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Panorama de presse quotidien du 04 01 2022

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>04</strong>/<strong>01</strong>/<strong>2022</strong><br />

SOMMAIRE<br />

- Politique……………….……………………………………………………………………………p.2-13<br />

- People………………………………………………………………………………………………..p.14<br />

- Coopératives.……………………………..……………………………………………………..p.15-16<br />

- Salon-Commerce-Consommation……………………………………………………….p.17-22<br />

- Communication-Evènement-Dégustation…………………………………….…….p.23-29<br />

- Viticulture-Environnement-Actu………………….…………….…………………..….p.30-43<br />

- Vinification-Chai…………………………………………………………………….…………..p.44-46<br />

- Droit-Entreprise-Gestion-Social………………………………….………………………p.47-55<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

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Télévision<br />

• ■ LCI (02/<strong>01</strong>/22 à 11:22 | 00:<strong>04</strong>:12) : « Le 9-12<br />

Week-end » Damien Givelet<br />

Depuis hier, Vladimir Poutine exige que seules<br />

les bouteilles <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs russes <strong>de</strong> vin<br />

pétillant aillent pouvoir marqués "champagne".<br />

Itw <strong>de</strong> Maxime Toubart, Syndicat Général <strong>de</strong>s<br />

Vignerons <strong>de</strong> la Champagne.<br />

https://www.luqi.fr/#/diffusion/budget/a2t2p0000<strong>01</strong>AH80AAG/user/0035700002FdLDZAA3/noti<br />

fication/60000000220000740?key=c4fd6b5206c59d45ef2668aca48511c7&origine=3


Russie : à partir <strong>du</strong> 1er janvier, les<br />

champagnes français <strong>de</strong>vront s'appeler "vin<br />

mousseux"<br />

https://www.rtbf.be/info/mon<strong>de</strong>/<strong>de</strong>tail_russie-a-partir-<strong>du</strong>-1er-janvier-les-champagnesfrancais-<strong>de</strong>vront-s-appeler-vin-mousseux?id=10906964<br />

Les plus populaires<br />

Belga<br />

Publié le vendredi 31 décembre 2021 à 13h48<br />

Le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> champagne a dû se résigner à respecter les nouvelles exigences russes: à<br />

compter <strong>du</strong> 1er janvier, la célèbre appellation française ne pourra plus utiliser son propre nom<br />

en alphabet cyrillique sur les contre-étiquettes <strong>de</strong> ses bouteilles ven<strong>du</strong>es en Russie.<br />

Toutefois, les discussions entre la France et la Russie à ce sujet se poursuivent, Paris espérant<br />

finir par convaincre à terme Moscou <strong>de</strong> reconnaître l'appellation d'origine.<br />

Depuis le 2 juillet, une modification <strong>de</strong> la loi russe sur le commerce <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its alcoolisés<br />

oblige les distributeurs <strong>de</strong> champagne à troquer le titre prestigieux <strong>de</strong> "champagne" contre<br />

celui <strong>de</strong> "vin mousseux" sur la contre-étiquette <strong>de</strong>s bouteilles écrite en cyrillique, réservant la<br />

dénomination en cyrillique "Champanskoïe" aux pro<strong>du</strong>cteurs russes <strong>de</strong> vins pétillants.<br />

Cette disposition avait suscité cet été une forte indignation <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs et distributeurs <strong>de</strong><br />

champagne, pris <strong>de</strong> court par cette mesure soudaine et soucieux <strong>de</strong> protéger leur appellation<br />

d'origine. Plusieurs ministres français avaient vivement protesté.<br />

Paris avait fini par obtenir <strong>de</strong> Moscou, fin octobre, un moratoire <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois sur<br />

l'application <strong>de</strong>s nouvelles règles russes, afin notamment d'écouler leurs stocks déjà étiquetés<br />

et parfois déjà expédiés.<br />

La Russie est le quinzième marché d'exportation <strong>du</strong> champagne avec 1,8 million <strong>de</strong> bouteilles<br />

ven<strong>du</strong>es en 2<strong>01</strong>9, ce qui représente 1,5% <strong>de</strong>s ventes totales <strong>de</strong> champagne, selon le Comité


Champagne. Mais "c'est un marché porteur et valorisant. Les consommateurs russes aiment<br />

les gran<strong>de</strong>s cuvées et ils dégustent également <strong>du</strong> champagne à l'occasion <strong>de</strong> leurs voyages" en<br />

France, souligne-t-il.


Russie : le Champagne français <strong>de</strong>vient <strong>du</strong><br />

« vin mousseux »<br />

A leur grand dam, les pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong> Champagne français<br />

sont contraints <strong>de</strong> changer leurs étiquettes s'ils veulent<br />

continuer à vendre sur le territoire soviétique.<br />

Publié le 03-<strong>01</strong>-<strong>2022</strong> par Valérie Macquet<br />

https://www.societe.com/actualites/russie_le_champagne_francais_<strong>de</strong>vient_<strong>du</strong>_vin_mousseux<br />

-59302.html<br />

Du « Champanskoïe » russe, sinon rien !<br />

Une année <strong>2022</strong> qui démarre mal pour tous les pro<strong>du</strong>cteurs français <strong>de</strong> Champagne, qu'ils<br />

s'appellent Lanson, Mercier, Mumm, où qu'ils soient <strong>de</strong> moindre notoriété... Tous sont privés<br />

<strong>de</strong> leur prestigieuse appellation en Russie, <strong>de</strong>puis le 1 er janvier. Le terme <strong>de</strong> « vin mousseux »<br />

sera désormais mentionné sur les contre-étiquettes rédigées en cyrillique, tandis que le<br />

« Champanskoïe » russe (qui n'est pourtant qu'un vin pétillant), est le seul à pouvoir écrire «<br />

champagne » sur ses contre-étiquettes en cyrillique. Cette loi russe a été promulguée début<br />

janvier <strong>2022</strong>, et bien que les pro<strong>du</strong>cteurs français soient vent <strong>de</strong>bout, ils n'ont, pour l'heure,<br />

pas d'autre choix que <strong>de</strong> s'y conformer.<br />

Un moratoire <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans, et un combat qui se poursuit...<br />

Paris ayant volé au secours <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs français, ces <strong>de</strong>rniers ont fini par obtenir <strong>de</strong><br />

Moscou, fin octobre, un moratoire <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois sur l'application <strong>de</strong> ces nouvelles règles, afin<br />

notamment d'écouler leurs stocks déjà étiquetés et parfois déjà expédiés. Pour autant, les<br />

Champenois enten<strong>de</strong>nt bien continuer leur combat sur la reconnaissance par la Russie <strong>de</strong> leur<br />

appellation d'origine et la défense <strong>du</strong> nom champagne, avec le soutien <strong>du</strong> gouvernement<br />

français : « Nous restons mobilisés, en lien avec la Commission européenne, pour continuer à<br />

avancer sur ce dossier et défendre notre secteur <strong>de</strong>s vins et spiritueux, notamment le<br />

champagne », a déclaré un membre <strong>du</strong> ministère <strong>du</strong> Commerce extérieur.


Le champagne traverse une pério<strong>de</strong> agitée<br />

Les exportations <strong>de</strong> champagne hors d'Europe ont chuté en 2020, alors que le prosecco italien<br />

s'est maintenu et que le cava espagnol a progressé. Et s'il a redressé la barre l'an <strong>de</strong>rnier, il va<br />

affronter une année <strong>2022</strong> difficile en Russie, où il doit se rebaptiser « vin mousseux ».<br />

La loi russe réserve la mention en cyrillique <strong>de</strong> « Champanskoïe » (tra<strong>du</strong>ction phonétique <strong>de</strong><br />

« champagne ») aux vins pétillants russes. (iStock)<br />

Par Myriam Chauvot<br />

Publié le 3 janv. <strong>2022</strong> à 08:42 Les Echos<br />

La crise sanitaire s'apparente pour le champagne aux montagnes russes. Il s'en est beaucoup<br />

moins bien sorti en 2020 que le prosecco italien ou le cava espagnol, avant <strong>de</strong> redresser la<br />

barre <strong>de</strong> façon spectaculaire en 2021. Seulement 66 millions <strong>de</strong> litres <strong>de</strong> champagne ont été<br />

exportés en 2020 hors <strong>de</strong> l'Union européenne, soit une chute <strong>de</strong> 21,4 % comparé à 2<strong>01</strong>9<br />

(84 millions <strong>de</strong> litres), a révélé les <strong>de</strong>rniers chiffres <strong>de</strong> l'agence Eurostat. C'est un repli<br />

similaire à celui <strong>de</strong> 18 % estimé par le Comité Champagne pour les ventes hors <strong>de</strong> France<br />

(245 millions <strong>de</strong> bouteilles contre 300 millions en 2<strong>01</strong>9).<br />

La chute <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong> champagne a été si forte en 2020 qu'elle a plombé tout le<br />

marché européen <strong>de</strong>s vins pétillants, dont les exportations hors <strong>de</strong> l'Union européenne ont<br />

baissé cette année - pour la première fois <strong>de</strong>puis dix ans (<strong>de</strong> 6,4 %, selon Eurostat).<br />

Soit 494 millions <strong>de</strong> litres contre 528 millions <strong>de</strong> litres un an auparavant.<br />

« Champanskoïe » ou pas<br />

Les chiffres Eurostat révèlent que sur les trois principaux vins pétillants exportés par l'Europe,<br />

seul le champagne a trébuché. Le prosecco italien, qui représente en volume le gros <strong>de</strong>s<br />

exports, s'est quasiment maintenu en 2020, avec 205 millions <strong>de</strong> litres exportés hors d'Europe<br />

et la troisième star à l'international, le cava espagnol, a même été davantage consommé hors<br />

d'Europe, où ses ventes ont progressé <strong>de</strong> 10 % (à 58 millions <strong>de</strong> litres). Depuis, le champagne<br />

a remonté la pente et 2021 s'annonce comme une année <strong>de</strong> ventes record, selon la profession.


Mais l'année <strong>2022</strong> démarre mal sur le front russe. Le champagne est normalement une<br />

appellation contrôlée, réservée aux vins pétillants pro<strong>du</strong>its dans la région champenoise.<br />

Toutefois, la Russie ne respecte pas l'appellation et, <strong>de</strong>puis le 2 juillet, la loi russe réserve la<br />

mention en cyrillique <strong>de</strong> « Champanskoïe », tra<strong>du</strong>ction phonétique <strong>de</strong> « Champagne », aux<br />

vins pétillants russes.<br />

Comme tous les vins pétillants non-russes, le champagne français, lui, s'est vu intimer l'ordre<br />

<strong>de</strong> modifier son étiquetage et d'adopter, pour son étiquette en cyrillique, l'appellation « vin<br />

mousseux ». Le tollé <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs champenois n'y a rien changé. La Russie n'a au final<br />

accepté qu'un moratoire, le temps d'adapter l'étiquetage et d'écouler les stocks <strong>de</strong> champagne<br />

(le vrai) déjà étiqueté « Champanskoïe ».<br />

Russie et Etats-Unis<br />

Bien que la France et la Commission européenne restent mobilisées sur le dossier, le<br />

moratoire s'achève et, <strong>de</strong>puis le 1er janvier <strong>2022</strong>, le champagne français est désormais<br />

rebaptisé « vin mousseux » en cyrillique. Seule consolation, selon les estimations <strong>du</strong> Comité<br />

Champagne, la Russie ne représente que 1,5 % <strong>de</strong>s ventes totales <strong>du</strong> prestigieux vin pétillant<br />

et ne constitue que son quinzième marché à l'export, avec 1,8 million <strong>de</strong> bouteilles ven<strong>du</strong>es en<br />

2<strong>01</strong>9.<br />

« Globalement, je pense que la Russie pourrait partager avec nous l'importance <strong>de</strong>s<br />

appellations d'origine, donc je suis assez optimiste pour l'avenir », a déclaré, lors d'un<br />

déplacement mi-novembre à Washington, le ministre délégué au Commerce extérieur, Franck<br />

Riester, cité par l'AFP. Selon le Comité Champagne, les Etats-Unis et la Russie sont les <strong>de</strong>ux<br />

<strong>de</strong>rniers pays principaux où l'appellation d'origine champagne n'est pas pleinement protégée.<br />

Myriam Chauvot (avec AFP)


La Ligue contre le Cancer s'alarme <strong>de</strong> la<br />

consommation d'alcool par les Français<br />

Dry January, c'est reparti... La Ligue contre le cancer choisit ce moment symbolique pour<br />

"alerter sur la consommation d'alcool <strong>de</strong>s Français", en communiquant les résultats d'une<br />

enquête commandée à BVA.<br />

Par Olivier Bazalge Le <strong>04</strong> janvier <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Profitant <strong>du</strong> retour <strong>du</strong> Dry January, la Ligue contre le Cancer publie <strong>de</strong>s chiffres <strong>de</strong><br />

consommation d'alcool <strong>de</strong>s Français et s'alarme d'une augmentation <strong>de</strong> la consommation. -<br />

crédit photo : Creative Commons CC0<br />

Alors que près <strong>de</strong> 9 Français sur 10 (86 %) déclarent boire <strong>de</strong> l'alcool, que 31 % d’entre eux<br />

disent dépasser les seuils recommandés, la Ligue contre le Cancer s’inquiète "d’une<br />

consommation d’alcool dangereusement banalisée et d’une sous-estimation <strong>de</strong>s risques liés,<br />

alors que l’alcool est le 2ème facteur <strong>de</strong> risque <strong>de</strong> cancers évitables".<br />

La pandémie accroit la consommation<br />

Elle appelle donc à une remobilisation à l'occasion <strong>de</strong> cette initiative citoyenne <strong>du</strong><br />

Dry January, d'autant que les jeunes sont particulièrement exposés : "78 % <strong>de</strong>s 18-24 ans<br />

déclarent en effet boire <strong>de</strong> l’alcool et 45% en consomment au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s recommandations",<br />

appuie la Ligue, qui juge ces résultats préoccupants, alors que la crise sanitaire a eu un impact<br />

aggravant sur les comportements. 17% <strong>de</strong>s participants à l’étu<strong>de</strong> estiment ainsi boire<br />

davantage <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> la pandémie, "un taux qui grimpe à 30 % parmi les personnes<br />

ayant une consommation à risque et à 28% parmi les jeunes <strong>de</strong> 18 à 24 ans", selon l'enquête.<br />

Les weekends et moments festifs sont incriminés, au cours <strong>de</strong>squels les Français se disent<br />

moins enclins à résister à l'appel <strong>de</strong> la boisson alcoolisée. Seuls 10 % trouvent ainsi difficile<br />

<strong>de</strong> s’abstenir en semaine, ce chiffre grimpant à 22 % le week-end. Lors <strong>de</strong>s soirées entre amis,


55 % <strong>de</strong>s Français ne peuvent s'empêcher <strong>de</strong> consommer <strong>de</strong> l'alcool, 51% lors <strong>de</strong>s repas en<br />

famille.<br />

Des Français bien informés<br />

L'enquête montre pourtant que les Français connaissent bien (73 %) les recommandations<br />

liées à l’alcool, "mais minimisent les risques", souligne la Ligue, "en plaçant le seuil minimal<br />

<strong>de</strong> toxicité à 2 verres alors que celle-ci est avérée dès le premier verre, majorant les risques<br />

<strong>de</strong> cancers".<br />

Pour appuyer l'intérêt <strong>du</strong> Dry January, la Ligue contre le cancer avance qu'une large majorité<br />

<strong>de</strong>s Français reconnaissent les bénéfices d’une telle pause dans leur consommation d’alcool.<br />

Poids (89 %), énergie (88 %), concentration (85 %), finances (84 %), sommeil (82 %),<br />

relations familiales (69 %) professionnelles (66%) sont les bienfaits mis en avant. Cette<br />

initiative reste pourtant un réel défi pour beaucoup, 29 % <strong>de</strong>s français (et 59 % <strong>de</strong>s gros<br />

buveurs) trouvent difficile <strong>de</strong> ne pas consommer d’alcool pendant 30 jours. Ceux qui pensent<br />

y participer (35 %) sont surtout ceux ayant déjà une consommation en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s repères<br />

recommandés.<br />

L’enquête ne rentre pas dans le détail <strong>de</strong> la place occupée par le vin dans cette consommation<br />

d’alcool, ce que les vignerons peuvent regretter au regard <strong>de</strong>s bénéfices d’une consommation<br />

modérée <strong>de</strong> leur pro<strong>du</strong>ction sur la santé.


Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias professionnels<br />

Audience : 119298<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Mé<strong>de</strong>cine<br />

3 Janvier <strong>2022</strong><br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 4235<br />

www.jim.fr p. 1/2<br />

Début <strong>du</strong> « mois sans alcool » (toujours sans soutien <strong>de</strong> l'Etat)<br />

Visualiser l'article<br />

Paris, le lundi 3 janvier <strong>2022</strong> - Janvier, le mois <strong>de</strong>s bonnes résolutions... mais pas pour l'État. Le début <strong>de</strong> l'année marque le<br />

lancement <strong>de</strong> la troisième édition française <strong>du</strong> « Dry January », une initiative venue <strong>de</strong>s États-Unis appelant la population à<br />

marquer une pause d'un mois dans sa consommation d'alcool.<br />

Calquée sur le modèle <strong>du</strong> « mois sans tabac », l'initiative ne se veut en aucune manière punitive. « L'idée, c'est d'essayer <strong>de</strong><br />

faire cette pause, mais la campagne ne se veut pas <strong>du</strong> tout moralisatrice : chacun peut essayer <strong>de</strong> mesurer son rapport à<br />

l'alcool pendant ce mois-là », explique au Parisien Clau<strong>de</strong> Rambaud, vice-prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la fédération d'associations France<br />

Assos Santé, qui chapeaute cette campagne.<br />

En permettant aux Français <strong>de</strong> constater les bienfaits d'un mois sans consommation d'alcool, la campagne vise à créer un<br />

élan favorable vers une modération le reste <strong>de</strong> l'année.<br />

Un mois sans alcool, mais aussi sans l'État !<br />

Mais à la différence <strong>du</strong> « Mois sans tabac », le « Dry January » ne fait l'objet d'aucun soutien <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s pouvoirs<br />

publics.<br />

Christian Andreo est à l'origine <strong>du</strong> lancement <strong>de</strong> ce mois sans alcool en France et il déplore, au micro <strong>de</strong> RFI, l'influence <strong>du</strong><br />

lobby viticole : « Que l'opération ne plaise pas aux lobbies, c'est sans doute un fait ». Les associations reprochent ainsi au<br />

gouvernement <strong>de</strong> cé<strong>de</strong>r aux pressions <strong>de</strong>s viticulteurs, qui agitent le spectre d'une campagne qui serait inadaptée à « l'art <strong>de</strong><br />

vivre » à la française.<br />

Ce n'est pas la première année où le manque d'implication <strong>de</strong>s pouvoirs publics fait polémique. En 2<strong>01</strong>9, Emmanuel<br />

Macron aurait fait connaitre sa décision <strong>de</strong> « torpiller » l'initiative <strong>du</strong> « mois sans alcool » lors d'une visite dans une région<br />

viticole. « Vous pouvez faire savoir qu'il n'y aura pas <strong>de</strong> Janvier Sec » aurait-il déclaré à MaximeToubart, co- prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong><br />

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Web<br />

FRA<br />

Début <strong>du</strong> « mois sans alcool » (toujours sans soutien <strong>de</strong> l'Etat)<br />

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Audience : 119298<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Mé<strong>de</strong>cine<br />

3 Janvier <strong>2022</strong><br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 4235<br />

www.jim.fr p. 2/2<br />

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Comité Champagne. Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République a par ailleurs défen<strong>du</strong> à plusieurs reprises l'idée selon laquelle le vin ne<br />

serait pas « un alcool comme les autres ».<br />

Les municipalités en soutien<br />

Du côté <strong>de</strong> Santé publique France qui, selon plusieurs sources, avait failli se lancer dans la campagne pour sa première année<br />

en 2020 mais y avait renoncé in extremis, le jeu d'équilibriste per<strong>du</strong>re. D'après Le Parisien , l'agence aurait mené plusieurs<br />

enquêtes sur le déroulement <strong>de</strong> l'opération et son vécu par les participants.<br />

Si Santé publique France ne participe pas activement à la campagne, l'agence a également multiplié les opérations et les clips<br />

<strong>de</strong> prévention sensibilisant le public à propos <strong>de</strong>s conséquences d'une consommation modérée mais régulière d'alcool.<br />

Certaines municipalités n'ont pour leur part pas hésité à franchir le pas en soutenant publiquement l'initiative. La ville <strong>de</strong><br />

Lyon, comme celles <strong>de</strong> Grenoble, Nantes ou Toulouse, on annoncé leur participation au « Dry January ».<br />

Pour Grégory Doucet, maire <strong>de</strong> Lyon, il « apparaît <strong>de</strong> la responsabilité <strong>de</strong>s acteurs publics et <strong>de</strong>s collectivités locales <strong>de</strong><br />

s'engager dans ces politiques <strong>de</strong> santé publique aux côtés <strong>de</strong> leurs concitoyens. Les villes sont cette échelle <strong>de</strong> proximité où<br />

se font et se vivent les changements, où les médiations, l'aller-vers contribuent à la promotion <strong>de</strong> la santé et à la ré<strong>du</strong>ction<br />

<strong>de</strong>s inégalités en la matière ».<br />

En janvier 2021, 11 % <strong>de</strong>s Français auraient relevé le défi <strong>du</strong> « mois sans alcool ». Une statistique à mettre en<br />

comparaison avec la hausse <strong>de</strong> la consommation d'alcool <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> la crise sanitaire. D'après un sondage inédit<br />

commandé par la Ligue contre le cancer et mené par l'institut BVA, 31% <strong>de</strong>s Français estiment avoir une consommation<br />

d'alcool excessive et 17% indiquent boire davantage <strong>de</strong>puis le premier confinement.<br />

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Après le conflit Airbus<br />

Deman<strong>de</strong> vigneronne d'un fonds <strong>de</strong> soutien<br />

européen contre les taxes punitives à<br />

l'export<br />

À l'occasion <strong>de</strong> la prési<strong>de</strong>nce française <strong>du</strong> Conseil Européen, les vignerons indépendants<br />

souhaitent la mise en place d'un outil d'ai<strong>de</strong> financière intervenant automatiquement en cas <strong>de</strong><br />

mesures <strong>de</strong> rétorsion extérieures au secteur.<br />

Par Alexandre Abellan Le 03 janvier <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Au niveau européen, « un dispositif d’intervention financière doit être acté » plai<strong>de</strong> Jean-<br />

Marie Fabre. - crédit photo : Luc Jennepin (Vignerons Indépendants)<br />

« Il faut un bouclier pour protéger les filières agricoles <strong>de</strong>s impacts <strong>de</strong> tensions géopolitiques<br />

croissantes » pose Jean-Marie Fabre, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Vignerons Indépendants <strong>de</strong> France.<br />

Ayant le souvenir cuisant <strong>de</strong> l’année <strong>de</strong> taxes américaines imposées aux vins français en<br />

mesure <strong>de</strong> rétorsion d’un conflit aéronautiques sur les subventions Airbus/Boeing, le vigneron<br />

<strong>de</strong> Fitou <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à la France <strong>de</strong> profiter <strong>de</strong> sa prise <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>nce <strong>du</strong> Conseil Européen pour<br />

proposer un nouvel outil <strong>de</strong> protection.<br />

« Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> fermement la mise en place d’un filet <strong>de</strong> sécurité pour les secteurs qui seront<br />

victimes collatérales <strong>de</strong>s politiques entre états et puissances internationales » martèle Jean-<br />

Marie Fabre. Imaginant un outil transectoriel financé par péréquation <strong>du</strong> budget<br />

communautaire, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s caves particulières <strong>de</strong>man<strong>de</strong> donc la création d’un fonds<br />

européen dédié et mobilisable pour soutenir les filières prises dans un conflit géopolitique. De<br />

quoi éviter que, comme lors <strong>de</strong>s taxes Airbus, Bruxelles n’ait pas d’outil ad hoc pour<br />

intervenir immédiatement.


Filet <strong>de</strong> sécurité<br />

Prenant l’exemple <strong>de</strong>s taxes punitives chinoises sur les vins australiens, Jean-Marie Fabre<br />

pointe qu’« avec les tensions internationales que l’on voit croissantes, <strong>de</strong>s risques forts pèsent<br />

sur la filière, il faut construire un filet <strong>de</strong> sécurité économique ». N’étant pas un pro<strong>du</strong>it<br />

alimentaire <strong>de</strong> premier nécessité, le vin présente en effet l’avantage d’avoir <strong>de</strong>s poids<br />

symboliques et économiques forts en France. Et d’être la cible idéale en mesure <strong>de</strong> rétorsion<br />

dans le cadre <strong>de</strong> politiques internationales extérieures au secteur visé.


Jean-Marie Barillère (UMC) nommé<br />

chevalier <strong>de</strong> la Légion d’honneur<br />

Le 03 janvier <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Comme tous les ans, la promotion civile <strong>de</strong> la Légion d’honneur <strong>du</strong> 1er janvier a été publiée<br />

au Journal officiel. Elle rassemble 547 personnes, illustres ou inconnues <strong>du</strong> grand public,<br />

réparties entre 453 chevaliers, 72 officiers, 16 comman<strong>de</strong>urs, cinq grands officiers et un<br />

grand’croix. Et parmi les 432 chevaliers, le Champenois, Jean-Marie Barillère a été promu.<br />

Une belle reconnaissance pour le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Champagne qui<br />

quittera ses fonctions au printemps prochain<br />

Pour infos, avec la promotion <strong>du</strong> 14 juillet, la promotion <strong>du</strong> 1 er janvier représente l’une <strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>ux promotions civiles annuelles <strong>de</strong> la Légion d’honneur. Deux promotions militaires sont<br />

également publiées chaque année, l’une en juin-juillet pour l’armée d’active, l’autre en<br />

octobre-novembre pour les militaires <strong>de</strong> réserve et les anciens combattants. Fondée par<br />

Napoléon Bonaparte en 1802, la Légion d’honneur est la plus élevée <strong>de</strong>s distinctions<br />

nationales françaises. Elle compte aujourd’hui 92 000 membres, récompensés pour leurs<br />

mérites éminents au service <strong>de</strong> la nation.


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Famille <strong>du</strong> média : Médias professionnels<br />

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Sujet <strong>du</strong> média : Economie - Services<br />

4 Janvier <strong>2022</strong><br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 1468<br />

zepros.fr p. 1/2<br />

Naissance <strong>de</strong> Terroirs & Vignerons <strong>de</strong> Champagne<br />

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Terroirs & Vignerons <strong>de</strong> Champagne affiche un CA 287 M€ et un volume <strong>de</strong> bouteilles <strong>de</strong> 20 millions (dont 14,3 par les<br />

maisons <strong>du</strong> groupe).<br />

Christophe Juarez.<br />

Coopération<br />

Rapprochement d'envergure dans la coopération champenoise. Votée très largement par les assemblées générales<br />

extraordinaires <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux groupes le 15 décembre <strong>de</strong>rnier, la fusion entre le Centre Vinicole-Champagne Nicolas Feuillatte<br />

(CVCNF) et la Coopérative régionale <strong>de</strong>s Vins <strong>de</strong> Champagne (CRVC) est effective <strong>de</strong>puis le 31 décembre. Cette décision<br />

permet l'émergence d'un nouveau groupe, Terroirs & Vignerons <strong>de</strong> Champagne, qui rassemble environ 6 000<br />

vignerons et près <strong>de</strong> 3 000 hectares répartis sur l'ensemble <strong>de</strong> l'appellation, soit près <strong>de</strong> 9 % <strong>de</strong> la surface <strong>du</strong> vignoble<br />

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Naissance <strong>de</strong> Terroirs & Vignerons <strong>de</strong> Champagne<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias professionnels<br />

Audience : 24061<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Economie - Services<br />

4 Janvier <strong>2022</strong><br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 1468<br />

zepros.fr p. 2/2<br />

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champenois. Christophe Juarez a été nommé directeur général <strong>du</strong> nouveau groupe à partir <strong>du</strong> 1er janvier <strong>2022</strong> et reporte<br />

directement à la prési<strong>de</strong>nte <strong>du</strong> groupe, Véronique Blin.<br />

Avec un potentiel <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> 24,5 millions <strong>de</strong> bouteilles, l'ambition affichée est d'atteindre la barre <strong>de</strong>s 300 M€ <strong>de</strong><br />

chiffre d'affaires, ainsi que 5 % <strong>de</strong> part <strong>de</strong> marché en volumes , par une accélération <strong>du</strong> développement <strong>de</strong>s maisons à 5<br />

ans et une nouvelle organisation permettant <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s objectifs stratégiques.<br />

VIGNERONS - CISION 359088427<br />

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15-17 mars<br />

Le salon Sival reporté par la vague<br />

Omicron<br />

Les <strong>de</strong>rnières restrictions et incertitu<strong>de</strong>s sanitaires con<strong>du</strong>isent l'organisateur ligérien à décaler<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois son ren<strong>de</strong>z-vous technique. De nouvelles mesures pourraient peser sur les<br />

salons commerciaux.<br />

Par Alexandre Abellan Le 03 janvier <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

« Le Salon se tiendra <strong>du</strong> 15 au 17 mars <strong>2022</strong> au Parc <strong>de</strong>s Expositions d’Angers […] pour une<br />

édition <strong>2022</strong> <strong>de</strong> retrouvailles au service <strong>de</strong> l’avenir et <strong>de</strong> la transition <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>ctions<br />

végétales » indique un communiqué <strong>de</strong> <strong>presse</strong>. - crédit photo : SIVAL<br />

Prévu <strong>du</strong> mardi 11 au jeudi 13 janvier, l’édition <strong>2022</strong> <strong>du</strong> salon <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>ctions végétales<br />

SIVAl se tiendra <strong>du</strong> mardi 15 au jeudi 17 mars annoncent ses organisateurs. « Pour garantir<br />

la sécurité <strong>de</strong> tous et assurer aux exposants et partenaires d'optimiser leur participation,<br />

Christophe Béchu, maire d'Angers, Mathil<strong>de</strong> Favre d'Anne, prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> Destination Angers,<br />

et Bruno Dupont, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> SIVAL ont pris la décision <strong>de</strong> reporter la prochaine édition »<br />

indique un communiqué <strong>de</strong> <strong>presse</strong> ce 30 décembre, précisant que « face au pic <strong>de</strong><br />

contamination, <strong>de</strong> nombreux exposants ont manifesté leur inquiétu<strong>de</strong> quant à l'organisation et<br />

à la difficulté <strong>de</strong> mobiliser le visitorat dans ces circonstances » <strong>de</strong> nouvelle vague épidémique<br />

portée par le variant Omicron.<br />

Accueillant 700 exposants, dont la moitié pour le secteur viticole, le salon SIVAL visait<br />

26 000 visiteurs en <strong>2022</strong>. Soit un afflux bien supérieur aux jauges <strong>de</strong> 2 000 personnes en<br />

intérieur et 5 000 personnes en extérieurs qui sont en vigueur <strong>du</strong> lundi 3 au dimanche 23<br />

janvier. Annoncées ce 27 décembre par le premier ministre, ces mesures pourraient être<br />

révisées ce mercredi 5 janvier selon les évolutions <strong>de</strong> la pandémie <strong>de</strong> coronavirus.<br />

Salons épargnés


À date, les principaux évènements commerciaux <strong>de</strong> la filière vin ne sont donc pas concernés<br />

par ces jauges. Ces ren<strong>de</strong>z-vous se déroulant après la date butoir <strong>de</strong>s trois semaines <strong>de</strong> jauge<br />

actuellement fixées. Le salon Millésime Bio doit en effet se dérouler <strong>du</strong> lundi 24 au mercredi<br />

26 janvier à Montpellier (avec une partie digitale lundi 17 et mardi 18 janvier). Le salon <strong>de</strong>s<br />

vins <strong>de</strong> Loire est prévu les lundi 31 janvier et mardi premier février à Angers. Et le salon<br />

Wine Paris & Vinexpo Paris doit se tenir <strong>du</strong> lundi 14 au mercredi 16 février à la capitale.


Le champagne a le vent en poupe après une<br />

baisse <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> vins pétillants<br />

européens<br />

Le 02.<strong>01</strong>.<strong>2022</strong> / https://fr.sputniknews.com/<strong>2022</strong><strong>01</strong>02/le-champagne-a-le-vent-en-poupeapres-une-baisse-<strong>de</strong>s-ventes-<strong>de</strong>-vins-petillants-europeens-1054157528.html<br />

En 2020, le total <strong>de</strong>s exportations européennes <strong>de</strong> vins pétillants a accusé une baisse, selon<br />

Eurostat, y compris celles <strong>de</strong> champagne. Sans révéler les chiffres <strong>de</strong> 2021, l’Union <strong>de</strong>s<br />

maisons <strong>de</strong> Champagne affirme retrouver son niveau <strong>de</strong> ventes d'avant crise, notant une<br />

"hausse spectaculaire", voire un record.<br />

Les exportations européennes <strong>de</strong> vins pétillants ont chuté en 2020 pour la première fois <strong>de</strong>puis<br />

10 ans, en raison <strong>de</strong> la fermeture <strong>de</strong>s bars et restaurants liée à la pandémie, indique l’agence<br />

Eurostat.<br />

En 2020, les ventes hors UE ont diminué <strong>de</strong> 6% par rapport à 2<strong>01</strong>9, détaille Eurostat, dans un<br />

rapport publié le 31 décembre 2021, sans pour autant relayer les chiffres pour l’année écoulée.<br />

Elles sont ainsi passées <strong>de</strong> 528 millions <strong>de</strong> litres en 2<strong>01</strong>9 à 494 millions <strong>de</strong> litres. Malgré cette<br />

baisse, ce volume dépasse toujours <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux fois le niveau <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> 2<strong>01</strong>0.<br />

En 2020, les trois plus gran<strong>de</strong>s catégories <strong>de</strong> vins pétillants exportés par les États membres <strong>de</strong><br />

l'UE vers <strong>de</strong>s pays hors <strong>de</strong> l'UE étaient le prosecco (41% <strong>du</strong> total, 205 millions <strong>de</strong> litres), le<br />

champagne (13%, 66 millions <strong>de</strong> litres) et le cava (12%, 58 millions <strong>de</strong> litres). Le champagne<br />

avait vu ses exportations diminuer <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 20%.<br />

Prévisions encourageantes pour le champagne français<br />

Après avoir observé une chute continue <strong>de</strong>s exportations en 2020, pour la <strong>de</strong>uxième année<br />

consécutive, la filière française <strong>du</strong> champagne se réjouit d’avoir rebondi en 2021.<br />

Dans un rapport publié par le Comité Champagne, les exportations <strong>de</strong> champagne ont diminué<br />

<strong>de</strong> 17,9% en 2020 en comparaison avec 2<strong>01</strong>9. 245 millions <strong>de</strong> bouteilles <strong>de</strong> champagne ont<br />

été ven<strong>du</strong>es contre environ 300 millions l'année précé<strong>de</strong>nte. Ce alors que le bilan <strong>de</strong> 2<strong>01</strong>9 était<br />

légèrement inférieur par rapport à 2<strong>01</strong>8.<br />

Se félicitant <strong>de</strong>s excellents chiffres <strong>de</strong> 2021, sans les rendre publics pour le moment, le<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Champagne, Jean-Marie Barillère, s’attend à constater un<br />

record.<br />

"Nous allons être au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> 5 milliards et <strong>de</strong>mi, pour un volume expédié aux alentours <strong>de</strong><br />

320 millions <strong>de</strong> bouteilles."<br />

Parmi les pays ayant contribué à la reprise <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> figurent l’Angleterre, les États-<br />

Unis, l’Australie et le Canada. En fin <strong>de</strong> classement vient l’Asie, en raison <strong>de</strong> ses<br />

particularités culturelles:<br />

"Nous avons en revanche constaté une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> moindre <strong>de</strong>s pays asiatiques, notamment la<br />

Chine et le Japon, parce qu’ils ont beaucoup moins que nous cette culture <strong>de</strong> la réception à<br />

domicile, et bien plus celle <strong>de</strong> la réception à l’extérieur", a-t-il pointé, notant que "le


champagne se porte bien grâce à tous les pays qui possè<strong>de</strong>nt cette culture <strong>de</strong> la réception à<br />

domicile", explique M.Barillère.<br />

Succès sur le marché intérieur<br />

Pour David Chatillon, le directeur <strong>du</strong> syndicat cité, il s’agit d’une hausse "spectaculaire",<br />

rapporte France Bleu. À part la reprise <strong>de</strong>s exportations, le marché français s’est<br />

particulièrement bien épanoui:<br />

"On est très satisfaits <strong>de</strong>s chiffres <strong>de</strong> vente sur le marché français, en tout cas les prévisions<br />

jusque-là, parce qu'on va retrouver à peu près le niveau <strong>de</strong> 2<strong>01</strong>9 alors même que tous les<br />

touristes ne sont pas revenus, or on sait qu'une partie <strong>du</strong> champagne consommée en France<br />

l'est par les touristes, et puis parce que l'événementiel est un secteur sinistré", a expliqué<br />

M.Chatillon à France Bleu.<br />

En dépit <strong>de</strong> ces bonnes nouvelles, il s’est montré <strong>du</strong>bitatif quant à la possibilité <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r ce<br />

succès, compte tenu <strong>de</strong>s nouvelles mesures sanitaires:<br />

"On verra bien ce que sera cette consommation <strong>de</strong> la fin d'année 2021 et c'est vrai que pour<br />

l'économie en général les nouvelles restrictions ne sont pas une bonne nouvelle et la<br />

Champagne n'échappera pas à la réalité <strong>de</strong> l'économie mondiale."


Élargissement et rajeunissement <strong>du</strong><br />

consommateur <strong>de</strong> vins bio<br />

Le <strong>de</strong>rnier observatoire européen <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong> vin bio témoigne <strong>de</strong> la<br />

démocratisation rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s personnes ayant consommé <strong>de</strong>s vins bio en 2021 par rapport à<br />

2<strong>01</strong>5. Surtout en France.<br />

Par Alexandre Abellan Le <strong>04</strong> janvier <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

« Avec un tel taux <strong>de</strong> croissance, la consommation <strong>de</strong> vin bio est entrée dans les mœurs en<br />

France mais aussi en Europe » salue un communiqué. - crédit photo : Alexandre Abellan<br />

(Vitisphere)<br />

Petit à petit, les vins bio touchent <strong>de</strong> nouveaux consommateurs. D’après l’étu<strong>de</strong> réalisée par<br />

Ipsos pour l’Association Interprofessionnelle <strong>de</strong>s Vins Biologiques d’Occitanie (SudVinBio),<br />

29 % d’un panel <strong>de</strong> 3 000 européens majeurs (1 000 Allemands, 1 000 Britanniques et 1 000<br />

Français) ont acheté <strong>du</strong> vin bio sur les six <strong>de</strong>rniers mois (le sondage a eu lieu sur internet cet<br />

automne 2021). Cette part structurelle monte à 36 % pour les répondants français, 27 % pour<br />

ceux anglais et 23 % pour ceux allemands. « On est passé d’une consommation <strong>de</strong> curiosité à<br />

une consommation installée, à une consommation structurelle. L’écart s’est ré<strong>du</strong>it entre les<br />

consommateurs qui déclarent avoir eu l’occasion <strong>de</strong> goûter à un vin bio, ne serait-ce qu’une<br />

fois dans leur vie, et les consommateurs réguliers » analyse dans un communiqué Nicolas<br />

Richarme, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> SudVinBio.<br />

Cette croissance <strong>de</strong>s vins bio témoigne d’une préoccupation environnementale <strong>de</strong> plus en plus<br />

forte (63 % <strong>de</strong>s répondants indiquent « être prêts à payer plus cher pour <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its<br />

préservant l’environnement » et « trouver que les pro<strong>du</strong>its bio sont meilleurs pour la santé »).<br />

Ce développement s’intègre dans la tendance <strong>de</strong> consommation « moins mais mieux », 73 %<br />

<strong>de</strong>s sondés ayant bu <strong>du</strong> vin au moins une fois sur le <strong>de</strong>rnier semestre, contre 82 % en 2<strong>01</strong>5.<br />

« Dans <strong>de</strong>s marchés dans lesquels la consommation <strong>de</strong> vin baissé, la consommation <strong>de</strong> vin bio


progresse, qu’elle soit occasionnelle ou régulière. Cela signifie que le bio gagne en volumes<br />

mais aussi en poids stratégique » souligne Nicolas Richarme.<br />

Portrait-robot<br />

Plus large, la population <strong>de</strong>s consommateurs <strong>de</strong> vins bio représente 39 % <strong>de</strong> l’échantillon (+9<br />

points par rapport à 2<strong>01</strong>5). Ces consommateurs occasionnels et structurels représentent 54 %<br />

<strong>de</strong> l’échantillon français (+18 points en 6 ans), 33 % <strong>de</strong> celui allemand (+1 point) et 29 % <strong>de</strong><br />

celui anglais (+8 points). Cette démocratisation <strong>de</strong> l’achat <strong>de</strong> vin bio est portée par <strong>de</strong>s<br />

acheteurs plutôt masculins, jeunes, citadins, diplômés et <strong>de</strong> classes socioprofessionnelles<br />

supérieures résume l’étu<strong>de</strong>. Ainsi, 46 % <strong>de</strong>s moins <strong>de</strong> 35 ans sondés consomment <strong>de</strong>s vins bio<br />

(contre 38 % pour les plus <strong>de</strong> 55 ans). De même, 48 % <strong>de</strong>s répondants les plus diplômés<br />

boivent bio (contre 25 % <strong>de</strong>s moins diplômés). Et 42 % <strong>de</strong>s hommes sondés consomment <strong>du</strong><br />

vin bio, contre 35 % <strong>de</strong>s femmes.<br />

Réserves <strong>de</strong> croissance<br />

Pour les sondés ne buvant pas <strong>de</strong> vins bio, les trois principales raisons évoquées sont le<br />

manque d’information (38 %), le prix plus élevé (36 %) et l’absence dans les rayons (23 %).<br />

« Les marchés ne sont pas encore tous parfaitement sensibilisés au bio, ce qui suggère <strong>de</strong>s<br />

réserves <strong>de</strong> croissance si on continue à faire <strong>de</strong> la pédagogie » conclut Nicolas Richarme.


Radio<br />

• ■ EUROPE 1 (02/<strong>01</strong>/22 à 11:33 | 00:05:<strong>04</strong>) :<br />

« La Table <strong>du</strong> Dimanche » Laurent Mariotte<br />

Emmanuel Rubin, critique gastronomique, parle<br />

<strong>de</strong> champagne. Itw <strong>de</strong> celui-ci. Il raconte<br />

notamment l'origine <strong>de</strong>s champagnes <strong>de</strong><br />

vignerons.<br />

https://www.luqi.fr/#/diffusion/budget/a2t2p0000<strong>01</strong>AH80AAG/user/0035700002FdLDZAA<br />

3/notification/60000000220000784?key=25f5197<strong>01</strong>e45ecbdf4cb15fcc5ba3305&origine=3


Le record <strong>de</strong> la plus haute pyrami<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

coupes <strong>de</strong> champagne a été battu (Moët &<br />

Chandon)<br />

3 janvier <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Antonie Robertson / The National<br />

©<br />

Comme je l’avais indiqué le 21 décembre <strong>de</strong>rnier, le record <strong>de</strong> la plus gran<strong>de</strong> tour <strong>de</strong> coupes<br />

<strong>de</strong> champagne au mon<strong>de</strong> s’est tenu à l’Atlantis à Palm Jumeirah (Dubaï), lors <strong>de</strong>s festivités<br />

célébrant le passage à l’an <strong>2022</strong>. Moët & Chandon a remis son titre en jeu : celui <strong>de</strong> la plus<br />

haute pyrami<strong>de</strong> <strong>de</strong> verres à champagne selon le Guiness <strong>de</strong>s records.<br />

La structure imposante comprend 54 740 coupes et mesure 8,23 mètres <strong>de</strong> haut, battant ainsi<br />

battant le précé<strong>de</strong>nt record <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> Guinness <strong>de</strong> 50 116 verres, établi à Madrid en 2<strong>01</strong>7.<br />

L’Atlantis, The Palm et Moet & Chandon se sont associés avec la société d’événements<br />

néerlandaise Luuk Broos pour construire cette pyrami<strong>de</strong>.<br />

Selon la société évènementielle, ces 54 740 verres seront ensuite recyclés par un verrier et<br />

transformés en verrerie pour les chambres et suites <strong>de</strong> la chaîne d’hôtel.<br />

À noter que selon le magazine Lifestyle, les compétences <strong>de</strong> trois chirurgiens ont été<br />

nécessaires – « les seules personnes avec une main suffisamment stable pour pouvoir terminer


le sommet d’une tour aussi haute, car ils ont le niveau <strong>de</strong> concentration et d’attention requis<br />

pendant <strong>de</strong> longues pério<strong>de</strong>s. À cette hauteur, chaque millimètre compte ». On veut bien le<br />

croire !


Fleur <strong>de</strong> Miraval, un rosé nommé désir au<br />

Mesnil-sur-Oger<br />

Mis en ligne le <strong>01</strong>/<strong>01</strong>/<strong>2022</strong> à 07:00<br />

Laetitia Venancio / L’Union<br />

Ces cuvées font rêver mais il y a peu <strong>de</strong> chance qu’elles se retrouvent sur vos tables en cette<br />

fin d’année. Voici quelques-uns <strong>de</strong>s joyaux <strong>de</strong> la Champagne.<br />

Brad Pitt s’est entouré <strong>de</strong>s familles Perrin et Péters pour créer une maison <strong>de</strong> champagne<br />

dédiée au rosé.<br />

Le champagne est déjà le symbole même <strong>du</strong> luxe, mais si en plus vous y associez le glamour<br />

<strong>de</strong> Brad Pitt alors là, ça <strong>de</strong>vient carrément un élixir glamour. Fleur <strong>de</strong> Miraval aurait pu se<br />

contenter d’être « juste » le champagne <strong>de</strong> Brad Pitt, mais c’est en réalité bien plus que ça<br />

grâce à l’expertise <strong>de</strong>s vignerons avec lesquels le célèbre acteur américain a su s’entourer :<br />

Pierre Perrin, dont le domaine familial est basé dans l’appellation Châteauneuf-<strong>du</strong>-pape et qui<br />

est déjà en charge <strong>de</strong> la gestion <strong>du</strong> domaine provençal <strong>du</strong> chateau <strong>de</strong> Miraval, acquis par<br />

l’acteur et son ex-femme en 2<strong>01</strong>1, et Rodolphe Péters, 6e génération à la tête d’un domaine <strong>de</strong><br />

20 hectares et accessoirement neveu <strong>de</strong> l’ancien chef <strong>de</strong> caves <strong>de</strong> Veuve Clicquot, Jacques<br />

Péters.<br />

« Le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> vin est tout petit. On se connaît <strong>de</strong>puis longtemps avec Pierre Perrin »,<br />

explique Rodophe Péters qui a donc rejoint l’aventure en vue <strong>de</strong> créer une maison <strong>de</strong><br />

champagne dédiée exclusivement à la création <strong>de</strong> champagnes rosés « d’exception ». « On a<br />

goûté toutes les gran<strong>de</strong>s cuvées <strong>de</strong> champagne en blanc ou rosé et on s’est aperçu que tout le<br />

mon<strong>de</strong> préférait les blancs alors on a commencé à cogiter ensemble pour créer le rosé dont<br />

on rêvait », poursuit le vigneron champenois qui reconnaît volontiers qu’il a fallu pour cela<br />

« casser les co<strong>de</strong>s ». Et trouver les points d’adhésion autour <strong>de</strong> la table <strong>de</strong> dégustation. « Ce<br />

qu’on aime dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’effervescent, c’est le vieillissement sur lie. » Mais aussi le<br />

caractère grillé, mais pas trop beurré, <strong>du</strong> chardonnay <strong>de</strong> la Côte <strong>de</strong>s blancs avec ses arômes <strong>de</strong><br />

brioche, d’aman<strong>de</strong> et <strong>de</strong> noisette grillée. Des chardonnays issus également <strong>de</strong> vins <strong>de</strong> réserve,<br />

<strong>de</strong>puis 2007, le tout étant assemblé au pinot noir <strong>de</strong> Vertus, qui apporte - après trois années <strong>de</strong><br />

vieillissement sur lie, juste assez pour qu’il ne per<strong>de</strong> pas sa fraîcheur - « une note d’agrumes<br />

roses ». Un travail qui démarre à la vigne. « On doit faire un raisin pour pro<strong>du</strong>ire un vin<br />

rouge ou un rosé : c’est dès le départ une démarche complètement différente : la maturité


n’est pas la même, l’état sanitaire... Nous, la chance que l’on a, c’est que moi, je connais bien<br />

le chardonnay et la famille Perrin, le vin rouge donc on a vraiment l’apport <strong>de</strong> l’expérience<br />

technique <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux familles », révèle Rodolphe Péters.<br />

Le premier fruit <strong>de</strong> ce travail d’orfèvre, ER1, pour Exclusivement rosé, a été commercialisé<br />

en 2020, suivi cette année par ER2 qui s’inscrit parfaitement dans l’ambition <strong>de</strong> la maison. À<br />

défaut <strong>de</strong> millésimes, Fleur <strong>de</strong> Miraval veut proposer chaque année une cuvée particulière.<br />

« Avec ER2, on a vraiment cette dimension grand cru », estime Rodolphe Péters qui<br />

revendique pour autant le côté « vin <strong>de</strong> vignerons », un peu confi<strong>de</strong>ntiel. « Le pinot noir <strong>de</strong><br />

Vertus, c’est quelque chose d’assez rare, et puis la remise en cercle, tout cela fait que c’est<br />

forcément un pro<strong>du</strong>it qui est amené à rester confi<strong>de</strong>ntiel. » Tout comme la venue <strong>de</strong> Brad Pitt,<br />

dont le séjour l’été <strong>de</strong>rnier en Champagne a été reporté en raison <strong>du</strong> Covid. « C’est quelqu’un<br />

<strong>de</strong> passionné, notamment par le <strong>de</strong>sign, il était très investi dans le packaging <strong>de</strong> la bouteille.<br />

Pour le vin, il fait confiance aux hommes <strong>de</strong> l’art. L’idée est artistique avant tout. »<br />

A savoir<br />

Le champagne Fleur <strong>de</strong> Miraval est né en 2<strong>01</strong>5 <strong>de</strong> la collaboration entre les familles Perrin<br />

(Châteauneuf-<strong>du</strong>-pape), Péters (champagne) et Pitt.<br />

La maison réalise exclusivement <strong>de</strong>s champagnes rosé d’assemblage, à partir <strong>de</strong><br />

chardonnays <strong>de</strong> la Côte <strong>de</strong>s blancs <strong>de</strong> différents âges (jusqu’à 2007) et, fait plus rare, <strong>de</strong><br />

pinots noirs <strong>du</strong> terroir <strong>de</strong> Vertus. La cuvée ER2 a été élevée sur lie pendant 3 ans.<br />

La pro<strong>du</strong>ction avoisine les 21 000 bouteilles pour la cuvée ER2.<br />

La cuvée ER2 n’est pas millésimée mais elle se revendique comme un grand cru. L’attaque<br />

se caractérise par <strong>de</strong>s arômes <strong>de</strong> fleur d’été, tilleul et fleurs d’agrumes, pour finir sur le grillé<br />

<strong>du</strong> chardonnay et la craie <strong>de</strong> la côte <strong>de</strong>s blancs.<br />

Où le trouver ? Cavistes et restaurants <strong>de</strong> renom, certaines <strong>de</strong>s plages privées les plus<br />

prestigieuses mais aussi à l’Assiette Champenoise, Royal Champagne, la Gran<strong>de</strong> Georgette à<br />

Reims ou encore à la Gare au Mesnil-sur-Oger. Prix <strong>de</strong> vente : environ 340 €.


Marne<br />

En Champagne, un tonneau géant <strong>du</strong> XIXe<br />

siècle bientôt restauré<br />

Dans la petite commune viticole <strong>de</strong> Chigny-les-Roses, un<br />

foudre <strong>de</strong> 3 mètres <strong>de</strong> haut, fabriqué dans les années 1850,<br />

sera prochainement remis à neuf et exposé. Le fruit d’une<br />

découverte fortuite.<br />

Ce foudre <strong>de</strong> 3 mètres <strong>de</strong> haut a été redécouvert au moment d’une succession, dans un cellier<br />

d’une maison <strong>de</strong> Chigny-les-Roses. LP/Simon Ksiazenicki<br />

Par Simon Ksiazenicki Le 3 janvier <strong>2022</strong> Le Parisien<br />

C’est l’histoire <strong>de</strong> l’excellence artisanale française que raconte Vincent Guy, le maire <strong>de</strong><br />

Chigny-les-Roses, petit village viticole marnais <strong>de</strong> 565 habitants. Son prédécesseur au poste,<br />

Georges Legros, premier édile <strong>de</strong> 1920 à 1956, habitait une gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>meure familiale au cœur<br />

<strong>de</strong> la commune. Après son décès, ce fut au tour <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux filles d’occuper la vieille bâtisse,<br />

jusqu’à la mort <strong>de</strong> Françoise, à l’automne 2020.<br />

« Ces 50 <strong>de</strong>rnières années, cette maison était presque fermée à double tour, personne ne<br />

savait qu’il y avait ce genre <strong>de</strong> curiosité à l’intérieur », explique le maire. La curiosité en<br />

question : un foudre <strong>de</strong> 3 m <strong>de</strong> haut, d’une contenance <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 20 000 litres, oublié dans les<br />

celliers <strong>de</strong> la maison.


Expertisé par un tonnelier-foudrier, il apparaît que l’objet est unique : « La qualité <strong>de</strong>s<br />

supports, les sections <strong>de</strong> bois utilisées, l’équipement interne <strong>du</strong> fût, le soin apporté aux<br />

ferrures et les moulures en faça<strong>de</strong> prouvent que nous avons affaire à un foudre peu ordinaire<br />

», analyse Valéry Desfrièches, l’expert <strong>de</strong> la Tonnellerie <strong>du</strong> Pays d’Auge (Calvados).<br />

« « C’est un beau ca<strong>de</strong>au, mais c’est aussi un gros budget pour une commune comme nous » »<br />

Benoît Texier, adjoint au maire <strong>de</strong> Chigny-les-Roses<br />

Selon toute vraisemblance, ce foudre a été fabriqué dans les années 1850 par la tonnellerie<br />

Adolphe Frühinsholz, connue pour avoir conçu, un siècle plus tard, la plus gran<strong>de</strong> cuve à vin<br />

en chêne <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>, d’une contenance d’un million <strong>de</strong> litres ! Son mo<strong>de</strong>ste cousin champenois<br />

est désormais la propriété <strong>de</strong> Chigny-les-Roses. Au moment <strong>de</strong> régler la succession <strong>du</strong><br />

propriétaire <strong>du</strong> tonneau, l’historien Jean-Christian Petitfils, <strong>de</strong>scendant <strong>de</strong> la famille Legros,<br />

en fait don au village, qui projette alors <strong>de</strong> le restaurer.<br />

« C’est un beau ca<strong>de</strong>au, mais c’est aussi un gros budget pour une commune comme nous »,<br />

confie Benoît Texier, adjoint au maire. Il est en effet prévu plus <strong>de</strong> 50 000 euros pour<br />

restaurer la cuve et au moins autant pour la valoriser, c’est-à-dire l’exposer dans le village.<br />

Pour mener le projet à bien, la commune s’est rapprochée <strong>de</strong> la Fondation <strong>du</strong> patrimoine et <strong>de</strong><br />

la Mission Coteaux, Maisons et Caves <strong>de</strong> Champagne, chargée <strong>de</strong> faire vivre le bien <strong>du</strong> même<br />

nom, inscrit sur la Liste <strong>du</strong> patrimoine mondial <strong>de</strong> l’Unesco. Un don <strong>de</strong> 10 000 euros a été<br />

remis à la commune et une souscription publique a été ouverte.<br />

Dans quelques semaines, le foudre sera démonté et partira en Normandie. D’ici la fin <strong>de</strong><br />

l’année <strong>2022</strong>, les visiteurs pourront admirer ce chef-d’œuvre <strong>du</strong> patrimoine et <strong>de</strong> l’artisanat<br />

français.


Témoignages<br />

Ces viticulteurs défen<strong>de</strong>nt la certification<br />

HVE face aux attaques<br />

Des vignerons labellisés Haute Valeur Environnementale livrent leurs réactions face aux<br />

critiques que subit cette certification. Ils déplorent surtout la division <strong>de</strong> la profession sur le<br />

sujet.<br />

Par Colette Goinère Le 03 janvier <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Cyril Giresse, le gérant <strong>du</strong> château Gravettes Samonac en Giron<strong>de</strong> trouve les critiques envers<br />

HVE "injustes" - crédit photo : DR<br />

Cyril Giresse, le gérant <strong>du</strong> château Gravettes Samonac (40 ha, AOC Côtes <strong>de</strong> Bourg) à<br />

Samonac en Giron<strong>de</strong> n’en démord pas. « C’est injuste. Depuis six mois, j’observe <strong>de</strong>s<br />

critiques dans la <strong>presse</strong>, sur les réseaux sociaux, à la télé. La certification Haute Valeur<br />

Environnementale (HVE) est accusée <strong>de</strong> ne pas être une vraie labellisation. Seul le bio aurait<br />

une vraie valeur environnementale. Dans l’esprit <strong>de</strong>s consommateurs, le bio veut dire ne pas<br />

traiter. Or c’est faux. En 2021, j’ai traité huit fois quand les bios ont fait une vingtaine <strong>de</strong><br />

passage. Je ne veux pas opposer bio et conventionnel, je n’en vois pas l’intérêt. Mais<br />

attention aux amalgames. L’important est <strong>de</strong> mieux faire et d’avancer collectivement »,<br />

estime-t-il.<br />

Un système d'amélioration continue<br />

Certifié HVE <strong>de</strong>puis le millésime 2<strong>01</strong>9, Cyril Giresse écoule 40 % <strong>de</strong> sa pro<strong>du</strong>ction en<br />

bouteilles. Il explique régulièrement ce label aux particuliers qui viennent à la propriété ou sur<br />

les salons. « C’est un système d’amélioration continue », répète-t-il. A Divatte-sur-Loire, en


Loire Atlantique, Carmen Suteau, certifiée <strong>de</strong>puis 2<strong>01</strong>4, en est convaincue. « La HVE permet<br />

<strong>de</strong> progresser car on analyse tous les postes <strong>de</strong> l’exploitation », dit-elle. Le label figure en<br />

bonne position sur son site internet et dans sa cave. Aux clients qui viennent à la propriété, le<br />

domaine <strong>du</strong> Champ Chapron, 63 ha, en AOC Musca<strong>de</strong>t et Coteaux d’Ancenis (60 % en direct<br />

et 40 % vrac), elle explique avec <strong>de</strong>s mots simples que passer ce label lui a donné l’envie d’en<br />

faire plus pour la biodiversité.<br />

« La HVE c’est l’assurance pour le consommateur que le vigneron respecte l'écosystème,<br />

qu’il participe à la beauté <strong>de</strong>s paysages viticoles et qu’il est attentif à toutes ses pratiques<br />

viticoles », indique-t-elle. Et <strong>de</strong> rappeler ses efforts pour ne pas travailler le sol, pour mettre<br />

en place <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s enherbées, etc.<br />

Il faudrait une bonne campagne <strong>de</strong> communication<br />

Carmen Suteau ne décolère pas face aux critiques et aux médias généralistes qui les relaient. «<br />

Je ne comprends pas cet acharnement. C’est un tissu <strong>de</strong> bêtises qui me fait bondir. C’est<br />

inadmissible <strong>de</strong> se faire la guerre entre nous <strong>de</strong> cette façon », lâche-t-elle évoquant les<br />

attaques <strong>de</strong>s bios. Et <strong>de</strong> conclure : « La HVE n’est pas assez expliquée, il faudrait une bonne<br />

campagne communication ».<br />

Au château Baudare David Vigouroux se rassure. « J’ai enten<strong>du</strong> <strong>de</strong>s critiques. Mais au final<br />

ce qui qui compte c’est que le consommateur ne remette pas le label en cause », veut croire ce<br />

vigneron à la tête <strong>de</strong> 55 ha en AOC Fronton à Labasti<strong>de</strong> Saint Pierre, dans le Tarn et Garonne.<br />

Alors, il défend bec et ongle la certification qu’il a obtenue dès le millésime 2<strong>01</strong>7 et qu’il<br />

affiche en grand dans son chai. « Nous avons toujours eu une démarche environnementale. Ce<br />

label m’a permis <strong>de</strong> la renforcer », assure-t-il. Sur ses contre-étiquettes, il mentionne « plus<br />

<strong>de</strong> rési<strong>du</strong>s d’insectici<strong>de</strong>s dans le vin », « ban<strong>de</strong>s enherbées dans les vignes ».<br />

Un bémol : l'option B<br />

David Vigouroux émet toutefois un bémol : « Je suis contre l’option B basée sur la part <strong>de</strong>s<br />

intrants dans le chiffre d’affaires. Cette vision comptable est à supprimer. La HVE c’est pour<br />

progresser, pour limiter le nombre <strong>de</strong> traitements, et impliquer les salariés. Depuis 2<strong>01</strong>7 j’ai<br />

adopté la confusion sexuelle. Je n’utilise plus <strong>de</strong> mancozèbe car il est classé CMR. Cela<br />

augmente le coût à l’hectare mais c’est plus vertueux".<br />

De la pédagogie avec les salariés<br />

Le label a aussi apporté un bénéfice d’une autre nature : plus <strong>de</strong> pédagogie avec ses salariés.<br />

« C’est toujours compliqué <strong>de</strong> changer <strong>de</strong> pratiques. Alors j’ai bien expliqué aux salariés<br />

qu’on allait davantage protéger leur santé et celle <strong>de</strong>s consommateurs et qu’avec la confusion<br />

sexuelle par exemple ils auraient trois passages en moins <strong>de</strong> tracteur <strong>de</strong> moins à faire. »


Bio et HVE : <strong>de</strong>ux certifications complémentaires<br />

A Chouilly, dans la Marne, Jean-Pierre Vazart à la tête <strong>de</strong>s champagnes <strong>du</strong> même nom (11 ha,<br />

70 000 cols) voit les choses un peu différemment. Et pour cause, il est certifié HVE et Bio.<br />

« Dans la <strong>presse</strong>, sur les réseaux sociaux, on entend <strong>de</strong> tout, remarque-t-il. On met dos à dos<br />

Bio et HVE. On accuse HVE <strong>de</strong> ne pas aller assez loin dans la limitation <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its phytos.<br />

Or ce sont <strong>de</strong>ux certifications complémentaires. » Lorsqu’il reçoit ses clients, il se dit « fier »<br />

d’avoir les <strong>de</strong>ux. Tout en reconnaissant que le label HVE n’est pas connu <strong>de</strong>s consommateurs.<br />

Même discours pour Thierry Meze. « Dans les médias j’entends <strong>de</strong>s critiques opposent Bio et<br />

HVE. C’est absur<strong>de</strong>. Tout cela me désole car le label HVE est un tremplin pour aller vers le<br />

bio », explique le régisseur <strong>de</strong> château Gautoul, 20 ha à Puy Leveque dans le Lot, en<br />

appellation Cahors.<br />

J'agis par motivation<br />

Alors qu’il est HVE <strong>de</strong>puis 2<strong>01</strong>6, Thierry Meze ne l’affiche pas sur sa propriété. « J’agis par<br />

motivation, explique-t-il. J’ai supprimé les herbici<strong>de</strong>s et l’épamprage chimique. Je suis fier <strong>de</strong><br />

ce que je fais. Je n’ai pas besoin <strong>de</strong> le crier sur les toits. En fait, les clients veulent surtout<br />

savoir si les vins sont bio. Ce sera fait en 2023 », assure-t-il.<br />

Des associations à l’attaque<br />

Crée en 2<strong>01</strong>2, la certification HVE se voit attaquée par <strong>de</strong>s associations environnementalistes<br />

et par la Confédération paysanne. En décembre 2020, alors qu’il était question d’accor<strong>de</strong>r un<br />

crédit d’impôt aux exploitations certifiées HVE, ces organisations ont ouvert le feu lors d’une<br />

conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong> où elles ont dénoncé, un « enfumage » et « l’illusion <strong>de</strong> transition<br />

agroécologique que constitue la certification HVE » et réclamé la suppression <strong>de</strong> l’option B,<br />

basée sur le respect d’un ratio intrants sur chiffre d’affaires inférieur à 30 %. Pour sa part, la<br />

Fnab (fédération nationale <strong>de</strong> l'agriculture biologique) considère "l’alignement <strong>du</strong> soutien<br />

entre HVE et Bio dans la PAC" comme un "affront". Depuis, le gouvernement planche<br />

discrètement sur une réforme qu’il doit présenter cette année, reconnaissant fin novembre,<br />

<strong>de</strong>vant une commission sénatoriale, « un sujet sur la voie B, celle où on examine le<br />

pourcentage <strong>de</strong> phytosanitaires dans le chiffre d'affaires ».


Assainissement : <strong>de</strong>s améliorations à<br />

prévoir sur le territoire <strong>de</strong>s Paysages <strong>de</strong> la<br />

Champagne<br />

Mis en ligne le 1/<strong>01</strong>/<strong>2022</strong> L’Union<br />

Le rapport annuel sur le prix et la qualité <strong>du</strong> service d’assainissement en 2020 a été présenté<br />

aux élus lors <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier conseil communautaire. Le bilan est loin d’être parfait. De<br />

nombreuses installations ne répon<strong>de</strong>nt pas aux normes.<br />

La station <strong>de</strong> La Neuville-aux-Larris était tellement obsolète, que la CCPC a dû installer un<br />

système provisoire en attendant l’équipement définitif. - Archive<br />

Non conforme » est un terme que l’on retrouve à <strong>de</strong> multiples reprises dans le <strong>de</strong>rnier rapport<br />

annuel sur le prix et la qualité <strong>du</strong> service assainissement <strong>de</strong> la communauté <strong>de</strong> communes <strong>de</strong>s<br />

Paysages <strong>de</strong> la Champagne (CCPC). Il concerne l’année 2020 et a été présenté aux élus lors<br />

<strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier conseil communautaire <strong>de</strong> l’année 2021.<br />

Le manque <strong>de</strong> conformité concerne à la fois les installations d’assainissement collectif, et<br />

celles <strong>de</strong> l’assainissement non collectif (voir par ailleurs). 30 stations d’épuration sont<br />

installées sur le territoire <strong>de</strong> la CCPC. État <strong>de</strong>s lieux.<br />

1 Secteur <strong>du</strong> Châtillonnais


Dans ce secteur, on compte 1 211 abonnés, 7 stations sur lesquelles sont raccordées 1 132<br />

habitations. La performance a été jugée non conforme en termes <strong>de</strong> performance pour les<br />

stations <strong>de</strong> Baslieux-sous-Châtillon, Cuchery, Passy-Grigny et Villers-sous-Châtillon. C’est<br />

aussi le cas pour La Neuville-aux-Larris dont le mauvais fonctionnement était tel, que la<br />

CCPC a reçu une injonction <strong>de</strong> mise en conformité sous peine <strong>de</strong> poursuites pénales. Cet été,<br />

une station provisoire a donc été mise en fonctionnement en attendant un équipement définitif<br />

qui doit être opérationnel en juillet <strong>2022</strong>. Dans ce secteur, les analyses ont été jugées<br />

conformes dans une seule station d’épuration, celle <strong>de</strong> Châtillon-sur-Marne.<br />

A savoir<br />

En 2020, la CCPC a consacré 973 456 € <strong>de</strong> dépenses dans la section fonctionnement <strong>de</strong> son<br />

budget assainissement collectif, 1 567 220 € en recettes. Dans la section investissement, les<br />

dépenses s’élèvent à 1 238 852 €, les recettes à 389 510 €.<br />

2 Secteur <strong>de</strong>s Coteaux <strong>de</strong> la Marne<br />

Les 3382 abonnés <strong>de</strong> ce secteur sont tous reliés à l’une <strong>de</strong>s 6 stations <strong>du</strong> territoire. Les<br />

analyses réalisées en entrée et sortie <strong>de</strong> ces équipements ont été jugées conformes à Dormans,<br />

Mareuil-le-Port, Troissy et Igny-Comblizy pour leur performance. Non conformes en ce qui<br />

concerne Verneuil et Vincelles.<br />

3 Secteur <strong>de</strong>s Deux vallées<br />

Selon une estimation <strong>de</strong> 2<strong>01</strong>7, il y aurait environ 2 368 abonnés dans ce secteur et autant<br />

d’habitations raccordées en 2020 à l’un <strong>de</strong>s 4 systèmes collectifs <strong>de</strong> cette partie <strong>de</strong> la CCPC.<br />

La performance est conforme pour les stations Damery et Vauciennes ; non conforme pour<br />

celles <strong>de</strong> Fleury-la-Rivière et Saint-Martin-d’Ablois, « cette station est refaite, nous venons <strong>de</strong><br />

réceptionner les travaux », indique le vice prési<strong>de</strong>nt en charge <strong>de</strong> l’assainissement collectif<br />

Freddy Lecacheur.<br />

4 Secteur <strong>de</strong> la Brie <strong>de</strong>s étangs<br />

En 2<strong>01</strong>8, 1 362 abonnements étaient comptabilisés dans cette partie <strong>du</strong> territoire <strong>de</strong> la CCPC.<br />

En 2020, 1 196 habitations sont raccordées à l’un <strong>de</strong>s 14 systèmes d’épuration <strong>du</strong> secteur,<br />

donc 5 ont été contrôlés en 2020. La performance <strong>de</strong> la station <strong>de</strong> Baye a été jugée non<br />

conforme, « on a <strong>de</strong>puis solutionné le problème », précise le vice prési<strong>de</strong>nt. Celle d’Orbaisl’Abbaye<br />

est conforme, tout comme celles <strong>de</strong> Congy, Montmort-Lucy et Mareuil-en-Brie,<br />

mais la Police <strong>de</strong> l’eau juge ces <strong>de</strong>rnières non conformes. « Ces stations fonctionnement<br />

correctement d’un point <strong>de</strong> vue <strong>du</strong> traitement <strong>de</strong> l’eau, mais pour Congy, la Police <strong>de</strong> l’eau<br />

l’évalue non conforme parce que les trop-pleins <strong>de</strong>s postes d’alimentation <strong>de</strong>s filtres ne sont<br />

pas télésurveillés et sont considérés comme <strong>de</strong>s points <strong>de</strong> déversement au milieu naturel,<br />

explique le vice-prési<strong>de</strong>nt. La télésurveillance est pour l’instant impossible puisque la station<br />

se situe en zone blanche. » C’est aussi le cas à Montmort, « où <strong>de</strong>ux points <strong>de</strong> déversement<br />

sont difficiles à télésurveiller, car il n’y a pas d’électricité ». Quant à Mareuil-en-Brie la<br />

Police <strong>de</strong> l’eau pointe <strong>du</strong> doigt « un arrêté préfectoral échu. La CCPC travaille sur une<br />

solution pour obtenir un nouvel arrêté ».


5 Les objectifs<br />

« Il faut se pencher sur l’avenir et mener une étu<strong>de</strong> sur l’ensemble <strong>du</strong> territoire pour une<br />

meilleure rentabilité et une meilleure exploitation <strong>de</strong> nos installations. Il est opportun<br />

d’étudier la faisabilité <strong>de</strong> stations plus conséquentes là où c’est possible, pour y raccor<strong>de</strong>r<br />

plusieurs communes, estime Freddy Lecacheur. Une grosse station aux normes vaut mieux<br />

que trois petites qui ne marchent pas. »<br />

Les installations non collectives<br />

Le bilan n’est pas bon non plus <strong>du</strong> côté <strong>de</strong> l’assainissement non collectif. Sur l’ensemble <strong>du</strong><br />

territoire <strong>de</strong> la CCPC où 1 192 installations sont recensées, 153 seulement sont jugées<br />

conformes. Parmi les installations non conformes, 460 présentent un danger pour la santé.<br />

Enfin, 275 sont purement et simplement inexistantes, les eaux usées <strong>de</strong> ces habitations se<br />

retrouvent donc dans la nature, sans aucun traitement préalable.


Champagne<br />

Vranken-Pommery s'investit pour<br />

accompagner les viticulteurs à la transition<br />

écologique<br />

Vranken-Pommery lance Vert Cot'Eau, un réseau d'animation et <strong>de</strong> formation auprès <strong>de</strong>s<br />

vignerons pour améliorer leurs pratiques environnementales. Avize Viti Campus et l'agence<br />

<strong>de</strong> l'eau Seine-Normandie sont partenaires <strong>de</strong> cette initiative.<br />

Par Au<strong>de</strong> Lutun / Le <strong>04</strong> janvier <strong>2022</strong> / Vitisphère.com<br />

De gauche à droite : Clément Pierlot (chef <strong>de</strong> cave <strong>de</strong> Vranken-Pommery), Daniel Bed<strong>de</strong>lem<br />

(agence <strong>de</strong> l’eau Seine-Normandie) et Frédérique Elbé (directrice Avize Viti Campus) - crédit<br />

photo : Vranken Pommery<br />

Le 10 décembre <strong>de</strong>rnier, les champagnes Vranken-Pommery, l'école Avize Viti Campus et<br />

l’agence <strong>de</strong> l’eau Seine-Normandie ont signé un partenariat pour animer un réseau<br />

d’animation baptisé Vert Cot’Eau. Ce réseau a pour objectif d’accompagner les viticulteurs<br />

qui livrent leurs raisins à cette maison <strong>de</strong> négoce <strong>de</strong> progresser dans leurs pratiques<br />

environnementales. Vranken-Pommery détient et cultive, en Champagne, 280 hectares et<br />

achète les raisins <strong>de</strong> 1 600 hectares, exploités par les viticulteurs.<br />

« Notre projet n’est pas arrivé sur une année très favorable, reconnait Clément Pierlot, chef<br />

<strong>de</strong> cave <strong>de</strong> la maison Vranken-Pommery. Après une année culturale très difficile en 2021, il<br />

va être plus compliqué cet hiver <strong>de</strong> parler environnement. Mais il faut avancer et faire <strong>de</strong> la<br />

recherche pour limiter les interventions mécaniques et l’usage <strong>du</strong> cuivre. En 2021, un<br />

viticulteur bio en Champagne n’était presque plus "<strong>du</strong>rable" vu le nombre <strong>de</strong> passages<br />

réalisés ». Vranken-Pommery a recruté Louise Rossignon, ingénieure agronome et œnologue,


pour animer ce réseau. La première journée technique se tiendra en février sur le travail <strong>du</strong> sol<br />

et sur les biocontrôles.<br />

Trois niveaux<br />

Vranken-Pommery a organisé son accompagnement vers la transition environnementale à<br />

travers trois paliers (voir photo ci-<strong>de</strong>ssous), avec pour chacun <strong>de</strong>s objectifs indivi<strong>du</strong>els et <strong>de</strong>s<br />

objectifs collectifs. Le palier 1 vise à diviser par <strong>de</strong>ux l’usage <strong>de</strong> phytos Cancérigènes,<br />

Mutagènes et Reprotoxiques (CMR), à baisser <strong>de</strong> 30 % les Indices <strong>de</strong> Fréquence <strong>de</strong><br />

Traitement (IFT) et à atteindre le cap <strong>de</strong>s 50 % d’exploitations certifiées Haute Valeur<br />

Environnementale (HVE) et Viticulture Durable en Champagne (VDC). Le palier 2 comprend<br />

une baisse <strong>de</strong> 40 % <strong>de</strong>s IFT, avec 60 % <strong>de</strong>s exploitations certifiées. Et le palier 3 sera franchi<br />

quand 20 % <strong>de</strong>s domaines respecteront les pratiques <strong>de</strong> viticulture biologique.<br />

Ce négociant mise également sur la recherche en réalisant <strong>de</strong>s essais <strong>de</strong> couverts végétaux et<br />

<strong>de</strong> paillages pour diminuer les interventions mécaniques dans les vignes. Il participe aussi à la<br />

recherche d’alternatives au cuivre, et à la baisse <strong>de</strong> l’usage <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its phytosanitaires par<br />

l’utilisation d’UV (UVBoosting) et <strong>du</strong> bioci<strong>de</strong> vert Biogel.


Prospections 2021<br />

"Alerte rouge" sur les jaunisses cette année<br />

en Bourgogne<br />

La pression <strong>de</strong> la flavescence dorée reste forte et l'expression <strong>du</strong> bois noir « galopante »,<br />

d'après les résultats <strong>de</strong> la campagne <strong>de</strong> prospection 2021.<br />

Par Clément L’Hôte Le <strong>04</strong> janvier <strong>2022</strong> VITISPHERE.COM<br />

Flavescence : 4 nouvelles communes touchées en Côte d’Or. - crédit photo : Clément L'Hôte<br />

« Très forte expression <strong>de</strong>s jaunisses en 2021 avec, localement, une explosion<br />

particulièrement préoccupante <strong>du</strong> bois noir ». La Fredon Bourgogne-Franche-Comté a dressé,<br />

ce mois <strong>de</strong> décembre, un premier bilan <strong>de</strong>s prospections 2021 en Bourgogne. Sur 3281<br />

échantillons foliaires analysés, 132 ressortent positifs à la flavescence dorée, 3198 au bois<br />

noir. Des résultats « qui ne procurent qu’une vision partielle et sans doute une sousévaluation<br />

<strong>de</strong> la situation sanitaire », rappelle la Fredon BFC.<br />

Côté flavescence dorée, le nombre <strong>de</strong> communes touchées est le même qu’en 2020 (39), avec<br />

toute fois quelques différences. Des cas isolés ont été découverts dans 4 nouvelles communes<br />

<strong>de</strong> Côte d’Or : Beaune, Corgoloin, Gilly-lès-Citeaux et Villars-Fontaine. Jusqu’ici, seul le<br />

village <strong>de</strong> Prémeaux-Prissey était concerné dans le département. Mais la zone critique reste la<br />

Saône-et-Loire, où se concentre la plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s cas. En particulier dans le foyer<br />

historique <strong>du</strong> Mâconnais-nord, ainsi que dans le Beaujolais-nord. Seule nouvelle positive :<br />

l’Yonne n’a toujours aucun prélèvement positif à déplorer.


Extériorisation galopante<br />

Mais cette année, c’est peut-être le bois noir qui préoccupe davantage la Bourgogne. Le BIVB<br />

(Bureau Interprofessionnel <strong>de</strong>s Vins <strong>de</strong> Bourgogne) déplore une « extériorisation galopante »<br />

<strong>de</strong> la maladie, qui « atteint le vignoble dans <strong>de</strong>s proportions inimaginables », d’après Jean-<br />

Philippe Gervais, directeur <strong>du</strong> pôle technique <strong>du</strong> BIVB. Une progression qui « masque la<br />

flavescence dorée lors <strong>de</strong>s prospections ».


Effluents vinicoles : dépolluer plus écolo<br />

Publié le <strong>04</strong>/<strong>01</strong>/<strong>2022</strong> - 09:14 par Irène Aubert Mon-Viti.com<br />

Ré<strong>du</strong>ire les besoins en énergie, diminuer la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> boues, mieux intégrer les<br />

installations dans le paysage, voire réutiliser l’eau d’épuration : telles sont les ambitions <strong>de</strong>s<br />

nouvelles techniques <strong>de</strong> dépollution <strong>de</strong>s effluents vinicoles.<br />

Dépolluer les effluents vinicoles est une obligation que <strong>de</strong> nombreux vignerons, coopératives<br />

et négociants ont intégrée. Mais tout n’est pas encore réglé, car ces dépenses ne font pas partie<br />

<strong>de</strong>s investissements pro<strong>du</strong>ctifs. Et tandis que les installations <strong>de</strong> première génération doivent<br />

être renouvelées, les enjeux ont évolué : il s’agit <strong>de</strong> ne pas détraquer le climat en voulant<br />

éviter <strong>de</strong> polluer les rivières. Or la consommation <strong>de</strong> carburant pour épandre les effluents<br />

dégage <strong>du</strong> CO2.<br />

L’énergie électrique <strong>de</strong>s pompes utilisées pour aérer les effluents représente un coût et<br />

peut entrer en concurrence avec le besoin en énergie <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> vinification. Par<br />

ailleurs, l’intégration paysagère <strong>de</strong>s installations est un souci qui monte en puissance, avec le<br />

développement <strong>de</strong> l’œnotourisme.<br />

Épurer directement avec la zéolithe


Tous ces éléments poussent à l’amélioration <strong>de</strong>s procédés <strong>de</strong> dépollution. Les constructeurs<br />

l’ont bien compris et proposent <strong>de</strong>s innovations en ce sens. C’est le cas <strong>de</strong> Zeofito, un procédé<br />

développé <strong>de</strong>puis quelques années par la société italienne Amethyst, utilisant les capacités<br />

d’absorption <strong>de</strong> la zéolithe, un matériau d’origine volcanique. Grâce à ces propriétés, il est<br />

possible <strong>de</strong> supprimer – ou <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire drastiquement – les bassins d’aération préalables au<br />

traitement en lui-même.<br />

Installé dans une centaine <strong>de</strong> caves en Italie, le système a initialement montré sa capacité à<br />

épurer directement <strong>de</strong>s effluents d’une teneur moyenne <strong>de</strong> 3 g/l <strong>de</strong> DCO (<strong>de</strong>man<strong>de</strong> chimique<br />

en oxygène) jusqu’à <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> 100 mg/l, soit en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong>mandée pour un<br />

rejet dans le milieu naturel. Depuis, en fonction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s particulières <strong>de</strong>s caves, il a<br />

aussi été placé en complément <strong>de</strong> stations préexistantes pour pallier les performances<br />

insuffisantes pendant les vendanges ou pour permettre une réutilisation <strong>de</strong> l’eau pour<br />

l’irrigation ou dans un bassin d’agrément.<br />

Parmi les avantages <strong>de</strong> Zeofito : l’installation nécessite moins <strong>de</strong> surface, pas ou peu d’énergie<br />

<strong>de</strong> fonctionnement, un entretien ré<strong>du</strong>it, une bonne tolérance à la fluctuation <strong>de</strong> la composition<br />

<strong>de</strong>s effluents… La cave Gaja dans le Piémont italien, par exemple, pro<strong>du</strong>it 5 000 hl <strong>de</strong> vin par<br />

an. Le volume <strong>de</strong> ses effluents atteint 1 500 m 3 . Pour leur traitement, la cave a installé <strong>de</strong>ux<br />

lits <strong>de</strong> 80 m 2 <strong>de</strong> zéolithe, alimentés par un flux horizontal à travers la zéolithe.<br />

Ré<strong>du</strong>ire la consommation énergétique<br />

En Nouvelle-Aquitaine, l’entreprise Claireo a travaillé à la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> la consommation<br />

d’énergie. Son procédé, installé dans une soixantaine <strong>de</strong> domaines, repose sur <strong>de</strong>ux phases <strong>de</strong><br />

traitement : un microbullage dans <strong>de</strong>s lagunes, puis un passage dans un filtre planté <strong>de</strong> roseau.<br />

En 2<strong>01</strong>9, pour diminuer l’emprise et rendre l’installation plus <strong>du</strong>rable, l’idée a été <strong>de</strong><br />

remplacer les lagunes par <strong>de</strong>s cuves enterrées. « Le polyéthylène <strong>de</strong>s cuves est recyclable,<br />

contrairement aux géomembranes, et elles sont garanties quinze ans, contre dix pour les<br />

membranes », explique Matthieu Planté, directeur <strong>de</strong> la société, dont le nouveau système<br />

Inéco est désormais installé au chai expérimental <strong>de</strong> l’IFV Occitanie.<br />

En parallèle, l’entreprise a mis au point une console qui surveille à distance et en temps réel<br />

les caractéristiques <strong>de</strong>s effluents entrants (pH, turbidité, oxygène dissous…). Un logiciel<br />

enregistre ces données et l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cet historique peut mettre en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s sources<br />

d’économie d’eau au chai. Pour aller plus loin, Claireo et ses partenaires travaillent<br />

actuellement sur un algorithme capable <strong>de</strong> prédire la valeur <strong>de</strong> DCO <strong>de</strong>s effluents. Leur but ?


Pouvoir utiliser une son<strong>de</strong> moins onéreuse et ajuster encore plus précisément la<br />

consommation énergétique aux besoins réels <strong>de</strong> dépollution.<br />

L’objectif final <strong>de</strong> ce projet est <strong>de</strong> diminuer les coûts qui restent conséquents : il faut compter<br />

au minimum 25 000 euros pour une station, mais le budget moyen se situe plutôt entre<br />

50 000 et 150 000 euros, selon les volumes d’effluents à traiter, pour <strong>de</strong>s caves pro<strong>du</strong>isant<br />

2 000 hl à 6 000 hl. Le projet, soutenu par l’A<strong>de</strong>me, entre dans sa troisième année.<br />

Hydroépur : un traitement biologique en serre<br />

C’est une idée totalement originale qu’a eue Azuvia pour dépolluer les effluents : placer <strong>de</strong>s<br />

biofiltres dans <strong>de</strong>s bacs, en hydroponie, sous serre. Forte <strong>de</strong> son expérience en<br />

agroalimentaire, la start-up commence à proposer sa solution baptisée Hydroépur aux<br />

domaines viticoles. Le principe ? Les effluents doivent préalablement être collectés puis<br />

stockés dans une cuve tampon. Ils sont ensuite pompés par lot au sommet <strong>de</strong>s biofiltres dans<br />

lesquels ils percolent par gravité. Puis ils recirculent jusqu’à l’abattement souhaité <strong>de</strong> la<br />

charge polluante, en général, pendant 24 h. « L’effluent épuré peut alors être rejeté dans le<br />

milieu, réutilisé pour l’irrigation ou pourquoi pas, dans un bassin d’ornement », indique<br />

Olivier Lucas, directeur commercial d'Azuvia.<br />

Le système d’Azuvia, distingué lors <strong>de</strong>s trophées <strong>de</strong> l’innovation <strong>du</strong> cluster Provence rosé,<br />

présente plusieurs avantages : économe en espace, la serre est un élément esthétique<br />

relativement facile à intégrer sur un domaine viticole. Techniquement parlant, la serre protège<br />

les biofiltres <strong>de</strong>s pluies aci<strong>de</strong>s ou <strong>de</strong>s poussières atmosphériques. Elle maintient une<br />

température favorable à la végétation même en hiver, ce qui autorise un fonctionnement<br />

en toute saison. Il faut compter environ 20 m 2 d’emprise au sol pour épurer 1 m 3 par jour.<br />

Une taille rase par an<br />

Le temps <strong>de</strong> travail nécessaire au fonctionnement concerne essentiellement la surveillance car<br />

l’installation est entièrement automatisée. Néanmoins, il faut prévoir un peu d’entretien : une<br />

taille rase <strong>de</strong> la végétation une à <strong>de</strong>ux fois par an, selon la pousse, une aspiration <strong>de</strong>s fonds<br />

<strong>de</strong> bacs tous les <strong>de</strong>ux ans, pour enlever les boues et éviter les colmatages. Un entretien plus<br />

poussé est nécessaire tous les cinq ans, lorsqu’il faut renouveler le substrat (billes d’argiles ou<br />

pouzzolane).<br />

Trois semaines avant les vendanges, il est utile d’ensemencer en bactéries pour garantir<br />

l’efficacité <strong>du</strong> biofiltre, qui peut être impacté par l’utilisation <strong>de</strong> détergent, par exemple. Ce<br />

passage une fois par semaine est rapi<strong>de</strong> et peu onéreux (environ 80 € par an).<br />

L’investissement, quant à lui, se situe entre 25 000 et 30 000 €, pour une configuration<br />

standard (hors dégrillage et stockage).<br />

Avant toute installation, Azuvia se déplace et étudie les caractéristiques <strong>de</strong>s effluents chez son<br />

client, puis réalise une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> dimensionnement, avec une recommandation pour le choix<br />

<strong>de</strong>s plantes. « Nous proposons 60 espèces épuratoires, dont 15 que nous utilisons<br />

couramment, indique Olivier Lucas. Nous faisons attention à ne choisir que <strong>de</strong>s plantes<br />

endémiques. » La serre peut aussi être personnalisée : couleur, nombre <strong>de</strong> portes, frises, ajout<br />

<strong>de</strong> plantes ornementales…<br />

Petit rappel : que contiennent les effluents vinicoles ?


Les effluents vinicoles sont considérés comme <strong>de</strong>s déchets in<strong>du</strong>striels banals, donc non<br />

dangereux. Ils peuvent néanmoins avoir un impact sur l’environnement <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> leur<br />

composition. Outre les composants liés au raisin tels que la pellicule, la rafle, <strong>du</strong> sucre, <strong>de</strong>s<br />

aci<strong>de</strong>s ou encore <strong>de</strong> l’alcool, ils peuvent contenir <strong>de</strong> la terre, <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> nettoyage et<br />

détartrage, ainsi que tous les éléments pouvant intervenir dans la vinification (média filtrant,<br />

colle). Les effluents vinicoles ont une forte acidité (pH compris entre 3 et 5) et sont dix fois<br />

plus chargés que les effluents urbains. La vinification <strong>de</strong> 500 hl <strong>de</strong> vin correspond à une<br />

pollution <strong>de</strong> 50 à 60 équivalent habitant. « Selon les caves, le volume d’effluent est<br />

généralement compris en 0,5 et 5 l par litre <strong>de</strong> vin pro<strong>du</strong>it, avec une DCO variant <strong>de</strong> 3 à<br />

30 g/l », indique Joël Rochard, ingénieur et œnologue spécialiste <strong>de</strong> viticulture <strong>du</strong>rable.


Equipement <strong>de</strong> chai<br />

Les débuts <strong>de</strong>s cuves béton double couche<br />

SAS1900 arrive sur le marché français avec <strong>de</strong>s cuves béton double couche, soli<strong>de</strong>s et lisses,<br />

imaginées en Californie. Retour <strong>du</strong> premier vigneron français équipé.<br />

Par Claire Furet-Gavallet Le <strong>04</strong> janvier <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Antoine Poupard, régissuer <strong>du</strong> Domaine <strong>de</strong> la Petite Roche <strong>de</strong>vant sa cuve oeuf en béton<br />

Sonoma Cast Stone by SAS 1900 - crédit photo : Domaine <strong>de</strong> la Petite Roche<br />

Le hasard a bien fait les choses pour Antoine Poupard. « J’avais besoin d’un plus grand<br />

contenant en béton. J’ai regardé ce qu’il se faisait et j’ai eu l’occasion d’acheter le modèle<br />

d’exposition <strong>de</strong> 18 hl <strong>de</strong> ce nouvel œuf béton », intro<strong>du</strong>it le régisseur <strong>du</strong> domaine <strong>de</strong> la Petite<br />

Roche, 80 hectares à Lys-Haut-Layon dans le Maine-et-Loire. Et cet œuf, c’est un Sonoma<br />

Cast Stone by SAS1900, une entreprise espagnole arrivée sur le marché français fin 2<strong>01</strong>9.<br />

A ce jour, Antoine Poupard est le seul vigneron français équipé d'un contenant <strong>de</strong> cette<br />

marque. « Depuis 6 ans, je travaille davantage avec le béton, pour ma cuvée Origine, un<br />

cabernet sauvignon <strong>de</strong> sélection parcellaire. J’ai déjà 3 œufs <strong>de</strong> 7, 8 et 11 hl d’un autre<br />

fabricant dans lesquelles je l'élève. Cette cuvée a beaucoup <strong>de</strong> succès. Je souhaitais en faire<br />

davantage. Il me fallait un nouvel oeuf », explique-t-il.<br />

Un béton double couche<br />

Particularité <strong>de</strong> ce contenant : il est en béton double couche, comme <strong>de</strong> toutes les cuves<br />

Sonoma Cast Stone. SAS1900, entreprise spécialisée dans le béton préfabriqué, possè<strong>de</strong> la<br />

licence <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong> l’Américain Sonoma Cast Stone, créateur <strong>de</strong> ce béton double couche.


« La première couche, externe <strong>de</strong> 2-3 cm, est <strong>du</strong> béton fibré que l’on projette dans un moule.<br />

La fibre <strong>de</strong> verre solidifie le béton et l'empêche <strong>de</strong> se fissurer lorsqu'il se dilate sous l’effet<br />

<strong>de</strong>s changements <strong>de</strong> température, Et ce béton fibré respire ; sa porosité est inchangée par<br />

rapport au béton classique », explique Christin Mellet, commercial France <strong>de</strong> SAS1900,<br />

ajoutant que son entreprise est la seule à proposer ce matériau.<br />

Une <strong>de</strong>uxième couche <strong>de</strong> béton, interne celle-ci, est coulée sur la première. « De 7-8 cm<br />

d’épaisseur, elle est en béton brut, composée <strong>de</strong> ciment, d’eau et <strong>de</strong> sable très fin. Cela<br />

permet d’avoir une surface ultra-lisse en contact avec le vin qui se nettoie facilement avec<br />

peu d’eau ». Une fois la cuve sèche, le fabricant y intègre <strong>de</strong>s accessoires en inox dans les<br />

espaces prévus à cet effet « sans visserie dans le béton, qui le fragiliserait ». Aucun<br />

recouvrement <strong>de</strong> surface n'est nécessaire. Avant d'utiliser ces cuves, il suffit <strong>de</strong>s les<br />

affranchir. SAS1900 les garantit 10 ans sans fissures et assure <strong>de</strong> leur bonne tenue pendant au<br />

moins 20 ans.<br />

Alors que ses autres oeufs ne lui servent qu'en élevage, Antoine Poupard vinifie et élève son<br />

cabernet dans l’œuf <strong>de</strong> SAS. « Il possè<strong>de</strong> une porte inox, indispensable pour décuver, <strong>de</strong>s<br />

vannes et un robinet dégustateur. Les autres oeufs n'ont aucun <strong>de</strong> ces équipements », indiquet-il.<br />

Le régisseur a bien remarqué l’intérieur lisse <strong>de</strong> son œuf. « Il se lave plus facilement que mes<br />

autres œufs grâce à la porte et aux vannes. Mais je n’ai pas remarqué que le tartre ou que les<br />

autres dépôts s’enlèvent plus facilement. Je l'entretiens comme les autres », remarque-t-il.<br />

Antoine Poupard y a vinifié <strong>de</strong>ux millésimes puis les a élevés <strong>du</strong>rant 6 mois. Il est très<br />

satisfait <strong>de</strong> ces vins. « Je les trouve plus ouverts, avec un fruité expressif mais aussi<br />

davantage <strong>de</strong> gras, ce qui <strong>de</strong>nsifie leurs structures » explique-t-il.<br />

Une thermorégulation installée dans le béton<br />

Ce qu'il apprécie particulièrement, c'est « le système <strong>de</strong> thermorégulation intégré dans l’oeuf,<br />

c’est très pratique ! Cette année j'ai effectué la FML dans l'oeuf en chauffant légèrement le<br />

circuit. Je n’ai jamais eu un tel confort ». Disponible en option, ce système consiste en un<br />

serpentin coulé dans la paroi double couche dans lequel on fait circuler <strong>de</strong> l'eau chau<strong>de</strong> ou<br />

froi<strong>de</strong> selon le besoin.<br />

« Les drapeaux ou serpentins sont très pénibles à laver. C’est pourquoi nous avons installé<br />

<strong>de</strong>ux tubes fins qui forment un réseau comme une toile d’araignée autour <strong>du</strong> contenant, dans<br />

sa couche interne » indique Christin Mellet.<br />

Autre avantage <strong>de</strong> l'oeuf aux yeux d'Antoine Poupard : son prix, « similaire à un contenant en<br />

béton classique, avec la thermorégulation ». Il ne lui reste plus qu'à attendre <strong>de</strong> voir comment<br />

vieillissent les vins qu'il y a pro<strong>du</strong>is pour déci<strong>de</strong>r <strong>de</strong> ses futurs équipements car sa cuvée<br />

Origine connait un tel succès qu'il se prépare à racheter <strong>de</strong>s oeufs.<br />

Des cuves <strong>de</strong> formes variées<br />

En début d’été 2021, SAS1900 a lancé le SuperEgg, un oeuf <strong>de</strong> 36 hl. « C’est le plus gros <strong>du</strong><br />

marché » indique Christin Mellet, commercial France. SAS1900 propose également <strong>de</strong>s<br />

petites cuves carrées Nubarrel <strong>de</strong> 9 hl superposables, <strong>de</strong>s cuves carrés et rectangulaires


Squarre <strong>de</strong> 22 et 30 hl, <strong>de</strong>s cuves tronconiques Conical <strong>de</strong> 31, 36 et 40 hl et <strong>de</strong>s cuves<br />

mo<strong>du</strong>lables Segment pour les gran<strong>de</strong>s caves. Tous ces contenants sont en béton double<br />

couche. « Les ovoï<strong>de</strong>s sont les plus <strong>de</strong>mandées, surtout les domaines en bio ou biodynamie »,<br />

remarque Christin Mellet. Concernant les prix, il annonce entre 500 et 1000 € l’hectolitre.


La loi <strong>de</strong> finances pour <strong>2022</strong> est publiée !<br />

Marion Beurel Le 03/<strong>01</strong> à 14:00 Les Echos<br />

Validée par le Conseil constitutionnel, la loi <strong>de</strong> finances<br />

pour <strong>2022</strong> ne comporte pas <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> ampleur<br />

mais ajuste, comme à son habitu<strong>de</strong>, un certain nombre <strong>de</strong><br />

dispositifs, tant en matière <strong>de</strong> fiscalité personnelle que<br />

professionnelle.<br />

Cette année, la loi <strong>de</strong> finances n’apporte pas <strong>de</strong> grands changements. Cependant, elle<br />

aménage, comme à son habitu<strong>de</strong>, un certain nombre <strong>de</strong> dispositifs, tant en matière <strong>de</strong> fiscalité<br />

personnelle que professionnelle. Elle concrétise, notamment, les mesures fiscales annoncées<br />

dans le plan en faveur <strong>de</strong>s travailleurs indépendants. Présentation <strong>de</strong>s principales nouveautés.<br />

Revalorisation <strong>du</strong> barème <strong>de</strong> l’impôt sur le revenu<br />

Les limites <strong>de</strong>s tranches <strong>du</strong> barème <strong>de</strong> l’impôt sur les revenus <strong>de</strong> 2021, qui sera liquidé en<br />

<strong>2022</strong>, sont revalorisées <strong>de</strong> 1,4 %.<br />

Baisse <strong>de</strong> la taxe d’habitation<br />

Depuis 2020, la taxe d’habitation sur la rési<strong>de</strong>nce principale a disparu pour 80 % <strong>de</strong>s Français<br />

À noter : en <strong>2022</strong>, l’exonération est totale pour les contribuables dont les revenus <strong>de</strong> 2021<br />

n’ont pas excédé 28 150 € pour la première part <strong>de</strong> quotient familial, majorés <strong>de</strong> 8 340 € pour<br />

chacune <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>mi-parts suivantes, puis <strong>de</strong> 6 255 € pour chaque nouvelle <strong>de</strong>mi-part.<br />

Comme prévu, pour les autres contribuables, la taxe d’habitation continue <strong>de</strong> diminuer en<br />

<strong>2022</strong>, avant <strong>de</strong> disparaître totalement en 2023, excepté donc pour les rési<strong>de</strong>nces secondaires.<br />

Cette année, l’allègement est porté à 65 % (contre 30 % en 2021).<br />

Assouplissements en matière <strong>de</strong> transmission d’entreprises<br />

Certains dispositifs fiscaux <strong>de</strong> faveur sont temporairement renforcés afin d’encourager les<br />

cessions d’entreprises. Ainsi, notamment, le délai pour cé<strong>de</strong>r une entreprise après avoir fait<br />

valoir ses droits à la retraite est porté <strong>de</strong> 2 à 3 ans dans le cadre <strong>de</strong> l’exonération d’impôt sur<br />

le revenu <strong>de</strong>s plus-values professionnelles réalisées lors <strong>de</strong> la vente d’une entreprise<br />

indivi<strong>du</strong>elle pour départ à la retraite <strong>de</strong> l’exploitant. Le même allongement <strong>de</strong> délai est prévu<br />

pour l’abattement fixe sur les gains <strong>de</strong> cession <strong>de</strong> ses titres par un dirigeant <strong>de</strong> société partant<br />

en retraite.<br />

En outre, les plafonds d’application <strong>de</strong> l’exonération <strong>de</strong>s plus-values professionnelles<br />

réalisées lors <strong>de</strong> la cession d’une entreprise indivi<strong>du</strong>elle sont revalorisés à 500 000 € pour une<br />

exonération totale (au lieu <strong>de</strong> 300 000 €) et à 1 M€ (au lieu <strong>de</strong> 500 000 €) pour une<br />

exonération partielle.


Exigibilité <strong>de</strong> la TVA sur les acomptes <strong>de</strong>s livraisons <strong>de</strong> biens<br />

Pour les acomptes encaissés à compter <strong>du</strong> 1 er janvier 2023, la date <strong>de</strong> l’exigibilité <strong>de</strong> la TVA<br />

chez le fournisseur sur les livraisons <strong>de</strong> biens sera avancée au moment <strong>de</strong> l’encaissement <strong>de</strong><br />

ces acomptes. Autrement dit, la TVA sur les livraisons <strong>de</strong> biens sera toujours exigible au<br />

moment <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> l’opération, sauf en cas <strong>de</strong> versement préalable d’un acompte.<br />

Dans ce cas, la TVA sera exigible dès le versement <strong>de</strong> cet acompte, à concurrence <strong>du</strong> montant<br />

encaissé.<br />

Loi n° 2021-1900 <strong>du</strong> 30 décembre 2021, JO <strong>du</strong> 31


Droit rural<br />

Le défaut <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong> fermage est un<br />

motif <strong>de</strong> résiliation <strong>du</strong> bail<br />

Publié le <strong>04</strong>/<strong>01</strong>/<strong>2022</strong> - 09:15 par Alexis Gaucher-Piola, Mon-Viti.com<br />

Selon le Co<strong>de</strong> rural le bailleur peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r la résiliation <strong>du</strong> bail rural dans l'hypothèse <strong>de</strong><br />

faute <strong>du</strong> fermier dans le cadre <strong>de</strong> l'exploitation <strong>du</strong> fonds loué. Ces fautes peuvent aussi se<br />

matérialiser par <strong>de</strong>s défauts <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong> fermage.<br />

Selon le Co<strong>de</strong> rural, le bailleur peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r la résiliation <strong>du</strong> bail rural s’il justifie <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ux défauts <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong> fermage ou <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its revenant au bailleur ayant<br />

persisté à l’expiration d’un délai <strong>de</strong> trois mois après mise en <strong>de</strong>meure postérieure à<br />

l’échéance. Cette mise en <strong>de</strong>meure <strong>de</strong>vra, à peine <strong>de</strong> nullité, rappeler les termes précités.<br />

Le paiement <strong>du</strong> fermage est l’une <strong>de</strong>s principales obligations mises à la charge <strong>du</strong> fermier.<br />

Par conséquent, si le fermier ne paie pas son loyer à l’échéance convenue, le bailleur peut lui<br />

adresser une première mise en <strong>de</strong>meure par lettre recommandée avec accusé <strong>de</strong> réception.<br />

Au terme d’un délai <strong>de</strong> trois mois à compter <strong>de</strong> cette mise en <strong>de</strong>meure, si le fermier n’a<br />

toujours pas payé, le propriétaire doit lui envoyer une nouvelle mise en <strong>de</strong>meure qui ouvre un<br />

nouveau délai <strong>de</strong> 3 mois pour régler la <strong>de</strong>tte locative. Si le fermier n’a toujours pas<br />

payé au terme <strong>de</strong> ce second délai, le bailleur a la possibilité d’agir <strong>de</strong>vant le Tribunal paritaire<br />

<strong>de</strong>s baux ruraux afin <strong>de</strong> solliciter la résiliation <strong>du</strong> bail qui sera alors automatiquement<br />

constatée par le juge, assortie d’une expulsion.<br />

Si, en revanche, la <strong>de</strong>tte locative porte sur <strong>de</strong>ux échéances, dans ce cas, une seule mise en<br />

<strong>de</strong>meure est nécessaire. Par conséquent, un seul délai <strong>de</strong> trois mois permet <strong>de</strong> saisir le<br />

tribunal.<br />

Des conséquences sur la transmission


Il convient, d’autre part, <strong>de</strong> préciser que le défaut <strong>de</strong> paiement récurrent <strong>de</strong>s fermages<br />

prive le fermier <strong>de</strong> la possibilité <strong>de</strong> cé<strong>de</strong>r son bail. En effet, le fermier qui ne s’est pas<br />

régulièrement acquitté <strong>de</strong> ses obligations nées <strong>du</strong> bail, notamment son obligation <strong>de</strong> payer le<br />

fermage, ne peut bénéficier <strong>de</strong> la possibilité <strong>de</strong> cé<strong>de</strong>r son bail à un membre <strong>de</strong> sa famille.<br />

Par conséquent, si le bailleur peut tolérer <strong>de</strong>s retards <strong>de</strong> paiement et accepter l’idée <strong>de</strong> ne pas<br />

saisir le tribunal en résiliation <strong>du</strong> bail, il aura toujours la possibilité <strong>de</strong> refuser au fermier la<br />

cession <strong>du</strong> bail à ses <strong>de</strong>scendants, par exemple, au seul motif qu’il y a eu <strong>de</strong>s paiements <strong>de</strong><br />

fermage récurrents.


Impôts : ce qui change pour les entreprises<br />

en <strong>2022</strong><br />

La baisse <strong>du</strong> taux d'impôt sur les sociétés, l'une <strong>de</strong>s mesures fiscales phare <strong>du</strong> quinquennat, va<br />

s'achever l'an prochain. Les grands groupes vont aussi <strong>de</strong>voir se préparer au « big bang » <strong>de</strong><br />

l'impôt mondial.<br />

Le projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> Finances instaure un nouveau crédit d'impôt recherche, essentiellement<br />

pour corriger une mesure <strong>de</strong> 2021. (iStock)<br />

Par Isabelle Couet<br />

Publié le 30 déc. 2021 Les Echos<br />

Baisse <strong>du</strong> taux d'imposition <strong>de</strong>s sociétés, diminution <strong>de</strong>s impôts <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction : le<br />

quinquennat d'Emmanuel Macron aura été généreux avec les entreprises. En <strong>2022</strong>, celles-ci<br />

<strong>de</strong>vront se contenter <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong> moindre importance, sur le crédit d'impôt recherche ou la<br />

TVA notamment, mais elles verront s'achever la baisse <strong>de</strong> l'IS. Pour les grands groupes, c'est<br />

surtout les réformes européennes et internationales qui seront en ligne <strong>de</strong> mire.<br />

Tour d'horizon <strong>de</strong> ce qui attend les entreprises :<br />

· Taux d'impôt sur les sociétés abaissé à 25 %<br />

C'est l'une <strong>de</strong>s mesures emblématiques <strong>du</strong> quinquennat d'Emmanuel Macron : la baisse en<br />

plusieurs étapes <strong>du</strong> taux nominal d'imposition <strong>de</strong>s sociétés (IS) qui, <strong>de</strong> 33,3 % en début <strong>de</strong><br />

mandat, passera à 25 % en <strong>2022</strong>. « La trajectoire promise par le gouvernement a été tenue<br />

malgré la crise, remarque Frédéric Teper, associé <strong>du</strong> cabinet Arsene Taxand. Cette baisse<br />

placera la France légèrement au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la moyenne <strong>de</strong> l'OCDE et légèrement en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong><br />

la moyenne <strong>du</strong> G20 », souligne-t-il.<br />

Sur ces cinq années, la diminution <strong>du</strong> taux d'IS aura représenté un coût <strong>de</strong> 11 milliards d'euros<br />

pour les finances publiques. L'exécutif n'a par ailleurs pas manqué <strong>de</strong> rappeler que, sur


50 milliards d'euros d'allégement <strong>de</strong> la fiscalité, la moitié aura bénéficié aux entreprises : en<br />

plus <strong>de</strong> la diminution <strong>de</strong> l'impôt sur les sociétés, celles-ci ont profité <strong>de</strong>puis cette année d'une<br />

baisse <strong>de</strong>s impôts <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> 10 milliards.<br />

· Crédit d'impôt en faveur <strong>de</strong> la recherche partenariale<br />

Un nouveau crédit d'impôt en faveur <strong>de</strong> la recherche partenariale a été créé dans la loi <strong>de</strong><br />

Finances pour <strong>2022</strong>. Il doit corriger les effets <strong>de</strong> la récente suppression <strong>du</strong> dispositif <strong>de</strong><br />

doublement d'assiette <strong>de</strong>s dépenses relatives aux opérations <strong>de</strong> recherche confiées aux<br />

organismes publics.<br />

Doté <strong>de</strong> 140 millions d'euros par an, il entre en vigueur en janvier et permettra aux entreprises<br />

qui concluent <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> collaboration avec les organismes <strong>de</strong> recherche et diffusion <strong>de</strong>s<br />

connaissances <strong>de</strong> bénéficier d'un crédit égal à 40 % <strong>de</strong>s sommes facturées par ces <strong>de</strong>rniers. Le<br />

plafond <strong>de</strong>s dépenses retenues dans la base <strong>de</strong> calcul <strong>du</strong> crédit d'impôt a par ailleurs été porté<br />

<strong>de</strong> 2 millions d'euros à 6 millions.<br />

Le bilan <strong>de</strong>s baisses d'impôt <strong>du</strong> quinquennat<br />

· Cession d'entreprise par un dirigeant partant à la retraite<br />

Pour tenir compte <strong>de</strong> la crise sanitaire, <strong>de</strong>s aménagements sont prévus pour les cessions<br />

réalisées par <strong>de</strong>s dirigeants partant à la retraite. Pour que les plus-values réalisées à cette<br />

occasion soient ré<strong>du</strong>ites d'un abattement fixe <strong>de</strong> 500.000 euros, le cédant doit désormais


cesser ses fonctions dans la société et faire valoir ses droits à la retraite dans les trois ans - et<br />

non plus dans les <strong>de</strong>ux ans - suivant ou précédant l'opération.<br />

Par ailleurs, l'abattement est désormais applicable aux cessions et rachats réalisés jusqu'au<br />

31 décembre 2024, soit un délai supplémentaire <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans.<br />

· Généralisation <strong>de</strong> l'autoliquidation <strong>de</strong> la TVA à l'importation<br />

A partir <strong>de</strong> janvier, les Douanes passent la main à la Direction générale <strong>de</strong>s finances publiques<br />

(DGFIP) pour assurer la gestion et le recouvrement <strong>de</strong> la TVA <strong>du</strong>e à l'importation. Ce<br />

transfert <strong>de</strong> compétence va se tra<strong>du</strong>ire par une généralisation <strong>du</strong> mécanisme d'autoliquidation<br />

<strong>de</strong> la TVA à l'importation.<br />

« C'est une bonne nouvelle pour les entreprises, explique Frédéric Teper. Cela va leur<br />

permettra <strong>de</strong> collecter et dé<strong>du</strong>ire simultanément la TVA à l'importation sur la même<br />

déclaration, sans avance <strong>de</strong> trésorerie, alors qu'il y avait jusqu'ici un délai lié à la double<br />

compétence <strong>de</strong> la douane et <strong>du</strong> fisc. »<br />

· Chantier <strong>de</strong> l'impôt minimum mondial<br />

L'année <strong>2022</strong> sera bien remplie pour les centaines d'entreprises françaises cotées ou non<br />

cotées, réalisant plus <strong>de</strong> 750 millions d'euros <strong>de</strong> chiffre d'affaires. Elles <strong>de</strong>vront se préparer à<br />

l'entrée en vigueur, en 2023, <strong>du</strong> projet d'impôt minimum porté par l'Organisation <strong>de</strong><br />

coopération et <strong>de</strong> développement économiques (OCDE).<br />

Cette réforme, qui va se tra<strong>du</strong>ire par une directive européenne - le texte a été présenté par la<br />

Commission le 22 décembre - implique que les grands groupes tricolores i<strong>de</strong>ntifient les pays<br />

où leurs filiales sont sous-imposées par rapport au taux effectif <strong>de</strong> 15 % retenu par 130 Etats<br />

et qu'ils s'acquittent <strong>de</strong> l'impôt manquant auprès <strong>de</strong> l'administration fiscale française.<br />

Ce changement représente un colossal travail <strong>de</strong> mise aux normes pour les groupes, en<br />

particulier pour calculer l'impôt consolidé par pays et non par ligne <strong>de</strong> métiers ou <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its,<br />

comme ils le font actuellement. Les règles juridiques , publiées juste avant Noël, seront<br />

étoffées <strong>de</strong> centaines <strong>de</strong> pages <strong>de</strong> commentaires techniques dans les premiers mois <strong>de</strong> <strong>2022</strong>, a<br />

indiqué l'OCDE. C'est à ce moment-là que les groupes pourront véritablement commencer à<br />

adapter leurs systèmes d'information aux nouvelles exigences comptables.<br />

D'autres chantiers fiscaux vont occuper les gran<strong>de</strong>s entreprises l'an prochain ainsi qu'en 2023 :<br />

la « déclaration publique pays par pays », qui entrera en vigueur en 2024, va imposer aux<br />

multinationales et à leurs filiales <strong>de</strong> dévoiler le montant <strong>de</strong>s impôts qu'elles paient dans<br />

chaque Etat <strong>de</strong> l'Union européenne. La directive contre les abus liés aux sociétés écrans , si<br />

elle est adoptée, nécessitera aussi <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> mises en conformité.


Covid : Bercy renforce les ai<strong>de</strong>s aux<br />

entreprises sans revenir au « quoi qu'il en<br />

coûte »<br />

Le ministre <strong>de</strong> l'Economie, Bruno Le Maire, a annoncé ce lundi vouloir faciliter l'accès aux<br />

dispositifs d'activité partielle et <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s coûts fixes pour toutes les entreprises<br />

<strong>du</strong> tourisme et celles touchées par les restrictions. Le coût <strong>de</strong>vrait rester limité pour l'Etat,<br />

entre 100 et 200 millions en janvier. Un geste sur les prêts garantis par l'Etat (PGE) est à<br />

l'étu<strong>de</strong>.<br />

Evoquant les nouvelles mesures d'ai<strong>de</strong>s, Bruno Le Maire (ici avec Jean-Baptiste Lemoyne) a<br />

parlé <strong>de</strong> « dispositifs ciblés » dont « l'ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur est la centaine <strong>de</strong> millions d'euros ».<br />

(ROMUALD MEIGNEUX/SIPA)<br />

Par Renaud Honoré<br />

Publié le 3 janv. <strong>2022</strong> Les Echos<br />

Le début d'année <strong>2022</strong> <strong>de</strong> Bruno Le Maire a un petit air <strong>de</strong> famille avec son début<br />

d'année 2021, quand l'urgence était à soutenir les entreprises mises en difficulté par la crise<br />

sanitaire. Pour autant, s'il a bien renforcé ce lundi les dispositifs d'ai<strong>de</strong>s aux secteurs touchés<br />

par les restrictions sanitaires , le ministre <strong>de</strong> l'Economie jure que ces nouvelles mesures ne<br />

marquent pas le retour au « quoi qu'il en coûte ».<br />

Il s'agit <strong>de</strong> « dispositifs ciblés » dont « l'ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur est la centaine <strong>de</strong> millions d'euros<br />

[…], très loin <strong>de</strong>s milliards d'euros qui était l'unité <strong>de</strong> compte quand nous étions dans le<br />

régime <strong>du</strong> ''quoi qu'il en coûte'' », a souligné le locataire <strong>de</strong> Bercy ce lundi à l'issue d'une<br />

réunion avec les représentants <strong>du</strong> patronat et <strong>de</strong>s secteurs concernés.<br />

Deux dispositifs d'accompagnement<br />

Dans le détail, la réponse au ralentissement économique que fait craindre la vague Omicron<br />

passera par <strong>de</strong>ux dispositifs d'accompagnement. Premier pilier, l'activité partielle : <strong>de</strong>puis midécembre,<br />

il était possible <strong>de</strong> bénéficier d'une prise en charge à 100 % <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités versées<br />

aux salariés placés en chômage partiel (70 % <strong>du</strong> brut ou 84 % <strong>du</strong> net). Cela était valable pour<br />

les discothèques fermées <strong>de</strong>puis début décembre, et d'une manière plus globale pour toutes les<br />

entreprises ayant per<strong>du</strong> 65 % <strong>de</strong> leur chiffre d'affaires.


Bruno Le Maire a confirmé le maintien <strong>de</strong> ces dispositions, en ajoutant également que<br />

« toutes les entreprises faisant l'objet <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong> restrictions sanitaires auront également<br />

accès à cette in<strong>de</strong>mnisation à 100 % <strong>de</strong> l'activité partielle ». A titre d'exemple, le ministre <strong>de</strong><br />

l'Economie a cité les « bars qui ne peuvent plus servir <strong>de</strong>s clients <strong>de</strong>bout ». En clair, ce bar<br />

tout comme le cinéma qui ne vend plus <strong>de</strong> pop-corn ou la salle concernée par la jauge <strong>de</strong><br />

2.000 personnes pourront recourir à ce chômage partiel pris en charge à 100 %, sans avoir à<br />

justifier d'une perte <strong>de</strong> 65 % <strong>du</strong> chiffre d'affaires.<br />

En outre, Bercy veut jouer d'un <strong>de</strong>uxième levier pour ai<strong>de</strong>r les entreprises mises en difficulté<br />

par la crise sanitaire. Comme le fonds <strong>de</strong> solidarité est fermé <strong>de</strong>puis le mois d'octobre, c'est le<br />

dispositif <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s coûts fixes qui doit prendre le relais, pour <strong>de</strong>s montants bien<br />

évi<strong>de</strong>mment moindres. Jusqu'à présent, ce remboursement <strong>de</strong>s coûts fixes était réservé à<br />

quelques secteurs (événementiel, loisirs indoor, traiteurs, etc.) mais l'exécutif a décidé d'en<br />

élargir l'accès à l'ensemble <strong>de</strong>s entreprises <strong>du</strong> tourisme. Bruno Le Maire a ainsi cité « les<br />

hôtels, les bars, les restaurants, les agences <strong>de</strong> voyage ».<br />

Dispositif trop lent<br />

Désormais, il suffira d'une perte <strong>de</strong> 50 % <strong>du</strong> chiffre d'affaires pour y avoir droit, alors que le<br />

seuil était à 65 % auparavant. Par ailleurs, le ministre <strong>de</strong> l'Economie a tenu compte <strong>de</strong>s<br />

critiques <strong>de</strong>s organisations patronales sur la lenteur <strong>de</strong> ce dispositif, les sommes n'étant pas<br />

débloquées avant plusieurs semaines. Il a ainsi promis que les procé<strong>du</strong>res <strong>de</strong> remboursement<br />

se feraient désormais « en quelques jours » pour les montants inférieurs à 50.000 euros.<br />

Cette première salve <strong>de</strong> mesures pourrait rapi<strong>de</strong>ment être complétée. La possibilité d'une<br />

exonération <strong>de</strong> charges pour les entreprises faisant l'objet <strong>de</strong> restrictions sanitaires ou ayant<br />

per<strong>du</strong> 65 % <strong>de</strong> leur chiffre d'affaires est étudiée.<br />

Etalement <strong>de</strong>s PGE<br />

Surtout, Bruno Le Maire a annoncé vouloir travailler à un geste pour le remboursement <strong>de</strong>s<br />

prêts garantis par l'Etat (PGE), en réponse à une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> certaines organisations<br />

patronales. « Les mensualités peuvent parfois être trop importantes par rapport aux capacités<br />

<strong>de</strong> remboursement, et dans certains cas cela peut justifier un décalage <strong>du</strong> début <strong>du</strong><br />

remboursement et un étalement plus grand dans le temps », plai<strong>de</strong> François Asselin, le<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la CPME.<br />

Bercy étudie la possibilité <strong>de</strong> décaler <strong>de</strong> 6 mois les échéances <strong>de</strong> remboursement qui <strong>de</strong>vaient<br />

démarrer en avril, et d'allonger la maturité <strong>de</strong> 4 à 10 ans. Cette mesure serait toutefois<br />

accordée au cas pas cas, avec une décision confiée au médiateur <strong>du</strong> crédit. L'U2P qui<br />

représente artisans et les professions libérales s'est dit « particulièrement satisfaite » <strong>de</strong> cette<br />

perspective. Il reste encore à obtenir un accord rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> Bruxelles et <strong>de</strong> la Fédération<br />

bancaire française.

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