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Panorama de presse quotidien du 29 11 22

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Visite ministérielle<br />

Sur l'arrachage, "j’essaie <strong>de</strong> ne pas<br />

raconter <strong>de</strong> conneries" dit le ministre aux<br />

vignerons<br />

Pendant une heure ce 25 novembre, Marc Fesneau, le ministre <strong>de</strong> l’Agriculture, a visité le<br />

salon <strong>de</strong>s vignerons indépendants à Paris. Avec beaucoup d’écoute et <strong>de</strong> sincérité, mais sans<br />

grands moyens pour résoudre les difficultés <strong>du</strong> moment.<br />

Par Bertrand Collard Le 28 novembre 20<strong>22</strong> Vitisphère.com<br />

Marc Fesneau (à droite) arrêté sur le stand <strong>de</strong> Corinne Laurent au salon <strong>de</strong>s vignerons<br />

indépendants à Paris. - crédit photo : B. Collard<br />

Il n’était pas au programme ; il s’y est invité. Lorsqu’il a vu le ministre <strong>de</strong> l’Agriculture<br />

s’approcher <strong>de</strong> son stand, Michel Jacquin s’est mis sur son chemin. « Vous êtes venu pour<br />

parler <strong>de</strong> l’arrachage à Bor<strong>de</strong>aux ? lui a-t-il <strong>de</strong>mandé. Aujourd’hui, on a besoin d’un plan<br />

social ».<br />

L'arrachage n'est pas la solution<br />

« L’arrachage, c’est ensuite 25 ans sans planter, a répon<strong>du</strong> Marc Fesneau. Est-ce ce que vous<br />

voulez ? Et si c’est un plan d’urgence qu’il faut pour Bor<strong>de</strong>aux, l’arrachage [primé] ce n’est<br />

pas la solution car pour l’obtenir il faudra 18 à 24 mois <strong>de</strong> négociations à Bruxelles. J’essaie<br />

<strong>de</strong> ne pas vous raconter <strong>de</strong> conneries. »<br />

« Il y a 500 comptes bancaires bloqués en Giron<strong>de</strong> et 4 500 dossiers <strong>de</strong> recouvrement à la<br />

MSA », poursuit le propriétaire <strong>du</strong> château Lartigue Cèdres à Croignon.<br />

« On voit la détresse qu’il y a en Giron<strong>de</strong>. Mais on essaie d’être crédible », ajoute le ministre.<br />

Alors que Marc Fesneau retourne au programme prévu, Michel Jacquin nous glisse « on est<br />

clairement dans une fin <strong>de</strong> non-recevoir ».<br />

Cet imprévu mis à part, la visite Marc Fesneau au salon <strong>de</strong>s vignerons indépendants, porte <strong>de</strong><br />

Versailles à Paris, était bien huilée. Ce 25 novembre il a déambulé pendant une heure dans ce

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