Dissertation sur le traite de paix de Crepy du 18 septembre 1544

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Quint avec son armée pour Anizy-le-Château et
Pilon. -
CI FLCRIPT PAR MOY M ARTIN JELOTTE PBNE ET CLERC DE LA PA-
ROISSE DE fOMIERS LE XII DE M&I MIL VXLV 1545:
u 4B XII DE SEPTEMBRE FURET LES J30URC(ONONS EN LA VILLE DE
le OISSONS ET LE XVII DUDIT MCV FUT LA PAIX FÊTE Et CRYEE EN-
« TRE LE jov Et L'PMPERSUII CE PUT EN L'AN MIL VXLIIII 1544.
Pour étayer notre opinion, c'est ici le cas de citer
quelques historiens français et étrangers qui peuvent
apporter la lumière dans cette discussion. Nous transcrirons
d'abord ce passage de l'histoire de Soissons
par MM Lacroix et Henri Martin, t. n, page 387:
Charles-Quint, après avoir pris Ligny, Saint-Dizier,
Epernay et Chàteau-Thierry, marcha sur Soissons par
Villers Gotterêts et quoiqu'il eit défendu de rien brùler,
les gens de sa suite mirent le feu au chàteau de Chevreux,
«u il était venu loger le vendredi 12 septembre 1544, et
qu'il quitta dans la journée pour aller établir son quartier
général dans l'abbaye de Saint-Jean-des Vignes; Charles-
Quint avait une armée de 80.000 hommes logés à Vauxbuin,
Courmelles, Berzy, Ploisy et Vignolles (I).
« François qu'on avait persuadé de la nécessité d'un
prompt accommodement avec Charles Quint, dépêcha vers
celui cil'amiral d'Annebaut, autorisé à traiter à tout prix
les conférences pour la paix eurent lieu dans la grande
salle de Saint-Jean -des -Vignes. Tout était 'n peu près convenu
avant que l'Empereur reprit le chemin de Valenciennes
par Ànizy et Crépy-en-Laonnois, où on conclut
définitivement le traité le 18 septembre I 544. Le dominicain
qui avait servi avec succès son royal pénitent et da
maîtresse du Roi eut pour récompense l'abbaye de Loqgpont.
»
(i) Ces rensci nen, p.,' Is sont. conformes 3111 indications r.CIIICIIIIOS dans
es manuscrits de Berlin et d Berkllc qui se trouvent à ta bibliothèque
de la vAle de Soissons.