Du mardi 18 au samedi 22 novembre, opération exclusive et ... - IPM
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Charleroi<br />
Le directeur<br />
général de l’ICDI<br />
licencié<br />
LE CONSEIL D’ADMINISTRA-<br />
TION de l’Intercommunale de<br />
Collecte <strong>et</strong> de Destruction des<br />
Immondices de Charleroi a décidé<br />
lundi de m<strong>et</strong>tre un terme <strong>au</strong><br />
contrat du directeur général,<br />
Franz Badard, en conflit avec les<br />
administrateurs depuis plusieurs<br />
mois. C<strong>et</strong>te décision m<strong>et</strong> un<br />
terme à un conflit né il a plusieurs<br />
semaines <strong>au</strong> sein de la direction<br />
de l’ICDI, <strong>et</strong> particulièrement entre<br />
le directeur général, engagé<br />
en 2007, <strong>et</strong> le vice-président Philippe<br />
Sonn<strong>et</strong>, échevin de l’Environnement<br />
(MR) de Charleroi.<br />
Celui-ci avait évoqué le fait que le<br />
directeur général avait engagé sa<br />
compagne, <strong>et</strong> qu’il avait fait profiter<br />
la voiture de celle-ci de réparations<br />
effectuées dans le garage<br />
de l’ICDI. Il avait également été<br />
question de voyages que Franz<br />
Badard avait accomplis avec c<strong>et</strong>te<br />
même compagne, <strong>et</strong> de l’omniprésence<br />
de celle-ci sur les sites<br />
de l’intercommunale. Philippe<br />
Sonn<strong>et</strong> avait estimé que ces erreurs<br />
devaient avoir pour conséquence<br />
le licenciement du directeur.<br />
Le conseil d’administration<br />
étant composé de représentants<br />
des différents partis des communes<br />
affiliées, la demande avait suscité<br />
une forte tension entre PS,<br />
CDH <strong>et</strong> MR. Le conseil de lundi,<br />
l’a finalement votée par quinze<br />
voix pour sept abstentions <strong>et</strong><br />
deux bull<strong>et</strong>ins blancs.<br />
Lors des “affaires” carolorégiennes,<br />
l’ICDI avait pour président<br />
<strong>et</strong> directeur général Lucien Cariat,<br />
alors échevin de Charleroi,<br />
qui avait été appelé à quitter ses<br />
fonctions pour c<strong>au</strong>se d’inculpations.<br />
(Belga)<br />
Santé<br />
La Fête du<br />
Sacrifice gâchée<br />
par la langue bleue<br />
L’AGENCE FÉDÉRALE pour la sécurité<br />
de la chaîne alimentaire<br />
(Afsca) a confirmé, lundi, les<br />
craintes exprimées par certaines<br />
communes à l’approche de la<br />
Fête du sacrifice de la commun<strong>au</strong>té<br />
musulmane à la suite de la<br />
maladie de la langue bleue.<br />
L’Afsca rappelle que des mesures<br />
de vigilance accrue ont été inst<strong>au</strong>rées<br />
<strong>au</strong>x Pays-Bas <strong>et</strong> en Allemagne.<br />
Ces mesures <strong>au</strong>ront des<br />
conséquences sur les conditions<br />
d’importation des moutons en<br />
Belgique en vue de la Fête du sacrifice,<br />
le 8 décembre.<br />
Parmi les mesures imposées, l’interdiction<br />
de diriger l’animal vers<br />
un lieu d’abattage temporaire.<br />
Or, toutes les communes ne se<br />
trouvent pas à proximité d’un<br />
abattoir agréé. De plus, l’abattage<br />
doit se faire dans les 24 heures<br />
après l’arrivée sur place. L’agence<br />
prévient que la découverte d’un<br />
animal importé d’une zone réglementée<br />
dans un endroit <strong>au</strong>tre<br />
qu’un abattoir agréé impliquera la<br />
saisie <strong>et</strong> l’euthanasie des anim<strong>au</strong>x<br />
présents sur le site. (Belga)<br />
8 MARDI <strong>18</strong> NOVEMBRE 2008 L A L I B R E B E L G I Q U E<br />
B E L G I Q U E<br />
Urbanisme - RÉGION WALLONNE<br />
Plusdepermis,guèreplusderecours<br />
w Par an, rien qu’en Wallonie,<br />
quelque 36000 permis<br />
d’urbanismes sont introduits.<br />
w La commission des recours<br />
a 10 ans. Zoom sur<br />
une institution mal connue.<br />
Par-delà de gros enjeux <strong>et</strong><br />
nombreuses querelles, la<br />
politique d’aménagement<br />
du territoire, c’est<br />
<strong>au</strong>ssi une activité quotidienne intense.<br />
Ainsi, pour s’en tenir à la<br />
Région wallonne, combien de permis<br />
d’urbanisme (laissons de côté<br />
ceux d’environnement <strong>et</strong> leur<br />
combinaison, les permis uniques)<br />
sont-ils traités annuellement?<br />
Depuis 4 ans, on en est à un<br />
rythmedecroisièrede35à36000.<br />
Intéressant à épingler: si globalement<br />
(on verra les variantes cicontre),<br />
la tendance des demandes<br />
est à la h<strong>au</strong>sse, ce n’est pas le<br />
cas des recours. S<strong>au</strong>f <strong>au</strong> Conseil<br />
d’Etat, où l’on enregistre une quatrième<br />
h<strong>au</strong>sse consécutive (de<br />
chiffres relatifs), c’est le statu quo<br />
en appel devant le ministre ou <strong>au</strong><br />
préalable dans les interventions<br />
delacommissionderecours.<br />
Tous chiffres sortis pour les<br />
10 ans de c<strong>et</strong>te commission. Une<br />
bonne occasion d’évoquer une institution<br />
méconnue alors que, se<br />
félicite le ministre André Antoine<br />
(CDH), “pour le citoyen, par sa capacité<br />
à la fois d’écoute <strong>et</strong> de conseil,<br />
c’est un outil extraordinairement<br />
précieux, impartial, <strong>au</strong>-delà<br />
des frictions locales toujours possibles”.<br />
Parcours de permis<br />
Pour mieux la saisir, rappelons<br />
l’itinéraired’untelpermis:<br />
1° Le demandeur introduit son<br />
dossieràlacommune.<br />
2° Le collège communal rend<br />
un avis. Il peut refuser le permis<br />
sur-le-champ,maisc’estrare.<br />
3° L’avis est transmis <strong>au</strong> fonctionnaire-délégué(administration).<br />
Il étudie le dossier d’une<br />
part en termes de légalité (respect<br />
des réglementations, des procédures<br />
notamment d’enquêtes publiques<br />
si elles sont requises, des<br />
prescriptions notamment de gabarit);<br />
<strong>et</strong> d’<strong>au</strong>tre part en guise de<br />
conseiller (sur l’intégration du<br />
proj<strong>et</strong>,<strong>et</strong>c.).<br />
4° L’avis du fonctionnaire-délégué<br />
est transmis à la commune.<br />
Dans des délais de rigueur (il y en<br />
a 4, celui de 75 jours est le plus<br />
courant), le collège prend sa déci-<br />
VENTEMONSTRECHEZM.L.B.!!<br />
<strong>Du</strong> <strong>mardi</strong> <strong>18</strong> <strong>au</strong> <strong>samedi</strong> <strong>22</strong> <strong>novembre</strong>, <strong>opération</strong><br />
<strong>exclusive</strong> <strong>et</strong> exceptionnelle !!! Attention <strong>opération</strong> limitée<br />
dans le temps <strong>et</strong> réservée <strong>au</strong>x lecteurs de La Libre.<br />
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sion, qu’il suive c<strong>et</strong> avis ou non, en<br />
toutoupartie.<br />
5° Le demandeur éconduit<br />
peut introduire un recours. De<br />
même que le fonctionnaire-délégué<br />
en désaccord. La commune<br />
<strong>au</strong>ssi, dans des cas où elle ne peut<br />
octroyer elle-même le permis (les<br />
permis publics, de voiries, qu’elle<br />
introduit). Le recours est introduit<br />
<strong>au</strong>près du ministre. Mais il<br />
passe d’abord –nous y voilà– en<br />
“commission d’avis sur les recours”,<br />
dans tous les cas s<strong>au</strong>f celui<br />
de suspension du permis par le<br />
fonctionnaire-délégué.<br />
6° C<strong>et</strong>te commission a repris la<br />
fonction, en 1998, <strong>au</strong>x députations<br />
provinciales. Elle compte<br />
5 membres (1 délégué du ministre,<br />
2 architectes délégués par<br />
l’Ordre, 2 membres de la Commission<br />
régionale de l’Aménagement<br />
du territoire –la Crat); jusqu’il y a<br />
peu, on y avait encore 2 députés<br />
permanents (en passant: leur<br />
suppression, logique, était encore<br />
politiquement impossible en début<br />
de législature, elle l’est devenue).<br />
La commission doit rendre<br />
un avis motivé sur le proj<strong>et</strong>; elle<br />
peutsuggérersaréorientation.<br />
7° Le ministre confirme ou pas<br />
ladécisionducollègecommunal.<br />
8° Un recours contre la décision<br />
ministérielle est possible devant<br />
le Conseil d’Etat. La pal<strong>et</strong>te<br />
s’élargit: le demandeur peut recourir,<br />
de même que la commune<br />
(c’est rare), mais <strong>au</strong>ssi le grand<br />
public (voisinage concerné).<br />
P.P.<br />
Histoire<br />
Les“enfantsdelaWehrmacht”sefontentendre<br />
w Pour sortir du silence <strong>et</strong><br />
d’un long tabou, ils ont créé<br />
une association à Bruxelles.<br />
Ils ont passé la soixantaine,<br />
viennent d’horizons différents,<br />
de Flandre, de Wallonie<br />
ou des Cantons de l’Est. Mais une<br />
chose les relie : ils sont des “enfants<br />
de la Wehrmacht”, nés durant<br />
la Seconde Guerre mondiale<br />
d’unions entre des femmes belges<br />
<strong>et</strong> des soldats allemands.<br />
Lundi à Bruxelles, une dizaine<br />
de ces témoins sont sortis d’un<br />
long silence pour annoncer la<br />
création de l’“Association des enfants<br />
de guerre en Belgique”.<br />
Dirigée par Gerlinda Swillen,<br />
c<strong>et</strong>te association veut m<strong>et</strong>tre en<br />
contact les quelque 20 000 Belges<br />
qui seraient nés de ces unions, les<br />
aider à m<strong>et</strong>tre un nom sur leur<br />
père, à entreprendre des démarches<br />
<strong>au</strong>près de l’administration<br />
allemande <strong>et</strong> à faire la clarté sur<br />
un passé douloureux, souvent enfoui<br />
dans le cœur.<br />
Gerlinda Swillen, une Bruxelloise<br />
trilingue, fut la première<br />
c<strong>et</strong>te année à briser ce tabou de la<br />
deuxième guerre mondiale en<br />
s’exprimant publiquement dans<br />
la presse. Depuis, elle a entrepris<br />
une étude historique sous l’égide<br />
du Centre d’Etudes <strong>et</strong> de documentation<br />
(CEGES), une institution<br />
fédérale.<br />
Grâce <strong>au</strong>x appels lancés via la<br />
presse, elle a récolté plus d’une<br />
trentaine de témoignages <strong>et</strong> espère<br />
atteindre la cinquantaine<br />
d’ici la fin de l’année. “Ce n’est<br />
qu’en sortant de notre silence que<br />
nous pouvons compléter l’histoire<br />
de la Seconde Guerre mondiale <strong>et</strong><br />
aider à écrire un de ses chapitres<br />
jusqu’à présent inconnu”, a-t-elle<br />
dit lundi.<br />
Les “enfants de la Wehrmacht”<br />
ne se plaignent pas de la façon<br />
dont ils ont été traités par la Belgique.<br />
Ils ont reçu les mêmes<br />
droits que tous les Belges.<br />
Mais la plupart ont vécu brimades<br />
<strong>et</strong> invectives durant leur<br />
enfance. “A l’école, j’étais le sale<br />
boche. A l’Athénée, cela allait<br />
mieux. Chez nous, ce n’était pas<br />
un secr<strong>et</strong> de famille. Mais vis-àvis<br />
de notre entourage, on se taisait”,<br />
explique Manfred Lamberty.<br />
“Je suis né en 1942. J’ai 66<br />
ans. Mon père était originaire des<br />
cantons rédimés. Il a été enrôlé de<br />
force dans la Wehrmacht. Je ne<br />
l’ai vu que trois fois. Il était en permission<br />
<strong>et</strong> devait garder l’uniforme<br />
allemand.”<br />
Le père de Manfred Lamberty<br />
est mort sur le front en L<strong>et</strong>tonie<br />
<strong>et</strong> ce n’est qu’il y a deux ans, que<br />
son fils <strong>et</strong> son épouse ont r<strong>et</strong>rouvé<br />
sa tombe dans un cim<strong>et</strong>ière local.<br />
Ch. Ly.<br />
w Association des Enfants de Guerre en<br />
Belgique, Boulevard Anspach 17B 32, 1000<br />
Bruxelles.<br />
M.L.B.<br />
Laréférencedepuis1947<br />
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1040Bruxelles<br />
Tél.02/7345095<br />
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Ouvertde10hà<strong>18</strong>h<br />
s<strong>au</strong>fledimanche<br />
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