrant dans un ensemble syndromique<br />

présent un déterminisme génétique fort et le risque de récurrence<br />

est celui donné par les classiques règles de transmission mendélienne des<br />

affections monogéniques.Ces 20 dernières années ont été marquées par<br />

des efforts scientifiques assidus pour pouvoir identifier les gènes impliqués. Et<br />

la remarquable efficacité du réductionnisme de la science moderne a pu<br />

se manifester. La mise en évidence des corrélations phénotypes-génotypes<br />

qui sont à la base des études de localisation et d’identification des gènes<br />

en causes nécessitait que chaque malformation, chaque syndrome soit réduit<br />

au plus petit dénominateur commun à chacun des enfants concernés.<br />

Maintenant que ce travail est bien avancé, il faut prendre un peu de recul.<br />

<strong>Les</strong> praticiens impliqués dans la prise en charge de ces enfants ne doivent<br />

pas persévérer abusivementdans l’attitude adoptés par leurs collègues<br />

scientifiques. Pour une même affection caractérisée, pour un même gène<br />

identifié, la règle est la variabilité des manifestations d’un individu à un autre.<br />

Aussi, il ne faut pas surévaluer la valeur prédictive des résultats des investigations<br />

génétiques, celle-ci reste en général très limitée. Actuellement, dans le<br />

domaine de la prise en charge des anomalies du développement craniofacial,<br />

la place de la génétique reste très modeste.<br />

Bernard RAPHAËL<br />

<strong>Les</strong> malformations cranio-faciales graves chez l’enfant<br />

à naître : mécanismes, classification, possibilités thérapeutiques.<br />

<strong>Les</strong> malformations cranio-faciales graves chez l’enfant à naître : mécanismes,<br />

classification, possibilités thérapeutiques.<br />

Bernard RAPHAËL (Grenoble)<br />

L’acquisition de la forme cranio-faciale est sous la dépendance de mécanismes<br />

biodynamiques complexes, cellulaires, tissulaires, puis organiques<br />

qui se succèdent et s’intriquent dans le temps et dans l’espace. Leur complexité<br />

les rend extrêmement vulnérables à un agent malformatif dont la<br />

précocité d’action est toujours synonyme de gravité.<br />

Cette approche morphogénétique des altérations de la croissance craniofaciale,<br />

permet :<br />

• d’identifier la malformation au sein d’une classification<br />

• d’en évaluer le pronostic<br />

• d’établir un protocole thérapeutique.<br />

Sarah CARVALLO<br />

Former, informer, réformer, transformer. <strong>Les</strong> représentations<br />

de l’enfant à naître.<br />

La forme normale ou anormale d’un fœtus semble devenue un « fait prouvé<br />

scientifiquement » à partir duquel les parents, en lien avec le médecin,<br />

peuvent décider de conserver ou non l’enfant à naître, éventuellement de<br />

le transformer in utero ou dès la naissance. Cette évolution vers la facticité<br />

s’explique selon des paramètres différents : les techniques bio-médicales ;<br />

l’évolution de la famille, et, en particulier, du statut de l’enfant ; les choix de<br />

société concernant l’insertion des personnes handicapées.<br />

Il apparaît ainsi que l’idée de forme normale ou anormale renvoie simultanément<br />

à des enjeux scientifiques et sociaux. Notre conception de la normalité<br />

relève par conséquent de deux niveaux d’analyse. Premièrement,<br />

comment les sciences exactes déterminent des critères du normal et de<br />

l’anormal ? Deuxièmement, comment les individus et les groupes sociaux<br />

utilisent ces critères pour décider du sort des enfants normaux ou anormaux ?<br />

Or les sciences humaines et sociales aident précisément à comprendre ce<br />

que nous faisons quand nous utilisons nos représentations scientifiques, techniques<br />

ou statistiques de la forme normale ou anormale d’un être humain,<br />

pour justifier nos décisions et pratiques. Ces deux dimensions d’un même<br />

problème s’articulent donc étroitement l’une avec l’autre.<br />

La conférence critique la soi-disant facticité de la normalité pour comprendre<br />

comment les catégories médicales de la normalité et de l’anormalité<br />

fonctionnent dans notre société<br />

Samedi 10 novembre • Salle 342AB

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!