Dissertation sur le traite de paix de Crepy du 18 septembre 1544

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qu'il n'est jamais question de trespy-en . Valozs. Les
plénipotentiaires français et impériaux après avoir
passé plusieurs jours en discussion à l'abbaye de Saint-
Jean-des-Vignes, suivent l'empereur Charles-Quint, de
Soissons à-Crépy-en-Laonnois et il est de toute impossibilité,
à moins de leur donner le don d'ubiquité, de
persister à les voir cantonnés les 15, 16,17 et 18 septembre
1544, autour de la fameuse table des conférences
au château de Crespy-en-Valois.
Pour en finir avec notre démonstration et pour apporter
la lumière la plus éclatante dans celte discussion
nous citerons quelques passages du Journal des
voyages de Charles-Quint de 1514 (t 1554, par Jean
deVandenesse (1), l'un de ses lieutenants et que nous
devons à l'obligeance de M. Maquest, archiviste à
Toùrnai, passages dont nous avons pu contrôler l'exactitude
sur d'autres pièces similaires et principaleent
sur la collection des documents inédits relatifs à
l'Histoire des Belges, publiés sur l'ordre du gouvernement
par M. Gachard, l'éminent archiviste général
du royaume de Belgique. L'ouvrage de M. Gachard,
a été accueilli avec empressement dans toute l'Europe
et fait autorité dans le monde savant; dans son consciencieux
travail, M. Gachard déclare que divers manuscrits
de Jean de Vandenesse ou de Jacques de
Herbais sont déposés à la bibliothèque nationale de
Madrid, à la bibliothèque impériale de Vienne, à la
bibliothèque royale de Bruxelles, aux bibliothèques de
Besançon, de Reims et de l'Arsenal, enfin à la bibliothèque
nationale de Paris.
Nous nous bornerons à extraire du journal de Jean
(I) Un autre officier (le la cour de Charles-Quiet, Jacques de herbais
fit aussi lin itinéraire des voyages de Charles-Quint et ses indications
sont tellement conformes à àeltes de Jean de Vandenesse que l'on s'est
demandé que) était le journaliste qui avait copié l'autre..