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EDITO Nouvel arsenal de guerre? PAR ADELINE JACOB «Fight Putin, ride a bike» («Combattez Poutine, faites du vélo»). Ce slogan devenu viral sur les réseaux sociaux après les premiers coups de feu en Ukraine joue sur la proximité entre écologie po- litique et pacifisme, à moins qu’il ne reflète plutôt l’émergence d’une écologie de guerre, comme le suggère le philosophe Pierre Charbonnier. Si le premier courant a des accointances avec le second, la conjoncture actuelle lui confère une tendance plus belliqueuse, consentie parce qu’elle se nourrit de la doctrine de la guerre juste: combattre le régime de Vladimir Poutine à coup de sanctions économiques et de sobriété énergétique apparaît justifiable... voire indispensable! En effet, le nerf de la guerre, aujourd’hui, c’est l’énergie. Non seulement elle soutient les manœuvres militaires, mais elle entretient la dépendance euro- péenne aux combustibles fossiles russes. Brandir l’arme de la so- briété permet tout à la fois de sanctionner l’offenseur de l’Ukraine, de se défaire de cette dépendance néfaste d’un point de vue géos- tratégique et d’accélérer la transition énergétique. Ralliant dif- férents intérêts, cette écologie de guerre naissante remporte par conséquent une large adhésion.
EDITO
Nouvel arsenal de guerre? PAR ADELINE JACOB
«Fight Putin, ride a bike» («Combattez Poutine, faites du vélo»).
Ce slogan devenu viral sur les réseaux sociaux après les premiers coups de feu en Ukraine joue sur la proximité entre écologie po- litique et pacifisme, à moins qu’il ne reflète plutôt l’émergence d’une écologie de guerre, comme le suggère le philosophe Pierre Charbonnier. Si le premier courant a des accointances avec le second, la conjoncture actuelle lui confère une tendance plus belliqueuse, consentie parce qu’elle se nourrit de la doctrine de la guerre juste: combattre le régime de Vladimir Poutine à coup de sanctions économiques et de sobriété énergétique apparaît justifiable... voire indispensable! En effet, le nerf de la guerre, aujourd’hui, c’est l’énergie. Non seulement elle soutient les manœuvres militaires, mais elle entretient la dépendance euro- péenne aux combustibles fossiles russes. Brandir l’arme de la so- briété permet tout à la fois de sanctionner l’offenseur de l’Ukraine, de se défaire de cette dépendance néfaste d’un point de vue géos- tratégique et d’accélérer la transition énergétique. Ralliant dif- férents intérêts, cette écologie de guerre naissante remporte par conséquent une large adhésion.
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La mixité sociale
et culturelle
se trouve au cœur
du projet Gravity
bientôt mis en location (24 pour les 60+ et
8 pour les personnes à mobilité réduite), et
4 duplex/triplex feront l’objet d’une vente
aux enchères. La tour de 65 m, qui correspond
à la partie résidentielle du complexe,
offrira des surfaces de 80 à 125 m² pour les
appartements et de 120 à 190 m² pour les
duplex/triplex. Chaque logement présente
une classe énergétique AAA et dispose
d’un balcon adapté aux personnes souffrant
d’un handicap moteur.
Au sous-sol du bâtiment principal se
trouvent 225 places de stationnement
(dont 80 pour les résidents). En gravissant
les différents étages, nous rencontrons
une salle communautaire de 200 m². Cet
espace, souhaité par la commune, est destiné
aux habitants de l’immeuble. Ceux-ci
peuvent s’y réunir et y organiser des fêtes
par exemple. Ils pourront également y
trouver des équipements ménagers et des
outils disponibles en prêt.
À la base du bâtiment prend place une galerie
commerciale dans laquelle le public
et les résidents pourront profiter de magasins,
restaurants, coiffeurs, services et bien
d’autres. Cette surface s’étend sur la totalité
du terrain. S’y retrouveront aussi des bureaux,
des cabinets médicaux et même une
crèche. Chaque détail a été pensé afin de
repondre aux besoins de chaque habitant.
À l’arrière des deux tours résidentielles se
situent trois autres bâtiments. Ils permettront
d’accueillir notamment une zone de
co-living (ou colocation) dont une partie
sera utilisée par les étudiants de la Miami
University.
Le complexe, dont le coût (hors terrain)
s’élève à environ 75 millions d’euros, devrait
être finalisé pour le deuxième trimestre
de 2023.
BPI real Estate Luxembourg SA
23, route d'Arlon
L-8009 Strassen
www.bpi-realestate.com
Co-promoteur
UNIBRA Real Estate
21, rue Glesener
L-1631 Luxembourg
www.unibra.com