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2023 AGIR en soutien du peuple birman

2 ans après le coup d'Etat militaire, le soutien au peuple birman doit d'amplifier. Il en va de la vie et de l'avenir de tout un peuple, il en va des valeurs démocratique

2 ans après le coup d'Etat militaire, le soutien au peuple birman doit d'amplifier. Il en va de la vie et de l'avenir de tout un peuple, il en va des valeurs démocratique

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2 0 2 3 | A G I R E N S O U T I E N D U P E U P L E B I R M A N

F A I R E C E S S E R L E S V I O L A T I O N S D E S

D R O I T S H U M A I N S E T D U D R O I T

I N T E R N A T I O N A L , L U T T E R C O N T R E

L ’ I M P U N I T É

'on pose bien entendu, c'est celle de

l'accès à la justice, c'est celle de la

redevabilité, le devoir de rendre

compte pour les auteurs de crimes

et de violation des droits humains.

Comme pour la FIDH et la LDH, la

demande centrale que l'on porte est

celle de la saisine de la Cour pénale

internationale par le Conseil de

sécurité des Nations Unies. Mais

plus encore cela peut impliquer

pour les États, et c'est une demande

que l'on porte, d'infliger des

sanctions financières aux

représentants de l'État responsable

de crimes et d'autres violations. Cela

peut impliquer aussi pour les États

de soutenir l'établissement des faits,

la consolidation des preuves, la

matérialité des éléments

finalement, notamment en allouant

suffisamment de ressources

financières, techniques et humaines

à la fois aux mécanismes d'enquête

indépendante pour le Myanmar et,

de manière générale, à tous les

organes qui permettent

l'établissement des faits en

Birmanie. Ça implique également,

bien sûr, d'exhorter les autorités

birmanes à permettre l'accès sans

entrave à ces observateurs, ces

enquêteurs, en Birmanie. On sait

bien sûr à quel point c'est difficile.

Finalement, la demande centrale

que l'on porte auprès de la France,

c'est de se saisir des demandes que

je viens de vous évoquer, c'est de

porter haut et fort, de manière

ambitieuse et récurrente les

messages que je viens de vous

porter.

Actuellement, on assiste à une prise

de position de l'État français, de la

diplomatie française, des Nations

Unies, d'un certain nombre d'États

qui publient des déclarations, des

résolutions qui, pour la majeure

partie, se contentent de condamner

la situation actuelle. Ce qu'on

demande, c'est que la situation en

Birmanie soit évoquée de manière

régulière, au plus haut niveau, à la

fois dans les instances onusiennes,

donc bien sûr au Conseil des droits

de l'Homme et à l'Assemblée

générale des Nations Unies et

surtout au Conseil de sécurité des

Nations Unies. Dans ces enceintes,

des décisions concrètes doivent être

prises, notamment des résolutions,

avec un pouvoir contraignant en ce

qui concerne le Conseil de sécurité.

On considère que condamner la

situation est insuffisante, il faut

adopter des résolutions précises qui

comportent 5 éléments. Bien sûr, la

condamnation des violations des

droits humains, mais aussi l'appel à

l'accès à la justice, c'est-à-dire que

les résolutions adoptées notamment

par les Nations Unies doivent

appeler à contribuer aux

Léna Collette, Coordinatrice plaidoyer et relations extérieures, Amnesty International France

P L A I D O Y E R D E L A S O C I É T É C I V I L E P O U R L A B I R M A N I E

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