2023 AGIR en soutien du peuple birman
2 ans après le coup d'Etat militaire, le soutien au peuple birman doit d'amplifier. Il en va de la vie et de l'avenir de tout un peuple, il en va des valeurs démocratique
2 ans après le coup d'Etat militaire, le soutien au peuple birman doit d'amplifier. Il en va de la vie et de l'avenir de tout un peuple, il en va des valeurs démocratique
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2 0 2 3 | A G I R E N S O U T I E N D U P E U P L E B I R M A N
F A I R E C E S S E R L E S V I O L A T I O N S D E S
D R O I T S H U M A I N S E T D U D R O I T
I N T E R N A T I O N A L , L U T T E R C O N T R E
L ’ I M P U N I T É
qui ont pu contribuer à ces crimes
et à ces violations de droits
humains. Amnesty International
considère que ce cycle d'impunité
est lui-même enrichi par l'inaction,
l'insuffisante action de la
communauté internationale, et que
finalement la situation en Birmanie
est le résultat direct de l'incapacité
collective à amener l'armée birmane
à rendre compte de ses crimes
passés.
Face à cette mobilisation
insuffisante et aussi décroissante de
la communauté internationale, de
l'État français notamment, nous
portons des demandes précises et
notamment 3 grands axes de
demandes au gouvernement
français et plus largement aux
décideurs à l'international.
Tout d'abord, la demande centrale
que l'on porte, c'est celle de
l'embargo. Un embargo global pour
tous les pays, sur toutes les armes,
c'est-à-dire sur tous les
équipements militaires, notamment
le carburant. Actuellement, il existe
un embargo. Cet embargo a été
décrété mais la question qui se
pose, c'est de faire respecter cet
embargo par tous les pays, pour
toutes les livraisons, la vente et le
transfert direct ou indirect des
ressources militaires, à la fois des
armes et des équipements et donc
du carburant d'aviation. C'est-à-dire
qu’il s'agit pour la France et pour les
États de mettre en place un
mécanisme qui permette de
contrôler effectivement et de faire
respecter cet embargo. Et ça, c'est
vraiment une demande centrale
que l'on porte parce que l'embargo
existe mais il n'est pas respecté par
tous les pays et on le sait. Son
champ d'application est trop
restreint.
Concernant le carburant d'aviation
militaire, imposer cet embargo
signifie pour les États et donc la
France également, de s'assurer
qu'aucune de leur entreprise ne soit
impliquée dans des chaînes
d'approvisionnement,
donc
globales, liées à la junte militaire. Ça
signifie pour tous les États et donc
pour la France, et c'est ce qu'on
demande, soit de proposer à
l'international, soit d'imposer à
l'échelle nationale, une suspension
de la fourniture de la vente, du
transfert de ces carburants
d'aviation, dans l'attente d'un cadre
qui nous permette de savoir
véritablement que ce carburant
d'aviation n'est pas utilisé pour
commettre des crimes de guerre in
fine.
Ensuite, je ne vais pas répéter ce
que ce qu'a dit Monsieur Baudouin.
Mais pour briser le cycle de
l'impunité, la demande centrale que
Léna Collette, Coordinatrice plaidoyer et relations extérieures, Amnesty International France
P L A I D O Y E R D E L A S O C I É T É C I V I L E P O U R L A B I R M A N I E
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